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MessagePosté: Lun 27 Déc 2004 00:11 
Roi de Fanelia

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A mon avis je pense que si la traductrice laisse tous ces termes japonais c'est simplement pour renforcer un peu plus l'ambiance tres japonaise du manga. De plus elle reste en general avec des expressions tres courantes de la langue japonaise.
Et juste comme ca sans vouloir étaler ma science traduire "itadakimasu" par "bon apetit" est un abus de traduction car cela signifie plus qu'un simple "bon apetit" en japonais. Itadakimasu est prononcé pour remercier les animaux et les vegetaux qui permettent de faire vivre à travers ce repas. Ceci provient du Bouddhisme au meme titre que le "gochisosama deshita" de fin de repas.
J'admet cependant qu'il est courant de le traduire par bon apetit ^^

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MessagePosté: Mer 19 Jan 2005 18:55 
1 Berry

Inscription: 09 Jan 2005
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Localisation: quelque part en mer
bon,j'ai voté pour Nobu en guise de soutien même si j'ai envie de lui boter le... vu qu'il a laissé partir sa copine sans rien faire!!!! même si je sais que Takumi est un brave gars au fond et tout et tout...

à part ça le tome 10 n'augure rien de bon pour la suite et je me demande si nana et hachi vont réussir à se revoir un jour...c'était un manga à la fois triste et drôle jusqu'aux environs du 7 mais depuis c'est un peu minage de moral(heureusement qu'il y a des mangas comme One piece pour détendre l'atmosphère!!!je suis pas objective mais quand même...


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MessagePosté: Mer 19 Jan 2005 19:33 
Roi de Fanelia

Inscription: 14 Fév 2004
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Localisation: Minerva
En faite l'ambiance correspond au personnage. Jusqu'au tome 7 on etait dans la partie Hachi qui est il faut le dire un peu fofolle sur les bord. A partir du tome 8 on rentre dans la partie Nana ce qui correspond aussi a son caractere beaucoup plus calme et triste à la fois.
Enfin j'espere quand meme que le manga ne va pas se finir au volume 14 et que l'on aura une suite! De toute facon d'apres le nana 7.8 l'auteur ne devoile rien sur la suite mais elle dit que pour le moment nous sommes dans la partie nana et qu'il est tout a fait possible que la suite se déroule dans le present (je rapelle que nous voyons pour le moment des evenements passés). Cependant elle n'en sait rien et elle se laisse guider un peu par ses personnages au fur et à mesure que l'histoire avance.

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MessagePosté: Sam 26 Mar 2005 18:30 
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oui , la maniere de l'auteur d'affirmer qu' elle "laisse ses personnages decider" ne nous laisse pas vraiment faire de pronostics sur la fin ...

parceque si c'est vraiment le cas , et bien , ca risque de se finir a la mort de tous les personnages , a l'enterrement de shin !!! :Luffy hilare: (je dis de shin car c'est le plus jeune , mais vu tout ce qu'il fume , il pourrait bien mourir le premier !!). Le concept de raconter l'histoire des personnages est sans fin !!

moi aussi , j'espere que ce shojo durera longtemps , meme si le risque , c'est qu'a vouloir prolonger le succès de la série , on finisse par trainer en longueure.

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MessagePosté: Jeu 10 Juil 2008 19:55 
Ô-Totoro
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Localisation: Échappe à la connaissance
Venant de terminer les douze premiers tomes de cette magnifique série, je me dois de faire une remontée du topic chateaubriandienne, tellement j'ai pu être subjugué par Nana.
Pourtant, la maigre expérience des shojos que j'avais eu jusque là s'était soldée toujours par des échecs, je n'avais même jamais réussi à finir le premier tome de Fruit Basket. Et là, sur Nana, ça a été un véritable coup de coeur, dès les premières pages (c'est vraiment l'un des rares mangas où je me suis laissé porté dès le tout début, les premières phrases m'ayant envoûté immédiatement), jusqu'au point où j'en suis.


