J’ai fini il y a peu de temps la saison 2 de True Detective et je dois dire avoir été agréablement surpris par le show, surtout que je ne m’attendais pas à grand-chose tant les échos n’étaient pas bons et je me rends compte n’avoir pas été le seul à avoir eu des aprioris négatifs quand je lis l’avis de Boboul au dessus, et c'est tant mieux, comme quoi faut jamais s'arrêter aux critiques.
Ce fut donc une très bonne saison pour ma part avec un très bon Colin Farrell, vraiment excellent, son personnage est super bien interprété rien à dire, et bien entendu on sent bien le côté dark en lui. Les autres acteurs sont également à la hauteur, surtout Vince Vaughn qui pouvait le plus surprendre dans un casting de TD, sachant que la série joue plus dans le drame et que l’on est habitué à le voir dans des rôles bien plus légers, ce fut en clair pour moi aussi une des bonnes surprises de la saison.
Le scénar’ est toujours aussi bon, aussi bien le fil rouge que les drames personnels et les f**ked up psychologies des persos, surtout le perso interprété par Colin Farrell. Les rebondissements sont de la partie et ne cessent de mener l’intrigue vers des ambiances de plus en plus sombres et étonnantes. Les 1heure environs de chaque épisode passent à une vitesse folle et on se rue sur le prochain pour retrouver les persos si attachants et pour savoir s’ils pourront s’en sortir face à leurs propres démons et boucler également l’affaire dont ils sont en charge, comme les true detectives qu’ils sont censés être.
Le générique d’intro est magnifique, que ce soit la réal qui reprend celle de la première saison (les couleurs, les persos avec les décors de la ville et de l'environnement en fond…) mais aussi et le must reste la chanson,
Never Mind. Un côté électro et une voix grave de Leonard Cohen qui font bon ménage, sans oublier les choristes avec le merveilleux « never mind » en boucle… magnifique générique.
Donc une série à ne pas rater pour ma part, qui file malheureusement trop vite avec ces 8 épisodes et qui nous laisse seuls et songeurs sur ce qu’on pourrait bien voir après…