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MessagePosté: Ven 31 Mar 2006 20:05 
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Simplement pour signaler à EvOr que voilà un très bon post^^
Je suis content que ça soit plus clair, et je consent également que j'ai pu prendre rapidement la mouche suite à ton post, mais il est vrai que le ton ne me semblait pas très amical, cependant j'ai moi-même dit qu'il était difficile de retranscrire le ton à l'écrit^^

Autre point important concernant les accidents de travails, j'en ai discuté sérieusement avec un ami calé sur le sujet, et je doit bien reconnaitre qu'Ichigo avait raison sur ce que j'ai dit, je le met sur le compte de l'"inexpérience"^^
Néanmoins je précise ( je l'avais dit ) que mon but était de mettre en défaut une faille du CPE : privation de support de justice ( pas une privation total, je nuance ), en citant un exemple, mauvais exemple...^^

Pour le projet de loi Fillon, je suis relativement d'accord avec toi, également avec ton paragraphe sur l'interim^^
De même pour les films, totalement d'accord que les réalisateurs posent souvent leur point de vue ( objectivité ), sauf dans le cas de film tiré et montrant des faits réels, c'est le cas de celui-là.
Je précise qu'il est sans rapport avec le CPE, mais avec le fait qu'il y a vraiment des patrons, disons malhonnêtes pour éviter "véreux" et "pourri", il parle principalement du harcélement moral.

Quand à ton PS2, tu m'apprend quelque chose, je susi assez surpris de la nouvelle rapport à Laurence Parisot, quand auc anglais....sans commentaires^^

Trinidad et Fred, ainsi que n'importe quel autre user pret à rendre service< rapport au discours qui a peut-être lieu au moment même où j'en parle, je n'ai pas la TV, donc si quelqu'un pouvait me faire un rapide résumé neutre du discours ( MP ou autre ), ça me rendrait vraiment service^^
No obligation, au pire j'en apprendrai plus demain^^

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MessagePosté: Ven 31 Mar 2006 20:09 
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Alors la période d'essai est réduite à un an, et l'employé a le droit de demander les causes de son licenciement...

En gros ! Rapide résumé neutre...

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MessagePosté: Ven 31 Mar 2006 21:15 
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Localisation: Dans un théâtre de rêves...
Non le patron sera obligé de stipuler la cause de licensiement.

M. Chirac promulgue la loi, d'un autre côté tout autre action aurait été totalement illogique. Mais stipule qu'elle ne sera pas appliquer en tant que telle mais avec une période d'essai réduite à un an, et l'obligation de stipuler la cause du licensiement. Il l'a dit dans un charabia indescriptible, et il y a d'or et déjà des millers de personnes qui marchent en direction de l'Eliysée ce soir, (ils étaient place de la Bastille)... à l'appel d'organisation étudiante.

Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a ménagé le suspense il aura fallu attendre 5 bonnes minutes pour entendre le mot : "promulgation". Pour une fois la droite ne se limite pas à de simples effets de manche.

M. Hollande a dit que son discours n'était pas clair et que la décision du chef de l'état n'était pas celle qu'il fallait (il demande un retrait), contrairement à M. Sarkozy qui a dit que la décision était sage. F.O. s'insurge comme d'hab, et le "président" (je sais pas si c'est le bon terme) de l'UNEF regrette l'amalgame du chef de l'état (M. Chirac a dit un truc dans le genre :[les manifestations ont été prétexte à des débordements violents].)

Bref la situation est pour l'instant inchangée et il faudra attendre les AG étudiante de demain, et la manif de Mardi pour savoir ce qu'il en est réellement en matière de mobilisation.

D'un autre côté, en dehors du fait que ce soit un contrat exclusivement limité au jeunes, je ne vois pas trop ce qu'on peut en dire maintenant que la période d'essai de un an et la justification du licensiement sont inscrites à l'intérieur (ou plutôt vont être inscrits)

Un an, ce serait la même chose qu'à la SNCF, tu signes un CDI avec période d'essai de un an (11 mois plutôt période au boût de laquelle tu es commissionée), si tu fais pas l'affaire au revoir, tu perçois tout de même les indemnités prévues par le code du travail (d'un autre côté beaucoup craque avant), ensuite tu as la sécurité de l'emploi et une évolution de carrière somme toute limitée (si tu es non diplômé).


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 Sujet du message: le CPE est mort... Vive le CPE?
MessagePosté: Sam 1 Avr 2006 15:40 
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Houla Houla!!... quelques jours d'absence sur ce sujet et tout plein de messages vifs et touffus! J’attendais le Conseil constitutionnel et Chirac, voilà qui est fait ! Alors comme j'ai pas le courage de faire des argumentations pointues, ça va être un peu café du commerce ou opinions (brèves ?) de comptoire. En même temps on est dans la taverne. Allez patron! mets-moi un ballon!

