Episode 8 vu.
Je m'épanche un peu sur les dernières péripéties, donc attention SPOIL !
Très satisfait de cette 8ème dose ! L'intégration du Gimp à l'intrigue orientale, la position de conseiller de Deanerys, c'est du très bon : ça permet en tout cas de revaloriser un pan de la saga qui se délitait dangeureusement depuis quelques épisodes (S5 - 1-4). L'ambiance délétère de Mereen, la fronde des nobles, et la reculade de la reine au sujet des arènes...
Le pragmatisme de Tyrion, de loin le personnage le plus sympathique, est un atout pour l'impératrice en devenir. Entre la trahison de Mormont, l'attaque subie par les plus proches de Daenerys - avec la mort de Selmy ! - et l'apparente dissolution des Puinés (On dirait qu'ils se sont envolés comme par magie, tant les contingents semblent ridicules), je ne donnais pas cher de l'avenir de cette intrigue - outre l'ennui grandissant qu'elle m'inspirait - jusqu'à l'arrivée de Tyrion ... !
Les aventures de Snow "beyond the wall", avec Tormund, sont particulièrement intéressantes cette semaine. En occupant la moitié de l'épisode, le siège du campement côtier fournit sa dose d'action. Mention passable encore une fois pour la photographie, quasiment en niveaux de gris... Je déplore pour ma part le manque de saturation et de contraste de cette série, sur le plan visuel. En tout cas, cette confrontation directe m'a beaucoup plue, d'autant plus que les personnages importants en ressortent vivants : un bon point pour ma part.
J'espère de tout coeur que la mort de Jon Snow a été écartée par les scénaristes de la série (entre autres péripéties).
Le cliffhanger de l'épisode 6 m'a dégoûté (malgré le choix pseudo-intellectuel de cadrer le spectateur du viol); en revanche, celui de l'épisode 7 : quel pied !
Cersei enfin maltraitée, on l'attend tellement qu'on y est aujourd'hui presqu'indifférent... N'abusons pas, c'est jouissif; quoique tout de suite contrebalancé dans l'épisode 8 : on aurait presque de la pitié pour elle. Enfin, espérons que ses mésaventures à venir viennent pondérer la vilénie manifestée depuis maintenant une cinquantaine d'épisodes !!!
Espérons que la bifurcation prise par la série, désormais quasi-indépendante de l'oeuvre littéraire d'origine, d'après ce que j'ai compris, se traduise par une inflexion vers un genre plus franchement épique et moins cruellement-"réaliste". Je pense que les scénaristes, comme le (grand) public (profane), souhaite cette tournure, après 3/4 saisons franchement saoulantes.