Episode 16 : Deadlock




Retour de notre cinquième dans la flotte ce qui débouche sur un épisode de transition qui nous rejoue des classiques Soap de la série d'un côté et le retour d'un Baltar en petite forme mais bel et bien présent de l'autre.

Sur le fameux triangle amoureux, si c'est bien sympa de revoir Ellen dans son rôle de fouteuse de merde, j'avoue que le soudain amour de Tigh pour Caprica m'a toujours laissé un peu dubitatif. D'où des scènes qui me semblent un peu forcées pour boucler... je ne sais pas trop quoi en fait. On verra bien.

Pour le reste Baltar voie de nouveau sa Six et replonge dans son tripe de leader-gourou. Le plus intéressant étant ce qu'annonce la scène où lui et ses fidèles s'arment pour le meilleur et surtout pour le pire on imagine.

Bref un épisode qui pose doucement la configuration du final et n'offre pas grand chose d'autre tellement tout semble être suspendu au fameux final - qui pètera bien j'espère!!!

Episode 17 : Someone to Watch Over Me




Deux intrigues pour cet épisode : D'un côté le Chef qui retrouve enfin sa chère et tendre Boomer et de l'autre, Kara qui aide le pianiste du bar du Galactica à composer un morceau.

Sur le Chef et Boomer on peut dire que ce fut intense et leurs retrouvailles sont chargées d'émotions. On rejoue avec les fameuses projections Cylon et on découvre la maison de rêve que nos deux amants maudits voulaient bâtir.

Concernant Kara, ça fait longtemps qu'on ne l'a pas vu si... hum disons humaine. Une jolie histoire, joliment mise en scène et qui débouche sur un twist plus ou moins attendu ^_^

Par contre pour la super théorie "Daniel père de Kara" ça me semble bien compromis ^_^

Bref la fin de l'épisode retrouve l'intensité si particulière de la série et nous amène encore un peu plus vers le final.

Episode 18 : Islanded In a Stream of Stars




Episode de contextualisation qui fait logiquement suite au gros événement de la fin de l'épisode précédent.

Comme souvent dans BSG, cet épisode est l'occasion de jouer la carte des interrogations et de ressasser les vieux doutes et problèmes. Un peu de Baltar, de Kara, de Tigh et surtout du Old Man qui doit choisir entre ses "amours". Bref du classique qui nous mène vers le gros choix d'Adama qui illustre à merveille le propos de SF "réaliste" de Moore.

Côté intrigue, nous découvrons la "Colonie" des Cylons dont l'apparition fait son petit effet. Joli design et je pense que nous avons le lieu de notre bataille finale. Concernant Boomer, j'aurais préféré qu'elle reste méchante jusqu'au bout parce qu'on sent poindre le sacrifice rédemption de loin, enfin nous verrons bien^^

Bref plus quelques épisodes avant la fin.

Juste parce que j'ai trouvé ça hilarant: résumé de BSG indispensable avant le final.
Provient du génial site pErDUSA^^

Episode 19 : Daybreak - Part I




Le générique habituel est amputé et nous sommes plongés dans un flashback de Caprica, avant la destruction.

Nous avons donc droit à divers flashbacks, navigant entre divers personnages. Question ambiance c'est pas mal, voire sympa/amusant, mais ça fait quand même bouche-trou comme épisode, surtout qu'il n'y a rien de nouveau à l'horizon. A force de creuser et de s'attarder sur les personnages, ils vont finir par percer le continium espace-temps ^_^

Bref épisode qui est à l'image de la saison, à savoir que les enjeux sont complètement marginalisés au profit d'un errement autour des personnages. On sent bien que c'est pour développer une atmosphère de loose totalement sans aucun espoir - le coup de la Terre était pas mal à ce sujet. Mais bon à force ça fait redite, surtout lorsqu'on essaie de nous faire croire que Lee aurait tué la famille de la présidente par accident :P

Plus aucun espoir donc, sauf un barroude d'honneur qui surgit dans les dernières minutes de l'épisode pour nous proposer un final "Action" comme nous n'en avions plus eu depuis longtemps.