(Précision : j’ai fait ce message en deux temps, d’où certainement des enchaînements pas très sûrs)


D’abord, état des lieux :
- Conseil Constitutionnel : décision relativement attendue. La loi avait été bétonnée à ce niveau pour ne pas subir de revers comme la loi Fillon l’an dernier (camouflet qui avait alors été mal digéré). Les derniers amendements déposés par l’opposition n’ayant pour but que de rendre la loi anticonstitutionnelle avaient été soigneusement retirés avant le dernier vote. Le Conseil constitutionnel dit le droit, objet d’interprétation certes, mais pas vraiment de surprise à ce niveau.

- Intervention de Chirac : je complète EvOr, ou le corrige légèrement. La loi est promulguée en tant que telle, sans modification. Une fois une loi votée au Parlement, il n’est pas possible pour le chef de l’Etat ni pour le gouvernement de la modifier. Seules les réserves du Conseil constitutionnel sur des points spécifiques auraient pu permettre/entraîner des ajustements. Pour qu’une loi soit modifiée, il faut qu’elle retourne devant le Parlement. Pour ma part, quand Chirac a annoncé les modifications en même temps que la promulgation, très franchement je n’ai pas compris. Et pourtant je ne me considère pas comme ignare en matière de fonctionnement politique. J’ai donc cru que la loi allait être altérée par des décrets. Ca e semblait la seule solution immédiatement applicable : la loi reste ce qu’elle est, mais les décrets d’application la recentre sur tel ou tel point. Décision purement politique, prenant en compte les critiques de fond tout en ménageant l’orgueil du Premier Ministre. Or cette solution n’est pas possible ai-je entendu juste après. Cette loi ne peut être modifiée par décret. Pour mettre en place les modifications dont parle Chirac sans faire repasser la loi devant le Parlement, il faut donc une nouvelle loi, si j’ai bien compris ce qui a été dit hier soir. Ca confine au ridicule, même en admettant que l’application de la loi attende l’arrivée de cette nouvelle loi. Ca peut être autre chose, mais de toute façon c’est extrêmement confus. D’autant que cela table uniquement sur la confiance accordée au chef de l’Etat, ce qui est assez présomptueux… Sinon, il demande bien une sorte de « Grenelle social » : une nouvelle vaste réflexion avec les syndicats sur la précarité et le chômage des jeunes.

Allez patron ! mets m’en un autre !

Alors maintenant ce que je ressens par rapport à cette intervention.
- sur le fond : si les deux points qui posaient de graves problèmes éthiques sont effectivement amendés, alors c’est déjà une victoire morale, et, de mon point de vue, d’inique cette loi devient « simplement » mauvaise. Le débat se déplace de la justice (pas le droit, je distingue : justice ici équivaut à morale) au politique, et devrait de la rue passer à la représentation (élus et élections futures). Dans ce cas le CPE est vidé d’une partie de son orientation idéologique et surtout de ses failles permettant les abus. La mobilisation valait je pense vraiment la peine. Ces points sur lesquels il semble y avoir gain de cause étaient vraiment graves pour moi. Le reste est affaire de choix politiques, d’orientation de société ; en démocratie cela se décide dans les urnes.

- sur la forme : C’est lamentable et relativement irresponsable. Du début à la fin. On ne l’a pas évoqué ici, mais la loi Fillon de l’année dernière imposait au gouvernement de consulter les partenaires sociaux avant de proposer une loi au Parlement. Cela n’a pas été fait pour le CPE. Par ailleurs la solution de crise de Chirac est franchement faible. C’est un des pires exemples possibles de pratique de la politique. Toute l’habileté et d’arrivée à donner raison à ses adversaires sans se donner tort. Si Chirac pensait que la loi était bonne il l’appliquait telle quelle ; sinon il la renvoie au Parlement. La solution intermédiaire est je trouve irresponsable. Elle vise à ôter les arguments de fond aux opposants tout en refusant de reconnaître qu’ils avaient raison.

Mais c’est qu’il m’assoiffe celui-là !! Comment il veut que je parle la gorge sèche !!

