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 Sujet du message: Re: Dans la petite lucarne ...
MessagePosté: Mar 24 Jan 2012 20:44 
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Ce soir à partir de 20h35 sur Arte on pourra voir Persepolis suivit de Valse avec Bachir.
Deux films d'animation qu'il n'est plus nécessaire de présenter, enfin je crois.

Si vous vous ennuyez vous savez quoi faire !

Erratum je viens de me rendre compte qu'on était mardi. Désolé pour l'erreur. ^^'
J'avais éditer méchant ! è_é

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Dernière édition par Keisuka_Watsushi le Mar 24 Jan 2012 21:54, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Dans la petite lucarne ...
MessagePosté: Mar 24 Jan 2012 21:38 
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Keisuka a écrit:
Ce soir à partir de 20h35 sur Arte on pourra voir Persepolis suivit de Valse avec Bachir.
Deux films d'animation qu'il n'est plus nécessaire de présenter, enfin je crois.

Si vous vous ennuyez vous savez quoi faire !
Petite erreur de jour, c'est demain soir (sur la même chaîne) )à l'occasion du festival d’Angoulême ^^

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 Sujet du message: Re: Dans la petite lucarne ...
MessagePosté: Mer 15 Fév 2012 00:25 
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Localisation: L'ile des sniper ! Où ? Dans ton coeur.
Une news sur un projet télé très attendu ...

*_* Star Wars Underworld *_*


"Ce n'est pas parce que la production est actuellement suspendue que la série live "Star Wars" est enterrée. Le producteur Rick McCallum vient d'ailleurs d'en révéler le titre de travail...

Mise en stand-by depuis plus d'un an (Lire notre article), la série live Star Wars dort paisiblement sur les étagères de George Lucas, attendant patiemment que les coûts de production, liés aux effets spéciaux et encore trop élevés à l'échelle télévisuelle, atteignent des niveaux économiques "acceptables". Interrogé par le site américain IGN, le producteur Rick McCallum, compagnon de route de Lucas, a tenu à rassurer les fans. Non seulement l'annulation du projet n'est pas à l'ordre du jour (confirmant le mode "veille") mais tout le travail accompli jusque-là, et notamment sur le front des scripts et des effets spéciaux (plus de 50 heures d'"images" ont déjà été mises en boîte), est encore valable et sera bien utilisé une fois le feu vert donné ! En clair: rien de ce qui a déjà été écrit ne sera mis à la poubelle, même si la série live ne voit le jour que dans quelques années. Mais au-delà de ces assurances données aux fans de la saga, McCallum a dévoilé une nouvelle information : le titre de travail du show. Le nom de code de la série live Star Wars est... Star Wars: Underworld ! On le sait depuis le lancement du projet, "SW:U" se déroulera entre les épisodes III et IV de la saga ciné et sera centrée sur des personnages encore "mineurs" de l'univers de la Force ou même inconnus sur une période de 20 ans (en parallèle de la jeunesse de Luke), durant laquelle l'Empire sétend dans la galaxie."


Source: Allociné

Donc la série-live n'est pas enterré, elle est en veille, avec 50 heures déjà préparé tout ça peut aller très vite *_*. Mais bon le budget trop important bloque un peu le projet, allez tonton Lucas avec les milliards que tu t'es déjà mis dans la poche, tu pourrais bien faire un petit effort T_T ...


Ps: Hé oui je vais jouer au connard, je réserve le sujet même si le show n'est que dans plusieurs années, quoi ? J'ai pas le droit !!!! Rien à faire, celui qui me le pique je le crucifie et je le brûle, fais gaffe el-d t'es prévenu ;)

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Si la fin du monde est pour décembre 2012, c'est hyper grave, car la dernière saison de Breaking Bad sera diffusé en deux parties dont l'une en 2013 T_T.

La série du jour => TRON Uprising


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 Sujet du message: Re: Dans la petite lucarne ...
MessagePosté: Mer 29 Fév 2012 12:01 
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Localisation: Dans une salle obscure.
Bande de petits chanceux! Arte diffuse ce soir Sparrow à 20h35.
Donc pour ceux qui n'ont rien de prévu pour la soirée, je vous conseil de regarder ce petit bijou, ou quand Johnnie To pause les armes pour nous offrir ce petit thriller plein d'humour, de légèreté et de poèsie.

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♥ Jupiter Star Power! Make Up! ♥


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 Sujet du message: Re: Dans la petite lucarne ...
MessagePosté: Lun 5 Mar 2012 16:50 
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Saito a écrit:
Bande de petits chanceux! Arte diffuse ce soir Sparrow à 20h35.
Donc pour ceux qui n'ont rien de prévu pour la soirée, je vous conseil de regarder ce petit bijou, ou quand Johnnie To pause les armes pour nous offrir ce petit thriller plein d'humour, de légèreté et de poèsie.

Bon petit film, poétique effectivement ! :luffy super content 2: ( je voulais le présenter mais le film venait de commencer quand j'ai allumé l'ordi, je voulais pas perdre une seule miette XD )

Pour ceux qui l'auraient raté, il repasse sur Arte, Samedi 10 Mars à 2h50. Un peu tard, mais pour les noctambules^^

Enfin bref, ce soir, sur notre super chaîne Arte, deux films japonais au programme :

A 20h35, Nobody knows, d'Hirokazu Kore-Eda ( 2004 ). Durée, 2h25, avec comme acteurs Yûya Yagira et Ayu Kitaura.
J'avoue ne pas l'avoir vu, je vais donc le découvrir ce soir. A priori, c'est l'histoire de 4 enfants qui, cachés du monde extérieur par leur mère, se retrouvent abandonnés et livrés à eux-même quand cette dernière meurt. Ils vont devoir...survivre ? :Ussop tien tien:

Et à 23h00, L'Eté de Kikujiro. De Takeshi Kitano, 1999. Acteurs : Beat Takeshi, et Yusuke Sekiguchi.
Un film qu'on ne présente plus :Ussop vantard: . Mais bon. Comme c'est un de mes films préférés, faisons sa promotion !
C'est l'été, et Masao s'ennuie chez sa grand mère. Il a décidé, comme il n'avait rien de prévu ces vacances, de partir à la recherche de sa mère qui est partie vivre à Toyohashi. Il rencontre Kikujiro, un yakusa veillissant, et partent ensemble chercher la maman de Masao dans un voyage délirant, rempli des pitreries et séquences émotions des acteurs.

Une superbe comédie. La musique est signée Joe Hisaishi, et en prime, le film passe en VO sur le petit écran :Ussop pleure encore: !!
Deux films japonais en une seule soirée, on a vraiment de la chance. ( ca vaut mieux que Top chef ou Claude François, sans exagérer^^ )

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 Sujet du message: Re: Dans la petite lucarne ...
MessagePosté: Mer 21 Mar 2012 21:19 
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Des news toutes fraîches sur Battlestar Galactica: Blood and Chrome, ça vous intéresse ?? (ange, Tôji ^^)



Synopsis : ce préquel se déroulera durant la première guerre des Cylons, quarante ans avant la destruction des douze colonies. Alors que William Adama est un jeune pilote de viper, il est assigné soudainement au commandement du nouveau vaisseau de la flotte, le Battlestar Galactica.
Le casting de la série comprendra également Ben Cotton et Lili Bordan.