J'espère donc que le final va être sympa et je dois bien reconnaître que malgré le fait que Moore et Cie ont quand même abusé des "bonnes choses" dans cette saison, il m'est assez difficile d'imaginer comment tout ça va pouvoir finir. Bon point.

PS : bien marrante cette parodie, c'est tout à fait ça ^_^

bon je vais faire simple et non spoilant :

Le dernier épisode fait parti de ces épisodes qui ne laissent pas un gout amer dans la bouche, même si l'on sait que c'est le tout dernier.

Bref un final haut en couleur qui me font dire que BSG a été une très très grande série, dont l'évolution et l'intelligence a été bien au delà d'un vulgaire SF de bas étage comme il y en a trop.

On commence à regarder car un tel ou un tel vous dit que c'est bien... mais des que vous demandez le spitch... vous faites trois pas en arrière.
Pourtant, intrigué, vous mettez un épisode "pour voir", histoire de revoir de bon vieux vaisseau mal fait mais si émouvant comme nos souvenirs de jeunesses passés devant star-treck...
Et hop on se fait prendre par une histoire à la fois multipolaire et multidisciplinaire d'une grand virtuosité !

Là, voyez vous, je me tâte de commencer une série qui a déjà quelques années mais qui parait-il jouit une renommée sans faille : "Babylon 5".
je sais que niveau scénario je ne serais pas déçu, mais la plastique m'effraie un peu... enfin bon...

Voilà voilà, j'espère que l'on aura l'occasion de reparler de cette serie un jour ou l'autre

++ AJT

Beaucoup de gens ont été assez déçu de ce final parce que beaucoup de choses ne tiennent pas debout. ATENTION GROS SPOILERS

Adama qui se casse? Qu'il soit triste ok, mais pourquoi il veut plus voir son fils?

Hera la mere de toute l'humanité? Alors qu'il y a environ 30000 colons sur la planete? Mais bien sur...

Pourquoi tous ces reves de l'opera si ce n'etait que pour porter Hera sur deux metres et demi? Quel a ete le role concret de Baltard et Six dans cette histoire, surtout apres une telle montée en puissance...

Et d'ailleurs, ils étaient quoi au juste Head Baltard et Head Six? Des anges? Au service de ce He? Et donc il y a bien un dieu unique, les cylons (et les americains!) avaient raison et hop, aux orties les questions de fond sur le monothéisme et le polythéisqme de la série. Et a la fin ils apparaissent dans la tete de qui? Ron Moore qui lit un magazine pépère?

Kara est quoi au juste? Un ange aussi? Mais alors comment elle peut etre visible et corporelle et pas les deux autres? C'est Jésus? Et pourquoi elle est amnésique?

Et puis comment ça se fait que Kobol indiquait la constellation dans laquelle se trouvait la planete detruite mais qu'elle a exactement la meme forme et les memes constellations que notre terre a savoir celle qu'ils coloniesent a la fin?

Plus fort que les humains, les pigeons! Eux aussi survivent a tout et se retrouvent dans les trois terres deja visitées! Comme d'ailleurs tout le reste des especes animales et vegetales! Super les coincidences!

Et c'est quoi ce message luddite de merde qui ressort sur la fin? A la trappe les messages de la serie sur les genocides, les dictateurs, les guerres de religion, le racisme et la foi aveugle, tout ce qu'il reste c'est: la technolooigie (et les robots!!!) c'est maaaaaaaal!

Et puis d'ailleurs, ils sont sympas hein ces 30000 colons. Il y en a pas un qui proteste, jamais, quand on leur dit qu'ils doivent abandonner toute technologie? Alors qu'il y a eu une mutinerie sanglante quand on a parlé de collaboration avec 30 cylons et demi?

Et puis au final, j'adore que, en gros, toutes les questions de la serie se resolvent par: C'est Dieu qui l'a fait/voulu! Tellement pratique et ridicule!

