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MessagePosté: Ven 14 Juil 2006 21:50 
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C'est vrai que je ressens moi aussi une sorte de "dévalorisation" du baccalauréat. Ceci avait déja été dit au temps où je passais le mien aussi, et à la vue de cet article, on dirait que ca continue dans cette lancée. Avant on disait que celui qui a le bac était un génie (avec exagération bien sur), maintenant c'est a peine si on dit que celui qui n'a pas son bac est un âne. Moi je trouve qu'il y'a une dévalorisation du diplôme, de plus en plus de gens l'ont, et se ramassent quand meme dans les études supérieures, au bout de même pas deux mois. Non pas qu'il faudrait que ce soit un bête d'examen ultra difficile, mais quelque chose d'accessible et qui se rapprocherait du niveau demandé a la fac, afin de mettre les étudiants sur un bon pied pour ne pas qu'ils "crevent" a la fac mais avant, pendant qu'ils sont encore encadrés.

Trinidad a écrit:
C'est ce qui risque d'arriver peut-etre tres prochainement au bac. Ensuite l'on en viendra a la license, au mastere et enfin au doctorat, pour avoir ensuite une generation de genies Luffy hilare , ou peut-etre une generation d'abrutis, avec des compromis au niveau des notes..Car pour moi, la seance ou l'on voyait quelques profs deliberer sur l'attribut de points en plus pour que tel ou tel eleve est son baccalaureat n'a pas de raison d'etre, surtout si l'on veut laisser la baccalaureat comme une epreuve importante, car elle n'est pas uniquement national Namienator, mais meme international!!!

Ange bleu je te rejoins sur le fait que la formation commence reellement dans l'apres-bac, seuls les bases nous sont inculques au primaire et au secondaire..


Déja quand on voit la répartition des points dans les examens de faculté, on se dit que c'est déja en marche, combien de fois je pensais avoir raté un examen et que je vois avec stupeur que j'ai bien au dessus de la moyenne? Je trouve que les examens sont toujours aussi durs, mais les profs peut etre trop sympa (enfin je m'en plains pas non plus :P), donc au final on a plein de gens qui ont leur diplome, et autant au chomage...

Enfin angebleu la rédaction ne fait pas tout non plus, sinon ca signifierait que je suis inculte vu mon niveau en rédac :Ussop gloups: (et puis tu sais toi ce que veut dire euh... télomère! *sort vite* )

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Shirai ja nakute, tomodashi ja nakute, oretachi wa family!!!!!!!


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MessagePosté: Sam 15 Juil 2006 02:22 
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Perso, c'est pas si nouveau que ça
Je veux dire déjà au collège on me disait que le bac ne servait pas à grand chose, vaut mieux l'avoir évidemment, mais dans les études supérieures, c'est pas aussi utile qu'on aurait bien voulu le croire.

'fin, en arrivant à l'examen, j'étais conscient qu'il fallait que je l'aie bien sur, mais également que c'est pas ce diplome qui m'assurerait un job fixe dans le futur.
Rapport à cette " dévalorisation" du diplome, si ça ne touche que le bac, ça me va, mais si ça se propage aux études supérieures, ça me pose déjà plus problème.

Citation:
Wario-san a écrit :
Je trouve que les examens sont toujours aussi durs, mais les profs peut etre trop sympa (enfin je m'en plains pas non plus :P),


J'pense que ça dépend vraiment des profs
Un de mes potes a eu 15.93 de moyenne au bac, mais la mention Très Bien lui a été refusé ( bon il s'en fout^^). Pourtant si le jury a bien examiné son dossier scolaire, il aurait logiquement du lui mettre cette mention ( dans le cas général, c'est ce que font les jury ( d'après ma prof' principale de l'année dernière ))

Citation:
Wario-san a écrit :
et puis tu sais toi ce que veut dire euh... télomère!


Crepes au sucre! en péruvien, je précise.
C'est pas ça? Ah bon..tant pis

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Fuckin' Capitaine with Namittude Inside
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MessagePosté: Sam 15 Juil 2006 11:37 
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15.93 de moyenne, c'est vrai que si le dossier est bon à coté, il s'arrange pour arrondir à 16. Mais peut-être qu'un prof à mis de mauvaise appréciation dans une matière et qu'ils ont gonflé au maximum dans les autres matières mais que ça suffisait pas. En général, il est difficile d'augmenter les notes de matière comme les maths et la science physique, mais plutot facile d'augmenter la philo et l'histoire. Si les appréciations des profs dans ces matières étaient mauvaises, ils augmenteront pas les notes...

Et un télomere, c'est l'extrémité d'un chromosome, qui en général n contient pas de gènes vu que son but premier est de protéger les gènes...

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haha


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MessagePosté: Sam 15 Juil 2006 13:41 
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Inscription: 26 Nov 2005
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J'ai passé le bac aussi cette année, et je l'ai trouvé relativement facile (en particulier l'épreuve de Physique!), en fait j'ai trouvé que mes notes reflétaient assez bien mon niveau (mis a part en Anglais où j'ai été assez déçu...).
Au cours de mes révisions, j'ai joué à la fois sur la chance, et la "stratégie" de révision. Je m'explique, en histoire/géographie pour l'épreuve longue il y 3 sujets (deux compositions et une étude de documents) hors le programme ne fait que 3 ou 4 thèmes, en en révisant au moins deux, on est sûr de connaître un des sujets. Ensuite, j'ai écouté ce que racontait les professeurs et sur internet, pour les sujets probables...Au final, j'ai appris presque par coeur une partie d'un des thème qui était éxactement le sujet, j'ai certainement beaucoup de chance^^ Par contre, l'épreuve courte d'histoire a été un peu plus difficile, puisque j'avais misé tout mon travail sur la géographie. Certains éleves (comme moi) pensent que les études/commentaires de documents ne demandent pas de connaissances, et c'est une grosse erreure. Même en essayant de puiser dans sa culture générale...(qui est trés limité de mon côté :P)

Ensuite, j'ai pas vraiment révisé les maths, (même si c'est ma spécialité), et c'était relativement facile, j'ai beau avoir presque pas travaillé le chapitre sur la géométrie dans l'espace de l'année...le QCM ne demandait aucune justification et ne donnait aucun malus de point en cas de mauvaise réponse. Donc, j'ai plutôt réussi les maths, même si je n'ai pas pu démontrer les théoremes,je n'ai pas non plus pu répondre aux questions de statistiques et j'ai eu du mal a justifier mes réponses de spécialité...je vous conseil vivement de faire des éxercices d'entraînement en math, c'est la meilleur méthode.