Jusqu'à présent, seul un pilote de deux heures a été tourné, et bien qu'on en découvre ici les premières images, SyFy n'a pas encore annoncé de date de diffusion. Espérons que ce soit avant la fin de l'année 2012. Il faudra ensuite que celui-ci rencontre le succès pour espérer qu'une suite voit le jour. ^^'

:Vogue Merry:

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 Sujet du message: Re: Dans la petite lucarne ...
MessagePosté: Jeu 22 Mar 2012 22:39 
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D'un côté je suis très tenté, parce que Battlstar Galactica tout simplement. D'un autre, ce trailer me laisse perplexe. Ca a l'air très axé action, alors que dans BG 2004 l'action était ponctuelle, pour ne pas dire périphérique. D'autant que l'intensité de la série tenait à la dimension politique et au mythe latent qui la sous-tendait. Là, étant donné le sujet, pour le mythe, ça ne pourra se faire qu'en dehors de la sphère d'action d'Adama . Les figures qu'on voit semblent un poil homogène pour le moment (de jeunes soldats).

M'enfin, le pilote de BG 2004 était un truc d'accroche aussi assez action après tout. Et l'excitation de retrouver le Battlestar Galactica est bien présente!

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 Sujet du message: Re: Dans la petite lucarne ...
MessagePosté: Ven 23 Mar 2012 20:16 
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Ca pourrait être sympa mais je crains le syndrome "Budget" pour ma part^^
En effet l'un des soucis de BSG 2004 fut un budget qui ne cessait de chuter avec pour conséquence de moins en moins de scènes de batailles spatiales.
Je ne doute pas que le pilote et les premiers épisodes seront assez péchus, mais j'espère que le rythme pourra être maintenu et qu'on ne tombera dans certains travers du genre :P

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 Sujet du message: Re: Dans la petite lucarne ...
MessagePosté: Sam 24 Mar 2012 00:54 
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Syfy a annoncé que la série, si elle voit le jour ce qui n'a rien de définitif, sera sans doute reléguée à une glorieuse web série. Le manque de confiance accordé à la série par la chaîne est étrange au vu de la popularité de la série mère, mais j'imagine que l'accueil frileux envers la série dérivée Caprica en aura refroidi plus d'un. Reste la diffusion sur la chaîne du pilote qui remontera peut-être l'intérêt général pour la série. Je ne me ferais pas trop d'illusions cela dit...

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 Sujet du message: Re: Dans la petite lucarne ...
MessagePosté: Dim 1 Avr 2012 11:30 
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Comme on est dans le coin des sériephiles, je mets en vrac les deux journées de formation auxquelles j'ai assisté. Il s'agit de notes prises pendant les conférences et les échanges, donc c'est assez fragmentaires.Et surtout toute la mise en forme word saute lorsque passé sur le forum (mise en gras et en italique). Néanmoins, j'espère que vous pourrez piocher des éléments de détails qui vous intéresseront!

La journée s'est donc déroulée au forum des image,s dont je rappelle qu'il accueille la troisème saison de Séries-Mania du 16 au 22 avril. D'ailleurs, ces conférences avaient je crois été données l'an dernier dans le cadre du festival. Si vous jetez uin oeil au programme, vous y trouverez notamment les projections des premiers épisodes de la saison 2 de Game of Thrones ou de Boardwalk Empire! Le programme est alléchant, et je me laisserait bien tenter, n'était un imminent déménagement que devrait se produire dans ces eaux-là.


• JEUDI 10-12H30 : DOCU SERIES ADDICT

1) Diffusion du docu passé sur Canal + l’année dernière; par Olivier Joyard

2) Table ronde avec Olivier Joyard et Hervé Hadmar

Il y est donc question du docu, du phénomène des séries, de leur confection à Hollywood, mais aussi de la manière dont ça évolue en France via l'expérence d'Hervé Hadmar, auteur de Pigalle la nuit entre autres.
Spoiler: Montrer
Hervé Hadmar : auteur de Pigalle la nuit, des Oubliés sur France 3, de Signature sur France 2
Graphiste de formation. Montre direction artistique au début du processus d’écriture.
Hadmar : auteur de Pigalle, libre pour saison 1 parce que C+ venu le chercher, mais chaîne intervient beaucoup pour saison 2 jusqu’à tensions : pas de saison 2 pour la série au final ( !!)
Hervé Hadmar propose ses séries en France aux chaines : impliqué dans écriture scénario, réalisation…

Olivier Joyard : spécialiste série télé. Aux Inrocks, et auteurs documentaires (Series addict).
Joyard venu des Cahiers, s’aperçoit que regarde séries avec HBO (Sopranos, 6 feet). Critique de cinéma, s’y intéresse avec un groupe de critiques des Cahiers, et doivent partir parce que plus dans la ligne de la revue. Engagé un an plus tard aux inrocks. Place de plus en plus grande dans revues. Mais aucun journaliste entièrement salarié pour parler de séries télé (peut-être télérama, mais pas sûr).

Invention HBO fin 90’, c’est le « showrunner », le responsable d’une série. Identifie un auteur.
En France, pour faire séries, service public ou canal + pour les gros, arte un petit peu, TF1 et M6 monstres un peu à part dans ces entreprises. Des chaînes interviennent de + en + sur les scripts : canal + se sent « auteur » de ses séries (image de la chaîne), et demande de + en + de retouches sur séries.

Projections test : spectateurs ont un boitier avec mollette à tourner en fonction du plaisir ou détestation à tout moment de l’épisode. Ça donne des courbes en direct au fur et à mesure de l’épisode. Décide du sort de séries. Créateur du Fugitif nous version a décidé de faire le faussaire : a mis un chien à la fin, et acteur le caresse (fin du pilote du Fugitif) : la courbe a monté en flèche, série a été acceptée. Un truc qu’il avait remarqué avant : les gens des projections test adorent quand chiens caressés !

« Writers’ room » : on le voit pour Breaking Bad : ils passent (à 7 + showrunner, ici Gilligan) 7-8 heures ensemble dans la salle chaque jour, pour discuter des évolutions de la série et écriture des épisodes. Ce qu’on voit, c’est parler des scènes : c’est deuxième étape (1ère est plus générale). A la fin, showrunner réécrit ce qui est décidé (celui de Madmen réécrit 80%, et même est sur plateau pour faire modifications). Dans writers room, showrunner pose les questions, modère les discussions, anime le débat… En général, 7 mois par an pour équipe de scénarisation.

Pour réalisation : une charte faite par réalisateur du premier épisode (chevronné), discutée avec showrunner, et ensuite les autres la suive. A la fin, réalisateur fait son montage, et showrunner le refait à sa sauce encore une fois. Parfois, grands noms invités pour donner leur patte sur tel ou tel épisode/série (Scorcèse, Gus van Sant…).

En France, assez différent (question de coût) : tout prévoir d’un coup (toute la saison) : donc, 8 mois d’écriture, 8 mois de tournage, 6 mois de repos. Donc, une saison tous les deux ans. Un village français commence à avoir un fonctionnement similaire à celui US (sur un an).

Enseignement séries : colloques et thèses en France, quelques cours à la fac. Toutes les grandes facs aux US. En France, la FEMIS annonce une section séries l’an prochain (!!).