- crainte : le CPE n’existe plus en terme d’outil législatif si Chirac respecte, d’une manière ou d’une autre (le moyen étant tout de même bien confus) ce qu’il a annoncé. Je passe déjà sur le peu de crédit que sa parole a dans le pays. Indépendamment de cela Le CPE coquille vide existe toujours en tant qu’objet symbolique. Vidé de son contenu, l’opposition qui lui fait face va pour une partie s’effondrer, mais pour une autre partie se radicaliser. Cette façon de faire de Chirac est pour moi dangereuse. Un symbole peut être chargé de n’importe quoi. Quand la loi était critiquable, la mobilisation contre avait une assise. Vide, le CPE devient une icône de la contestation, celle-ci se trouvant renforcée par l’impression nette d’arnaque et de mépris qui ressort de la décision de Chirac. Il voudrait rendre la contestation complètement incontrôlable qu’il ne s’y prendrait pas mieux. Cela n’est pas digne d’un responsable politique ayant la charge de plus de 60 millions de citoyens. Je suis très inquiet de la tournure que peut prendre cette affaire. Le seul point positif est l’arrivée des vacances qui va faire retomber la pression. Les réactions des politiques et syndicats opposés au CPE traduit je pense cela. Ils perçoivent nettement l’aspect de manœuvre qu’il y a dans cette décision et sont je pense sidérés de ce choix de Chirac. Ils savent qu’ils ont gagné sur le fond, mais qui cela n’est pas audible sous la forme proposée par Chirac. Leur soutient direct à la mobilisation est à mon avis une volonté de garder le plus possible le contrôle de la mobilisation qui là est prête à changer de nature.

- colère : EvOr a évoqué l’amalgame de Chirac relevé par le représentant de L’Unef et concernant casseurs et manifestants. Dans le registre politique du pire et bassesse du pouvoir, c’est quand même fort, et rejoint le geste de De Robbien à la suite de l’évacuation de la Sorbonne (les livres endommagés ; je n’étais pas revenu dessus quand EvOr l’avait évoqué au début du sujet, mais cet épisode m’avait vraiment mis mal à l’aise et laissé un arrière goût de manipulation politique dangereuse). Ces types de discours ou d’images qui créent de amalgames sont indignes de responsables politiques. Pour ma part, la phrase qui m’a le plus choqué n’a pas été relevée alors qu’elle mérite selon moi de l’être. Parlant de la situation dans les universités il a évoqué les « tensions entre les étudiants faisant la grève et ceux voulant travailler » (sic, ou à peu près). Ca n’a l’air de rien, mais c’est très grave. Les deux catégories ne sont en rien exclusives. Ce n’est pas parce que des étudiants font grève qu’ils n’ont pas envie de travailler, bien au contraire. Chirac met en opposition deux groupes qui ne se situent pas sur le même niveau. C’est une forme de manipulation très subtile et d’autant plus scandaleuse .Ce type de préjugé doit être dénoncé, et tous ceux qui pourraient passer au-dessus de tels propos doivent prendre conscience de la dimension manipulatoire de tels a priori. Je reçois régulièrement des mails d’étudiants mobilisés inquiets quant au travail à rattraper et aux examens prochains. De plus, cet amalgame prend une signification particulière dans le contexte de cette loi qui concerne l’emploi des jeunes. Ceux qui font grève (= qui ne veulent pas travailler dans cette opposition) sont donc en plus ceux ce ne voudront pas travailler plus tard puisqu’ils s’opposent à cette « réforme ». On voit là poindre, à l’arrière-plan de cette expression anodine en apparence l’idée reçu de l’employé fainéant (observez d’ailleurs l’étymologie du terme) de surcroît gréviste, profitant de la moindre occasion pour ne rien faire. Ce type de sous-entendus qui fait passer pour naturel quelque chose qui est faux est là encore scandaleux et irresponsable, et renforce ma méfiance à l’égard du chef de l’Etat. Précision en outre que le cadre de l’allocution solennelle à la nation, exercice qu’affectionne Chirac, ne laisse pas la place à l’approximation dans l’expression. Les mots sont pesé, les formulations soigneusement choisies.

Vas-y… Popopop… pas plus haut que le bord….

Petit point sur ce préjugé (je devance les critiques) : si tout mouvement de mobilisation ou de blocage a pu, ou même dû débuter par une euphorie des « glandeurs », et de la part de paresse et de désir d’éviter la contrainte du travail qui est en chacun, il faut mesurer que cette euphorie est retombée rapidement et que la mobilisation ne peut tenir que cette seule motivation. La mobilisation a entre 4 et 6 semaines selon les lieux. L’enthousiasme de rater des cours a largement fait place à d’autres sentiments dans la majorités des cas. Dans le même ordre d’idée, il est probable que ceux qui se mobilisaient pour s’amuser au début ont été amener à réfléchir sur le sens de leurs actions. Ce qui était perçu comme immature et irréfléchi au début ne peut plus être considéré comme tel à présent. Sinon le mouvement n’aurait pas tenu le coup. Cette crise a au moins le mérite de former d’éveiller réflexion et sens critique. J’ai le sentiment que c’est un accélérateur de maturité. En revanche, la situation relativement bloquée aura certainement tendance à politiser plus nettement les mobilisés.

