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Au musée du D, expo sur ... http://www.volonte-d.com/forum/viewtopic.php?f=12&t=9857 |
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Auteur: | anto [ Dim 16 Déc 2012 14:28 ] |
Sujet du message: | Au musée du D, expo sur ... |
Voilà j'ai eu l'idée de faire un parallèle avec le topic d'Argosax, qui présente de temps en temps un artiste peu connu et nous le fait découvrir.Ce topic sera le lieu d'expositions d'artistes confirmés desquels on apprécie l'oeuvre (photo, peinture). Que ça soit des artistes contemporains ou des mastodontes de l'histoire de l'art. Donc du coup si vous voyez une expo Aujourd'hui je vais vous parler d'un peintre français à laquelle le musée de Grenoble dédie actuellement une retrospective, j'ai nommé Philippe Cognée. Citation: La technique de Philippe Cognée lui est particulière : il photographie ses sujets, ou bien les filme en vidéo puis en photographie quelques images diffusées par le moniteur. Ces images, telles quelles ou déconstruites, ré-assemblées, sont ensuite projetées sur le support (toile ou bois). Il utilise alors une peinture à l'encaustique faite de cire d'abeille et de pigments de couleur pour réaliser son œuvre. Il dispose cette peinture au pinceau sur la toile, puis recouvre ensuite celle-ci d'un film plastique sur lequel un fer à repasser chauffe la cire pour la liquéfier, étalant et déformant les formes, ce qui a pour effet de créer un enfouissement trouble du sujet dans la matière. Le film plastique lorsqu'il est décollé produit à certains endroits des manques dus à l'arrachage de la couche picturale. L'image semble alors piégée sous une surface glacée. On emprunte à Wikipédia une définition afin d'expliquer le plus clairement possible sa technique. Concrètement ça donne quoi ? Paysage vu du train Cette toile est un bon exemple des possibilités qu'offre sa technique. Vous avez compris qu'il utilise un fer à repasser pour étaler les formes préalablement peintes. Dans cette toile, pas spécialement de formes torturées, mais néanmoins une impression de mouvement. Impression de mouvement qui a été donné par le mouvement du fer à repasser sur la toile. C'est là que sa technique est géniale, elle ajoute vraiment quelque chose à la toile. Alors je préviens c'est pas forcément un peintre du mouvement (même pas du tout). J'ai surtout prit cet exemple, parce que ce tableau est un des plus beaux de l'expo ,et aussi parce qu'il montre bien que la technique du peintre n'est pas uniquement là pour faire original. En effet cette technique ajoute vraiment une dimension supplémentaire à l'oeuvre premièrement une certaine esthétique, l'oeuvre acquiert une texture plastique et sa technique permet aussi d'imprimer sur la toile des effets originaux, ici la représentation du mouvement, dans beaucoup d'autres toiles la déstructuration sujet (le mot est pas trop approprié mais bon.. j'suis pas en école d'art). Un des deux thème principaux de son oeuvre c'est ,selon moi, l'absence de place pour l'individu dans la société moderne. J'dis bien selon moi parce que ma prof de littérature pensait pas vraiment ça :p On le trouve bien de ces deux tableaux On voit ici que les individus, les sujets ressemblent à des fantômes on ne peut les distinguer Ici c'est pareil il y a la foule, mais pas l'individu L'autre thème c'est la mondialisation, je veux dire ici l'uniformisation du monde. Cognée s'attache donc à représenter ces immeubles qui sont les mêmes partout dans le monde. Ici c'est une représentation aérienne de la ville de Honk Kong, mais comment savoir qu'il s'agit de Hong Kong ? Voilà la question que nous pose cette oeuvre, comment distinguer les grands ensembles de Bordeaux de ceux de Grenoble etc, etc ? C'est impossible. Un tryptique de trois vues aériennes représente les villes de N-Y, Tokyo et Paris, et on ne peut distinguer les trois. On voit un certain parallèle avec le thème du sujet défiguré néanmoins à une échelle beaucoup plus grande. Présentation de l'expo Bonne visite ! Hésitez pas à faire partager vos artistes que ça soit Michel-Ange, Klee ou Enki Billal, le musée du D a suffisamment de salles pour toutes les expos et toutes les époques ! |