En physique, il s'est passé le contraire. Pendant mes révisions, je m'ennuyais souvent et j'avancais trés peu...Alors je faisais de la physique, c'est pas tout le temps facile, mais c'est "agréable" et "simple" à réviser. L'éxamen était sur les premiers chapitres du programme, et j'avais réviser tout le reste mis à part ceux là...Heureusement ce sont les plus simples, et les questions étaient les plus élementaires.

Dans les autres matières, ca c'est passé comme pour le bac blanc. Je ne pense pas que les langues se révisent...(il vaut mieux s'entrainer pendant l'année a écrire dans la langue). La philosophie, c'est un investissement, que je n'ai pas fait...(comme la plupart des éleves de série Scientifique, c'est dommage étant donné que ca compte autant que l'Histoire...).
Enfin, la SVT, où il est préférable de bien connaître ses cours...^^

Voilà, à mon avis, il est pas vraiment necessaire de réviser pour le bac, il suffit d'avoir travailler pendant l'année un minimum.
Le fait de la dévalorisation du Bac vient sans doute du fait, que la notation est beaucoup plus large. Les correcteurs sont beaucoup moins sévères que les professeurs le sont pendant l'année.

_________________
Le dormeur s'est reveillé...


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MessagePosté: Mar 5 Juin 2007 17:00 
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Inscription: 14 Nov 2006
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Localisation: Sous l'armure d'Erza ^_^
Bon je profite de ce topic pour le relancer (enfin j'essya ej'espere ne pas me fair engueuler par les modos si mon idée est mauvaises désole)

Le BAc est pour moi le premier vrai examen passe lors du cursus scolaire (le brevet c'est un amuse gueule diront nous rien a voir avec le bac)

Premeire chose A l'approche de cet examen, j'en profite pour souhaiter une grosse M**DE a tous ceux qui passent cette année (moi je l'avais passer en 2000 bonne année pour avoir son bac xD!!nouveau millenaire le changement etc..;enfin bref)

Deuxieme chose; ce serait bien de poster les sujets des matieres et vos impressions etc ...comme ca avait ete fait en 2006 j'ai vu, comme ca pour ceux qu'il le passe ben c'est sympa d'avouir l'avis dautres, pour ceux qu'il ont deja passe (comme moi par exemple(je suis content en fait plus de revisions je peut regarder rolland garros) ben je trouve sympa de voir comment evolue le bac est c'est sujet et pour ceux qu'il le passeront plus tard ils auront un apercu de ce qui les attends.

Voila !!!

Ps : pour le challenge essayer de battre ma nite en philo j'ai eu 3/20 , alors que mon prof m'avait dit vous n'aures pas en deesous de 4 xD!!!(j'ete en S je precise(en meme temps j'avais eu 5 en maths ca m'a pas aider non plus Xd heureusement que l'oral ete la)

EDIT: j'ai retrouve mes notes je lai mais comme ca:

Ecrit francais 07 (ca se voit dans mes post xD)
oral francais 09 (vous mavez jamais entendu parler xD)
Math 05 (j'etais en S) oral rattrapage 15
PHYs_chim : 13 oral de rattrapage 15 (ouais j'ai pris ca a l'oral y avez que ca que je pouvais prendre et 13 ca me suffisait pas mon plus gros coeff quand meme)
SVT 11 (j'y orais jamais cru)
Hist geo 13 content de moi une des matieres les plus dur selon moi)
anglais 04 (j'avais qu'une seule langue on comprend pourquoi mon autre c'etait allemand mais j'ai pas pris cete encore pire)
Philo 03 (je suis pas lteeraire je l'avais dit)
Sport 13 (j'avais oublie qu y avez du sport tiens)


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MessagePosté: Mar 5 Juin 2007 17:40 
Panzer Künstler
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Localisation: Au parc d'attractions de Sabaody
Et bien moi je passe les epreuves anticipees de francais cette annee.
Dire que c'est dans une semaine :Chapeau de paille goute: ...

Allez, pour moi, ca va etre simple, je vais me priver d'ordi pour cette derniere semaine pour le francais, il y aura toujours les sorties, le sport et Roland Garros pour la distraction. Mais en attendant il me faut travailler.

Personnellement, je ne pense pas avoir de probleme sur ce bac, mais je vise, comme tout le monde :Luffy hilare: , la meilleure note possible, si possible autour de 15-16...Toute l'annee, j'ai tourne en moyenne autour du 14.5(moyenne annuelle d'ailleurs^^)...

Pour le bac blanc j'ai decroche un joli 15(meilleure note 16^^)a l'oral, sur une problematique pas evidente:
[l'Albatros, Baudelaire]En quoi Baudelaire assimile-t-il le poete a un oiseau et revele-t-il une des "Fleurs du Mal"?

C'est surtout la deuxieme partie de la question qui n'a pas ete evidente.
Dans notre classe, on a regroupe les problematiques que l'on avait eu a l'oral, ca donne ca:

Code:
PROBLEMATIQUES DES ORAUX BLANC

OBJET D’ETUDE NO 1:Les Lumieres

● Eldorado, de Voltaire:
*Que cherche à dénoncer Voltaire par le biais de l’utopie dans ce texte?
*Comment est mise en place L’utopie ?
*En quoi ce texte relève de l’utopie ? Que veut dénoncer Voltaire ?

●Les Montagnons, de Rousseau : En quoi peut-on dire que derrière ce texte se cache tout une philosophie du bonheur ? Laquelle ?