Aux US, on écrit et réécrit au fur et à mesure, ce qui permet de s’adapter. En fonction des comédiens notamment. C’est le cas pour Ben Linus de Lost : au départ très secondaire, puis s’impose durant tournage, et cela influe sur écriture pour la suite.

Extrait de Pigalle la nuit
A la fois aspect documentaire et onirisme : filmé vraiment dans Pigalle, sans figurant : des vrais gens ; longue focale (50-60 m). Certains plans non conservés car gens vus entrant dans sexshop ! Sinon, avec longue focale il y a un flou régulièrement, ce qui permet de conserver images pour montage.
US feront un remake de Pigalle, déplacé à Moscou, en ne gardant que réalisme, en enlevant onirisme.
Pour tourner, comme ne connaissait pas le quartier, C+ a loué aux deux scénaristes un appart dans lequel ont vécu pendant 4 mois, en rencontrant, ce qui amène des inspirations de personnages. Ensuite les 8 mois d’écriture.
Écriture de la suite pendant une année. Mais C+ ne donne finalement pas suite. Politique de la chaîne a changé depuis un an en gros. Et puis davantage une série qui appartenait aux créateurs, davantage qu’à la chaîne. Ce qui a peut-être déplu. Ne pose pas de problème (l’arrêt de la série) au créateur, mais bien plutôt aux techniciens et aux acteurs.

Bande annonce de Signature
Dimension graphique, travail sur l’image. Ne fait pas cheap, comme d’habitude en France. Là, la nouveauté dans la fiction française.
Évolution des matériaux chez consommateur (grandes télés, sono…), fait qu’on peut faire chose en grand. Grammaire séries télé jusque-là très liée aux gros plans. Encore vrai en grande partie, mais évolue.
En termes de public, pour Hollywood : films pour ado, séries pour adultes (plus scénarisé, etc.). Mais en plus grammaire plus technique et un bon matériau (lumière, plans-séquence en stready-cam). : ambition supérieure en termes de production.
En France, jusqu’à il y a 5 ans, les responsables fictions/séries télés des chaînes disaient que de toute façon, ça ne les intéressait pas : gros mépris. Ça change depuis, et maintenant arrivent aux commandes des gens qui ont été élevés avec séries.

Aux US, on est en gros par an : 200 séries écrites, 50 pilotes, 25 mises à l’antenne.
En France, pas comme ça dans la mesure où on diffuse tout ce qu’on tourne. Pas le cas aux US.

Séries télés plus enfants de la littérature que du cinéma pour Hervé Hadmar.



• JEUDI 14H-17H00 : LES SERIES ONT-ELLES REMPLACE LE CINEMA ? OLIVIER JOYARD : CONFERENCE

Le titre fait théorique, mais la conférence a plutôt fonctionné sur le mode de la succession d'exemples des grandes balises de l'évolution "qualitative" des séries, autour de la notion d'auteur propre à ce format, pour expliquer la place et le rôle du showrunner (et la moindre place du réalisateur de l'épisode comme identité de la série).

Spoiler: Montrer
Plusieurs questions sur interconnections entre cinéma et série : acteurs, réalisateurs, passage d’une licence de l’une à l’autre…

Anecdote 1 : été 2003 au Cahiers. Question identité d’une revue de cinéma au début années 2000. De quoi parler ? aussi genres populaires ? Numéro spécial sur « âge d’or » des séries. Un rédacteur en chef dit « ils mettent les séries en couv’ le mois où on enterre Jeanine Bazin ». Equipe pro-série dégagée.

Anecdote 2 : émission radio où il est question de séries. Animateur de radio dit que rapprochement entre séries et film – Soprano et Parrain – « faut pas exagérer.

Cela révèle que milieu méfiant.
Mais non–solitude du cinéma avec séries : historiquement genre hybride (Bazin : avec littérature).
Rohmer : « photogénie du sport » dans Cahiers.
« Contre la nouvelle cinéphilie » de Skorecki. Même démarche que jeunes Turcs, qui visait à légitimer le cinéma populaire US dans années 50. Pour Skorecki il faut aller chercher du côté de la télé.
Existe un corpus d’œuvres qui sont nées pour la télé. On trouve de quoi aimer, réfléchir, s’instruire.
Séries ont pris du galon : chic de les aimer. Correspond à un âge d’or des séries en même temps.

Extrait du premier doc de Joyard, réalisé avec Loïc Prigent, après avoir été débarqué des Cahiers : « Hollywood, le règne des séries, Arte 2005.
Dans le doc, on dit que cinéma a oublié ce qui est le plus excitant, la narration. Et que ça, le travail sur la narration, est repris par la série. Hollywood s’interdit de raconter des histoires depuis le blockbuster. Le cinéma produit des événements, et non plus des histoires.
La série reprend tous les champs : le grand public et le (cinéma) d’auteur.
Pacôme Thiellement, « Les mêmes yeux que Lost », chez Léo Scheer. Philo qui utilise série.
Avatar pour Cameron une réponse à ce qui veut ébranler son aura, sa suprématie : série et jeu vidéo.

Rapport cinéma et télé intéressant que si nuancé : pas remplacement de l’un par l’autre. Plutôt un vieux couple : liens depuis très longtemps (Hitchcock). Forme sérielle est même née presque en même temps que cinéma. Les Vampires de Louis Feuillade, dès 1915. Un sérial autour d’un perso féminin, Irma Vep. Anachronique de parler de séries télé, mais plaisir sériel déjà.
Existe donc un terreau commun, un héritage, des recréations, et une certaine idée de la fidélité. Regarder séries télés avec un œil de cinéphile. Quelque chose qui s’est joué entre les deux arts, sans enfermer la série télé dans le prisme du cinéma.
Patrick Blouin (??) : personne qui se rêve star de cinéma et se réveille tous les matins dans une série télé.

Dream On, générique
Créateurs font de la télé avec des images qui ne viennent pas que de la télé.
On voit ce que pense le perso avec des « thought balloon » : images de télé qui sont incrustés dans l’action. Rapport de filiation joyeux et déjanté avec cinéma et télé. Matière avec laquelle on peut penser.
Générique de Homeland reprend le même schéma de perso qui grandit devant la télé.
Dream On : première série HBO : passage de la série à l’âge adulte.
Même date, 1991, Lynch fait sa première série, Twin Peaks. Exception qui confirme la règle : astre solitaire, jusqu’à ce que créateur des Sopranos, David Chase, reconnaisse sa dette envers la série télé, en disant que ça l’avait libéré.