La raison de ce coup de coeur est à la fois simple, et en même temps très difficile à obtenir pour un mangaka. Ici, l'histoire prend forme grâce à de longs monologues débutant et terminant chacun des (très gros) chapitres. Ces monologues sont loin d'être banals, puisqu'ils apportent une dimension autrement plus lyrique que si la narration avait été plate : on sent rapidement qu'un incident majeur va apparaître à un moment et va séparer les deux héroïnes. Nana prend alors la forme d'une tragédie, conférant aux personnages des tempéraments auxquels on s'attache beaucoup plus facilement qu'un récit normal. Et cela permet, sans pour autant être un artifice, de rendre les personnages vraiment touchants, de donner une épaisseur qu'on n'aurait jamais soupçonné chez eux, de ne pas en faire des ectoplasmes sans saveur. Que ce soient des connards finis, des filles un peu fleur bleue (mais qui sont souvent rattrapées par la dure réalité), des associaux au coeur d'artichaud... aucun ne parait être utilisé dans un but purement scénaristique, et je trouve que c'est là que réside la force de Nana, sa capacité si instinctive à me plaire.
Et puis peu à peu, les fins de chapitre sont toujours des moments qui serrent de plus en plus le coeur, car les deux narratrices annoncent habilement que le noeud de l'histoire approche, que la tragédie s'enclenche peu à peu, et qu'on va sentir les larmes nous monter. Et là, dans la simplicité (mais aussi complexité de sa mise en place par les relations humaines) de l'instant, le cafard nous monte ; l'intensité dramatique est atteinte dans la fin du tome 9, où on a droit à la lettre la plus poignante que j'ai pu lire.

Toutefois, si ce moment est le noeud de l'intrigue, il faut malheureusement que la suite ne soit pas totalement à la hauteur, qu'elle régresse dans l'intensité. Pour l'instant, cette baisse de régime ne me dérange pas, bien qu'elle soit visible, parce qu'elle est scénaristiquement obligatoire. Il faut que ça retombe, qu'on puisse respirer un peu, pour tourner les pages.
Il est vrai que le fait qu'on s'intéresse à partir de cet instant plus à la carrière professionnelle de Nana Osaki met de côté Hachiko, et que les relations des personnages ne soient plus mise au premier plan est tout à fait déstabilisant, s'éloignant de ce que j'appele l'essence de la série, mais ce n'est pas illégitime pour autant. On nous raconte l'ascension du groupe Blast, les personnages le constituant étant happés dans leur vie professionnelle, ils ont moins le temps de s'occuper d'eux-mêmes, se délaissent, mais aussi dépérissent un peu, et surtout évoluent. Les temps changent, les choses ne sont pas éternelles malgré le fait qu'on le veuille, c'est une leçon presque cruelle de Nana, mais aussi réaliste, et donc nécessaire. Qu'on s'éloigne d'Hachiko me chagrine un peu, car c'est un personnage qui avait, je trouvais, toutes les bases stéréoypiques de l'héroïne de Shojo cherchant le prince charmant mais aussi une facette très réaliste et extrèmement touchante ; mais Osaki ne démérite vraiment pas, et on se retrouve au final emporté par la rivalité entre Blast et Trapnest ; ainsi que la critique acerbe du milieu du showbiz, réussie car prenant position, sans être facile et donc en conservant un côté ambiguë.


Reste que Nana est une véritable réussite au point de vue du dosage, mélant habilement dureté de la vie, tout en s'en éloignant par instant en y instillant une bonne dose d'humour jamais redondant, nous faisant toujours (au pire) esquisser un sourire. Cela permet de retirer un peu de l'aspect réaliste du manga, de ne pas nous donner une impression de voyeurisme devant la vie des deux jeunes femmes qui s'étale sous nos yeux. Il y a donc une certaine romance, nécessaire et pas du tout culcul, qui donne tout son cachet au manga.
Si après ça vous êtes toujours hermétique au shojo, on ne peut plus rien pour vous ^__^



PS : Si vous voulez une version sous ecstasy de mon avis sur Nana, veuillez vous rendre ici ^^


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MessagePosté: Lun 31 Aoû 2009 23:28 
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Localisation: En cure de désintox. Importante, la désintox.
Je ne sais pas si je fais bien d’écrire ce message. Son impact sur certaines personnes risque de provoquer des réactions, mais je pense que j’ai le droit, voir le devoir après tout, de donner un avis sincère et net sur Nana.

A ce propos, et tant que je le peux encore puisque ceci est une introduction, je remercie encore une certaine personne pour m’avoir envoyé les deux premiers tomes, gracieusement. Là encore, je le remercie : Je n’aurais pas eu à acheter les dit volumes.