●Utopie tahitienne, de Diderot : Pourquoi peut-on parler d’un véritable réquisitoire a l’égard des Européens ?

OBJET D’ETUDE NO 2: Poesie

●Fonction du poète, de Victor Hugo :
*Comment Victor Hugo assimile-t-il l’image du poète à celle du prophète ? Pourquoi ?
*Quelle est la conception de poète selon Victor Hugo ?

●L’Albatros, de Baudelaire :
*En quoi ce poème peut –il être assimile a un apologue ? Quelle vision de la condition du poète donne Baudelaire ?
*Comment la mission du poète est-elle mise en évidence ?
*Comment Baudelaire assimile-t-il le poète à l’albatros ? En quoi ce poème révèle-t-il une des « Fleurs du Mal » ?

●Le Vierge, le vivace, le bel aujourd’hui, de Mallarmé :
*Quel est la conception du poète ici mise en évidence par Mallarmé ?
*Comment est dépeinte la condition du poète ?

●Le Crapaud, de Corbière : Quel est l’effet produit par la disposition originale de ce sonnet ?

OBJET D’ETUDE NO 3: Convaincre, Argumenter, Deliberer

●Le Savetier et le financier, de La Fontaine : En quoi ce texte est –il un apologue ?

●De l’Allemagne, Mme de Staël : En quoi ce texte est –il un éloge d’enthousiasme ?

●Ile des Esclaves, de Marivaux :
Sc. 1 :   *En quoi cette scène est-elle une scène d’exposition ?
            *Comment voit-on que cette scène est une scène d’affrontement ?
            *En quoi peut-on dire que cette scène est une scène exemplaire d’affrontement ? (Appuyez-vous sur la dimension scénique)

Sc. 6 : En quoi cette scène est une scène qui tourne les maitres en ridicule ?

OBJET D’ETUDE NO 4: Theatre

Dom Juan, de Molière :
●Acte 1, sc.1 :
*Qu’est ce que ce portrait  de D.J  dévoile sur le serviteur Sg et sur le couple maitre-valet ?
*En quoi ce texte est essentiellement comique ?

●Acte 1, sc.2 :
*En quoi cette tirade peut-être qualifiée de véritable « programme » du libertin et  «d’art » de séduction ?
*En quoi peut-on parler de »profession de foi »et d’art du discours de D.J ?

●Acte 3, sc.2 : Montrer l’autre facette du libertinage de DJ ?

●Acte 5, sc.5-6 : Par quels aspects peut-on dire que ce dénouement est à la fois original et baroque ?


On n'avait pas eu le temps de faire le biographique donc...

Pour l'ecrit au bac blanc j'ai eu 14.25, avec un sujet sur "les conflits au theatre", objets: argumentation + theatre. On devait commenter un texte de 1988 de Bernard Jean-Marie Koltes, donc on est tomber sur le theatre de l'absurde..

Cette annee est la derniere pour le biographique a l'examen, on peut donc penser qu'on va tomber dessus. Par contre les L aussi ont autant de chance de tomber dessus que nous...Donc voila, c'est assez bancal niveau predictions.

Voila, bonne chance a tous! Moi je fais la fete jusqu'a demain soir, puis j'entame les revisions!! :Vogue Merry:


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MessagePosté: Mar 5 Juin 2007 18:41 
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Quoi? Bac français? peux pas m'empêcher de mettre un commentaire! alors déjà, vu d'ensemble, ton programme a l'air assez dense trinidad. Pas forcément énorme quantitativement, mais avec des trucs sacrément costauds

- Les Lumières: bon ben pour moi c'est le siècle poubelle, donc je suis pas forcément objectif... vraiment le sale truc imposé en terme de culture dite littéraire, en fait surtout une grande pauvreté en terme de questionnement de la littérature: poésie épouvantable à une ou deux exceptions près, théâtre en refonte, et quelques grands romans ou textes ici ou là (Marivaux, Prévost...)... Le désert... Sauf que tu as le texte de Diderot qui lui est génial (comme tout Diderot d'ailleurs: définitivement un auteur qui s'est trompé de siècle...). Ca sauve le reste

- 19è: là je suis estomaqué! déjà la définition du poète romantique c'est un gros morceau. La distinction vates/faber (poète inspiré/poète qui travail)est une cheville super utile dans toute la poésie française, et on l'appréhende c'est vrai bien via le statut de prophète du mage romantique. L'Albatros de Baudelaire aussi, c'est bien: classique mais faut un peu s'y attacher (ça évite les bourdes type Raffarin pendant la campagne). Par contre le truc révélation fleur du mal je saisis pas bien ce que ton prof entend par là... enfin je crois voir mais ça me semble pas super clairement formulé...). Mais surtout vous donner ce sonnet de Mallarmé c'est génial! Je l'avais mis sur lepavillon des livres pour ceux que ça intéresse. Mais c'est vraiment super compliqué je trouve. La scission du signe et la recherche du signifiant pur c'est pas évident (mes étudiants pleurent à chaque fois que je leur fais ce texte ou le sonnet en x dans le même style). brefdu très lourd! Et là une littérature que moi j'adore! Bon Corbière c'est sympa aussi... et puis ça change un peu...

- je passe sur convaincre, ça m'intéresse peu, même si les textes que tu as sont plutôt très bien (surtout madame de staël, et puis la question de l'enthousiasme, au sens desouffle divin, est tout à fait dedans puisqu'on est à l'aube du romantisme français)

- sur le théâtre, ben Dom Juan je l'ai eu au choix de deux oraux de concours, toujours face à Proust... et les deux fois j'ai pris Proust! Mais bon je garde une affection toute particulière pour Molière puisque je crois que ce doit être le premier "vrai" auteur que j'ai lu, quasiment intégralement, avec La Fontaine...

PS: sinon c'est Bernard-Marie Koltès tout court (c'était quel texte?), et on est déjà plus tellement dans l'absurde (si d'ailleurs on y a jamais été: la notion a été refusée par ceux même à qui elle s'adressait d'abord: Beckett, Adamov et Ionesco). C'est très très beau Koltès, je le recommande chaudement, que ce soit Dans la solitude des champs de coton, retour au déser ou Roberto Zucco

PPS: ah on en a enfin fini avec le biographique! Tant mieux!

