Un bus passe

Un recueil de 7 histoires : les 5 premières sont basées sur la thématique de l'arrêt de bus (d'où le titre du tome) et les deux dernières ont la particularité d'être divisées en 7 petits chapitres, correspondant aux jours de la semaine et se déroulant de lundi à dimanche (d'une même semaine donc).
Le tout est signé par Yumeka Sumomo qui publie ici sous le nom de Sahara Mizu - pseudonyme qu'elle utilise lorsqu'elle publie du Seinen/Josei.
Les histoires autour du thème de l'arrêt de bus sont plutôt courtes et explorent divers aspects des thématiques de l'attente et de la rencontre. J'ai une tendresse particulière pour la seconde, sur le thème de l'attente où une lycéenne demande à un professeur d'attendre qu'elle ait fini ses études universitaires et qu'elle revienne le demander en mariage. La troisième histoire est également très jolie par sa simplicité et le sentiment d’amertume mise en scène d'une femme bloquée sur une histoire d'amour passée.
La cinquième et dernière est un conte tout en couleurs lui aussi très joli à l'issue tragique et poétique.
Les deux autres histoires (qui occupent tout de même la moitié du tome), explorent les difficultés de communication à l'adolescence - dont une reposant sur une histoire de lunettes mais ce n'est pas du fétichisme ici^^
Le style graphique et narratif de Yumeka Sumomo font des merveilles ici, et permettent de saisir et de se laisser transporter par les sentiments et les états d'âmes des personnages car il s'agit bien là de son sujet - au delà de l'aspect romance qui n'est au final qu'un contexte : ce qui compte c'est la rencontre qui fait avancer ou le fait d'avoir le courage d'aller au devant de l'autre.