The West Wing, À la maison blanche
Aaron Sorkin, créateur, pour West Wing
1999-2006; série sert de contre-champ à W. Bush. Cours sur le gouvernement
Lien entre Sorkin et Howard Hawks. Relation stylistique est esprit en commun. Dialogue qui s’installe. Illustration avec une séquence de La Dame du vendredi.
Rapprochement parce que le « wit » et par séquence où perso se parlent en marchant. Le « walk and talk », comédie de l’âge d’or qui l’a imposé. Sorkin systématise l’emploi de cette technique.
Série, d’abord des gens qui parle. Sorkin dialogue quasiment tous les épisodes tout seul. Série montre des trajets, des parcours : du métaphysique (persos qui se transforment) rendus en physique. Sorkin rend la figure cohérente et nécessaire pour la série télé.
Série est faite pour mettre en scène des rituels, répétés et déplacés. Donc dans WW, on a ce genre de moment de walk & talk, comme un rituel de la série.
Sorkin (aussi scénariste de Social Network) dit que sa référence est scénariste des années 40-50 Benesh

In Treatment (en analyse) : la série revisite une figure de base du cinéma : champ/contre-champ. La série récupère la figure et donne l’impression qu’elle a été faire pour elle.
Série israëlienne à l’origine

Skins
Se finit l’an prochain, au bout de 7 saisons.
Série britannique. Parler à hauteur des adolescents. Dans la lignée des films de Larry Clark. Mais par caractère extrême de la photo de le Larry Clark.
Film ado actuellement : Judd Apatow d’un côté, et délurée à la Skins en face.
Archétype ado qu’on connaît, mais qu’on n’a jamais vu comme ça. Cassie et anorexie.
Séries qui ont maintenant leur esthétique autonome.

Ill Street Blues / Captain Furillo
The Shield viendrait de là
Ressemble au cinéma année 70
Steven Bochco (??) le créateur est un des premiers à utiliser série pour ce qu’elle était. A écrit le pilote de Colombo, tourné par Spielberg.
Joyard le rencontre pour 1er docu, et parle non de Serpico de Sidney Lumet, mais de Dickens. Veut dire que série prend son essor avec diverses inspirations, et littérature en particulier. Transformation des séries en art.

Auteurs de séries télé
Comme Godard a dit « le cinéma, c’est Nicolas Ray », on peut dire que certains auteurs sont la série télé.
Pour parler d’auteurs de séries :
- David Chase : auteur de série (Sopranos). Disait que horizon pour lui restait le cinéma. Prochainement sortira un film (sélection Cannes 2012 ?). Cinéma reste un fantasme
- David Simon, auteur de The Wire. Ancien journaliste. 5 saisons, 60 épisodes. Choc esthétique très fort. Contre-champ aux années Bush encore une fois. Fait penser à Frederick Weisman, maître du doc US (un sujet, une institution, un lieu), dont le dernier est sur danseuses de l’Opéra. Chaque saison de The Wire est sur une institution/réalité dans Baltimore (saison 4 sur école).

Extrait de The Wire, saison 4.
Série qui requiert attention comme un film.
Scènes pas pensées de manière autonome.
Force de l’énergie sérielle : puissance narrative étirée. Se joue sur détails, dentellerie, racontés sur plusieurs épisodes. Série qui ne tombe jamais dans déjà vu. On tombe dans un monde qu’on ne connaît pas, dont on ne soupçonne pas existence.
Auteurs pas obligés de raconter une histoire édifiante. Envie de raconter état de l’Amérique de Simmons.
Sa nouvelle série, Treme, parle de Nouvelle Orléans après passage Katrina.

Grands auteurs ont travaillé pour télé : Fassbinder ou Pialat. Mais plus courts, ponctuels, dans carrière globale consacrée au cinéma.

La durée : différence essentielle entre cinéma et séries.

Matthew Weiner, showrunner de Madmen.
Le phénomène important du moment.
A fait ses classes avec David Chase. A eu du mal à vendre sa série.
Pour lui, série qui raconte des choses très intimes. Série remplie de fausses pistes.
Betty Draper : solitude personnifiée Rappelle héroïne de Douglas Sirk. Mais Weiner dit que ses héroïnes ont vu les films de Douglas Sirk, mais n’en sont pas inspirées.
Série stylisée, mais pas platement décorative. Comme si suite des grand mélos.
Madmen représente vision intime de son créateur : lui qui choisit tout. Point de rupture entre cinéma et série tient à nature même de l’auteur : pas réalisateur, mais celui qui pense l’écriture. Scénariste a pouvoir jusqu’au bout, a en charge ce que réalisateur a au cinéma : casting, choix musique, montage final, équipes techniques, là aussi couleur rideaux ou robes. C’est donc le showrunner. Bureau a 50 m du plateau, ont leur chaise sur le plateau, etc.
D’où question de la mise en scène, centrale au cinéma, devient différente avec série. Peut-être plutôt de l’ordre du dispositif pour certaines séries (avec figures type pour telle ou telle série). Question de savoir raison du changement de réalisateur dans une même saison : parce que pas possible de tout tourner avec un seul homme, et parce que pas central finalement. Souvent jeune cinéaste qui se forment là, même si cela a tendance à changer puisque phénomène séries en vogue.

Breaking Bad de Vince Gilligan
Comme Madmen, une série à infusion lente.
Personnage principal, Walter White, est héros actuel. Réminiscence des frères Cohen.
Audace qu’on associait à cinéma indépendant (Tarantino) dans années 90, est associée aujourd’hui aux séries des chaînes du câble.

Born to death
Univers du cinéma est naturel dans la série. Comédie

Série qui attire les créateurs actuellement, c’est même la tendance actuelle : grand réalisateur qui vient faire une série : Michaël Mann, Katherine Bigelow (mais pilote non retenu), Scorcèse, Barbet Schröder qui a réalisé un épisode de Madmen saison 3, Gus van Sant. Mann, Scorcèse et Gus van Sant : tous trois ont réalisé un pilote de série. Appliquer vernis culturel sur séries télé, tendance HBO.

Scorcèse : Boardwalk Empire. Sur mafia d’Atlantic City. Plutôt décevant. Un peu caricature série d’auteur d’aujourd’hui (s’étire terriblement au fil de la saison). Donne l’impression de faire à la télé ce qu’on fait au cinéma : costumes, décor, tous les moyens et prestige du cinéma.

Gus van Sant : goût de l’expérimentation que le conduit à série. Comprend que télé est lieu du gros plan, de l’intimité. Sa série s’appelle Boss, sur maire de Chicago. Exploration noire du monde de la politique. Directeur artistique de toute la série. Présent au mixage de tous les épisodes. Très impliqué comme producteur. On est introduit à suite de la série de manière assez idéale.

Michael Mann : A commencé comme scénariste de Starksy et Hutch. Miami Vice le fait connaître en 1984. Directeur exécutif de Miami Vice, mais ni producteur ni réalisateur. S’est mêlé de tout en tant que directeur exécutif. A eu une carrière parallèle de producteur : Crime Story, Robbery Homicide Division (tout en numérique), Luck (arrêtée à cause problème chevaux et audiences). Luck créé par Mann et David Milch (Deadwood et NYPD Blue), qui se seraient disputés durant tournage série. Série critiquée pour son côté un peu arty. Séries testent les limites.
Pousse à fond convergences possibles entre cinéma et séries télés. A compris que pouvoir, et place de auteur n’est pas associée à réalisateur : le comprend de suite. Réalise 5-6 épisodes de séries dans sa carrière, mais est producteur d’une bonne soixantaine. Mann est pionnier dans cet univers.

Temples de la cinéphilie (Mostra, Cannes), s’ouvre à la série télé. Séries obligent cinéma et cinéphiles à revoir leurs positions.

Séries asiatiques. Coréennes, par kaze.
Meilleure série de network actuel : The Good Wife.