Auteur: | anto [ Lun 17 Déc 2012 20:14 ] |
Sujet du message: | Re: Au musée du D, expo sur ... |
On quitte la peinture pour parler de l'expo qui m'a véritablement marqué cette année, une expo ambitieuse et complètement improbable EXPO RODIN/CLAUDEL à Longpra Vous aurez surement compris ce qu'il y a de dingue, c'est quoi Longpra ? Longpra est un château (assez joli) paumé entre Grenoble et Lyon dans une petit village paumé. C'est donc assez extraordinaire de trouver une expo de deux sculpteurs majeurs dans une bourgade comme aç. Puis c'est dingue qu'un château qui a jamais fait d'expo puisse pour sa première expo obtenir des prêts de la fondation Gianadda de Genève, enfin bon, tant mieux ! En tout l'expo présente 11 chef d'oeuvres de la sculpture mondiale, autrement dit des sculptures majeures de l'oeuvre des deux amants. Statues de Camille Claudel : Le dieu envolé Spoiler: Montrer La suppliante Spoiler: Montrer Jeune femme aux yeux clos Spoiler: Montrer Femme lisant une lettre Spoiler: Montrer Buste de madame Claudel Spoiler: Montrer La petite châtelaine Cette statue là est absolument magnifique. L'expresssion du visage de l'enfant est vraiment bouleversante. Ses yeux, fin voilà quoi, j'mis connait pas vraiment en sculpture et je fais ce résumé d'expo sans prétentions mais cette statue à "unjenesaisquoi". C'est indéniable. La fortune Spoiler: Montrer L’abandon Là encore une oeuvre absolument magnifique et bouleversante. Profitez, même si les statues rendent très mal en photo... Citation: Dans le groupe de ma soeur, l'esprit est tout, l'homme à genoux, il n'est que désir, le visage levé, aspire, étreint avant qu'il n'ose le saisir, cet être merveilleux, cette chair sacrée, qui, d'un niveau supérieur, lui est échue. Elle, cède, aveugle, muette, lourde, elle cède à ce poids qu'est l'amour, l'un des bras pend, détaché, comme une branche terminée par le fruit, l'autre couvre les seins et protège ce coeur, suprême asile de la virginité. Il est impossible de voir rien à la fois de plus ardent et de plus chaste. Et comme tout cela, jusqu'aux frissons les plus secrets de l'âme et de la peau, frémit d'une vie indicible ! La seconde avant le contact. Citation de Paul Claudel sur cette statue. Viennent ensuite celles de Rodin, trois chef d'oeuvres, j'me demande encore comment c't'expo à pu se faire, tellement c'est fou de retrouver ça dans un bled paumé en Isère m'enfiiiin breeef. La prière Spoiler: Montrer La danaïde La plus belle statue que j'ai vu. Avec les Michel-Ange. Rodin est au sommet de son art. La chair semble fraîche et réelle au point qu'elle semble humide. Le fait que la pierre ne soit pas sculptée entièrement ajoute une dimension supplémentaire à l'oeuvre, si bien que les cheveux épars de la belle semblent presque exprimer dans leur non finitude toute la mélancolie et la perte dans laquelle se trouve la belle. Qui a d'ailleurs de très belles formes La méditation avec bras Spoiler: Montrer Voilà une expo vraiment vraiment magnifique, l'aspect improbable de la chose ajoute un charme énorme à l'expo. On est très sceptique au début, on y croit pas et puis on se retrouve tout seul face à des sculptures majeures ... Puis l'expo avait aussi le mérite de bien montrer le lien entre les deux oeuvres et aussi le lien entre Rodin et Claudel. Le fait de se retrouver seul face à l'oeuvre reconstitue l'intimité des deux amants. Allez tchueess et postez vos visites d'expo (; |
Auteur: | anto [ Mer 3 Juil 2013 09:03 ] |
Sujet du message: | Re: Au musée du D, expo sur ... |
