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 Sujet du message: Re: Discussion sur les handicaps physiques et psychologiques
MessagePosté: Mar 31 Juil 2012 09:01 
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Euh, il y a quelques messages qui me donnent l'impression que certains d'entre vous (proche d'autiste ou de l'autre coté de la barrière) règle leur compte... (je préfère pas citer, je vais m'en prendre plein la gueule pour rien, ce n'est qu'une impression)

Je pense que le but premier de ce topic est d'informer les ignorants de ce qu'est le handicap vu de l'extérieur et de l'intérieur, sans oublier le côté (les proches). De ce coté là, il est bien fait.

Pour ceux qui ne comprennent pas pourquoi certains se moquent des handicaper, et loin de moi l'idée de les justifier, je rappelle que ce qui nous fait rire résulte d'un décalage entre ce qui est attendu et ce qui est réellement. L'exemple du clown plus haut est assez parlant, les situations se ressemblent, mais sont totalement opposés (un le fait exprès, l'autre aimerait ne pas le faire). Du coup, les jeunes qui ne comprennent pas qu'un handicap est quelque chose sur lequel on ne peut pas plaisanter (parce que les parents n'en ont jamais parler ou autre) rigole (ne tient après qu'à l'entourage de leur expliquer si c'est bien ou non)

Moi je vais faire part de mes expériences. Quand j'étais petit (avant 6 ans), ma cousine que je voyais très souvent avait un cancer du cerveau, et à 5 ans, la tumeur appuyais son cerveau et elle ne pouvait donc plus marcher, elle avait un fauteuil roulant. Même si on était très petit, je n'ai jamais vu quelqu'un se moquer d'elle, encore moins les enfants qui nous cotoyer ou qui étaient dans la même école que nous, car ils avait été "brieffé". Elle a fini par mourir à 6 ans
Il y a 3 ans, j'ai fait une leucémie, mais je ne me suis pas déscolariser. J'ai donc fait ma seconde en pleine chimio, et j'ai eu quelques remarques comme "pourquoi t'as pas d'cheveux" ou "t'as de la chance d'avoir un masque, tu sent pas comment ça pu ici", mais j'étais content qu'on soit franc avec moi.

Tout ça pour dire que je n'ai pas vécu ce que beaucoup d'entre vous ont eut (moquerie,...). Mais je dirais que ces moqueries sont aussi beaucoup du à la société. En effet, dans les années 50 par exemple, quand quelqu'un faisait le radin, on le traitait de juif parce qu'à cette époque ils étaient caricaturé. Maintenant, quand tu fait l'idiot, on dit que t'es trisomique, autiste, mongole... Quand quelqu'un se fait voler, on dit que c'est les Roms etc...
Je pense donc que c'est globalement un manque d'information, et de connaissance (peu des gens que je connait connaissent des personnes à handicap, soit parce que ces personnes ont été déscolarisé, soit parce qu'elles sont dans des écoles spécialisé)

EDIT 1: Je ne comprends pas ce que tu veux dire, Vistah?

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Dernière édition par musicman le Mar 31 Juil 2012 13:00, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Discussion sur les handicaps physiques et psychologiques
MessagePosté: Mar 31 Juil 2012 11:58 
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non sérieusement les mecs, je comprend que c'est un sujet chaud et sensible, je comprend que le fait de vivre au quotidien un handicap vous rend bien plus réactif que les autres mais la, et je vous le dit en toute gentillesse, ce sujet devient ridicule (je parle pas pour toi musicman), franchement, si vous vous lancez dans un "débat" c'est pour donner des arguments et réagir sur ceux des autres, or la vous faites un putin d'amalgame et vous vous êtes mis en tête que l'on est des gros salauds qui se moquent des handicapés, franchement, si vous n'êtes pas capable de lire et comprendre ce que l'on dit, si vous n'êtes pas capables d'ôtez de votre tête l'idée simpliste et stupide que nous sommes des gros connards irrespectueux, alors arrêter de poster quoi ... au prétexte que nous essayons de comprendre (au lieu de lyncher) le mécanisme de moquerie, vous nous sautez dessus à coup de démagogie et de troll, relisez les post de celeglin, cassi et moi même (j'ai cru comprendre que c'est cela qui génes) et dîtes moi où nous sommes irrespectueux des handicapés, mais par pitié, ouvrez les yeux sur ce que l'on dit au lieu de foncer tête baissé après avoir vaguement lu en diagonale ce que l'on écrit.