• VENDREDI 9H30-12H30 : LES SERIES HISTORIQUES

Conférencière : Marjolaine Boutet
MCF en Histoire contemporaine à Amiens. A fait cours à Sciences-Po dès 2006 sur séries télés (plus maintenant). Auteur de plusieurs ouvrages dont Les séries télés pour les nuls.
Séries historiques en tant que témoignant d’une époque, dès DEA.
Présentation par PowerPoint : chaque paragraphe une diapo

Il y est question de plusieurs séries: Rome (et aussi un peu des deux séries de 2011 sur les Borgias), Band of Brothers face à The Pacific, et enfin Madmen. J'ai moi-même mis les titres de parties dans la conférence.


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A/ INTRODUCTION

Définition des séries historiques :
- Fiction à épisodes qui se déroule dans un passé + ou – lointain et s’appuient sur événements ayant réellement eu lieu
- bcp de séries historiques sont en fait des mini-séries ( peu d’épisodes, un événement donné)
- sous-genre très populaire.

Intérêt de la série pour traitement de l’histoire
- forme narrative longue : durée
- série est fondée sur dualité répétition/surprise. Quotidien/événement en Histoire
- multiplicité des personnages et des lieux, complexité du récit  complexité des causes et multiplicité des points de vue.
- Depuis les années 2000, les séries télé sont – manichéennes, plus proches de la réalité historique.

Avantages et inconvénients de la fiction historique
- Avantage : l’émotion qui permet de s’intéresser, de s’identifier et de retenir les enjeux d’une période
- Inconvénient : Mise sur le même plan de la « petite » (histoires sentimentales) et de la « grande » histoire (portée politique et sociale). Il faut équilibre entre les deux
- Avantage : l’image et le son qui permette une reconstitution minutieuse. Cf Madmen pour reconstitution. Intérêt de représenter le passé pour comprendre le présent. Séries historique avant tout révélatrices de la période dans laquelle nous vivons, du moment de conception. Exemple : La Caméra explore de le temps sur Henri III qui dit en 1958 l’impératif de la continuité de l’Etat au moment passage IVème-Vème République (thèse défendus dans cet épisode, validée par historiens académiques, que HIII aurait laissé le pouvoir à HIV parce qu’aurait compris que bon pour l’Etat ( !!)).
- Inconvénient : confusion entre éléments et personnages réels et fictifs.
- Avantage : interroger le passé pour comprendre le présent


B/ ROME

Rome, ou la modernité de l’antiquité
- Réinterprétation du genre péplum par HBO et la BBC.
- 2 saisons et 20 épisodes diffusés entre 2005-2007
- Série la plus chère de l’histoire en 2005 (10 millions de $ par épisodes).
- Tournée dans les studios de la Cinecittà, avec des acteurs britanniques et des figurants italiens (qui ont habitude de tourner dans des péplums).

Une période connue
Le série raconte la fin de la République romaine, du passage du Rubicon par César jusqu’à proclamation de l’Empire par Auguste.
Épisode de l’Antiquité sans doute le plus connu du grand public (César, Marc-Antoine, Cléopâtre, Octave, Cicéron, Brutus, etc.

De l’utilité des personnages fictifs
Lien entre les « grandes scènes de l’histoire antique fait par deux personnages fictifs même si brièvement mentionnés dans La Guerre des Gaules de César.
Deux personnages qui deviennent des archétypes : Lucius Vorenus et Titus Pullo. L’un résiste à marche histoire, quand l’autre se laisse emporter. Par eux, on entre dans l’Histoire, avec deux points de vue. Caractère opposés, ce qui les mènera l’un à suivre Marc-Antoine, l’autre Octave (pratique pour narration).
Point de vue des « petites gens » (identification de spectateur, et permet de maintenir opacité des personnages historiques). On reste ainsi bien spectateur d’une fiction.

Une série typique de HBO
- Diffusée sur une chaîne cablée US particulière
- beaucoup de sexe et de sang, langage ordurien : attentes du public de HBO, et envie de faire « réaliste ».
- Reconstitue Rome de façon moderne (saleté, poussière, couleurs passée) avec une attention aux détails dans la reconstitution (costumes faits mains avec matériaux « naturels », pas le moindre plastique, teinture naturelle faite en Inde).

Une recherche esthétique
S’inspire de tableaux. Exemple : assassinat de César inspiré par la Mort de Jules César par Jean-Léon Gérôme, 1859. Comme si on était introduit dans le tableau, avec deux points de vue dessus, par angle caméra.

Le jeu avec les « blancs » de l’histoire
Les scénaristes ont joué avec l’Histoire (et les attentes des téléspectateurs), sans pour autant la dénaturer.
Exemple : c’est Titus Pullo qui assassine Cicéron, alors qu’on ne sait pas qui a tué Cicéron, mais on a récit comment.

Le rôle des femmes (Rome diapo 7)
- personnages passés sous silence dans sources historiques. Scénaristes leur donnent une dimension centrale.
- Dans la série, lutte sans merci entre Attia (cousine de César et mère d’Octave) et Servilia (ancienne maîtresse de César et mère de Brutus).
- personnages qui mène dans l’ombre action : pour plaire à public d’aujourd’hui (femme forte, active), en se basant sur cliché de la femme méditerranéenne.

Des thèmes contemporains (Rome diapo 8)
- Le pouvoir et sa conquête. Avec César, puis Octave. Prix à payer pour accéder au pouvoir suprême.
- L’importance des médias : perso de crieur public. Importance média et image. Différence entre réputation d’un perso public et son comportement privé.
- Une série politique.

Borgia
- Série très proche de Rome. Produite par C+ en 2011, avec casting européen et le scénariste américain Tom Fontana en maître d’œuvre, reprend les mêmes éléments que Rome : Politique, trahison, secrets de famille, sexe, violence, reconstitution léchée.
- Mais la trame narrative manque d’un point de vue, et on a un peu trop l’impression de suivre à la lettre les écrits de Burckhardt. On suit personnages les uns après les autres, sans qu’on ait un lien. Prince Farnèse aurait pu l’être car là tout le temps au bon endroit au bon moment, mais ne dit rien. Du coup on reste à distance. Pas de point d’entrée émotionnel.

Des soap opera à la Renaissance
- Showtime s’est fait une spécialité des soaps à la Renaissance : petite histoire qui prend le pas sur la grande.
- Les Tudors (2007-2010) : histoires de coucheries, de trahison surtout. On oublie questions politiques et religieuses après saison 2. Alors que période est marquée par élaboration de l’anglicanisme. On oublei situation de l’Angleterre (diplomatique aussi) à cette époque. Marie Tudor et Cromwell vite négligés.
- Les Borgias (depuis 2011). Même année que celle C+ ! Jeremy Irons. Accent trop mis sur sexe pour qu’on s’intéresse à action qui évoluerait.


C/ LA SECONDE GUERRE MONDIALE

Seconde Guerre Mondiale selon Spielberg
- Band of Brothers (2001)
- The Pacific (2011)
- Spielberg et Hanks en producteur pour les deux, mais pas la même guerre, parce que pas même contexte abordé. On saisit différence des guerres par ces deux séries. Même principe d’extraits d’entretien avec vrais soldats avant épisode.