Ceci m’amène à d’autres points mis en avant ici juste avant : l’expérience. C’est une donnée dont je me méfie grandement. La question est davantage celle de la maturité de celui qui parle, de la force de son argumentation, de la pertinence de sa vision des choses que de son age ou de ce u’il a vécu. Bien sûr les expériences entrent en compte dans la formation d’un jugement, mais elles ne garantissent en rien sa justesse. L'habitude peut ainsi être considérée en certains cas comme un envers négatif de l'expérience dans la mesure où elle restreint le champ d'action et de jugement. Je dis cela non pas tant à propos des échanges qui ont eu lieu entre Hitsugaya, EvOr et Ichigo, que parce que ceci aussi m’apparaît comme un préjugé qui colore cette crise en particulier, et la politique française en général. Notre personnel politique s’apparente à une gérontocratie du fait de cette défiance culturelle que nous avons à l’égard de la jeunesse considérée a priori comme inexpérimentée, mal informée et donc incompétente. Pour moi c’est à combattre avec vigueur. Les autres démocraties font confiance à un personnel politique plus jeune. A titre d’exemple, et dans un domaine que je connais relativement, on peut remarquer que Hugo et Rimbaud, qu’on considère comme les deux grands poètes français, ont été très précoces (le second arrêtant d’écrire quand la plupart des écrivains commencent aujourd’hui).

Patron !!!! remplis mon verre !!!

Sur nos voisins: les anglais attaquent le CPE sur deux points:
- la discrimination à l'embauche: un contrat pour jeunes est pour eux discriminatoire. L'age est comme la religion, la couleur de peau, l'appartenance politique, un critère discriminatoire. D'aucuns estiment d'ailleurs qu la loi pourrait de ce point de vus être cassée au niveau européen (enfin ça, ça s'argumente, débat de juristes).
- le peu de pertinence économique de la loi dans notre contexte économique: la société française a pour l'heure trop peu d'emploi à disposition pour mettre en place une loi délaissant la justification de renvoi du salarié.

Petite précision su ce deuxième point: en Angleterre, la question n'est pas de motiver ou non le renvoi, mais que l'employé renvoyé retrouve rapidement un emploi. En France, cette durée étant longue, l'employé a souvent recours aux prud'hommes pour percevoir une indemnité compensant cette longue période d'inactivité (je mets ici en garde contre tout sourire en coin qui verrait là une pratique de feignasses: c'est le contexte qui provoque cette situation; vivre d'indemnité n'est une satisfaction que pour une minorité d'employés; le chômage est le plus souvent vécu comme un échec).

Autre précision: hier soir, un ami canadien travaillant en France pour une boite allemande mais avec un contrat anglais du fait de la filiale pour laquelle il bosse directement (si celui-là c'est pas l'incarnation de la mondialisation, alors là!!) disait ne même pas comprendre le sens de cette loi. Il était choqué par l'histoire de l'age (mais bon, anglo-saxon, donc une sensibilité et une attention à d'autres sujets que ceux que je voyais jusqu'ici). Mais surtout il ne comprenait pas comment on pouvait espérer que ce type de mesure puisse faire baisser significativement le chomage. Pour lui c'est un non-sens pragmatique (c'est je pense aussi ce que dénonce le Medef et Parisot. De même le CNE avait été critiqué par le Medef). Une remarque qui m'a séché: "de toute façon, le patron, son problème, c'est pas de virer le jeune motivé, mais de se débarrasser du vieux qui fout plus rien". Bon, je précise qu'il est plutôt de gauche quand même (mais bon, il n'a pas changé depuis tout à l'heure, gauche anglo-saxonne).

Ah ouais, sinon, on a aussi des voisins italiens. Faut que je vérifie, mais j'ai entendu qu'ils ont essayé un contrat assez similaire l'année dernière. Un bide. Substitution de contrats, mais pas de création nettes en termes significatifs. Sous caution que je vérifie et détaille ce contrat. (Sinon je suis au courant que nous avons des cousins outre-Rhin, et je compte m'intéresser prochainement au débat qui s'amorce là-bas (ou plutôt qui est amorcé avec les syndicats depuis un moment, grosse différence avec nous...)

soif... allez patron, sers m'en un nouveau!! Et sers Ichigo parce qu’il faut que je lui cause !