Les émotions et les réactions à chaud est quelque chose de bien car cela permet de savoir ce que l'on pense vraiment et en toute sincérité, mais certains débats, certains problèmes ne méritent t'ils pas une approche plus subtil et réfléchis ?
Peut on régler le problème des moqueries des handicapés à coup de troll et de "le mal c'est pas bien" ?
c'est pour cela que je trouve les derniers posts ridicules ... non pas que de mon extrême arrogance je vous méprise, mais je suis consterné du manque de réflexion et des accusations sans fondements et grave ...

EDIT: kinutchi je te mp

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Dernière édition par vista le Mar 31 Juil 2012 13:52, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Discussion sur les handicaps physiques et psychologiques
MessagePosté: Mar 31 Juil 2012 13:26 
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Localisation: J'vais l'dire à ma mamaaaaan !!!
Euuuh, là, Vista, j'ose esperer que tu ne me vises pas... Si c'est pas le cas, inutile de lire la suite, mais si ça l'est, c'est different.
Tout d'abord, tu dis de relire vos post... Fais en de même, au moins sur les miens... Car dans aucun de mes posts, je n'acuse qui que se soit de "gros connards irrespectueux".. Je donne mon point de vue, que j'ai pu constater au fil des années, dans le sens où, dès qu'une personne est differante, elle risque de subire des moqueries...
Donc oui, j'ai dis que le fait de se moquer de la differance est assez irrespectueux... Mais après, je ne citais personne, et ne pensais a personne concretement... Si après tu te sens visé, j'en suis désolé... ;O

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 Sujet du message: Re: Discussion sur les handicaps physiques et psychologiques
MessagePosté: Mar 31 Juil 2012 21:36 
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Localisation: Comme tout le monde !! À l'apéro ! ;)
Vista, on a pas dit que tu étais un connard irrespectueux, même loin de ça, Kinu et Moi nous sommes frère donc on a les mêmes frères ( je vous le jure que si ! :P ) donc c'est sr que ne pourras jamais tolérer la moquerie en vers un handicapes Mental, mais je crois avoir compris a peu près en fait, que ne s'imagine pas cE que ça fait, et qu la moqueries Nous vient d'un coup mais vu que nous on a frère handicapes on ne peut mas comprendre. Vista Cassi et Cel j'en suis sur que vous pouvez comprendre ça ! Après évidemment vous avez des avis, mais juste le fait de la moqueries on aimes pas. J'aurais pas eu de frère handicapes j'aurais sûrement suivi votre aviez, mais la c'est pas le cas ...
Surtout Vista ne te rentre pas dans la tête que j'ai voulu t'insulter, car ce n'est pas le cas. Sur ceux bonsoir ! ^^

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 Sujet du message: Re: Discussion sur les handicaps physiques et psychologiques
MessagePosté: Mar 31 Juil 2012 21:50 
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Localisation: :noitasilacoL
Non tu as raison, personne de censé ou sur ce topic ne dit que c'est bien de se moquer des handicapés! Juste, on veut que tu comprenne qu'il ne faut pas en vouloir aux gamins qui se moquent des handicapés (parce que c'est "normal" entreguillemet parce que ça l'est pas mais c'est dans l'ordre des choses d'exclure les personnes différents, pas que je sois pour mais enfin vous me comprenez, sinon aller voir mon de'rnier message) mais leur expliquer pourquoi ça n'est pas bien.