PPPS: Bon courage à Trinidad et à tous ceux qui s'y confrontent cette année!!!

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MessagePosté: Mar 5 Juin 2007 22:21 
Ô-Totoro
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Localisation: Échappe à la connaissance
Il est amusant de voir qu'à l'Île Maurice, les programmes sont complétement différents pour la série S, j'ai même l'impression qu'ils ont moins de trucs à apprendre, 15 textes à apprendre comparés aux 30 textes répartis en 7 objets d'études (certains étant dans plusieurs, m'enfin ça changera rien) que nous avons.
Y a des privilégiés!
Et pour vous le prouver, je vous donne ce que la prof de français nous a filé par mail (sisi, à la pointe de la technologie!), même si la seule personne qui le lira probablement sera Seleniel^^
Citation:
Séquence n°1 : Apologue et dialogue, une autre façon d’argumenter

Objets d’étude : l’argumentation : convaincre et persuader

Objectifs :
1. L’expression des idées sous toutes ses formes ; les moyens employés pour faire part de ses idées, les faire partager. Ici, un moyen particulier : le récit qui plait, qui séduit ; un moyen plus « facile » à aborder pour le lecteur.
2. Qu’est ce que persuader ; l’art et la manière d’y parvenir
Perspective principale :
1. Fonctionnement et efficacité de l’argumentation indirecte
2. Raisons de son utilisation
3. Faiblesse et limites : critiques possibles
Perspectives complémentaires :
1. La narration, l’art du récit
2. Le vers
Etudes d’ensemble :
1. Synthèse n°1 du groupement : les idées
2. Synthèse n°2 du groupement : les procédés ; jugements sur cette forme d’argumentation
Croisement avec d’autres objets d’études :
1. Un courant littéraire et culturel : le classicisme (La Fontaine ; Perrault et la querelle)
Lectures analytiques :
1. La Fontaine, Fables (Les obsèques de la Lionne)
2. La Fontaine, Fables (Les animaux malades de la peste)
3. Perrault, Contes (Peau d’Ane)
4. Evangiles (Luc 15.11-32)
5. Diderot, Jaques le Fataliste et son maître
Méthode suivie : explication méthodologique



Séquence n°2 : Convaincre l’autre

Objets d’étude : L’argumentation : convaincre et persuader

Objectifs :
1. Accès aux grandes questions
2. Qu’est ce que convaincre ?
3. Armes de l’argumentation : rigueur, clarté mais aussi usage « paradoxal » de la séduction (style) ; ce que, d’ailleurs, certains condamnent, comme Malebranche
4. La question de la vérité
5. Formation de jugement critique : différencier opinion et réflexion
6. L’imagination et la raison
7. Critique de l’imagination, y compris à travers le recours à l’apologue
8. Pensée rationnelle et objective (vs opinions, subjectivité...)
9. Formation de la capacité à juger par la culture et la formation de l’esprit : développement de la capacité à délibérer
10. Grands textes
Perspectives principales :
1. Les règles de l’argumentation directe ou la volonté de convaincre propre à la littérature d’idées
2. La recherche de l’idée la plus juste par la rigueur du raisonnement
3. Mise en relation avec la forme indirecte
Perspectives complémentaires :
1. Argumentation littéraire ou non littéraire
2. L’essai
Etudes d’ensembles :
1. Synthèse du groupement et de la problématique
Croisement avec d’autres objets d’étude :
1. Le classicisme (rigueur « classique » de la pensée et de la forme dans l’argumentation directe)
Lectures analytiques :
1. Diderot, Encyclopédie (Article « Autorité »)
2. Montesquieu, De l’Esprit des Lois
3. Pascal, Pensées
4. Laclos, Les Liaisons Dangereuses (Lettre 141)



Séquence n°3 : Le théâtre, texte et/ou représentation ?

Objet d’étude : Le théâtre

Objectifs :
1. Evolution du genre
o Théâtre du classicisme : contestation romantique ; théâtre de la modernité
o Conception classique (littéraire : art du « bien écrire » ; exposition des idées) vs conception moderne : refus de la dimension littéraire ; pure théâtralité
2. Diversité des écritures et des procédés
3. Littérarité ou théâtralité : le théâtre, genre littéraire à lire comme un autre ou spectacle pour la vue et l’oreille ? La pièce devient elle théâtrale au passage à la scène ou l’est elle déjà ? (y a-t-il une écriture théâtrale ?)
Perspectives principales :
1. Aspects littéraires : textes très écrits et thèses complexes
2. Le théâtre à thèse et à texte est il théâtrale ?
3. Existe-t-il un texte spécifiquement théâtral ou peut on théâtraliser tout texte ?
4. Caractéristiques d’écriture du texte de théâtre : langage et discours dramatique ; langue écrite ou langage oral ; double énonciation ; règles et conventions
5. Nature de la théâtralité
o Signes verbaux et théâtralité interne : didascalies, langage parlé simple et rapide mais aussi, paradoxalement, procédés marqués d’écriture (vers, vers blancs, figures de styles)
o Signes non verbaux : importance de la mise en scène et du jeu
6. La question du « réalisme » au théâtre
Perspectives complémentaires :
1. Genres théâtraux différents
2. Formes anciennes et formes modernes
Etudes d’ensemble :
1. Synthèse du groupement
Croisement avec d’autres objets d’étude :
1. L’argumentation
Lectures analytiques :
1. Racine, Bérénice (V, 6)
2. Corneille, Le Cid (IV, 3)
3. Sophocle, Antigone (le prologue)
4. Anouilh, Antigone (le discours du prologue jusqu’à « au seuil de sa journée »)
5. Beckett, En attendant Godot