Alors là non, Ichigo, je me tourne encore vers toi, mais là non, je dis non,non non non non (une vraie position de saison décidemment !), des références d'accord, mais pas celles-là! Je ne les mets pas en lien, mais il y a des argumentaires parfaitement symétriques sur les sites soit des syndicats, soit de collectifs anti-CPE. Et ni les uns ni les autres ne peuvent valoir autrement que comme arguments d’autorité. Je précise à nouveau que je me méfie de ce type d’argument. C'est typiquement ce que dans mon premier message j'avais dit vouloir éviter. Le débat n'est ici presque que juridique et politique. Pour moi les problèmes ne sont pas à ce niveau, mais sur les plans éthique et pragmatique principalement (l'idéologie s'insinuant un peu partout). Juste un exemple sur les points développés dans l'argumentaire présenté: les logements. Le problème n'est pas le prêt, mais l'assureur. Pour l'instant, malgré les déclarations de bonnes intentions, cela achoppe singulièrement. Cela sans dire que ce problème crucial n'avait pas du tout été pensé au moment de la mise en place des CNE et CPE. De plus, tout n’y est pas abordé. Dans le même sens que les membres représentants syndicaux (mais comme premier emploi, dans une grosse boite, peu de chances) il y a les femmes enceintes qui sont aussi protégées normalement (je dis normalement car il y a 15 jours une femme en CNE a été renvoyée après avoir annoncée qu’elle attendait un bébé). D’autres points plus dans le sens de la contestation, mais je préfère ne pas les mettre ici, ne pas les inscrire dans mon propre discours. Mais sinon, tout ce qu’énonce cet argumentaire est dans l’ordre du défense politique de la loi. Sur ce plan, effectivement il s’agit de choix entre des politiques différentes. Les problèmes étaient en amont. Les promesses de Chirac doivent régler ce niveau là.

Puisque j'avais parlé au début de témoignages et de ressentis par rapport à ce qui se passait, ce que j'ai pu entendre pendant la manif de mardi et depuis m'angoisse un peu. Même le retrait CPE n'aurait pas été nécessairement suffisant. Après l'euphorie, la conscience critique, les craintes, c'est la colère qui est manifeste chez les mobilisés. Je crains vraiment une radicalisation du fait du peu d'écoute politique qu'ont les manifestants. Parler du CPE ça va bien les premières semaines, mais pour animer les discussions en AG, le débat s'est considérablement élargi dans mon université. Je n'ai pas l'impression que pouvoirs et medias en aient bien concience. Les syndicats oui, et cela expliquerait pourquoi ils tiennent à ce point au retrait. Le CPE retiré, les autres élans se dégonfleraient d'eux-mêmes, et les syndicats resteraient en partie maitres de la contestation. La situation est vraiment compliquée...

Ah ! sinon une source plus « neutre », pas forcément géniale, mais bon… :
http://www.telos-eu.com/

Sur la question bon/mauvais patrons/employés, je me répète, la question n’est pas de juger des quantités des uns et des autres, mais de s’assurer que la loi est là pour établir un contrat équitable pour les deux parties et qui protège chacune de ses parties des abus potentiels de l’autre. C’est bien là où cette loi était inique, ou mal fichue si l’on est bienveillant. Pour passer outre les dialogues social et parlementaire il faut être très fort. Villepin a atteint son seuil d’incompétence avec ce projet. En même temps, il n’a fait que suivre une tendance française s’installant depuis quelques années. Les syndicats sont jugés trop nombreux et pas suffisamment représentatifs. La tentation est forte de ne pas s’appuyer sur eux. Le Parlement est lui considéré comme une simple chambre d’enregistrement des lois proposées parle gouvernement. Représentatif et législatif tendent à se confondre. Le parlement a de moins en moins l’initiative de la loi. Cela s’est développé avec les cohabitations : les dissensions en conseil des ministres étaient compensées par le soutien du Parlement, même si par tradition se trouve à sa présidence un élu de la majorité d’un courant différent de celui du premier ministre. Le fait qu’à présent les élections présidentielle et législatives soient la même année a renforcé cela, instaurant un régime présidentiel en plaçant l’élection présidentielle en premier dans le calendrier (le simple renversement des deux élections dans le calendrier aurait vraisemblablement changé considérablement la nature du régime).

Bon, j’avais pas posté depuis un moment, mais je me suis rattrapé là ! Un dernier verre pour la route, avant de finir dans le caniveau. Après tout c’est un autre versant de la rue…


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MessagePosté: Lun 3 Avr 2006 18:42 
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Seleniel a écrit :Bon, j’avais pas posté depuis un moment, mais je me suis rattrapé là ! Un dernier verre pour la route, avant de finir dans le caniveau. Après tout c’est un autre versant de la rue…


Bof....un peu court comme post et peu fourni, 150 ou 200 lignes sans plus^^

Je plaisante bien sur, très interessant et j'te remercie pour les sources plus neutres, parce que celle de l'entreprise.com ne l'était franchement pas ( désolé ichigo )

Pour le conseil contitutionnel, j'ai entendu parler du décret 49.3 de la constitution, qui, en gros, leur permettait d'instaurer le contrat du CPE sans passer par le parlement et toutes les discussions qu'ils impliquent, c'est à dire la solution la plus rapide et la plus injuste.