Citation: L'idée de faire une peinture ou une sculpture de la chose telle que je la vois ne m'effleure plus. C'est comprendre pourquoi ça rate, que je veux. Alberto Giacometti Giacometti : Espace, tête, figure Citation: BIOGRAPHIE ALBERTO GIACOMETTI Fils de Giovanni Giacometti, peintre impressionniste suisse, Alberto Giacometti a étudié aux Arts et Métiers de Genève. En 1922, il s'installe à Paris et intègre le groupe des surréalistes autour de Breton. Il est soumis pour ses sculptures à un problème d'échelle : l'oeuvre finie ne dépasse pas la longueur d'une boîte d'allumettes ! C'est alors qu'il a l'idée de les étirer de façon outrancière : cette technique produit des silhouettes émaciées et gigantesques, à la surface grêlée et grenée, non sans rapport avec la statuaire sacrée d'Afrique. Ce que Giacometti veut mettre en avant, c'est la solitude et la fragilité de l'homme. Au lieu de tailler et de ciseler une masse jusqu'à la forme souhaitée, il part d'une ossature de métal à laquelle il ajoute de l'argile. C'est ce style si particulier qui le distingue des sculpteurs d'après-guerre. Expulsé du groupe surréaliste en 1934 pour avoir effectué des portraits, il doit passer par des galeries new-yorkaises avant d'être enfin exposé à Paris. Il obtient le Grand Prix de la sculpture de la Biennale de Venise en 1962, puis le Grand Prix national des arts en France en 1965. Source : pas très fouillée Présentation succincte d'un oeuvre massive, mais qui nous suffira pour l'instant histoire d'avoir un aperçu. Giacometti à Grenoble c'est avant tout un petit événement, près de 7O oeuvres de l'artiste réunies ça n'arrive pas souvent. Comme beaucoup, ses oeuvres sont éparpillées un peu partout dans le monde et avoir une rétrospective de cette ampleur est une chance, qui ne devrait pas se représenter de sitôt. Le musée de Grenoble qui possède déjà une oeuvre de Giacometti, La Cage (présentée en dessous du texte) plutôt importante et très significative de l'oeuvre de l'italien, entretient des liens privilégiés avec la Fondation Giacometti (si ça vous intéresse, le site est très bien fait et se laisse bien fouiller) et ont peut deviner que ce sont ces liens qui ont permis l'expo. Présentation très générale du style et de l'expo, ont peut passer à ce qui nous intéresse : les oeuvres et les thèmes présentés à travers l'exposition. Boule Suspendue, 1931 Les années 30 sont les années parisienne et on voit tout de suite l'influence surréaliste. Si l'aspect sexuel bien présent symboliquement, (forme phallique + forme ovulaire) son traitement reste bien surréaliste, et voisin de celui de Breton en poésie. Car contrairement au symbolisme, qui a bien représenté le sexe aussi, pensez à Klimt, la représentation n'est pas moins sérieuse, mais joue plus sur un aspect absurde et automatique du symbole. La représentation esthétique n'est pas une priorité, cela est bien présent ici, on s'oppose complètement à Rodin et Claudel présentés précédemment. (C'est aussi pour ça que j'ai décidé de moins axer la présentation sur mes impressions comme je l'avais fait). En dehors de cette influence certaine on trouve l'un des éléments principaux de l'oeuvre de Giacometti, le thème de la cage. La cage fait directement partie de l'oeuvre et a été pensée avec elle. Pour, à mon avis deux raisons : - la première plutôt pratique : les piédestaux sont plutôt inesthétiques et contrastent souvent trop avec la sculpture qu'ils présentent. - la seconde beaucoup plus symbolique : la cage est un enfermement de la figure, mais ce n'est jamais pour autant la structure qui fait la sculpture. Au contraire la cage "met en valeur" et fait ressortir la figure. La figure domine toujours (et même ici) la cage qui l'entoure, (beaucoup d'interprétations symboliques peuvent dériver sur "ce que veut représenter la cage, je vais m'abstenir là dessus). Le Nez (présenté plus bas) brisera même l'espace, la