Bref, excellente série pendant ses deux premières saisons, de moins en moins bien ensuite, dernière partie de la saison 4 satisfaisanbte pour se finir sur un final qui, certes, conclut bien la série et ses personnages, mais qui laisse beaucoup trop d'incohérence et de questions non résolues, sans compter un ou deux messages de fond très discutables...

là tu m'etonne Isuzu...

Je te rappelle juste deux trois postulat de départ :
-c'est une série TV... d'emblée ce n'est pas quelque chose qui porte à cohérence absolue, on suit juste une tranche de vie de personnages divers.
-c'est américain... de là tu ne peux pas coupé à une petite morale finale ridicule et chauvine.
Le meilleur exemple c'est "A.I."... putain ce film est magnifique et il l'aurait été SI et seulement si le film s'était arrêté à l'enfant qui reste éternellement devant sa "fée bleu" au fond de l'océan... MAIS comme les amerloques n'aiment pas les fin comme ca il ont rajouté une pseudo fin à la con dans le futur qui est parfaitement ecoeurant et qui donne au final un gout de rejet pour l'ensemble du film

ATTENTION SPOIL :

Le père Adama qui se casse ? pas de pb pour moi, idem pour le chef, je peux comprendre leur décision, le besoin de faire le vide autour de soi. perso quand elle est morte j'étais persuadé qu'il irait bruler dans le soleil avec le reste de sa flotte.

La scène de l'opéra, moi aussi j'aurais voulu un aparté un peu plus long avec caprica, baltar et hera, avec un vrai choix cornélien sur leur doute et leur prise de décision pour leurs deux races.
Arrivé sur la terre, j'aurais préféré voir caprica enceinte de blatar, et que leur futur fils avec hera deviennent les premier "adam et eve" de cette nouvelle planette (de la même manière, inutile d'avoir mis en avant des primates autochtones)

quant à la speudo morale à la fin, j'aurais préféré voir que les différentes religions de cette planètes ont étés reprise par les différentes croyances de kobol et eviter la partie un peu trop "dieu" entre 6 et Baltar... qui on se demande pourquoi ils sont là (j'aurais préféré laissé le doute sur une vue imaginaire de l'esprit du vrai baltar et de la vrai caprica 6)

++ AJT

Je ne vois pas pourquoi je t'étonnes, vu mes interventions sur Bleach, tout le monde devrait etre habitué :)

Plus sérieusement, il n'y a rien contre toi, c'est plutot que cette série a été vendue comme la meilleure série de tous les temps alors qu'elle est entrée de plus en plus dans des écritures à la va vite, des trucs qui vont nulle part pour ce finir par un final discutable

Et le fait d'etre une série télé américaine n'est en rien une excuse et ne change rien, il y a de très nombreuses séries, américaines, qui sont bien plus cohérentes, et toutes ne finissent pas bien, loin de là (on peut citer les Sopranos, Rome, Oz, la fin d'Angel, Friday Night Lights, Mad men, Breaking bad, Big love, 6 feet under, Buffy...). Rien que dans la science fiction, on peut citer Farscape par exemple.

Après tu as raison, c'était une très bonne série au début, avant qu'ils ne commencent dans des intriguent soapesques de bas étages, et qu'ils finisent par des twists plus que douteux: Six enceinte de Tigh, les coucheries de Starbuck, les final five choisis de toute évidence au hazard (au point qu'ils ont du retconner le bébé de Tyrol et Callie), Starbuck qui réscucite sans nous offrir jamais aucune explication...
Le critiquable est là, de n'avoir lancé des twists à la va vite pour ensuite passer des saisons entières à tenter de les résoudre en renouant toutes les autres intrigues, mais au détriment des intrigues politiques ou sociétales qui faisaient le charme des débuts. Et si tu doutes de la partie "a la va vite", Moore a admis dans ses podcasts que la plupart des twists sont des idées de dernières minutes, qu'il a voulu absolument incorporer, quitte a tout changer après...

