Bakuman - Tome 10Je ne cesserai jamais de dire combien j'aime ce manga. Ce tome était vraiment complet : joie, crainte, doute, rire, sourire, étonnement, retournement de situation et efforts sont les mots clés de ce dixième tome, et ce n'est pas rien ! J'aime comment il peut se passer autant de choses dans un petit tome et qu'on n'est pas l'impression que le tout aille trop vite : les deux mangakas savent gérer leur manga d'une (de deux plutôt) main de maître.
Ce tome ci était vraiment vivant, plutôt que j'ai vécu les évènements comme nos deux héros, intensemment (voir plus encore).
Dès le début j'étais sûr qu'il faudrait attendre la dernière réunion pour commencer une nouvelle série. La première idée était vraiment génial : réutiliser leur premier manga à succès et l'améliorer, surtout que ça aurait été un moyen plus qu'efficace de battre Eiji vu que c'est un grand fan. ASA était prometteur, mais il n'est pas passé, cela aurait été trop rapide de réussir dès le premier essai.
Seconde idée : après faire du marginal, faisons du classique. Je ne croyais pas du tout en cela, mais Tagaki a vraiment du talent pour inventer des histoires dans n'importe quelle situation.
Troisième idée : utiliser et mélanger les deux premières idées pour créer un manga marginalement humoristique. Très franchement, j'ai adoré l'idée des crimes parfaits ! La séquence de la filature est vraiment un moment de pur délire (surtout l'entretien avec Iwase !), et le remplacement du cadeau du Miyoshi est vraiment excellent !
La dernière chance est enfin venu : la réunion éditoriale. Cette réunion est vraiment intense à lire, on souhaite tous le succès d'Ashirogi, et le débat nous prend vraiment aux tripes. Le premier "non" nous donne un sentiment amer de déception, on pense déjà au départ des deux mangakas et tout et tout, puis le vote arrive et une lueur d'espoir apparait, on a tous envie de voir défiler les "oui", mais au final c'est un "non" pris de justesse. heureusement retournement de situation et ils sont acceptés au mérite. Moment très intense à lire, j'en étais tout émoustillé à m'exciter sur ma chaise (quand je dis que c'est vivant !) Quel soupir de soulagement en voyant le résultat final !
Dans ce tome, j'ai adoré le rôle d'Hattori comme conseiller de l'ombre. Il devient vraiment un éditeur de génie, et je suis plus que content qu'il redevienne leur éditeur : il est comme eux, il avait presque tout calculé et personne ne peut les comprendre mieux que lui.
Enfin, révélation final : Takagi doit arrêter ses nemus et seulement écrire un texte à Mashiro. On verra comment ça donne.
En tout cas, j'adore déjàs le club des crimes parfaits. Ce serait bien qu'à la fin, on est la version réelle des mangas fictifs parus dans Bakuman !