Akira Toriyama Histoires Courtes - tomes 1, 2 & 3

Je continue sur les one-shots d'Akira Toriyama avec ce recueil en 3 tomes proposant les récits courts qu'il a publié entre 1978 et 1994. On y reconnaît son goût comme lieu d'action pour la campagne, les îles ou la montagne : bref les grands espaces par opposition à la ville. Il est également amusant de noter le glissement progressif du pur gag manga vers l'action... qui ne renonce pas pour autant à l'humour.
Une fois n'est pas coutume, évoquons rapidement chaque récit :
- L'Île merveilleuse (1978/1979 en 2 parties) : une île peuplée de créatures étranges et fabuleuses, théâtre de 2 mésaventures vécues par 2 humains malchanceux. C'est le tout premier récit qu'a publié Toriyama et on y reconnaît déjà son style : narration et découpage nerveux, personnages humains et non humains cohabitants, souvent à la limite du SD et humour/parodie à chaque page.
- L'île d'Haïraï aujourd'hui (1979) : un jeune garçon ne peut pas manger son déjeuner à l'école car il a une carie : direction le dentiste! Une sorte de prototype de Dr Slump : les écoliers et les habitants sont des humains et des zoomorphes qui vivent mélangés ensemble.
- Inspecteur Tomato (1979) : une jeune femme est affectée à un commissariat de police. Malgré son côté lunaire elle va capturer un dangereux bandit et gagner le respect de ses collègues. Ici Toriyama s'amuse avec les rapports hommes/femmes : à remettre dans le contexte de l'époque pour comprendre à quel point la situation pouvait paraître incongrue.
- Pola & Roïd (1981) : les aventures burlesques d'un chauffeur de taxi spatial et d'une apprentie justicière qui libèrent une planète d'un tyran. Alors que Dr Slump est débuté depuis un an, Toriyama s'essaie à autre chose même si l'humour et la parodie prédominent toujours.
- Escape (1981) : une histoire en 4 pages couleurs. Un récit haletant sur une fille poursuivit : le découpage et les effets sont très travaillés. Un premier essai sur une narration tournée vers l'action et le suspense.
- Pink, Les pirates de la pluie (1982) : l'histoire d'une jeune fille pirate qui vole de l'eau à une compagnie douteuse. Elle sera aidée par un policier et ensemble ils déjoueront la machination des méchants. C'est une sorte de Pola & Roïd Bis, mais plus tourné action (il y a même un sous-boss à battre) que pur gag, avec les premiers éléments qui deviendront récurrent dans l'univers de Toriyama comme les aéroglisseurs.
- Mad Matic (1982) : un jeune homme qui se balade en campagne (ou dans le désert) aide une jeune fille et son petit frère à protéger un frigo géant contre une bande de bandits. Une parodie de Mad Max qui a la particularité de mettre en scène les premières « vraies » séquences d'action de Toriyama.
- Chobit (1983 en 4 parties) : une extraterrestre de toute petite taille et dotée de pouvoirs magiques échoue chez un jeune policier de campagne, maladroit et incompétent. Une tentative de lancer une nouvelle série, reposant sur un duo de héros (du coup très classique).
- Dragon Boy (1983 en 2 parties) : un jeune garçon expert en arts martiaux doit escorter une princesse jusqu'à son royaume natal. Le prototype de Dragon Ball, avec un mini shenron au rôle comique, un nuage magique, un polymorphe et une princesse qui fait penser à Chichi. A noter qu'il n'y a pas de fin : leur voyage continue.
- Les aventures de Tongpoo (1983) : un jeune garçon explore l'espace à la recherche de planètes habitables. Il atterrit en catastrophe sur une planète et rencontre une jeune fille. Elle fait partie du même programme d'exploration que lui et elle s'est écrasée elle aussi il y a un moment. Ensemble ils vont affronter un criminel extraterrestre. Un autre prototype de Dragon Ball mais dans une ambiance SF cette fois-ci : le couple de héros fait penser à Goku et Bulma (physiquement et pour leur relation) et Toriyama introduit pour la première fois les fameuses capsules-objets.
- Mister Hô (1986) : Un ancien militaire va défendre une ferme tenue par une jeune fille contre une bande d'anciens soldats. Un récit d'action à l'ambiance plutôt sérieuse même si l'humour est très présent comme toujours.
- Kennosuké, le petit samouraï (1987) : un jeune samouraï enquête sur ce que signifie avoir un rendez-vous galant. Un récit humoristique mais qui se finit par une scène d'action.
- Sonchoh (1988) : le maire d'un village poursuit un voyou en voiture. Un pur récit d'action reposant sur une course-poursuite en voiture endiablée.
- Mamejiro (1988) : un garçon de 6 ans tente de devenir un voyou mais finit en tant que héros. Un petit récit mêlant humour et scènes de combat.
- Soramaru, le petit ninja (1989) : un jeune ninja doit aller vendre des champignons en ville. Même genre de récit que Mamejiro, mêlant humour bon enfant et scènes d'action.
- Cashman (1990/1991 en 3 parties) : un extraterrestre policier qui a échoué sur Terre est obligé de jouer les justiciers. Il a la particularité de se faire payer. Le personnage est un mélange de Freezer et Cell. Pas mal d'action et un peu de comédie reposant sur le fait que Cashman est insensible aux charmes des terriennes.
- Dub & Peter 1 (1992/1993 en 4 parties) : l'histoire d'un Don Juan de pacotille mais qui sait se battre. Le récit repose sur sa voiture ultra-perfectionnée, Peter 1, qui donne lieu à une course un brin particulière.
- Go! Go! Ackman (1993/1994 en 11 parties) : l'histoire d'un jeune diablotin qui doit récupérer des âmes humaines (qu'on échange contre de l'argent dans le monde des démons). Chaque histoire fait 5 pages couleurs. Le ton est féroce et des humains sont tués à chaque histoire, même si le plus souvent ce n'est pas le fait d'Ackman – qui est tout de même bien content de récupérer ainsi des âmes à l'œil.

Angel Heart: 2nd Season - tome 5

Deux histoires sont au programme de ce nouveau tome des aventures de City Hunter.
D'abord la fin de l'histoire de cet homme étrange qui dit venir du passé, d'il y a 40 ans. Les retrouvailles avec son amour de l'époque étaient très touchantes et comme toujours chez Hojo, il y a cette idée de former une famille malgré tout, même si elle est atypique. L'épilogue est particulièrement émouvant et Hojo y dévoile toute la beauté de son art!
On enchaîne ensuite avec une histoire elle-aussi un peu étrange, à la limite du fantastique, avec des pierres sacrées d'une ancienne civilisation qui apportent chacune à leur façon bonheur et malheur. Ryo se retrouve obligé de restituer ces pierres qui ont été volées et nous avons même droit à l'apparition du Caméléon dans un rôle de guest vraiment hilarant - le/la pauvre, sa jauge de charisme baisse pas mal dans ce récit. Une histoire relativement drôle mais avec tout de même un thème plus grave en filigrane sur la confiance en son prochain. Vraiment curieux de savoir comment ça va finir!

Et donc, alors que je plus personne n'y croyait, Kouji Seo a réussi à terminer Kimi no Iru Machi après 261 chapitres pour 27 tomes. Genre comme ça. D'un coup. Dès fois, la vie est pleine de plot-twist. Du coup, mon ressenti sur l'oeuvre.