Donc, Nana… Si peu, et pourtant tant à dire. J’ai terminé le chapitre 58, qui doit je crois correspondre au tome 16, ou 15. A vrai dire, je n’en ai strictement rien à fiche, car je vais être direct :

Je n’ai absolument pas aimé. Sans pour autant détester non plus.

J’entends déjà certains pester « prévisible », ou « oh ! Il n’aime pas les shôjo en général pour ne pas aimer Nana ?! ». Je les contredis tout de suite, j’aime assez le genre shôjo, mais le fait est que Nana m’a laissé de marbre.


Commençons par le commencement. Le premier tome, ou plutôt le prologue, m’a globalement intéressé. La narration, permettant de connaître la situation des deux Nana avant le vrai « démarrage » de l’histoire est plaisante. Ce qui me chiffonne (déjà), ce sont les personnages qui ne me donnent que vraiment peu d’émotions. Enfin, ce n’est qu’un début, me dis-je naïvement.
Toujours est-il que, à cet instant, à défaut de m’enthousiasmer, Nana m‘avait paru sympathique.

Par la suite, jusqu’au tome 9, la série réussit à… m’entretenir dirons-nous. Je continue de lire, continue de me prendre au jeu de la lecture et de la valse des sentiments, qui sont alors joués sans réelles fausses notes. La cohabitation de Hachiko et Osaki est, je peux le dire sans me tromper, ma période favorite du manga. La montée de la tension dramatique est présente, on commence à envisager que la tranquillité présente ne durera pas, etc…
Enfin, cela concerne, encore une fois, que la narration. Je l’annonce sans crainte : Je hais Hachiko. A dire vrai, je pense simplement que le style fleur bleu ne m’attire absolument plus, et à maintenant tendance à me rebuter quand il est aussi présent. Certes, son évolution presque Heartcold après la rupture avec… son premier mec n’étant pas marié dont j’ai oublié le nom, était presque un soulagement pour ma part. Mais soulagement de courte durée de toute façon. Bref, je ne suis pas convaincu, loin de là.
Vient ensuite Osaki. Aie, j’ai envie de dire. Parce que je l’aimais vraiment bien à ce moment de l’histoire. Plutôt forte, avec toutefois une certaine fragilité dans sa relation avec Ren, qui est le type même de personnage à me donner envie de mettre des baffes. Mais ce n’est pas là l’instant pour ça. Nana Osaki, contrairement à Hachiko, m’avait au moins un peu plus emballé.

Le réel problème à mon sens, se situe plus loin. Car, si les choses en était restés ainsi, ou aurait pris une autre tournure, j’aurais certainement été en ce moment entrain de faire l’éloge d’un bon shôjo. Hors, vous aurez certainement déjà remarqué que ce n’est pas ce que je suis entrain de faire.
Ainsi, jusqu’au tome 9, je suis plutôt resté sur ma faim. J’attendais l’instant où tout ceci allait s’emballer, et m’exciter un peu plus. Et ce moment est arrivé, comme un orgasme je dirais. Intense, mais diablement court. Beaucoup trop court. Et encore, je ne parlerai que d’un seul instant. Cet instant, c’est bien sûr la fameuse lettre qui conclut, assez magistralement, un climax fort. On ressent bien le désespoir de Osaki, et ça m’a touché. Pas des masses, mais quand même.
Et c’était les bons côtés. Avec Shin. Car Shin est un vrai bon personnage, dont l’arrivée a été pour moi un souffle d’air frais.

Au registre du pire maintenant… D’abord, Hachiko, encore elle. Je sais parfaitement que ses problèmes sont l’un des moteurs de la série, mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin. Entre la grossesse, le choix du mec, etc… Pfiou, j’ai eu du mal à tout avaler sans l’indigestion.
Mais prenons les choses dans l’ordre.
Le personnage de Takumi me sort par les trous de nez. Ce qui est voulu, je pense. Mais de là à penser que son rôle puisse durer aussi longtemps me laisse perplexe. C’est certainement l’un des personnages que je sens le plus « créé pour l’emploi ». J’ai horriblement l’impression qu’il n’est là que, et pour mettre en cloque Hachiko, et pour assurer le rôle du salaud qui par la suite trompera sa future femme. Ah, on peut aussi dire qu’il est le dur en affaire, et le malade du travail, quand celui-ci n’est pas une excuse. Chouette alors, on va se marrer.
Que la résolution du problème passe par lui me tracasse, et me donne le sentiment que Nana (le manga) s’est trompé de bifurcation à cet instant. Je dirais presque que c’est d’avoir cédé à la facilité que d’être allée avec le « père » de l’enfant, alors qu’il aurait pu y avoir un sacré bon morceau avec la reconnaissance de l’enfant, et tous les problèmes que cela aurait pu engendrer. A ce titre, d’ailleurs, j’ai maintenant le sentiment que Nobu, l’autre parti en compétition, est recyclé dans sa relation avec Yuri la star porno. Enfin bref.