La « bonne guerre » en Europe : Band of Brothers
- Première série historique pour HBO. Suite de Ryan. Bugdet 125 M$ pour 10 épisodes.
- On suit la « Easy Compagny », vraie compagnie, du camp d’entraînement au Nid d’Aigle en passant par débarquement sur plages de Normandie, bataille des Ardennes et Buchenwald.
- Point de vue collectif : unité militaire qui fait le lien. Personnage principaux meurent et sont remplacés par d’autres.
- Malchance diffusion : premier épisode le 9 septembre 2001. D’où pas succès public après 11 septembre, mais succès critique. Reste le coffret dvd de série le plus acheté au monde ( ?)

La « sale guerre » dans le Pacifique : The Pacific
- 2011, 10 épisodes, 250 M$
- Série beaucoup plus violente, pour coller à « réalité » de cet affrontement entre US et Japonais. Représentation des combats comme rarement à télé. Difficile à suivre.
- Regards croisés de 3 marines : le héros « officiel » John Basilone (héros connu aux US, avec timbres et bd à son nom, mort 1er jour Iwojima), Robert Leckie et Joseph Mazzello (connus pas ont écrit leurs mémoires, best-sellers, qui ont servi de base à série). Ces trois personnages ne se croisent jamais ou presque dans série (3 compagnies différentes). Problème de lien, point de vue pour série.
- Pas de cartes, d’explication : on ne sait ni où on est, ni quand on est : impression de perte, voulue par créateurs : soldats US qui ne savait où ils étaient, où ils allaient. Mais rend difficile à suivre. Personnages transbahutés d’île en île, avec quelques permissions ou retours pays).
- Récit non linéaire qui correspond aux « sauts de puce » US dans cette guerre.
- Guerre du Vietnam se surimpose pour spectateur occidental dès qu’on voit malaise à combattre en milieu tropical.
- On sent ennui des soldats : tout ce qui (ne) se passe (pas) entre les combats.
- Dernier épisode : suit retour dans famille des héros survivants : retour à la société
- Série faite alors que l’Amérique en guerre, et où tous les jours des soldats reviennent avec cette même incapacité à traduire et transmettre ce qu’ils ont vécu.
- Série davantage anthropologique que pédagogique sur l’histoire. Horreur de la guerre de façon très générale.

Un village français (France 3, depuis 2009)
- Fiction historique débutée en 2009 sur France 3, par Frédéric Krivine, Emmanuel Daucé et Philippe Tribois, avec Jean-Pierre Azéma en conseiller historique. Série achetée par France 3 jusqu’à 1944.
- Un épisode par mois d’occupation dans projet initial. Évolue ensuite.
- Immersion dans le quotidien des Français pendant Seconde Guerre Mondiale, dans village fictif de Villeneuve (Jura).
- Les liens affectifs et familiaux viennent compliquer les positionnements politiques et l’attachement des spectateurs.
- Vision non manichéenne de la période
- Robert Larcher comme personnage principal, interprété par Robin Renucci. Rôle pensé pour lui, parce qu’on n’arrive jamais à le détester. Maire de Villeneuve et médecin : veut limiter les souffrances (patients et administrés). Sacrificiel et presque christique. Malgré ça amené à commettre des actes que nous savons relever de la Collaboration. Essaie de faire de son mieux, avec compromission que ça impose.
- Son frère est un militant communiste, d’où héros pris entre deux feux.

Du récit chronologique à la dramatisation des enjeux.
- Saison 1 couvre juin-novembre 1940 (6 épisodes, 1 épisode par mois)
- Saison 2 couvre période janvier mars 1941 (6 épisodes)
- Série écrite en 12 épisodes. Programmateur de France 3 (que créateurs n’ont jamais rencontré !), qui a décidé de faire deux fois 6 épisodes pour saison 1 et 2. De même, ne choisissent pas jour de diffusion. Avaient été déçu quand diffusion avait été programmé le dimanche soir ; marche mieux le mardi. Maintenant que série diffusée par deux épisodes à la suite, écriture des scénaristes s’adapte et évolue en fonction de cette donnée.
- Les 1ers épisodes de la saison 3 couvrent période du 28 septembre au 1er novembre 1941, avec un épisode par jour pour les 7 derniers. Narration resserrée pour gagner en efficacité. Moment où URSS demande stratégie de terreur, avec actes de terrorisme et d’assassinat des dignitaires allemands (thème du terrorisme qui nous parle).
- Saison 4 : 12 épisodes, et les 6 premiers se déroulent sur quelques jours à peine en juillet 1942. Reconstitue une sorte de petit Vel’ d’Hiv’ à Villeneuve (sur base que trains en panne durant la période).


D/ MADMEN

Présentation
Commence été 2007 sur petite chaîne du câble, AMC.
Matthew Winer est passionné d’histoire. 6 ans de recherche sur période des années 60.
Marqué par arrogance des baby-boomers, les contestataires. Décide de s’intéresser à ceux qui travaillaient pendant ces années, pendant que jeunes manifestaient (contre Vietnam, etc.)
Raconte début de la publicité.
Représentation très traditionnelle de la société US. Plutôt des années 50 que 60 dans imaginaire.

Les adultes des années 60
Loin de ce qu’on attend : n’écoutent pas de rock, mais du jazz, n’ont pas cheveux longs…
On s’intègre au quotidien, au flux de l’histoire. Personnages qui ont vécu avant : Vietnam, 2nde GM…
Narration qui s’inscrit dans une histoire longue.
Grand soin à reconstitution des intérieurs, du mobilier. Pas que des années 60, mais aussi des époques précédentes pour inscrire dans temps plus long et parce que réaliste (comme chez nous, pas que du 2012)
Grace temps long, on montre violence du changement social : question de l’égalité homme-femme, noirs-blancs. Mâle dominant homme blanc ne voit pas et ne comprend changement qui s’opère. Monde ne change pas du jour au lendemain, ce qui montre bien série et son rythme.

12ème épisode, saison 3 : moment assassinat de Kennedy.
- Façon dont série le représente est intéressante.
- Événement qui est montré comme se surimposant au quotidien des personnages : on voit assassinat par le biais de la fille de Roger pensant que son mariage est gâché, par dialogue d’un couple sur boulot de monsieur (Pete and Trudy), et par réception maîtresse (Peggy) ce qui amène homme à débrancher télé (vient d’une anecdote racontée à Winer), et la rebrancher après avoir fait l’amour.
- Omniprésence de la télévision : par elle qu’on apprend la nouvelle. Rappelle au spectateur le 11 septembre qui est venu, par télé, « perturber » notre quotidien. Tout le monde pose la question « où étiez-vous quand vous l’avez appris » lors du mariage dans la fiction, comme on se l’est posé pour 11 septembre.
- Pas d’image de l’assassinat, puisque ces images pas encore diffusées. Mais deux épisodes avant, description d’une pub qui reprend (pour spectateur) schéma de l’assassinat. Le storyboard de la pub reprend angle de vue des images amateurs de Zack Pruder ( ?) qui a filmé l’assassinat. S’ajoute à cela le fait que cet événement à fait de Kennedy un mythe alors qu’était contesté comme président, comme un mécanisme de communication.
- Plein d’appels dans série vers événement : Trudy porte la même toque que Jacky Kennedy jour de l’assassinat. De même que importance mode dans Madmen dit aussi influence de la série sur la mode d’aujourd’hui : rouge à lèvre, rétro 60ties, et même obscure chanson de l’époque « bisous-bisous », inconnue jusque-là, qui est devenue un tube juste après diffusion de l’épisode, de manière planétaire, via réseaux sociaux. Culture est maintenant une culture globale.
- Génériques de fin de Madmen commentent de façon caustique l’action de l’épisode.