Séquence n°4 : Un exemple de théâtre du XXème siècle : Anouilh, Antigone

Objet d’étude : Le théâtre

Objectifs :
1. Etude d’un genre littéraire spécifique
2. Problématique centrale : texte et/ou représentation ; théâtralité et/ou littérarité
3. Evolution des conceptions et des formes
4. Etude d’une œuvre importante, caractéristique
Perspectives principales :
1. une pièce entre classicisme et modernité
2. Le théâtre en action
Perspectives complémentaires :
1. La réécriture, l’intertextualité comme principe fondamental de la littérature
Etudes d’ensemble :
1. Théâtralité et littérarité
2. Le personnage d’Antigone
Lectures analytiques :
1. Le discours du prologue jusqu’à « au seuil de sa journée »
2. Pages 17 à 20 (de « oui nourrice » à « non, nounou... »)
3. Pages 42 à 44 (à partir de « moi, je me sens comme cela »)
4. Pages 67 à 70 (de « Tu as peut être cru... » à « Vous le savez bien... »)



Séquence n°5 : Parler de soi : une œuvre complète, A. Cohen, Le Livre de ma Mère

Objet d’étude : Le récit de vie

Objectifs :
1. Etudes de textes majeurs ; l’autobiographie littéraire

Perspectives principales :
1. Caractéristiques et fonctionnement de l’autobiographie littéraire (différence avec le non littéraire)
2. Pourquoi raconter sa vie ?
3. Problèmes rencontrés
4. Rapport entre la réalité vécue et écriture : du vécu au narré
5. Relation entre récit autobiographique et récit romanesque
6. Les différentes formes de « récits de vie » : biographie, œuvres autobiographiques (autobiographie, mémoires, journal), roman autobiographique, autobiographie romancée, roman à la 1ère personne, fausse autobiographie. Un nouveau genre, l’autofiction
7. Autobiographie classique (chronologie, globale, centrée sur soi) et variantes plus originales et « marginales » (« erratiques », partielles, décentrées : parler de soi en parlant de sa mère comme Cohen ou Colette)
Perspectives complémentaires:
1. Problèmes de narration
Etudes d’ensemble :
1. La façon d’écrire
2. Les thèmes
Lectures analytiques :
Etude méthodique de cinq extraits de livre de Cohen, édition Folio
1. Pages 1 et 11 (« Somptueuse... » à « ...elle dort.»)
2. Page 28 (dernier paragraphe)
3. Pages 45 à 47 (de « En ce dimanche... » à « Elle est morte. »)
4. Pages 55 et 56 (dernier paragraphe)
5. Pages 171 à 173



Séquence n°6 : La poésie de Baudelaire

Objet d’étude : La poésie

Objectifs :
1. Spécificité de l’écriture poétique : la poésie comme genre
2. Evolution et diversité des formes d’écriture et des conceptions de la poésie : formes et conceptions « classiques » et « modernes » (poème en prose, vers libre)
Perspectives principales :
1. Etude de deux grandes façon d’écrire la poésie : la forme versifiée et la poème en prose dans leurs conceptions et leurs caractéristiques formelles
2. Connaissance d’un « maître » de ces deux formes : Baudelaire
Perspectives complémentaires :
1. Le vers, la rime, le sonnet ; la beauté de la forme
2. Le sentiment poétique
3. La poésie sans le vers : que reste-t-il de poétique ? Toutes les règles sont elles abolies ; écrit-on de la prose vraiment ? Notion de « prose poétique »
Etudes d’ensemble :
1. Le sonnet ; le poème en prose
2. L’univers baudelairien
Croisement avec d’autres objets d’étude :
1. Le « je » en poésie : l’autobiographie
Lectures analytiques :
1. Les Fleurs du Mal
Section « Spleen et Idéal »
o L’invitation au voyage
o Recueillement
Section « Tableaux parisiens »
o A une passante
2. Le Spleen de Paris
o L’invitation au voyage (jusqu’à « âme de l’appartement. »)
o Les fenêtres



Séquence n°7 : Pensée et esthétique classiques

Objet d’étude : un courant littéraire et culturel : le classicisme

Objectifs :
1. Faire prendre conscience de la notion de courant et de l’évolution des mentalités et des pratiques
2. Connaître des auteurs, des œuvres, des modes de pensées
Perspectives principales :
1. Caractéristiques et composantes de ce courant sur le plan des idées : existence des passions et des dérèglements moraux, sociaux etc. mais volonté de régulation et de maîtrise
2. La tendance « moraliste »
3. L’idéal de « l’Honnête Homme »
4. L’art classique d’écrire : rigueur, mesure ; usage massif de la rhétorique
Perspectives complémentaires :
1. Classicisme et modernité
2. Formes opposées antérieures et postérieures : baroque et romantisme
Etudes d’ensemble :
1. Synthèse du groupement : l’esprit du classicisme
Croisement avec d’autres objets d’étude :
1. Le théâtre
2. L’argumentation
Lectures analytiques :
1. Pascal : Pensées
2. Bossuet, Sermons du Carême
3. La Bruyère, Caractères (des Grands, 25)
4. La Bruyère, Caractères (de l’homme, 7)
5. La Fontaine, Fables (Les obsèques de la Lionne)
6. La Fontaine, Fables (Les animaux malades de la Peste)
7. Racine, Bérénice (V, 6)

Y en a un peu plus nan? :P

Sinon, j'ai commencé à bosser le Bac Français depuis quelques jours déjà (cinq heures par jours pour espérer avoir 12) contrairement au glandeur de Maurice, mais c'est pas pour ça que je vais me priver d'ordi! Sauf peut être la veille, faut pas déconner quand même^^

Pour les épreuves blanches, je dirais juste que j'ai progressé toute l'année ('passé de 7 à l'oral à 16 ^^"), et que si je continue à progresser, je sens que j'vais l'tuer ce bac (ne jurons sur rien).

Et merde à tout ceux qui passent le Bac Français, SVT pour les ES et le Bac de Terminale!
Et merde à ceux qui passent leur partiel (ou qui les ont passé)!
Et merde aussi à ceux qui passent le Brevet, pas de favoritisme!
Et gloire à celui qui aura lu mon programme en entier!