J'avais commencé le manga par son premier chapitre, en juin 2008, juste avant mon bac et alors qu'il me reste plus qu'un mois avant la fin de mon stage et donc de mes études d'ingé, le manga se termine. Quelque part, c'est vraiment une série qui m'aura accompagné tout au long de mes études supérieures. 6 ans après le premier chapitre et quelques minutes après le dernier, que dire du manga dans sa globalité ? Il est trop long. Très clairement, l'oeuvre ne méritait pas de continuer encore et encore pendant autant de tomes et 18 tomes, comme Suzuka, aurait probablement été préférable.

Le manga n'est pourtant pas mauvais et je garde encore un très bon souvenir de toute la partie pré-Tokyo du manga mais une fois que le couple principal (et par la même occasion les principaux personnages du casting) ont quitté leur campagne profonde et arrivent à Tokyo le manga se perd un peu. Il s'étire déjà beaucoup plus en longueur puisque la première partie a duré quelques mois là où la suite s'étire sur plusieurs années, les personnages finissant le lycée puis allant à l'université et commencent même à travailler. On sent que le manga a été tiré tant qu'il était possible et cela donne un résultat très inégal. Certains arcs sont absolument brillants et transmettent incroyablement de sentiments, comme par exemple toute cette partie menant au mariage d'Akari, avec Haruto et Takashi qui grandissent d'un coup, étant obligé de se rendre compte qu'ils ne pas rester indéfiniment les lycéens insouciants qu'ils étaient, tandis que d'autres arcs étaient looooongs et inintéressants et je ne sais pas vraiment comment j'ai réussi à en venir à bout.

Au final, qu'est ce que j'en pense ? J'en garderai probablement un souvenir doux-amère. C'est un manga qui m'a accompagné pendant bien trop longtemps et qui a eu bien trop de chapitres vraiment excellents pour que je puisse ne pas l'aimer mais je n'ai pas non plus passer à côté de tous ses défauts. Kimi no Iru Machi, c'est un manga qui rassemble à la fois le meilleur et le pire de la comédie romantique. On y trouve à la fois tout ce qu'il faut faire et tout ce qu'il ne faut pas faire dans ce genre d'oeuvre. Cela dit, ne pas avoir de nouveaux chapitres va tout de même me faire bizarre. Ce manga était devenu un peu comme une femme* avec qui on a vécu trop de choses pour pouvoir se séparer mais on où a pourtant plus rien à se dire depuis trop longtemps. D'ailleurs, Yuzuki n'est vraiment pas une mauvaise Waifu dans l'aboslu.

*Je tiens à préciser que je n'ai jamais été marié ou alors je ne suis pas au courant.

Angel Heart: 2nd Season - tome 6

Nous avons la fin - en un chapitre - de l'histoire de la malédiction qui se conclut par des retrouvailles classiques. Le déroulement était plus intéressant que le dénouement je trouve^^
Ensuite le coeur du tome : ces derniers temps Xin-Hong se comporte de manière très étrange. Xiang-Ying commence à se poser des questions et Miki va lui révéler son secret : il aide financièrement un jeune garçon à concrétiser sa passion pour le foot.
Un peu d'humour avec les petits boulots de Xin-Hong et Xiang-Ying, et évidemment une sacrée dose d'émotion avec l'histoire de ce jeune garçon et du désir de nos deux jeunes héros qui veulent l'aider sans faire intervenir leurs pères respectifs (Falcon et Ryo^^).
Du classique AH qui fonctionne bien grâce à la mise en scène au premier plan de Xin-Hong et Xiang-Ying.

Je te rejoint la-dessus !
La conclusion de l'intrigue de la malediction était un peu abrupte et plutot cliché
Les petites histoires de Xin-Hong sont sympa, mais sans plus...

Un volume que j'ai trouvé assez plat (par rapport a l'accoutumé) dans l'ensemble...

Dragon Quest - Emblem of Roto - tome 1 & 2

Plusieurs années après la destruction du Dieu du Mal Zoma par les 4 héros légendaires, les deux descendants de Roto se partagent son emblème. Le frère ayant gardé la moitié supérieure crée le royaume de Loran et le frère ayant gardé la moitié inférieure celui de Carmen. Une ère de paix et de prospérité débute. L'histoire de l'emblème de Roto commence 100 ans plus tard, lors de la naissance du prince héritier du royaume de Carmen.