Je suis pertinemment conscient que la lettre finale n’est entièrement due que grâce au choix de Hachiko. Mais je persiste à penser, que quitte à passer à côté de ça, la série n’aurait pas dû aller dans cette voie.


Et nous voici maintenant à l’après-appartement 707. Et je me suis vraiment fait chié. Je suis bon public, souvent. Mais rarement je me suis emmerdé comme ça. Le rythme y est pour quelque chose, mais pas que. J’en venais presque aussi à regretter Hachiko, c’est dire.

La montée de Blast vers la gloire était devenue nécessaire vu la route sur laquelle était engagée la série, et par là même, l’instauration de la rivalité avec Trapness aussi. Seulement voilà, il y a un problème. Et ce problème, c’est CE FOUTU MERDIER DANS LEQUEL ON A LA PUTAIN D’IMPRESSION QUE LA SERIE EST DEVENU UN JOYEUX BORDEL !
Je me calme, et j’explique ma pensée. Je conçois parfaitement que Ren et Nana soient ensemble. Les sentiments, toussa. Ok. Pas de soucis.
Ensuite, on en rajoute une couche entre Yasu et Nana, et la rivalité (laissez moi rire) que cela donne avec Ren. Puis, de l’autre côté, on a Reira qui entretient une relation pédophile avec Shin (et encore, c’est ma relation préférée !), qui elle-même entretient une relation étrange avec Takumi, tout en jouant les super amis avec Ren, ce qui provoque la jalousie de Nana ! A cela, on ajoute les annexes, ce qui donne Nobu avec la star porno, Yasu avec Miu, et Hachiko, qui au milieu de ce bordel entretient une relation à distance avec son propre futur mari Takumi, qui couche avec des maîtresses, quand elle n’est pas en adoration devant son homonyme.

C’est franchement trop pour moi. C’est trop le bordel, pour parler jeune. Nana (la série) s’éparpille, et me donne l’impression de vouloir tout faire alors que ce n’est pas la peine.
Bon, et le comble du comble sont les arrivées de la maladie de Osaki et des penchants morbides de Ren. C’est drôle, quand j’ai lu ce passage, je me suis mis à éclater de rire.

Je suis vraiment sans-coeur.

J’ai très certainement grossi le trait, et après tout, Nana (la série) ne s’en sort finalement pas si mal. Toutefois, à force de trop me laisser sur ma faim, je finis par n’en voir que les mauvais côtés, et par les grossir.

Mea Culpa donc pour cette critique à chaud. Mais même à froid, je suppose que cela ne changera pas grand-chose…

PS : Mais je tiens à dire, qu'au moins, Nana aura réussi là où ça voulait réussir : Montrer la dureté de la vie "de star". Parce que, si l'on y regarde bien, il n'y en a à chaque fois pas de quoi en faire un drame. Quoique si, apparemment.

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MessagePosté: Mer 14 Oct 2009 16:18 
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Et puis, bien évidemment, il fallait bien que la série dégaine une vue dans le futur qui fait mouche à un moment aussi critique : difficile de s'attendre à lire la célébration d'un anniversaire de la disparition de Ren alors que dans le temps du récit présent il n'a pas encore eu ses funérailles. Ce que je retiens principalement de ce chapitre en particulier, ce sont les non-dits entre Hachikô et Satsuki qui rendent toujours plus intrigants les silences mesurés du récit sur la relation future entre Hachikô et Takumi.

J'ai donc beaucoup apprécié ce tome 21, et la suite de la série apparaît plutôt comme incertain sur le court terme, j'attendrai donc de voir quels dilemmes Ai Yazawa va coller devant la plupart de ses personnages déjà bien éprouvés par cette disparition lors du prochain tome...