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MessagePosté: Mer 6 Juin 2007 06:34 
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Ah le bac, cette chimère, cette abération... :Luffy erente:

Aux deux petits loustics du haut, faut pas vous en faire pour le bac de francais, ca passe comme une lettre à la poste, surtout la deuxième fois T_T...

Bon sinon, moi je suis en pleine période de révisions, ou plutôt d'apprentissage dans mon cas, oui les enfants qui me lisez, apprenez vos lecons c'est important, sinon à la fin de l'année, quand viendra le jour fatidique, vous serez battu...é_è

J'ai passé les épreuves de TP il y a une ou deux semaines environ, et je les ai... bien foiré évidemment.

==>SVT:

Je suis tombé sur le test Elisa super TP que l'on avait réalisé, parmi d'autres TP (on était en retard), un jour ou le recteur de l'académie venait dans notre classe, et évidemment, un mec qui débarque dans votre classe avec une suite de 10 personnes qui prennent des photos, qui vous posent des questions, ca vous dérange un petit peu...résultat, j'ai à peine pu essayer le Test Elisa en question. Du coup, lors du TP de bac, je ne savais même pas comment utiliser une pro-pipette (une sorte de pipette jaugée qui permet de faire des mesures en microlitres super précises), et je ne savais même pas quel était l'intérêt du Test en question... Heuresement, je suis tombé sur une prof que j'avais eu deux ans plus tôt, et qui conaissait mon piètre niveau en SVT, et donc elle a été gentil, enfin j'espère! >_<

==>Physique-Chimie:

Dépitté, après avoir foiré mon TP d'SVT, je me rend en salle de physique... Là, on nous fait tirer au sort un TP, évidemment, sur tout les TP que je ne conaissais pas, il a fallu que je tombe sur celui que je conaissais encore moins, un TP de spécialité, à savoir l'utilisation de l'oscilloscope, qui sert à faire des choses (modulation et démodulation, ne me demandez pas en quoi ca consiste, je n'en sais foutrement rien) avec des ondes. Première question: Visualiser la tension du premier GBF (Générateur Basse Fréquence) sur la voie 1 del'oscilloscope... 15 minutes plus tard, le prof vient m'aider, et presque le faire pour moi, vu que j'y comprenais rien à tout ces amas de fils électriques! Finalement, il aura fait la moitié de la manipulation pour moi, et sur deux feuilles de réponses, je n'en ai rempli qu'une...

Voilà, donc sur les 4 points pour lesquels comptent ces TPs, j'espèrent avoir au moins 2...

Maintenant, y'a plus qu'à attendre le 11 juin, avec cette fichue épreuve de philosophie, on va se marrer ca c'est sur.

Les épreuves que je redoutent le plus sont l'espagnol (5 de moyenne toute l'année, m'enfin ca va, j'ai un ami quia eu 2.5 presque toute l'année), la SVT, une des épreuves les plus importantes, et matière dans laquelle je "brille" le moins et puis c'est tout. L'anglais, j'assurerais largement la moyenne, histoire-géographie, je pense pouvoir m'en sortir avec la moyenne aussi, maths et physiques, je peux assurer une note s'approchant de la moyenne.

Y'a plus qu'à prier pour que je l'ai maintenant! :Ussop gloups:

En tout cas, vivement le 15 au soir, qu'on puisse se bourrer la gueule un bon coup, et ce pendant 13 jours! Ensuite, on verra, soit je suis heureux, et je me rebourre la gueule jusqu'à que j'aille en fac, soit je pleure, ou soit je pète un cable parce-qu'il faudra encore bosser pour ce fichue second tour...


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MessagePosté: Mer 6 Juin 2007 07:58 
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seleniel a écrit:
Les Lumières: bon ben pour moi c'est le siècle poubelle, donc je suis pas forcément objectif... vraiment le sale truc imposé en terme de culture dite littéraire, en fait surtout une grande pauvreté en terme de questionnement de la littérature


Moi qui croyais que c'était tout le contraire (il y a des recueils de lettres de Diderot et Rousseau entièrement dédiés au théâtre) ! Franchement tu abuses cher Séléniel, surtout pour un prof à la fac (si j'ai bien compris ton post) : le XVIIIème siècle est largement aussi riche et profond que les autres et ne se limite pas à la pâle image qu'en donnent les manuels littéraires (c'est aussi le siècle de Sade...). EN plus la qualité d'une littérature ne se mesure pas à sa capacité à se questionner sur la littérature...

Edit : Non, non, il y avait pas de provocation dans ton post...

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"Nous sommes de l'étoffe dont on fait les rêves
Et notre courte vie est cernée de sommeil"


Dernière édition par TonerTonerChopy le Ven 8 Juin 2007 08:10, édité 2 fois.

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MessagePosté: Mer 6 Juin 2007 10:05 
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Youpla boum, je suis moi aussi en période de révisions pour le bac.. Mais j'avoue que j'ai du mal à m'y mettre -_-
Chaque matin, je me lève tôt exprès, mais je finis toujours par glander, et l'après-midi je bosse deux heures maxi :/ M'enfin bref, j'essaierai de faire plus et mieux cet après-midi.
Ayant eu 12.1 de moyenne, je pars avec un avis favorable, et je suis plutôt content de mon année de terminale, plutôt bien réussie dans l'ensemble, comparé à la première ^^'
Je suis en filière L donc c'est la philo qui me demande beaucoup de travail. Les langues me posent beaucoup moins de problèmes, et l'histoire-géo... 'Suis plutôt mal barré :/
M'enfin bon, on verra.
J'avoue que je stresse assez, pas seulement pour le bac mais aussi parce que je passe mon permis la semaine prochaine également :x (dans une semaine plus précisement : j'ai permis le matin, épreuve d'anglais l'après-midi ><)
Bonne chance à tous ceux qui ont des examens ! =)

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MessagePosté: Mer 6 Juin 2007 11:03 
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TonerTonerChopy a écrit:
Moi qui croyais que c'était tout le contraire (il y a des recueils de lettres de Diderot et Rousseau entièrement dédiés au théâtre) ! Franchement tu abuses cher Séléniel, surtout pour un prof à la fac (si j'ai bien compris ton post) : le XVIIIème siècle est largement aussi riche et profond que les autres et ne se limite pas à la pâle image qu'en donnent les manuels littéraires (c'est aussi le siècle de Sade...). EN plus la qualité d'une littérature ne se mesure pas à sa capacité à se questionner sur la littérature...


comment ça y avait de la provoc dans mon post? non?...