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 Sujet du message: Re: Discussion sur les handicaps physiques et psychologiques
MessagePosté: Mar 31 Juil 2012 22:05 
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Localisation: Comme tout le monde !! À l'apéro ! ;)
Tout a fait d'accord vous étendes enfants ok, mais Cassi la dit a 12 ans, la ça devient inadmissible, a 12 ans on est assez grands pour comprendre non ?!
Sérieux les gars, a 8-10 ans ok, mais 12 ?!
Après la je peux dire que a l'âge adulte e qui se moque sont des gens qui comprennent rien !

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Dernière édition par Sanjilopus le Mar 31 Juil 2012 22:39, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Discussion sur les handicaps physiques et psychologiques
MessagePosté: Mar 31 Juil 2012 22:20 
1 Berry
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Localisation: J'vais l'dire à ma mamaaaaan !!!
Alors, pour moi, au college, j'estime qu'on est en age de comprendre, et de ne pas se moquer... Mais perso, j'ai toujours vue des personnes se moquer des handicappé depuis mon année de sixième (et c'etait pas l'année dernière x) ).
Mais en fait, je pense qu'ici, beaucoup de personnes confondent "rire" et "se moquer" qui sont deux choses tres differentes, on peut rire de tout, mais, cela n'implique pas de mepris, ni le foutage de gueule, contrairement à la moquerie...
C'est pour ça que je trouve l'exemple du clown inadequate, car on en rit, sans vraiment se moquer en fait...
Voila, faut reussir à comprendre la différence entre "rire" et "se moquer", je pense, pour continuer a poster sur ce topic, sur le sujet de la "moquerie"..

Voili voilou x)

Houla, tout doux sanjilopus, garde ton sang-froid, pas la peine de s'enerver x)

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 Sujet du message: Re: Discussion sur les handicaps physiques et psychologiques
MessagePosté: Mar 31 Juil 2012 22:23 
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Non mais là ça suffit, par pitié calme-vous qu'on en finisse.

Citation:
Tout a fait d'accord vous étendes enfants ok, mais Cassi la dit a 12 ans, la ça devient inadmissible, a 12 ans on est assez grands pour comprendre non ?!
Sérieux les gars, a 8-10 ans ok, mais 12 ?!
Après la je peux dire que a l'âge adulte e qui se moque sont des putains de con qui comprennent rien !


Alors pardonnez moi les majuscules mais s'il faut écrire en gros pour les aveugles, je le ferais.

Et bien je vais t'apprendre quelque chose.
De la naissance à la mort, les gens n'évoluent pas de la même manière. Certains ont un QI plus élevé que d'autres, d'autres moins élevés et cela diffère car il y a plusieurs facteurs qui sont favorable ou défavorable à cela.
La maturité diffère d'un individu à l'autre également. Et que je sache, à 12 NOUS NE SOMMES PAS DES ADULTES mais des enfants en pleine croissance se dirigeant vers l'âge adulte. D'autre sont plus murs sur CERTAINS POINTS, comme toi par exemple, car tu as LA CHANCE de vivre avec quelqu'un qui a je ne sais quel handicap. Tous ne l'ont pas et ne peuvent donc PAS ÊTRE CONSCIENT DE LEURS ACTES.
J'insiste sur "certains points" car on voit clairement que ton comportement orthographique sur le forum ainsi que tes réactions sur ce débat montre clairement à quel point tu es immature, sur ce point là.
Et puis franchement, je viens dans ton collège et je vais en trouver des mômes de douze ans stupides, toi compris (mais c'est normal, tu/on a toute la vie pour évoluer).
Traiter de "cons" les adultes que tu cites est stupide, on ne remet pas en cause toute l'intelligence d'une personne pour ses actes, car il y a un MINIMUM de chose à savoir sur quelqu'un avant de le juger !