• VENDREDI 14H-17H : BREAKING BAD AU FILTRE PHILO

Thibaut de Saint Maurice, enseignant de philo à Argenteuil, et directeur de collection de « Ellipse ».
Donnera une lecture de Breaking Bad selon Nietzsche (Par-delà le bien et le mal), surtout concernant le héros Walter White, et la volonté de puissance.
S’intéresse aux cultures de masses et/ou contemporaines. Deux livres intitulés Philosophie en séries, puis collection « culture pop ». Marjolaine Boutet a fait un essai sur les vampires dans cette collection.

Comme son nom l'indique la conférence est une étude d'une série via des concepts de philo précis, ici ceux de Nietzsche. Ca m'a semblé un poil trop "illustratif" (je me sers de Breaking Bad pour faire faire comprendre Nietzsche), mais en même temps on était dans un cadre de formation pédagogique, et lui-même se sert des séries directement dans ses cours de cette manière. Si les situations et personnages sont étudiées, j'ai trouvé que le questionnement sur la narration ou la mise en scène était un peu négligé.


Spoiler: Montrer
Breaking Bad saison 1 et saison 2 comme matériau
Pas une énième fiction sur frontière bien et mal, mais dépasse la question et propose mise en scène de persos qui ont dépassé question. Perspective morale assez inédite : une morale sans morale. Action qui est déjà au-delà des rapports traditionnels de la morale urbaine.
Divertissement des séries télés et de BB en particulier est positif. Mauvaise presse du divertissement depuis Pascal. Mais pratique positive du divertissement avec série télé. Conscience de nos propres existences à travers séries télés.
Diffusion sur orange, et sur arte. Série comptera 5 saisons, selon créateur Vince Milligan.

Walter White est prof de chimie dans un lycée d’Albuquerque. Marié à Skyler, père de Walter junior, ayant un handicap (représente innocence). Walter arrondit fins de mois en travaillant dans laverie de voitures, travail plutôt pour immigrés.
Apprend au début série que atteint de cancer du poumon en phase terminale. Pas assez couvert par assurance pour prise en charge des soins et pour que famille s’en sorte après. Retrouve un ancien élève, Jesse, qui a mal tourné, vend des métamphétamines. Vont s’associer pour « cuisiner » ensemble des amphétamines et à les dealer.
Personnage vit avec un profond ressentiment : étudiant brillant, thèse prometteuse, avec un ami, qui a réussi à valoriser de manière industrielle ces découvertes et est devenu richissime. Pas carrière, reconnaissance, mode de vie qu’aurait pu avoir. Se sait déclassé par rapport à ce qu’aurait pu être.
Héros qui ressemble plus à un looser que caractérisation habituelle du héros.

Séquence 1 : Walter face à élèves et ensuite les retrouve à laverie voitures.
Méprisé par ses élèves. Humiliation sociale.
Choses résistent, comme montre boîte à gants qui ne se ferme pas.
Homme assez banal, mais même plutôt antipathique. Va changer tout au long de la série : révèle une force et une puissance insoupçonnées, à mesure que la maladie le gagne et l’affaiblit.

Séquence 2 : discussion sur changement de vie de Walter avec Jesse
Réveillé. Violence et détermination.

Quel est le sens de ce bouleversement ? Tourne mal ou bien façon de trouver un chemin de vie libérée de contraintes ? Comment retrouve puissance vitale ?

Séquence 3 : les 4 premières minutes de la série.
Force intro est de créer une tension. Immédiatement excité par le début. Un des premiers ressorts où la série implique le spectateur.

- Premières images plantent le décor. Le désert de l’ouest américain. Plans fixes, vus dans le western. Intertexte qui revient. Espace paradoxal puisque on y perd ses repères. Lieu où il n’y a rien. Plus de repères humains, sociaux, moraux. Il faut lutter pour survivre. D’où position de duel à la fin de la séquence. Désert comme personnage qui a une fonction : permet d’être au-delà, de la frontière, de l’espace social. Sera l’endroit où il se passe tout ce qui concerne la drogue. Espace a comme fonction de suspendre règles de la morale contemporaine.

- Corps montré dans cette séquence. Pas corps de l’athlète comme souvent imagerie US. Ici corps blanc, flasque, avec slip. Corps montré dans lumière brutale du désert. Présence de ce corps importante car est personnage central dans le récit. On comprendra lorsqu’on apprendra que corps malade, qui échappe. Il faudra reconquérir puissance de vie contre ce corps. Corps dans tous ses états dans série : le fils handicapé, Skyler enceinte… Personnages pour lesquels le corps pose problème.

- Refus de la culpabilité. Précise que pas aveu de culpabilité. Montre qu’a encore dans sa morale une définition de la culpabilité.

- Puissance retrouvée ou expression de la force. Walter fait face à ce qui doit arriver, arme à la main, avec une attitude très déterminée. Walter n’est plus sujet d’un corps malade, mais redevient maître de son corps. Mise en scène de la maîtrise de ce corps.

Signification de tous ces signes mis en scène
Série propose de changer son rapport au corps, avec un personnage malade.
« Ce qui ne me fait pas mourir me rend plus fort », Nietzsche, Le Crépuscule des idoles, Maximes et pointes, §8. Bon niveau de considération de la réalité est celui du corps pour Nietzsche. Il faut suivre le fil conducteur du corps. En le suivant qu’on peut comprendre monde qui nous entoure.
Vie d’instinct, de pulsions, de désirs : vie de tensions permanentes.
Maladie ne le tue pas encore. N’est pas mort quand il apprend que va mourir. Devient une donnée de la tension interne de son corps. Maladie comme ce qui a aiguillonné le corps. Maladie trouve son origine dans le corps, mais va aussi pousser le corps à se dépasser.
WW a un rapport paradoxal aux soins. Comprends inconsciemment que maladie est ce qui va l’aider.

Séquence 4 : faire de son corps un usage non conventionnel.
Fait croire que a eu des hallucinations pour expliquer disparition pendant 3 jours. Corps qui el fait souffrir devient un allié, un moyen de se tirer de situations complexes.

Personnage qui change son rapport à la morale.
« Il faut détruire la morale pour libérer la vie », Nietzsche, Fragments posthumes, VIII, 7 [6]
Illusion qui détruite la vie parce qu’empêche corps de s’exprimer. Installe l’homme dans ressentiment en le culpabilisant. Au lieu de suivre désirs de son corps, on est enfermé dans règles et conventions.
A l’occasion de la maladie, se libère du ressentiment.

Séquence 5 : entretien avec Gretchen
Paye traitement par vente de la métamphétamine. Mais dit que c’est grâce à générosité Eliott (qui a volé ses recherches) et Gretchen (son ex) qui sont mariés. WW se libère ressentiment en exprimant sa colère.
Réveil n’est pas fait de se soigner, mais plutôt avec peur qui s’en va, être capable de se libérer de ce qui lui faisait peur pendant 50 ans : la « moraline » selon Nietzsche. Véritable maladie : morale conventionnelle.