Mais plus profondément, ce qui est intéressant pour moi en littérature, c'est précisément qu'on s'engage dans une lecture, qu'il y des choses qui plaisent et d'autres non. Pour moi ce n'est pas de relativisme, bien au contraire. J'aurai tendance à inciter ceux qui lisent à creuser ce qu'ils aiment pour comprendre les raisons de leur goût, et de même de se forcer avec ce qu'ils n'aiment pas pour comprendre aussi ce qui les rébute (en tout cas c'est ce que je dis à mes étudiants qui sont dans une filière de spécialité plus ou moins). Ca permet de se forger un jugement, et l'énoncer est important, car on est obligé de le justifier.

Mais bon je vais pas me lancer là-dedans, mais le 18è est bien le siècle qui m'intéresse le moins, pour diverses raisons, dont la principale est bien le fait qu'on est davantage dans une littérature d'idées que de questionnement pratique des formes littéraires. Et moi ce que je préfère c'est bien le second versant. Mais ça ne m'empêche de lire et d'enseigner le 18è: je l'ai fait et je le ferai sans problème. Mais c'est précisément je crois quand on commence à le creuser un peu qu'on en voit certaines limites (toujours à mon sens). Tu évoques les textes sur le théâtre de Rousseau et Diderot. Pour le premier ça fait partie des clichés du siècle quand même (merci la lettre sur les spectacles). Pour le second, ben je l'ai dit: c'est pour moi l'auteur qui m'intéresse le plus de ce siècle (avec Marivaux). Mais si tu fait référence au Paradoxe sur le comédien, ou au 4è mur, là encore c'est archi balisé. Alors que c'est lui qui a amené le renouveau théâtral avec le drame bourgeois. Mais qui lit le Fils naturel, qui de toute façon n'a eu que peu de retentissement alors? A l'inverse Voltaire était surtout connu comme poète et dramaturge à son époque. Mais même les textes un peu mis en avant sont indigestes au possible. Le Mondain quel ennui! Zaïre quelle horreur! La Henriade quelle rigolade! Et je parle même pas de la tragédie qui est censé de renouveler avec Marie-Joseph Chénier que fort heureusement personne ne lit. Je m'arrête là, mais c'était juste pour dire que le 18è qui me plait est très peu celui étudié, et je pose de grosses questions pour le moment où j'aurai des classes passant le bac, parce qu'à part le dictionnaire philosophique, Voltaire et moi...

tout ça pour dire que mon jugement sur le 18è n'est pas forcément très juste et très honnète, mais qu'il n'est pas le fruit d'une méconnaissance du siècle... Mais que pour moi c'est bon de se forger un goût en même temps qu'une culture. Mais je bats ma coulpe pour les raccourcis effectués et très provoc.

Alors enfin deux mots sur le programme de Leto II parce que pour moi c'est un peu sur la même lancée. Ben on voit bien que les programmes reflètent des goûts de la part des profs quand même, outre les passages obligés (les deux premiers ensembles c'est pas possible... faut trouver des trucs pour contourner ça...). Je vais parler que des séquences 4 et 5: le regard proposé par le choix des textes est orienté et montre une lecture des phénomènes par l'enseignant. Anouilh comme exemple de théâtre au 20è ce serait certainement pas ce que j'aurais choisi. Le théâtre des années 30-40 (on peut mettre aussi Cocteau, Giraudoux, et puis aussi Montherlant ou Sartre et Camus) est précisément celui pour moi qui se tient en retrait de toutes les évolutions du siècle, celles qui vont de Jarry au Nouveau théâtre en passant par les théories d'Artaud et dans le programme de Leto II ce doit être amusant de comparer Anouilh et Beckett). Il y a là deux lectures très différentes du théâtre au 20è, et les deux se défendent. De même pour l'autobiographie, Cohen c'est assez connoté, très classique, avec des enjeux ramenés à l'essentiel. Ce n'est pas Leiris, ou d'autres, et on peut difficilement glisser vers les "trous" du pacte autobiographique, vers l'autofiction par exemple. Là encore il ya plusieurs façon de faire, de traiter un même objet. C'est en cela que je parlais d'engagement dans la lecture.

Bon sinon sur le reste, les trucs qui m'amusent le plus sont Perrault d'une part (là oui: un 18è qui me plait!) et Bossuet! Bien étudié ça devient assez génial! Et là pour le coup on peut s'en donner à couer joie dans les questions d'argumentation et de rhétorique. Sinon pas de Nouveau Roman, nulle part... Et pour mon siècle de spécialité, pas de Proust, pas de Céline, pas de Simon... triste...


Mais bon l'essentiel est: courage encore! et aussi pour les permis à passer avant l'été!

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MessagePosté: Mar 12 Juin 2007 17:16 
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Localisation: En cure de désintox. Importante, la désintox.
Ainsi soit-il. L'épreuve écrite du français est maintenant passée ! (Pour la métropole en tout cas je pense)

4h passée dans une salle, avec pour seul ami votre stylo bleu et votre effaceur (bien pratique faut avouer !) à plancher sur des textes d'époques différentes. Car oui, cette année, nous, pauvres bacheliers de premières (S pour ma part), sommes tombés sur Convaincre, persuader, délibérer au lieu de l'attendu Biographique qui pourtant disparaît l'année prochaine (enfin je l'espère pour les prochaines 1ères...).

Pour faire simple, voici les textes dont était composé le corpus :


-Les Caractères, << De L'Homme >> écrit par Jean de La Bruyère de 1688 à 1696

-Choses vues de Victor Hugo en 1846

-Paroles, << La Grasse Matinée >> de Jacques Prévert en 1946


Voici l'intitulé de la première question :

"Montrez que les textes du corpus ont une visée commune mais qu'ils atteignent ce but par des voies différentes."