EDIT: En y repensant, c'est peut être ça le gros défaut. Les deux très bonnes premières saisons, et même le début de la troisième ont créé un état de grâce, celui de la série "parfaite" un peu comme Veronica Mars. Puis, comme VM, la suite est devenue moins bien, et les critiques se sont alors réveillées d'un coup. Mais au moins VM avait un final satisfaisant, qui répondait à toutes les dernières questions qu'on pouvait se poser.
BSG c'est pareil, c'est pas mauvais, juste bien moins bon que le début, et même s ça reste meilleur que la majorité des trucs a l'écran actuellement, il y a bien trop de foirages dans le final pour qu'il soit tout a ait satisfaisant.
On a beaucoup reproché à Lost sa saison 2 qui n'allait nulle part et le pépère de la saison 3, mais au moins, depuis qu'ils nt leur date de fin, ils savent visiblement ou ils vont et enchainent de tres bons épisodes. restera a voir si le final tient la route, mais en tout cas, la chérence est retrouvée, et vu la série, c'est un grand plus^^

Episode 20 : Daybreak - Part II




Voilà c'est donc fini - enfin presque vu qu'il y a le téléfilm The Plan^^

Pour les curieux, pas de spoil majeur et ultime.

J'ai beaucoup aimé ce final. La saison 4 traînait en longueur et quelques story-lines étaient douteuses mais finalement tout s'enboîte pas trop mal dans cet ultime épisode où rien n'a été oublié. C'est facile et trop rapide pour certains éléments (Boomer j'espère que tu as trouvé la paix maintenant) mais comme ce sont ceux qui m'intéressaient le plus qui ont été mis au premier plan je suis plutôt satisfait.

L'ulitisation des flashbacks était clairement plus intéressante que dans l'épisode précédent et la bataille finale roxe pas mal - j'ai vraiment bien trippé de voir les Old-Centurions ou les Centurions-Galactica combattre. Basique mais jouissif.

Et puis j'adore voir le Old Man utiliser l'excuse de Hera pour organiser un suicide collectif. Son côté associable et son style "Fuck The World, I am The World" ne m'aura pas lasser de me séduire.

La révélation sur Kara m'a plu - cela m'a rappelé certaines scènes avec Gaïus qui étaient un peu trop réel pour finalement me dire, pourquoi pas ce n'est pas si contradictoire.

Le reste des destins des personnages m'a tout aussi plu, rien de follement original mais la tendresse était là pour moi et c'est l'essentiel à mes yeux.

Bon l'épilogue fait un peu Rousseau et le Bon Sauvage (enfin je sais que le mythe n'est pas de lui, que les Hypos me pardonnent ce raccourci), mais le côté naïf et désuet qui est l'aboutissement de toutes cette merde de vie, de souffrances, d'espoir déçu et d'incompréhension Métaphysique est finalement amusant. L'humanité qui se prend trop la tête comme ultime conclusion a un côté improbable qui me plait.
L'humanité disparaît pour renaître, aussi simple que logique.

Bref je suis satisfait, BSG 2003 a perdu d'intensité au fil des saisons mais à toujours su garder cet espèce de développement improbable de ses personnages et de ses mythes qui fait son charme à mes yeux. De plus la conclusion m'a plu, elle est loin d'être parfaite mais je l'ai trouvé juste et elle m'a parlé de choses qui me plaisent.


C'était une chouette série que j'ai aimé suivre durant ces quelques années.

Le pilote de la série Spin Off Caprica est sorti il y a quelques jours. Je le signale à tous hasards pour ceux qui, comme moi, seraient passé à côté.

Je l'ai pas encore regardé, c'est la raison pour laquelle je ne crée pas de topic sur cette série ambitieuse dans un registre a priori différent de celui de BSG.

D'après mes souvenirs, c'est une préquel à BSG qui se déroule à l'époque de Papy Adama, et ce serait plus une saga narrant la rivalité entre deux familles qu'un "space opera" politique et philosophique à la BSG.