Mais bon, le vrai problème pour lequel je poste actuellement, c'est les blockus, nan mais faut arreter là!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Tous le monde l'a entendu Chirac vendredi, il s'en fout de ces blockus de lycée, ça l'embête autant que quand son chien s'assoit sur son lit, faut pas déconner quand même!! Et pareil pour Villepin qui fait le classique " rien entendu "
Vendredi : AG dans mon lycée, vote pour la semaine actuelle, trois possibilités :1 "contre blockus", 2" pour blockus mardi ( grève nationale)", 3"pour blockus toute la semaine"
résultat :
1> 40%
2> 18%
3> 42 %

Soit 40+18=58% des élèves qui ne désirent pas le blocage toute la semaine, sans compter que les secondes et les premières votent ( les secondes, leur année, je pense qu'il s'en tamponne aps mal dans le sens où ils ont pas d'examens en fin d'année, bon les premières ils ont la BAC de français ( 12.5 de moyenne alors que je suis très mauvais), tandis que les prépas sont mis à part dans les votes ( 83 % contre le blocage ))
Je résume, pour moi c'est du pur et simple foutage de gueule

D'une : ça sert à rien, moi je vais à toutes les manifs' et pour les blockus de lycée, le gouvernement il s'en tamponne, ils bloqueraient une gare je dis pas, là ça le ferai vraiment ch*** le gouvernement, masi les lycées....sans commentraires
De deux : Ceux qui veulent travailler ont un droit légitime sur ceux qui disent avoir le droit de bloquer le lycée ( si, si, c'est ce qu'ils m'ont dit ce matin les bloqueurs )

Bref, ce matin c'était pas loin d'en venir aux mains.
Pourquoi pas juste des paroles, mais si, si ça a été fait, je vous fais un petit extrait au mot près du dialogue entre moi-même et un première bloqueur ( désolé pour la vulgarité, mais c'est au mot près, navré vraiment, je préviens c'est du texto )

"Mais putain! tu vois pas qu'il s'en fout Chirac de ce que tu fais là! Moi j'ai foiré le bac blanc, j'ai loupé deux jours de cours avec vos bloquage, j'ai des leçon et des DM dans les fesses maintenant, deux jours ca va, mais la semaine c'est 33 heures de cours pour moi, j'ai le Bac dans deux mois et j'ai foiré le Bac blanc, donc j'ai envie d'aller en cours et d'étudier!!! c'est mon droit et t'as rien à dire!"
"Mais c'est pas ma faute si t'as loupé le Bac blanc, et c'est pas une semaine de cours qui va te faire louper le Bac, ça change rien, et ça sera pas à cause de nous si tu le loupes"
( là déjà je voulais le claquer )
"MAIS SI C EST DE TA FAUTE SI TU ME LAISSE PAS ALLER EN COURS!!! AMUSE TOI A BLOQUER SI CA TE CHANTE, CA SERT A QUE DALLE!! MAIS MOI J AI ENVIE D ALLER TRAVAILLER! ( j'aurai jamais pensé devoir dire ça un jour,mais là c'était vrai..)"
"C'est bon c'est pas la peine de gueuler! Faut pas en faire un drame"
( putain, le cogne pas! le cogne pas! calme calme )
" Bon, t'es en quelle classe?"
"Première"
"Mais qu'est-ce que tu me parles du Bac, tu sais même pas ce que c'est!!! C'est ton bac de français que tu vas me sortir comme excuse??!! T'as pas l'impression de servir à rien??!! Tu vas rester planter toute la journée devant cette porte alors que le gouvernement s'en branle!"
" Ben ouais"
( là j'me suis tiré sinon j'le frappais, en même temps, une tête de moins et ressemblant à mon index, j'aurai pas été fier de moi... )


Et mercredi, jeudi, vendredi, pareil ( gros gros soupir.......................presque une larme d'ailleurs, je dois avouer qu'au final il m'auraient presque fait de la peine, planter devant le lycée pour des raisons inutiles,e t quand je vois les arguments qu'ils me sortent...)

Enfin, je sais pas pour les autres, mais ici grenoble, les blockus ça devient très prise de tête

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MessagePosté: Mer 5 Avr 2006 15:36 
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Bon ça y est, je me suis remis de la dernière fois, alors plus posément, petit point au lendemain des manifs du 4 avril:

Une mobilisation qui fait mieux que se maintenir, et qui s'accompagne également de nouvelles actions qui tendent à se radicaliser. Je l'avais évoqué: le sentiment de ne pas être entendu pousse à cela. Mais ça reste quand même assez responsable de la part des manifestants ai-je l'impression. Dans le même tempsle front syndicl reste uni, et l'UMP/Parlement paraît assez enclin à neutraliser le problème le plus vite possible. Les Présidents d'université paraissent de plus en plus ouvertement demander une clarification sémantique, c'est-à-dire le retrait du CPE.