Pas vranchement facile. Pour ma part, je pense que j'ai un peu répondu à côté après coup mais bon. En gros j'ai dit que les trois textes parlaient de L'Homme mais chacun d'eux parlait plus spécifiquement d'un aspect précis :
- La Bruyère ---> Le côté répugnant
- Hugo ----> Le côté miséreux
- Prévert ---> L'instinct de survie

Mais bon là je me dis que j'aurais peut-être du parlé de persuader et de convaincre... Enfin on verra.


Le commentaire quand à lui portait sur le texte de La Bruyère.
Mon plan consistait en :

I- Un personnage répugnant
II- La leçon de l'auteur (Les enjeux quoi ^^)

Là encore, je suis peut-être à côté de la plaque, mais je pense que ma première partie au moins est solide (ce qui n'est pas du luxe faut l'avouer...)

La dissertation portait sur la forme de l'argumentation : Dans quelle mesure cette forme rend-elle l'argumentaion efficace ?

Aucune idée....


Et enfin l'écrit d'invention, d'une difficulté incroyable : A son arrivée à la chambre des Pairs, le narrateur, sous le coup de l'émotion, prends la parole à la tribune pour faire part de son indignation et plaider pour plus de justice sociale. Vous rédigerez ce discours.

Voilà, un bac français vraiment pas facile comparé à nos bacs blancs d'anciennes années. Mais bon, il reste toujours l'oral pour assurer !!! Oh les coeurs !


PS : Et merde à tous ceux qui passe le bac quel qu'il soit !

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MessagePosté: Mar 12 Juin 2007 17:35 
Ô-Totoro
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Au contraire, j'ai trouvé le sujet de ce bac assez simple dans l'ensemble, pas franchement très dur, même si la moyenne serait déjà pas mal pour moi^^

"Montrez que les textes du corpus ont une visée commune mais qu'ils atteignent ce but par des voies différentes."

Pour moi, j'ai dit que les trois textes parlaient de l'Egoïsme et l'Egocentrisme mais grâce à trois points de vue différents:
Pour les Caractères de La Bruyère, l'auteur se concentrait principalement sur l'homme égoïste.
Pour les Choses vues de Victor Hugo, l'auteur donnait une vision intermédiaire de l'égoïsme, avec un regard à mi-chemin entre le voleur et la duchesse qui ne le regarde pas.
Pour la chanson de Prévert, le poète se mettait dans la tête de l'homme qui est ignoré par les autres (avec une citation du vers 22) qui va jusqu'à l'impensable pour manger (et être par la même occasion regardé par les autres).
Voilà voilà pour la question, j'vous donne pas tout ce que j'ai fait, j'ai pas le courage ce soir^^

Ensuite, j'ai tout de suite vu que l'écriture d'invention était casse-gueule et l'explication de texte ne m'a guère inspiré (qu'aurais je pû dire? Encore maintenant je ne le saurais pas), donc je me suis naturellement rabattu sur la dissert', enfin, pas vraiment rabattu vu que le sujet m'a paru d'une simplicité biblique.
C'est pour cela que mon plan était un peu simpliste pour répondre à la question: Dans quelle mesure le récit littéraire rend-il l'argumentaion efficace ?
J'ai fait la Thèse, l'Antithèse et la Synthèse:

I) Apologue inférieur en efficacité par rapport à l'argumentation directe
A- Les défauts de l'apologue
B- Les points forts de l'argumentation directe

II) Apologue par certains aspects supérieur à l'agumentation dans son efficacité
A- Les points forts de l'apologue
B- Le défauts de l'argumentation directe

III) Efficacité des deux genres
A- De l'apologue
B- De l'argumentation directe

Bon, j'ai p'têtre pas répondu à la question, m'enfin j'aurais fait de mon mieux^^
Reste plus que l'oral! Courage!


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MessagePosté: Mar 12 Juin 2007 20:53 
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Bac français écrit : DONE !!! >_<
Et c'est pas du luxe ! On a beau aimer cette matière, il y a des fois ou ça fait du bien quand ça s'arrête... Petit résumé pour ceux que ça intéresse, même si je doute qu'ils soient nombreux (donc surtout pour moi-même en fait ;p )

Bon, pas grand chose à dire concernant la question de corpus, mes camarades du dessus ont déjà exposé les faits.... ce n'est pas très facile de comprendre de quoi il s'agit sans avoir les textes de toute façon.

Par contre, au niveau des sujets d'écriture, ayant choisi la dissertation j'avoue que je reste mitigée. Voici la question exacte :

"Dans quelle mesure la forme littéraire peut-elle rendre une argumentation plus efficace ?"

Pour ma part j'ai fait un plan classique Avantages/Limittes, sans troisième partie pour cause de manque de temps (trop de temps perdu sur la question de corpus u_u").

Avantages de la forme littéraire:
1/Nombreux genres, types d'oeuvre à utiliser
2/Litt. Universelle, prise de recul du lecteur
3/Eveil de la sensibilité du lecteur

II- Limites
1/Distance auteur-lecteur
2/les risques de censure
3/concurrence des nouveaux médias modernes.

Ouverture en conclusion : Le débat littéraire est un art >> noblesse de la forme littéraire.

Mais ce qui m'a surtout embêté c'est que la question m'a paru particulièrement vaste : elle parle ici de "forme littéraire", résultat je n'ai pas réussit à me restreindre à une forme particulière ni même aux genres purement argumentatif et j'ai eu l'impression de trop m'étendre et de ne pas tout dire (oui, c'est très paradoxale comme sensation...).
Entre ça et le manque de temps, je suis ressortie de là une peu frustrée et pas tout à fait satisfaite... M'enfin c'est pas le moment de démoraliser, l'oral approche ! :Ussop gloups:

_________________
"N'acceptez pas que l'on fixe, ni qui vous êtes, ni où rester. Ma couche est à l'air libre, je choisis mon vin, mes lèvres sont ma vigne. Soyez complices du crime de vivre et fuyez !"
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