Tu refuses de prendre conscience DES FAITS AVÉRÉS ? Et bien tant pis pour toi.
Ne t’essouffles pas à vouloir "rétablir la justice" parce que la base de ton combat, tu ne la comprends même pas et si tu ne la comprends pas, tu ne la maîtriseras pas et tu ne pourras rien faire. Et de toute façon, maîtrisée ou pas, tu ne pourras pas faire grand chose. Ca t'énerve ? Tu comprends pas ? Et bien nous avons tout déjà expliqué mais tu fais la sourde oreille. Tant pis pour toi.
Maintenant si ça vous convient pas, venez vous plaindre en MP parce qu'on en a tous marre là.


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 Sujet du message: Re: Discussion sur les handicaps physiques et psychologiques
MessagePosté: Mar 31 Juil 2012 22:36 
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Localisation: :noitasilacoL
kinutchi a écrit:
Alors, pour moi, au college, j'estime qu'on est en age de comprendre, et de ne pas se moquer...

sanjilopus a écrit:
Tout a fait d'accord vous étendes enfants ok, mais Cassi la dit a 12 ans, la ça devient inadmissible, a 12 ans on est assez grands pour comprendre non ?!


Yes! sauf si on compte le facteur "testostérone" pour les garçons. Pour ceux qui connaissent pas, c'est l'hormone qui fait qu'un sing tout à fait calme se met à dancer en exposant son pénis pour faire peur à son adversaire... En d'autre termes, en plus de faire grandir un certain tubercule, la testostérone nous rend vachement débile (l'épisode de docteur House où une petite fille est à l'hopital à cause d'une crise d'épilepsie à cause de son père qui lui a fait absorber de la testostérone est, sauf pour la façon dont elle absorbe la testostérone, assez réaliste et bien expliqué sur la situation). Donc 12 ans, alors qu'on fait face aux premieres vagues de testo, j'sais pas, surtout si on ne sait pas ce qu'est le handicap!! Sans oublier qu'à 16-17 ans, beaucoup découvrent les joies (??!) des drogues/alcools...

Pour les filles, bien qu'elles aient aussi de la testostérone (en beaucoup plus petite quantité), elles sont globalement (et majoritairement!!) moins débiles que les mecs, surtout sur ce sujet. Mais ça n'empêche pas que certaines se le permettent. N'étant pas une femme, je mettrait ça sur le déréglement hormonal avec l'arrivé de la FSH et de la LH...

Donc somme toute, je dirais qu'à partir de 18 ans là c'est graves, très graves! A partir de là, plus d'hormones ou de substance qui peuvent intervenir significativement

Et puis de toute façon, des débiles, t'en trouve à tout âge, dans toutes les couleurs, toutes les origines... Tu peux trouver des vieillards qui pensent que la Solution Finale Nazi n'a jamais existé, des hommes de 30 qui ont l'air d'en fait 12 en âge mentale etc (la liste et longue, infini comme le dit Einstein). Mais comme tu dois le savoir, il reste des gens formidables (si si, ça existe!) qui font abstraction des handicaps.

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 Sujet du message: Re: Discussion sur les handicaps physiques et psychologiques
MessagePosté: Mar 31 Juil 2012 22:39 
Viewtiful Shinigami
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Inscription: 26 Déc 2003
Messages: 1777
Localisation: Dans les années 80
Je vous informe d'une chose, c'est qu'il vous est demandé de baisser d'un ton, si ne pouvez pas échanger, alors ne le faites pas plutôt que de monter le ton.

Quel que soit le contexte il n'est pas permis d'être insultant, cela n’amène qu'a vous décrédibiliser, vous et vos propos.

Soit vous en restez là ou vous vous expliquez calmement et le sujet repars sur de bonne bases, soit le sujet sera fermé un moment et éventuellement nettoyé, le forum n'est pas un endroit pour régler ses comptes, ni entre vous ni contre le reste du monde.


Musicman> Il y a les MP pour ce genre de demande.