Sur le 49-3 Hitsugaya (il me semble que c'est toi qui posait une question à ce sujet), c'est un article de la constitution qui permet de sauter la discussion parlementaire. Normalement son usage intervient quand la majorité gouvernemenetale est fluctuante. Ce n'est pas le cas ici. Il a été utilisé face à ce qui a été considéré par la majorité comme une "guerilla" parlementaire de la part de l'opposition: multiplication d'amendements pour ralentir les discussions et donc le vote de la loi. Le recours au 49-3 est considéré comme autoritaire, mais en l'occurence il a montré son utilité institutionnelle: il y a eu des discussions au Parlement (plus de 130 heures je crois), mais ça allait continuer indéfiniment et l'article a été utilisé par que l'executif puisse prendre le relais. Je suis franchement hostile à la manière de gouverner de De Villepin, mais sur ce point j'ai dû mal à lui donner tort. Le concernant, le plus problèmatique reste pour moi qu'il n'ait pas consulté les "partenaires sociaux" et qu'il se soit entêté, refusant de reconnaître les erreurs de fait de sa loi. Pour plus d'info sur cet alinéa à la constitution, cf wikipedia par exemple; assez clair et complet:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Article_49-3


Sur les blocages, il y a deux manières de les considérer:

- en droit: et ils ne sont pas défendables. Le principe du blocage est une démarche qui instaure un rapport de force. Malgré le vote démocratique de son maintien son fondement même repose sur un principe qui n'est pas démocratique. Cela est je pense entendu par tous, pro ou anti blocage. Comme beaucoup dans mon université je soutiens le blocage de fait, mais le condamne en droit. Cela pour montrer que ce n'est pas simple, et que beaucoup ont conscience que ce n'est pas une solution satisfaisante. Mais le choix de ce mode d'action est motivé (je ne dis pas légitimé) par le second angle de vue:

- en fait: il n'y a pas vraiment de choix. Le blocage est un outil pragmatique pour faire entendre une revendication qui sans cela resterait inaudible. La pertinence du blocage s'évalue donc cela des critères non plus moraux mais d'efficacité. Le passage de l'un à l'autre de ces niveaux est, je le reconnais, extrêmement compliqué et problématique. Je l'avais dit dans un de mes premiers messages ici, ce n'est pas un mode d'action habituel des universités, mais plutôt un outil emprunté à d'autres branches socio-professionnelles, notamment les transports. C'est e glissement que je trouve le plus révélateur du climat social général, et du peu de confiance accordée à la discussion avec les pouvoirs publics. D'un point de vue pragmatique, les blocages ont plutôt été une réussite. Dans eux il est très probable que le CPE aurait été normallement promulgué, et que la polémique n'aurait pas pris une telle ampleur. Si a priori et en droit les blocages sont injustifiés, ils trouvent a posteriori et en pragmatique une justification, relative bien-entendue car elle repose sur des abus d'un point de vue de fonctionnement démocratique. Mais cette situation est le propre d'une crise. Rester au niveau purement au niveau moral est juste, mais condamne à ne pouvoir considérer que le général. Cela interdit d'observer les cas particulier, et souvent de juger; car juger revient toujours à examiner un cas particulier.

Pourtant d'un point de vue pragmatique le blocage pose un problème de taille: il s'aliène le soutien de gens opposés au CPE mais qui se trouvent pénalisés d'une manière ou d'une autre par cette situation. C'est je crois ton cas Hitsugaya. En terme de mobilisation le blocage court donc le risque à un moment donné d'être contreproductif. Mais il ne peut dans le même temps s'arrêter purement et simplement sans paraître briser la mobilisation. On le voit bien, entre deux manifs ce sont les chiffres d'établissements du secondaire ou du supérieur qui dans les medias servent à estimer le degré de cette mobilisation. C'est un véritable dilemme. Les seules solutions utiles sont là encore particulières: négocier dans chaqe établissement les limites du blocage. Dans beaucoup de lycée les élèves ayant diplome (bac) ou concours à la fin de l'année peuvent entrer. Mais c'est vrai que dans d'autres ce n'est pas le cas. Dans l'université, tous les cours étant diplomants, le blocage est soit complet, soit nul. Dans ma fac, la formation continue et les concours d'enseignement se tiennent néanmoins. Bref la situation est extrêmement complèxe, et n'est confortable je crois pour aucune des parties.