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MessagePosté: Dim 25 Oct 2009 13:34 
Ô-Totoro
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Localisation: Échappe à la connaissance
Après le tome 9 qui déversait tout le climax emmagasiné dans les tomes précédents, on retrouve ce même rôle de détonateur avec ce dernier tome paru en France. On ne peut pas dire qu'on ne s'y attendait pas (TOUT allait dans ce sens : des flash-forward nébuleux - quoiqu'on comprend assez vite pourquoi Nana a appelé son fils Ren - au cliffhanger du tome 20), ce n'est pas une surprise, mais la mise en scène est absolument déchirante et ne laisse pas indifférent. Enorme moment d'émotion lorsque Yasu ne retient plus ses larmes devant Nana et lui fait cette terrible annonce, un des points culminants de la série à ne pas en douter.
Le reste du tome est légèrement déprimant, l'ambiance n'étant pas à la rigolade (je crois que c'est l'une des rares fois où Ai Yazawa ne met [quasiment ?] aucun petits gags), le dosage est néanmoins toujours aussi subtil pour qu'on ne se tire pas une balle à la fin. Notamment, grand renversement dans le fait qu'Hachiko ne sombre elle-même pas dans la tragédie, alors que beaucoup des personnages autour qui s'étaient édifiés comme des personnalités fortes s'effrondrent devant l'ampleur de la situation.

On sent que le raccordement entre le présent et les flash-forward ne devrait plus tarder, ce qui nous amènera inévitablement à la fin de la série (je table sur trois tomes encore, au mieux). Non pas que ça me réjouisse, mais Yazawa donne l'impression d'avoir tout tissé pour pouvoir amorcer de manière subtile une fin à faire pleurer dans les chaumières. C'est pour ça qu'on aime Nana.


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MessagePosté: Lun 21 Déc 2009 15:51 
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Localisation: Six feet under
Ou-là ! Ça fait longtemps que personne a posté ! Mais super Satsukii va remédier à cela ! :Ace Oulala:

Bon, je crois qu'il y a déjà assez d'éloges et de bonnes critique sur ce génialissime manga, je vais pas commencer parce que sinon j'ai pas fini, mais je tiens juste a faire partager la joie que j'ai ressenti il y a de cela quelques année quand j'ai vu qu'un shojo parlait de tout ce que j'aime : musique, punk, Vivenne Westwood (j'ai le sac et la parure, bientôt des fringues !!).

Bon, je ne vais pas parler de ma tristesse et de ma peine lors de la sortie du dernier volume, et des dernier scans... Mon personnage préféré meurt toujours... :Luffy erente:

Juste, j'ai une question à vous poser à vous, fans de nana : il y à déjà quelques temps (en mai quoi) le scan de nana 84 est sorti, depuis plus rien. Je sais que Ai Yazawa a des souci de santé, mais vous avez des nouvelles quand au prochain scan ?

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"Le tabac est mon légume préféré."

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MessagePosté: Jeu 4 Fév 2010 15:16 
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Localisation: dans la maison des soins de l'âme
Je viens de lire les tomes 16 à 20 en quelques jours, je doit avoué que le tome 20 c'est carrément déprimant, j'ai pas pu retenir mes larmes. ç_ç
En lisant tous sa d'un coup on comprend mieux les détails des flash back, surtout moi qui est suivis un peu tous sa dans le désordre (j'ai lu le chapitre de l'annonce de la mort de Ren avant même que celui-ci est fais sa demande de mariage a Nana -_-" dans le genre je me suis pas trop Spoilé toute seule ><), bref c'est magnifique, et ont voit bien que tout était déjà prévu!

Par contre je me suis aperçu a quel point la situation Nana/Ren/Yasu et Shin/Reira/Takumi pouvais se ressemblé.
> Ren a abandonné Nana pour sa carrière > Ren veux retourne au près d'elle a son arrivée a Tokyo > Yasu protège Nana comme un grand frère tout en étant amoureux d'elle.
> Reira plaque Shin pour se consacré a son rôle de chanteuse de Trapnest > Mais finalement elle veux le revoir > Takumi a toujours protégé Reira comme un grand frère et plus ...

On peu aussi faire un rapprochement entre Ren et Shin qui sont tous 2 retombé (ou tombé) dans la drogue quand ils se sont senti abandonné, et la promesse de Shin qui veux dépassé Ren, en plus d'un passage dans le futur ou il est très ressemblant a Ren.

Mais bon tous le monde a du le voir ça ^^

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Je cherche dans le livre le réconfort nécessaire... puis je reprend ma route.


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