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 Sujet du message: Re: Discussion sur les handicaps physiques et psychologiques
MessagePosté: Mar 31 Juil 2012 23:24 
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Localisation: non merci je suis allergique
ne t’inquiète pas ichigo il n'y à aucun règlement de compte mais juste un gros amalgame et un gros quiproquo entre les différents partis (qui au final pense la même chose j'en suis sur).
Pour mettre expliqué avec sanjilopus et kinutchi par mp, on voit bien que avec un peu de calme et de sang froid tout rentre dans l'ordre en 5min.
un mot pour sanjilopus, on a pas tous la même enfance, le même encadrement, la même maturité, le même environnement scolaire/familial/social en général, de ce fait chaque personne est unique pour le meilleur et aussi malheureusement pour le pire, à 12ans on est con et immature, je l'ai été et je met au défi tout le monde ici de dire qu'à 12ans ils respiraient la sagesse, donc reprocher à des jeunes de 12 de pas avoir le recul nécessaire et le recul intellectuel de gradué leur moquerie (comme le dit kinutchi il y à rire et moquerie, quelqu'un qui gradue mal comme un gosse de 12ans aura tendance à se moquer), car à cet âge la on veut faire le beau, on veut avoir l'air cool et donc surtout pas différent !!!
les 3/4 des petits cons de 12ans ne le seront absolument pas à la trentaine !!
la gestion du rire face à un handicap est quelque chose de bien plus complexe que ça en à l'air, ici il y à soit des gens sensés soit des gens encore plus sensé car ayant un proche handicapé, il est naturel pour nous de voir que la moquerie est un acte abject, mais pensons à des gosses, ou des personnes n'ayant jamais eu affaire à des gens handicapés, les dérives sont regrettables et condamnables mais malheureusement naturel ... comme l'a dit musicman, à partir de 18 cela devient grave, mais avant, malheureusement (j'aime ce mot ^^) on doit prendre cela pour la connerie de la jeunesse.

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Dernière édition par vista le Mer 1 Aoû 2012 15:44, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Discussion sur les handicaps physiques et psychologiques
MessagePosté: Mer 1 Aoû 2012 15:34 
1 Berry
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Localisation: J'vais l'dire à ma mamaaaaan !!!
Oui, ichigo a raison, sert a rien de s'emporter, debatons dans le calme... Chacun a son avis a dire, mais respectons ceux des autres... (euh, j'dis pas ça pour faire mon leche cul hein x) au pire, prenez le comme vous voulez, m'en fiche ;o).
Oui, on peut (enfin...) trouver ça normal, pour un gamin de 12 ans, mais encore faudrait-il qu'il soit corrigé... Perso, je peux pas trop dire, j'ai toujours croisé des personnes "differantes" que j'aprecie beaucoup, donc bon, apres, pour ceux qui n'ont pas l'habitude, j'peux comprendre, mais alors, faudrait leur expliquer que la difference fait partie de ce monde (p*tain, encore heureux !) et qu'il faut au moins la respecter... parce que c'est bete de se sentire mal a l'aise, alors que tu fais un choix qui te plait... (ex : un gothique qui aime comment il s'habille, mais arrete juste a cause des moquerie..).
Désolé si j'elargie un peu trop le sujet, et limite a ne plus etre dans le sujet... ^^'

PS : Vista... j'te l'ai dis, j'te trouve sympa... mais euuuuuh, moi c'est kinUtchi... pas kinoutchi :p

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 Sujet du message: Re: Discussion sur les handicaps physiques et psychologiques
MessagePosté: Mer 17 Avr 2013 02:44 
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Localisation: Dans tes rêves.
Ça faisait longtemps qu'on n'avait posté ici après la conversation enflammée ici il y a quelques mois! Hier matin, je suis allé à une conférence sur l'autisme où j'ai pu entendre plusieurs témoignages de parents d'autistes et des recherches de la part des spécialistes dans ce domaine. Le titre de l'événement est : l'autisme, une autre intelligence.
J'y ai également livré mon témoignage et mon père a fait la même chose. C'était émouvant!

