Bravo pour ce type, cet élève est franchement quelqu'un d'inspiré. Pour moi chaque philosophe doit surprendre de par sa manière de voir le monde et de communiquer sa vision aux autres en leur ouvrant les yeux sur des choses qu’ils n’ont pu remarquer avant, et cet élève dénonce très bien par sa copie l'univers médiatique et commerciale dans lequel on vit actuellement (l’être humain est inachevé rien que par ses innombrables dépendances), les jingles sont ses citations à lui et les marques ses références à lui. Ce n’est pas courageux de rendre une copie pareille, c'est juste bien ^^
Sinon très bon sujet EnOd, j'aime bien ce genre de textes (comme les théories de Luigi), j'écrivais certains pour le forum de la fac quand j'étais étudiant, je vais essayer d'en poster quelques uns mais je ne sais pas si le coté philosophique y sera ^^ du moins pour ce qui suit, cela se fera en musique, et j'espère que d'autres membres partagerons leurs créations aussi :
La vie à la fac est une mélodie sans fin,
Good morning good morning. J’arrive enfin devant cette éternel établissement surplombant des passants le remarquant à peine, les vacances semblent si lointaines, on a l’impression que les dernières datent du summer of ’69. On est dimanche, j’espère que ce ne sera pas un sunday, bloody sunday je ne pense pas non plus que ce sera easy like a sunday morning tout de même. J’entre et là ce sont ces autres immortels d’escaliers qui me font face, est-ce un stairway to heaven ? Je verrai bien, pour l’instant faudra d’abord que je me traîne jusqu’en haut histoire de voir un peu.., allez courage ! Take it to the top il doit sûrement s’y passer un truc sympa dans les hautes sphères… Il fait une chaleur monstre, je sens que mon nez ne va pas résister, I wish it would rain down on me.
Eeuuf…, staying alive ! On s’accroche, je suis en nage take a look at me now, le temps de reprendre mon souffle, je regarde à droite, la biblio, mais keep on moving, à gauche une cafète, Ah ! Si ce n’était pas tes jus et pizzas vieux comme Mathusalem j’aurais run to you sans hésiter. Je prends donc tout droit.
Je prends tout droit, mini escalier… je ne dis rien, j’entre dans une salle. Des personnes m’ont l’air assez prises, en file indienne de 4 rangés, devant une sorte de gourou leur faisant des copies de cours grâce à une machine, des tonnes de cours, comment s’y prend-t-il ? It’s a kind of magic si vous voulez mon avis, ne manque plus que l’abracadabra.
Un square tapissé de posters, des murs que si ça avait été moi, je les aurais paint it black. Mais ça ne fait rien, let it be.
Je poursuis mon chemin, turn turn turn vers la gauche et encore un pathétique escalier de plus, je risque d’exploser façon Hiroshima si ça continue comme ça. C’est vraiment fatigant try walking in my shoes et vous verrez. J’entre dans une sorte de purgatoire, un calme, une sérénité, enjoy the silence. D’une certaine manière, cela ne risque pas de durer, j’entends un vacarme au loin, je m’en approche de plus en plus pour finir dans une sorte de secret garden, pleine à craquer, des gens comme on peut en trouver around the world, most of the time ce ne sont que des étudiants attendant leur prochain cours, mais cela n’empêche pas de rencontrer des young guns squatteurs qui font le malheur des agents. Certains vous dirons même qu’ain’t no sunshine dans toute la fac, sauf ici, un endroit plein d’unfinished sympathy.
Ne nous arrêtons pas en si bon chemin, roulons like a rolling stone, madame l’existence donnez-nous la force de poursuive ce périple qui se répète depuis des années. Sur la route, on se prend de la poussière, de la dust in the wind, tel un rider on the storm et après un plus ou moins ultime escalier, j’arrive enfin devant l’amphi. Je vous laisse ici, inutile que je vous fasse les présentations avec l’escalier qui mène à l’administration, vous êtes prévenus si vous voulez vous y rendre…
A l’intérieur de l’amphi, mis à part le cours, je cherche autre chose, l’entité que je crois apercevoir on every street, le truc qui ne me rend plus radical dreamer, car à l’instant où son sourire me surprend, le rêve rejoint la réalité.
Chacun ses mélodies.
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