Mais suivre son corps implique de découvrir que la vie est puissance : « la vie est volonté de puissance », Par-delà le bien et le mal, §259.
Pas volonté d’agresser les autres. Vivre avec plus d’intensité, en assumant toutes les tensions de la vie, y compris pulsions difficiles à concilier avec morale société. WW décide d’assumer peu à peu cette vie qui renait en lui. Le fait de l’accepter est ce qui le soigne le mieux.
Dans la série, devient un autre homme. Se crée un alias : se fait appeler Eisenberg (nom d’un vrai physicien, auteur du principe d’incertitude), s’habille de noir, met un chapeau. Métamorphose esthétique. Force sérialité est de donner à voir étapes transformation. Eisenberg signifie l’imprévisibilité de la vie, et c’est en même temps l’incertitude de sa vie.

Une fois libéré de sa morale, du sens de le juger du point de vue de la morale ? Volonté de puissance se situe dans neutralité de la vie : c’est un fait. Simplement une morale du fait. Capacité à assumer ce que vie qui s’exprime à travers le corps propose. Surhomme est celui qui peut assumer tout ce que les différentes pulsions de son corps lui impose. Suivre les différentes pulsions que le corps abrite.

« Qu’est-ce qui est bon ? Tout ce qui exalte en l’homme le sentiment de puissance, la volonté de puissance, la puissance même ». Nietzsche, L’antéchrist, §2.
Umberto Eco : De superman au surhomme. Concept d’intertextualité élargie.

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 Sujet du message: Re: Dans la petite lucarne ...
MessagePosté: Ven 6 Avr 2012 19:20 
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Intéressantes notes, malgré l'aspect prise au vol qui rend parfois la lecture/compréhension difficile.

Plusieurs petites notes en complément. Tout d'abord, tu cites deux séries en orthographiant mal leur nom. Au cas où tu chercherais plus de renseignements à leur sujets, il s'agit de Hill Street Blues et Bored to Death.

La discussion du Walk and Talk de Sorkin m'a fait sourire. Elle passe apparemment complètement à côté de la vraie raison pour laquelle Sorkin l'a employée: permettre à deux personnages qui se parlent d'être visibles de face, ensemble, à l'écran. Ca parait stupide dit comme ça, surtout que de nombreuses séries (CSI, House) emploie actuellement cette technique régulièrement, mais Sorkin a été le premier à la systématiser (ça a en plus le côté bonus de donner aux personnages un aspect débordé et donc important) au point que c'est une sorte de running gag dans ses productions. A titre informatif, sa sitcom Sports Night utilisait aussi sporadiquement cette technique et tant mieux. Dans le cas d'une comédie, avec des dialogues aussi rapides, quand il utilisait parfois le classique champs/contre champs, il devenait difficile de suivre l'action.

Intéressante discussion sur la série Mad Men. A propos de la mort de Kennedy et sa place dans la série, ce qui est assez intéressant c'est que les trois premières saisons sont vraiment cadrées par la carrière de ce président. La première saison discute de sa campagne en termes de publicité et d'images (comment ce catholique espère-t-il gagner?) et l'épisode des élections est très réussis. On assiste ensuite à la crise des missiles et enfin à son assassinat. Le ton de la série change d'ailleurs après cette troisième saison, la mort de Kennedy ayant souvent été citée comme la vraie fin des Fifties.

A propos du réalisme de la série, je me dois de mentionner la très talentueuse et multi récompensée Janie Bryant, costumière de la série qui fait preuve d'un talent énorme dans son domaine. A lire: la rubrique Mad Styles, qui décortique chaque semaine les épisodes au travers des costumes (et des décors dans une moindre mesure). C'est drôle et excessivement intéressant, avec pleins d'anecdotes et d'observations très pointues.

Enfin, concernant Rome, j'ai toujours trouvé dommage que la série n'ait pas pu continuer: les régnes de Caligula et surtout le délire autour de Claude, ses femmes (Agrippine, Messaline) et Néron (la BD Murena par exemple). Là on aurait vraiment bien ri (même s'il reste la très bonne série anglaise I, Claudius).

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"Nous ne sommes que trois, la rapière à la main:
Fille d'Elfes et Guerrière, Adarana la Blonde,
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"Because I could not stop for Death, She kindly stopped for me — and bought me coffee at a greasy diner..."


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 Sujet du message: Re: Dans la petite lucarne ...
MessagePosté: Mar 10 Avr 2012 13:04 
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Merci pour les noms de série et désolé pour le côté prise de notes: c'est toujours très délicat lors de ces colloques ou conférences. Je n'ai jamais le courage de tout remettre en ordre (cf les colloques sur la bédé à l'automne que je n'ai finalement pas postés), d'autant que quand je relis, ça passe bien pour moi (principe même de la prise en note après tout...).

Merci pour la précision sur le walk & talf de Sorkin. Joyard a proposé une lecture "cinéphilique": son montage des deux séquences de WW d'une part et de La Dame du vendredi était assez convaincant. Mais effectivement, la dimension pratique pour filmer des dialogues dans les séries s'impose rétrospectivement comme explication!

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 Sujet du message: Re: Dans la petite lucarne ...
MessagePosté: Sam 28 Avr 2012 19:45 
Viewtiful Shinigami
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Il est probable que ceux qui trouveront le chemin de leur télé ce soir seront plus interressés par des relent de biére et la finale de la coupe de France, mais comme il reste quelques irréductibles gaulois, je viens informer que dans 3 petites heures passe:

La revanche des geeks sur Arte a 22h30*


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Comment une sous-culture a-t-elle fini par s'imposer pour devenir la culture dominante de la jeunesse occidentale?
Sur le ton de la comédie, ce documentaire raconte l'histoire des geeks et reflète la joyeuse diversité d'une culture ludique et foisonnante devenue populaire.


Surement intéressant a regarder, même si la présentation fait dans l'excès de zèle ("culture dominante"), mais vu qu'il y aura des jeux vidéos, du star wars, du peter jackson, des super héros et elvis en stormtrooper et j'en passe. ça devait en intéresser quelques uns ici!

N'hésitez pas a regarder la bande annonce, elle finira de vous convaincre.



*La chaine dont on ne regarde pas les séries !

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 Sujet du message: Re: Dans la petite lucarne ...
MessagePosté: Mer 3 Oct 2012 12:28 
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Vous ne comprenez rien à la finance ?
Vous faites des études d'économie ?
Vous en faites pas d'études d'économie?
Vous ne comprennez rien à la finance ?
Mais vraiment rien?


Bref, qui que vous soyez, Arte a diffusé hier un documentaire costaud, à charge mais pédagogique et bien documenté, avec remise en perspective historique, de belles vues de la skyline de Manhattan et des maquettes mignonnes pour ceux qui ont besoin de jolies images. Il est disponible en VOD pendant une semaine comme d'habitude.

La première partie c'est ICI

Parce qu'on à le droit de pas savoir, mais pas le droit de s'en contenter.

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 Sujet du message: Re: Dans la petite lucarne ...
MessagePosté: Lun 22 Oct 2012 20:33 
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Inscription: 25 Juin 2012
Messages: 194
Bonjours à tous, je regarde Falling skies la série qui vient de passer sur NT1, j'ai vu la saison 1 et 2 sur internet, mais je voudrais savoir si quelqu’un connaît un site ou la saison 3 est dispo même en VO. Merci d'avance


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