Donc j'ai lu les deux premiers tomes et je suis mitigé pour le moment. C'est très générique, sans moment fort ou caractérisation particulière des personnages ou des situations. En gros nous avons la naissance du Prince de Carmen et la perte de son royaume. Puis on enchaîne un "10 ans plus tard" avec un héros qui se lance dans l'aventure car les démons ont retrouvé sa trace. Ensuite se déroule un long entrainement dans une tour par une figure légendaire, puis le héros débute réellement son aventure pour partir à la recherche des autres descendants des héros légendaires - et c'est la fin du tome 2.
Bref deux tomes de lancement de l'intrigue, sans évènement "critique", avec des personnages qui se contentent de suivre le mouvement et un héros qui ne fait que se préparer à son job de héros.
En gros il ne se passe quand même pas grand chose. L'univers typique Dragon Quest reste très sympathique et le récit avance vite l'air de rien, mais il y a trop de passages obligés traités de façon automatique : ça manque clairement de personnalité pour le moment.
A voir donc avec le tome 3 une fois l'aventure réellement lancée et avec les premiers enjeux auxquels seront confrontés le héros et sa troupe d'amis.

Amanchu ! - tome 7

Le cycle des saisons se poursuit et ce tome ouvre officiellement l'automne ! Nous retrouvons nos héroïnes (et Makoto) pour 6 nouvelles histoires, orientées tranches de vie et moments de bonheur ordinaire, avec tout de même deux chapitres consacrés à l'inauguration de la saison de plongée d'automne.
A cette occasion les combinaisons humides laissent leur place aux combinaisons sèches, dont le fonctionnement et l'utilisation sont bien différentes, au grand dam de Teko qui doit tout réapparaître. Comme toujours c'est très didactique, simple et amusant. Les scènes sous-marines étaient très sympa bien que trop courtes par contre >_<
Concernant les 4 autres histoires, nous avons :
- une jolie balade sous les arbres perdants leurs feuilles,
- un tutoriel sur la façon de prendre le contrôle de ses rêves,
- une chasse d'objets insolites en costumes,
- et enfin une cérémonie religieuse autour de la mer.
Comme toujours des histoires oscillants entre l'humour bon enfant et une ambiance contemplative/zen, avec des personnages et des situations mignons tout plein : j'adore !

Merry Nightmare - tome 11

Fin du combat contre Héraclès, le Démon de la lumière et du Phare qui veut brûler le monde. Finalement c'est loin d'être la fin. Je m'attendais évidemment à un rebondissement, mais celui auquel nous avons droit, bien que classique, m'a un peu déçu. Donc Héraclès détenait ses pouvoirs du vrai Big Boss et c'est lui qui a un lien particulier avec Yumeji. Héraclès se fait battre facilement une fois son phare éteint. Il est renvoyé dans le monde des songes, mais se fait finalement tuer par le vrai Big Boss.
Voir le grand méchant qu'on suit depuis un long moment réduit à un rôle de faire-valoir du vrai Big Boss me laisse toujours une impression étrange. Dans tous les cas on débute un nouveau cycle d'aventures. C'est un peu la paix et de la transition donc : c'est le moment du festival sportif du lycée de nos héros.
L'occasion de rependre le principe d'un proche/une connaissance de Yumeji victime d'un démon des songes. Evidemment le mode opératoire et les conséquences sont différentes. Alors qu'avec Héraclès, il s'agissait de détruire/voler les rêves des gens, ici le nouveau méchant décide de réaliser leurs rêves mais d'une façon douteuse et finalement déceptif - un vol indirect car il gâche la réalisation du rêve.
Voilà, après un tome précédent très intense, chargé en émotion et en bravoure, on retombe un peu sans prévenir sur un tome de transition lançant un nouveau cycle d'aventure : attention à la redite !

Sachant que le manga est encore en cours au Japon, j'ai peur que ce soit une série de plus qui soit traînée sur la longueur encore et encore juste parce que ça se vend. J'espère pour toi que ce n'est pas le cas mais je ne suis pas forcément confiant.

Disons que ce rebond était au moins préparé depuis quelques tomes avec un nouveau personnage mystère qui traînait dans le coin. C'est toujours dommage de voir un grand méchant passer par perte et profit en quelques pages pour mettre en avant le nouveau grand méchant.
On verra bien avec le tome 12 ^_^

Cela dit, le mangaka est un type bien donc il a au moins ça pour lui. Ayons confiance en lui même si ces temps-ci, j'ai parfois l'impression qu'il passe plus de temps à dessiner du Love Live! et de PreCure que son propre manga. Par contre, la France a pratiquement rattrapé le Japon, le tome 12 est sorti il y a un mois, donc il va falloir être patient.