Sans plus tarder, voici la lettre de mon témoignage :

Bonjour, je m'appelle Étienne. J'ai dix-neuf ans et je réside à Laval depuis ma naissance. Je suis atteint d'une anacousie bilatérale congénitale et du syndrôme d'Asperger. Aussi, j'adore jouer au hockey, collectionner les vieux sous, étudier l'histoire de l'Antiquité et l'archéologie.

Bon, je vais faire un résumé de ma vie. Lorsque j'étais un bébé et un très jeune enfant, mes parents et une de mes tantes m'ont appris le langage des signes pour communiquer avec mes proches, vu ma surdité. À deux ans, je me suis fait opérer pour un implant cochléaire afin de porter éventuellement un appareil auditif. Puisqu'un sourd de naissance ne peut pas écouter et prononcer comme les autres, cela impliqua tout un apprentissage étalé sur des années pour bien écouter et parler en français, puis en anglais. En audiologie, en orthophonie, cours en anglais, etc. Mais, je progresse malgré ces faiblesses et que mon degré de surdité léger-moyen avec cet appareil.

Vers l'âge de trois ans, on avait détecté en moi des comportements analogues à ceux de l'autiste. Alors, on m'a référé à des spécialistes qui m'ont pu aider à combler ces lacunes comme le contrôle en soi. En fait, je me suis fait diagnostiquer le syndrôme d'Asperger par le psychiatre Laurent Mottron à l'âge de sept ans.

En parallèle, la surdité et l'autisme avaient pour moi d'autres répercussions : des problèmes d'équilibre et de motricité assez importants au début. Toutefois, avec la pratique et la volonté, je fais des progrès même si rien n'est parfait. À deux ans et demi, je marchai à deux pattes. Je roulai sur un vélo à deux roues à onze ans. Je patinai à seize ans. Ma prochaine étape : peut-être skier? Et saviez-vous que je ne suis jamais étourdi quand je tourne sur moi-même? C'est un des rares avantages de ce problème.

J'aborde ma vie scolaire et étudiante. À la maternelle et au primaire, j'étais dans des petits groupes pour déficience auditive avant de m'intégrer partiellement dans des grands groupes réguliers à la quatrième année, puis complètement en sixième année. Pour m'aider, je commencai à avoir recours à un FM (même à l'université) et à une éducatrice spécialisée (dans le cas de la T.E.S, jusqu'à la fin de mon secondaire). Par contre, durant quelques années, j'avais de la difficulté à me faire des amis et on se moquait de moi à cause de mon autisme.

Au secondaire, j'ai fait mon DES à la polyvalente Georges-Vanier en quatre ans. Là-bas, l'apprentissage était modulaire et je pouvais avancer à mon propre rythme. Étant plus sensibilisé, l'entourage m'a été une véritable source d'aide en général : directiion, enseignement, cercle d'amis et de collègues, éducation spécialisée, etc. En passant, c'est durant ces belles années où je me suis vraiment intéressé aux belles filles. Hélas, ça n'a pas fonctionné puisque l'autiste a de la difficulté à s'intégrer en groupe, à vivre avec quelqu'un et à comprendre les sentiments d'un partenaire. Ça prend du temps et j'espère avoir une blonde un jour.

Avant, je voulais devenir un concepteur de jeux vidéos, mais j'avais changé d'idée : une carrière en archéologie ou en histoire. Donc, j'ai fait un DEC préuniversitaire en sciences humaines en deux ans au Cégep à Distance. Je faisais mes modules à la maison sans stress et j'accumulais d'excellentes notes sauf quelques difficultés en français (je ne veux pas vous parler de mes cours de littératures à la noix). À partir de ce niveau, j'ai pu bénéficier de plusieurs adaptations pour réussir mes examens comme la rédaction à l'ordinateur, le logiciel correcteur Antidote et du temps supplémentaire.