figure sort et jaillit de la cage. Je n'ai pas grand chose pour étayer mais cet élément est selon moi tout sauf surréaliste, puisqu'on verra plus tard une expressivité certaine dans les figures, qui serait impensable en tant que telle chez un Dali ou chez un Miro. En résumé la cage sculpte le vide. Sur le thème de la cage pour ceux qui voudraient approfondir http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2 ... iacometti/ Le Nez , 1947 Giacometti a totalement rompu avec le surréalisme (rupture en 1935), la cage est présente elle maintient la tête dans l'espace. On voit tout de suite une référence aux comtes populaires puisque, italien oblige, on pense directement à Pinocchio. Mais là n'est pas l'inspiration directe, puisque Giacometti retranscrit la mort en 1921 d'une de ses connaissances : « Je regardais la tête de V. M. se transformer, le nez s’accentuait de plus en plus, les joues se creusaient, la bouche ouverte presque immobile respirait à peine » Liée par essence pour Giacometti à la représentation morbide est la représentation sexuelle, l'excroissance nasale peut être vue comme un phallus. Giacometti exprime donc ici une "mort-vive". Aussi autre chose que je n'ai vu mentionné nul part, à mon grand étonnement, la forme de revolver que prend la figure. (ça semble pourtant évident). Encore une fois un mélange (très bien pensé) du phallique (le canon) et du morbide (arme pour tuer), aussi la représentation du dernier souffle et de l'agonie, qui est bien au coeur de la sculpture. La Cage (première version), 1950 Oeuvre du musée de Grenoble restaurée à l'occasion de l'exposition, d'ailleurs une vidéo très sympa sur la restauration de l'oeuvre : Dans ses figures toujours tendues, il faut aussi voir une influence certaine des arts primitifs. On retrouve ici la cage, thème central, mais l'on voit aussi bien l'influence des arts étrusques notamment. L'ombre du soir, ainsi nommée par Gabriele D'Annunzio. (poète majeur du XXème siècle italien) Le côté filiforme des figures étrusques rappelle inévitablement l'oeuvre de Giacometti, et l'influence étrusque sera toujours présente dans l'oeuvre du maitre. Peut-être que le questionnement existentiel et essentiel derrière ces oeuvres est de même nature ? La question se pose d'elle même à mon sens. Mais l'art étrusque reste tout de même beaucoup moins torturé, on ne voit pas autant de chairs déformées. Néanmoins l'on voit des reflets certains et importants entre les deux. Tête d'homme sur socle 1951 Grande tête mince 1954 Tête noire, vers 1957 1959 Le thème de la tête, reflet le plus évident des questions existentielles qui hantent l'oeuvre du sculpteur. Chaque tête est déformée à sa limite, mais aucune ne semble pour autant plus objet qu'humaine au contraire même, dans la déformation la plus affreuse et la plus totale l'humanité s'exprime totalement. D'après tout mes recherches de docu c'est ici que le lien avec Sartre s'affiche le plus évidemment. Mais c'est aussi là les limites de mon explication puisque je ne peux pas dire grand chose de Sartre sinon que l'être et le néant semble être une très bonne définition de ce qu'est l'art de Giacometti : des figures qui cherchent toujours à se définir et le néant autour d'elle (la cage et le vide sculpté). Le lien est fait, on dira que c'est l'essentiel. Une présentation donc bien partielle au niveau des oeuvres présentées, compte tenu de la largeur de l'expo mais peu importe. Mon objectif n'était pas de détailler des impressions, l'oeuvre s'y prête mal. Mais plutôt de donner ce qui m'a manqué à ma première visite : les principales clés de l'oeuvre de Giacometti. Aussi pour ceux que ça intéresse un article vraiment bien romancé sur Giacometti et son oeuvre écrit après plusieurs rencontre avec l'artiste : ici PS (facultatif ^^) : J'avais préparé une grande partie de ce post pour un véritable exposé en cours de littérature, je posterai l'audio si je le retrouve. PS (principal) : Pas mal de regrets pour ce topic, rien que pour la "forme" de celui-ci je ne sais pas si j'enchainerai 4 réponses à mes propres posts. Au départ je l'avais plutôt vu comme un topic participatif (…) où la forme comme le contenu importaient peu, l'intention de partager une passion primant sur tout … |