Dans la même catégorie impression de déjà vu, j'ai lu aujourd'hui :


Magdala, alchemist path - tome 1

Il s'agit de l'adaptation manga de la nouvelle série light novel de Isuna Hasekura, l'auteur de Spice & Wolf.
Dans un monde moyenâgeux typé européen (et peut être le même que celui de Spice & Wolf ?), les alchimistes sont considérés comme des hérétiques depuis que l'Eglise est devenue dominante. Cependant leurs compétences dans la métallurgie restent sans égales et les puissants les prennent sous leur protection pour profiter de leurs talents.
L'histoire débute lorsque Kûsla, un alchimiste, attend son procès pour avoir brûlé les os d'un saint. On lui propose un marché pour échapper au bûcher : mettre ses compétences au service de l'Ordre des Chevaliers de Claudius. Il accepte, et avec un autre alchimiste, il prend ses quartiers dans un atelier situé dans une ville frontalière avec les régions païennes. Une jeune nonne est affectée à leur surveillance, pour veiller à ce qu'ils ne commettent aucun blasphème contre Dieu lors de leur expérience et travail.
Le gros du tome est consacré à la présentation du travail des alchimistes et à leur démystification : loin de pratiquer des sciences occultes, ce sont des artisans en avance sur leur temps, versés dans les techniques de travail du métal. On découvre tout de même le rêve fantasque de Kûsla : fabriquer de l'Orichalque, le métal légendaire.
La relation avec la jeune nonne est assez déroutante au début, tant elle est naïve, innocente et passive. Au point que je me suis demandé où le récit voulait en venir - en dehors de présenter le travail d'artisan du métal. Le tome finit tout de même sur un twist bienvenu, mais qui a un air de déjà vu chez l'auteur.
On se retrouve pour l'instant avec une base assez proche de celle de Spice & Wolf, où le monde des alchimistes remplace celui des marchands.
En somme un tome d'introduction. A voir dans le tome 2 pour l'entrée dans la véritable intrigue du récit.

Dragon Quest - Emblem of Roto - tome 3

Je ne suis toujours pas convaincu avec ce troisième tome qui enchaîne encore une fois les événements sans y apporter un cachet particulier, et de la façon la plus générique qui soit, avec des personnages au design et au caractère assez basique...
Donc en arrivant dans leur première ville, nos héros sont attaqués par un ennemi inattendu : le descendant d'un des compagnons de Roto, possesseur d'une épée maudite. La guerrière qui a élevé Arus est grièvement blessée en tentant de l'affronter seule.
Notre duo de héros, Arus et Kira, son ami d'enfance, affrontent cet adversaire avec l'aide d'un autre descendant d'un des compagnons de Roto : une experte en arts martiaux qui traînait par là par hasard/destin. A eux trois ils luttent contre l'épéiste maudit mais arrive une terrible révélation : Kira est en réalité le frère de cet épéiste, et donc lui aussi est un descendant d'un des compagnons de Roto. Ils finissent néanmoins par vaincre cet adversaire : le frère maudit retrouve ses esprits à la fin et il se sacrifie pour leur permettre de détruire l'épée maudite.
Une autre mort survient : celle de la mère-guerrière d'Arus, qui succombe à ses blessures.
Donc après un autre tome, Arus a rassemblé deux des trois descendants des compagnons de Roto : l'épéiste et l'experte en arts martiaux. Reste donc le magicien.
Kira les quitte momentanément pour visiter son village d'origine, tandis que le Dieu de la Terreur (le Big Méchant) envoie l'un de ses généraux en chef, le Roi des Enfers, tuer Arus.
Voilà ce n'était pas très folichon, avec un récit en mode accéléré je trouve.

Angel Heart: 2nd Season - tome 7

Le tome s'ouvre sur le dernier chapitre de l'histoire de Xin-Hong qui aide un jeune orphelin dans sa passion du foot. Pas grand chose à signaler, ce n'est pas mauvais, mais un peu trop automatique, balisé, comme histoire.
Le gros morceau du tome est consacré à une improbable histoire de menace atomique ! En effet un mystérieux individu contacte nos City Hunter en menaçant de faire exploser une bombe atomique à Shinjuku ! Rien que ça ! Le début est très barrée et drôle, surtout lorsqu'ils apportent une des deux valises-bombes à Saeko pour lui demander un service^^
Comme toujours dans Angel Heart, il y a une histoire de famille derrière tout ceci, et c'était plutôt bien ficelé et émouvant. Une très bonne histoire à mon sens.
Enfin le tome se termine en lançant une nouvelle histoire autour de Xin-Hong - il est vraiment à l'honneur en ce moment. Le sujet semble d'importance, car lié à son enfance et à l'existence d'une jeune soeur dont il n'avait jamais parlé jusque-là. Le point de départ est sa rencontre avec une jeune voleuse dans laquelle il pense reconnaître cette soeur dont il a été séparé. Qu'en sera-t-il ?