Sur nos voisins européens, quelques nouvelles de l'Est: au début de ce sujet il a été fait mention d'une loi similaire en Allemagne qui ne soulevait pas de franche opposition ni dans la population, ni chez les syndicats. Il s'agissait en fait d'un projet de loi, en discussion au sein de la coalition gouvernementale (CDU-SPD), pas encore soumis au Parlement, donc pas encore votée ni appliquée. Les syndicats allemands ont depuis fait savoir qu'il s'opposaient à un tel projet, pour des raisons similaires à l'opposition qui s'exprime en France. Il n'était donc pas étonnant que les Allemands ne soient pas très mobilisés: ils n'avaient pas connaissance d'une loi qui n'existe pas encore, et que le Parlement lui-même ne discutait pas encore. Et il est maitenant peu vraisemblable que ce projet voit le jour en Allemagne, du moins prochainement. Bien sûr la crise en France a certainement joué un rôle dans le positionnement plus direct des syndicats allemands. Peut-être attendaient-ils de savoir de ce qui était proposé en échange dans les négociations préalables à ce projet de loi pour se prononcer. Mais les échos de la crise en France a certainement précipité les choses. Depuis d'ailleurs je n'ai pas vu de reportages sur la perception de ce problème en Allemagne, maintenant que les syndicats se sont prononcés là-bas. Mais vu la réactivité des syndicats allemands on peut penser que la "résistance à la modernisation du monde du travail" ou la "défense d'acquis sociaux" (selon la manière dont on considère ce comportement) est relativement du même ordre des deux côtés du Rhin.


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MessagePosté: Lun 10 Avr 2006 19:38 
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Bon, aujourd'hui une décision assez importante est tombée il me semble^^, bien que je pense que tous le monde est au courant, mais bon..sait-on jamais

Donc d'après ce que j'en sais : le CPE a été abrogé selon les médias, et remplacé selon villepin

bref, a priori les blocages et manif prévues pour demain devraient être annulées

Donc c'est une visiblement une victoire des "anti-CPE", ainsi que de ceux qui se sont bougés pour cela, c'est pas trois pélerins défilant dans les rues qui auraient changé quelques chose, il fallait du monde.

Il semblerait qu'un nouveau contrat visant à aidé les jeunes de moins de 26 ans dans le besoin compte être mis en place

Une petite info sur la situation de Villepin : http://www.lexpress.fr/info/infojour/re ... p?id=18146

Et une plus interessante sur le CPE :
http://www.lexpress.fr/info/infojour/re ... p?id=18134

voilà, voilà ( quand à moi je vais terminer de les lire^^)

_________________
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MessagePosté: Lun 10 Avr 2006 23:08 
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Je corrige légérement tes propos, il n'y aura pas de nouveau contrat ni quoi que ce soit d'autres en faveur des "jeunes", il s'agit en fait d'une extension des contrats d'aide à l'emploi existant à tous les jeunes non dilplômés de moins de vingt-six ans.

Et pour les manifs de demain, elles sont maintenues. Fidèles à leur stupidité habituelle les syndicats ont eu envie de célébrer leur "victoire" dans un grand défilé demain dans toutes les villes de France et de Navarre. (phrase ô combien polémique... totalement volontaire évidemment^^)

Le plus drôle néanmoins reste la réaction de la CGT : "CNE !!!!!!!" je caricature évidemment, mais c'est à peu près ça, alors que la semaine dernière, Hollande s'est fait reprendre par le secrétaire général de la CFDT parce qu'il voulait que le CNE soit supprimé, alors que pour Chérèque il est une solution envisageable au chômage.


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MessagePosté: Mer 12 Avr 2006 13:37 
Panzer Künstler
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Bon j'ai eu l'occasion de voir l'allocution de Dominique de Villepin sur TF1, et j'avoue qu'il s'en est mieux sorti que ce que j'aurais pense au depart, grace au balbutiement a son arrivee^^
DOnc mes propos peuvent etre legerement defformes, c'est clair que je l'ai vu a 2h du matin apres 3h a rediger un devoir d'histoire...

Deja Villepin se justifie, en disant le CPE en faveur des Francais, mais qu'ils n'avaient pas su l'accepter tel quel, c'est ainsi qu'il favorisera la quete d'un contrat qui conviendra a la majorite...
A travers de longues argumentations il a su se rassurer et clouer le bec du presentateur, celui-ci cherchant la petite bete croustillante, cherchant a le faire avouer qu'il avait tort ou lui faire dire des choses mechantes sur les francais, mais il n'y est pas arrive..
Villepin disait la stigmatisation de la France par rapport aux nouveaux projets et qu'un changement de mentalite etait necessaire, mais que la rester dans l'optique d'une baisse du chomage etait obligatoire pour s'en sortir...

Donc pour moi la politique reste la plus jolie piece de theatre qu'il m'ait ete donne de voir^^ En passant il s'appuie sur le CNE, sur lequel il base ses plus grands espoirs :Sandji sur le cul:

Ahoui, il y a aussi les elections en Italie, pour continuer dans ton brin d'actualite sur les pays a l'ouest de la France EvOr^^


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