Auteur: | pif paf [ Lun 2 Sep 2013 21:15 ] |
Sujet du message: | Re: Au musée du D, expo sur ... |
Winshluss. Un monde merveilleux Ceux qui ont parcourus le forum l'année dernière se souviennent certainement de mon avatar Barbapapa pour le moins original et vous ne manquerez certainement pas de remarquer les têtes étranges qui gravitent dans ma signature... Et bien toutes ces œuvres tordues - mais géniales - sont issues d'un seul et même homme, Winshluss, un auteur de bédé que j'aime beaucoup. Bref, passons à l'expo en elle-même, qui se trouve au musée des Arts décoratifs (le Louvre). Elle se compose de planche originales, d'affiches et de petits dessins animés "comiques", qui permettent d'apprécier encore plus son travail ; mais le plus intéressants reste les dioramas et autres sculptures crées exprès pour l'exposition. Rapide tour des horizons, avec tout d'abords les dioramas au centre de l'expo : Barbapatomic Spoiler: Montrer Il y a 5000 ans disparaissaient les dinosaures Spoiler: Montrer Une histoire et au dodo Spoiler: Montrer Supermarché Ferraille Spoiler: Montrer L'exposition comporte aussi quelques petites sculptures et affiches réalisées par Winshluss, on y retrouve encore et toujours le même regard sur nôtre société avec le même ton sarcastique et cet humour "coup de boule" : Spoiler: Montrer Spoiler: Montrer Spoiler: Montrer anto a écrit: Pas mal de regrets pour ce topic, rien que pour la "forme" de celui-ci je ne sais pas si j'enchainerai 4 réponses à mes propres posts. Au départ je l'avais plutôt vu comme un topic participatif (…) où la forme comme le contenu importaient peu, l'intention de partager une passion primant sur tout … Je pense aussi que le manque de participation est plus dû au fait que les expositions sont de bases quelque chose d'assez peu populaire - et encore, en France on est relativement culturel -, qu'à une certaine forme de flemmardise. (comment ça je suis un gros hypocrite et j'aurais pu parler de deux ou trois expos depuis le début de l'année ? Mais pas du tout monsieur)M'enfin je trouverais ça dommage de t'arrêter en si bon chemin, j'aime bien tes petites reviews :( |
Auteur: | mr.28 [ Mar 3 Sep 2013 10:09 ] |
Sujet du message: | Re: Au musée du D, expo sur ... |
j'apporte ma pierre à l'édifice avec surement ce que j'ai vu de plus impressionnant en terme d'oeuvre contemporaine de ma vie, Ron Mueck sa bio wiki. pour info il expose en ce moment même sur Paris et je vous encourage vivement à y aller (étudiants c'est gratuit il me semble...) c'est un plasticien qui réalise des statues au réalisme hallucinant (allant jusqu'à utiliser sa propre pilosité pour compléter son travial^^) à ceci près qu'il joue énormément sur les proportions et les angles de vue pour les visiteurs ce qui rend un travail de dingue à voir de ses propres yeux : Ce dernier couple par exemple, un couple qui tient presque dans la main, j'ai vu une exposition entière se taire et marcher à pas feutrés près ce cette oeuvre comme si nous voulions "éviter de les réveiller", la femme de la 3ème photo est une géante dans un lit, si vous vous placez au bon angle pour soutenir son regard vous replongez automatiquement à vos 4 ans une nuit d'orage ou vous n'arrivez pas à dormir et allez chercher vos parent, ce fût mon sentiment^^ Je souhaite à tous de pouvoir contempler un jour ce travail de dingue et d'en apprécier sa valeur. Allez-y vous aimerez à coup sûr! et quand David Lynch en parle : |
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