Get Bakers, ou pourquoi le drame.
Get bakers me gave. Sisi. De puis que j’ai commencé à regarder d’un œil distrait et très occasionnellement cette célèbre et adulée série, je n’ai pas manqué de constater l’ampleur des dégâts occasionnée par ce genre d e production sur nos jeunes temps de cerveaux disponible, vendue à la kodansha et à coca cola.
Voila, le décor est planté, cet article se veut lapidaire et s’assumera totalement. Inutile de venir me présenter les restes encor chauds de votre héros favori l’assurance de couvre pas la crucifixion sur l’autel de ma mauvaise humeur. Prière d’éloigner les enfants, certaines scènes peuvent choquer. Et il y aura des mots de plus de trois syllabes.
Déjà, get bakers commence mal. En choisissant deux héros quelconque et passablement agaçants, on prenait un risque. Les get bakers ne s’assument pas, les pauvres, écartelés comme ils sont entre un style Super Deformed semi permanent et leur « inénarrables poses de bô gosse mutin » (citation : animland). Oui ils sont beaux, ils on un visage lisse, ont des jambes d’1m30 et une carrure de rugbyman sans l’aspect musculeux, les pires intempéries ne font que déranger le flou de leur mèches folle.
La série en générale tente de mixer un coté bishonen yaoïsant, mais pas trop avec un humour, dit « débridé ». Et il faut avouer qu’on à complètement lâché la bride aux deux fougueux étalons du shonen nouveau. Maîtrise de l’électricité (très original) poigne monstrueuse et regards de braise, euh, pardon, regard hypnotique servant à tromper l’ennemi qui se croyait le plus fort, c’te débile.
Il faut dire que, pauvres d’eux, leur job n’est pas de tout repos et « l’emploi à vie » si japonais, ne couvre pas les petits salaires, ni les femmes, ni les « récupérateurs », et c’est ce dernier point qui rend leur vie telle une traversée du club méditerranée par Ulysse31. Leur job n’est qu’une source de calamités, et il leur faudra affronter pléthores d’ennemis tous plus caricaturaux les uns que les autres avant de ramener à leur client le truc bidule,( parfois complètement stupide pour faire fonctionner un ressort comique surévalué, ou pour démontrer l’importance des petites choses de la vie dans notre société consumériste dévorée de l’intérieur par le Grand Capital et l’égocentrisme). De plus, dans leur traversée d’un Tokyo nouvelle version, ils se verront confronté à d’angoissant fantôme du passé avant, que ceux-ci ne se rallient à la baveuse bannière de l’amitié virile à tous crin.
Et puis, il y a une réflexion très poussée sur la réalité de la vie et les dangers des nouvelles technologies. En effet, on verra machin, réfugié dans son château dont on ne sait plus s’il est réel ou virtuel, se demander au milieu de ce monde artificiel, quelle est la mesure de sa propre réalité. Belle métaphore du désarroi du nerd prisonnier de son écran d’ordinateur et de ses gashapons de maids dont on peut voir la culotte !!! Aah, mais que n’ai-je vu avant cette merveilleuse leçon d’humilité face aux nouvelles technologies que nous propose get backers!
Elle atteint d’ailleurs son paroxysme lorsqu’un autre protagoniste sans intérêt tente de sortir du-dit castel, et se voit immobilisé par une douleur visiblement cuisante alors que sa main subira un effet visuel incroyable _le même que votre écran cathodique quand il déconne, un genre de neige carbonique grésillante du meilleur effet.
Ah aahh ! Je t’ai reconnu, tu n’es pas toi, mais un chobit !! Ah, non, on me souffle que je me trompe de série.
Mais les get backers, lorsqu’ils ne se battent pas (ce que est rare) et qu’ils ne réfléchissent pas sur un thème pseudo philosophique quelconque (ce qui est fréquent), se détendent, et c’est là que la série pend toute sa mesure : dans la description émouvante du quotidien de deux bishos (dur dur d’être un BG, vous confirmerait crow s’il passait de temps en temps).
Le monde étant petit, le dernier épisode que j’ai croisé se passait aux bains, pour un délicieux mixte de ce l’animation japonaise produit de plus célèbre :
Les bishonens à moitié homos clamp-esques les surhommes toriya-mesques (ginji a même la coupe de cheveux, enjoy!!), et les osen- akamatsuquesques.
En l’occurrence, Get Backers doit son succès à sa capacité à fédérer les petits jeunes tellement testoteroneux que ça les gratte et les jeunes nymphettes qui partent en colo en serrant leur item millénaire (le sac pucca) et répétant comme un charme vaudou : « un mec_un mec_un mec ». C’est le grand maelström qui fait la réussite des séries récentes : dans une œuvre à succès, on prend ce qui marche, on écrase bien et on mélange.
A se titre, kazuki l’androgyne, avec son garde du corps pseudo aveugle aux petits soins, est terriblement représentatif.
Donc, il fait se battre comme des chiffonniers des mecs poseurs, décérébrés, et esthétiques, qui prennent la pose tout en récitant la formule d’usage (« je vais te faire pleurer ta mère et voici comment »), et qui se regardent langoureusement en se jurant des serments (d’amitié) éternels, mais attention, il y a des tas de persos féminins mamairement fournies qui squattent dans les parages pour ne pas effrayer les petits mecs.(bien que la brigade des mœurs soit passée pour « assainir » le manga lors de son passage en anim’ : moins de culottes, moins de sang, moins d’insultes pour nos enfants !! ).
Un dernier truc qui rend cette série risible : la VF, et ses dialogues d’anthologie ou le s personnages s’appellent par leurs 3 noms plus leur noms de famille pendant tous les dialogues, mohahaha.
Je viens de laminer get backers, je me sens légère.
Inutile de me faire un procès, j’avais juste envie de m’amuser. Ce n’est pas parc que j’e n’ai pas aimé get backers qu’il faut vous sentir vexé.
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It's all fun and games until someone commits sudoku
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