Par la suite, j'ai entamé, à l'université de Montréal en automne 2012, une session très perturbée par la grève, un BAC en anthropologie et études classiques puisque je désirais devenir un archéologue gréco-romain. Ce sont des changements énormes : d'autres adaptations comme la prise de notes ; des lectures plus exigeantes ; des cours magistraux de trois heures (une chance que ce sont des matières que j'aime, sinon, je ne survivrais pas). En dépit de tous ces obstacles, j'ai terminé ma première session avec cinq A! Après une session, j'ai décidé de m'orienter en histoire. Par conséquent, j'ai changé de programme pour l'automne prochain : terminer une mineure en anthropologie. En hiver 2014, je pourrai me concentrer pour un BAC en histoire. Et j'espère faire une maîtrise en histoire pour pouvoir ensuite occuper un travail que j'aime comme chercheur ou professeur au Cégep.

Bon, parlons un peu ce qui se passe en dehors de cette vie étudiante bien remplie. Dès l'âge de sept ans, j'ai bénéficié des activités offertes, surtout les sorties du Club Aventure et des TEDSI, par le Chat Botté, dirigé par mon bon ami Germain Lafrenière. Malgré que j'ai quitté récéement cette merveilleuse organisation, je leur serai toujours reconnaissant. J'ai rencontré des véritables amis, je m'y suis amusé comme un fou et les moniteurs sont extraordinaires. Aussi, Germain m'a offert plusieurs opportunités que j'ai acceptées avec plaisir : travailler à la bioferme et à la maison Bellerose ; faire des témoignages lors des événements spéciaux comme lors du mois de l'autisme avec Alain Paquet ; faire partie de la déléguation de Ted sans frontières lors du forum mondial de la francophonie, etc. Sans oublier ce témoignage. Merci Germain, au fond de mon coeur!
De plus, j'ai été membre de Gym-Eau et je peux dire qu'ils sont chouettes là-bas. J'ai pu m'amuser lors des sorties avec de très bonnes personnes.

Durant mon adolescence, je rêvais de jouer dans une équipe de hockey. Un jour, Louis Charbonneau m'a proposé de rejoindre le Club des Différents où tous les joueurs présentent des handicaps surtout la déficience intellectuelle, ce que j'ai fait en hiver 2009. Depuis, je suis un des deux gardiens de buts et chacun est valorisé en dépit de leurs difficultés. Bref, j'ai beaucoup de plaisir et je m'y suis fait plein d'amis en plus de pouvoir apprendre à patiner. J'espère rester avec eux le plus longtemps possible.

Lors du précédent été, j'ai eu ma première expérience de travail rénuméré à la quincallerie à Patrick Morin. Le milieu de cette entreprise est absolument exceptionnel et on m'a accepté malgré ma surdité et mon autisme. On m'a supporté avec bienveillance et apprécié mes efforts. Ce fut avec grand regret que j'ai du démissionner à cause de mes études universitaires, mais on vient de me réengager pour le six mai. Ce sera un bel été!

Pour conclure, j'espère que les autistes seront davantage respectées, mieux entourées et que leurs droits seront plus écoutés. En chaque autiste, il cache un immense potentiel intellectuel dans ses forces qu'il faut exploiter malgré qu'elle peut manquer de polyvalence et exposer des lacunes dans la vie sociale.
Je ne saurais pas clore ce témoignage avec de gros mercis à mes parents, au Chat Botté, à mes amis, à ma famille, aux Différents, à Patrick Morin et ceux qui m'ont aidé dans mon cheminement scolaire.

Je suis fier d'être un autiste! Merci!

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 Sujet du message: Re: Discussion sur les handicaps physiques et psychologiques
MessagePosté: Dim 2 Juin 2013 18:16 
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Je ne connais pas très bien l'autisme, mais un super bouquin écrit par Mark Haddon nommé "le bizarre incident du chien pendant la nuit" (oui, c'est chelou comme titre je sais^^) porte sur se sujet. Il nous emmène dans la tête, dans les pensés d'un autiste, c'est super.
L'histoire est vraiment prenante, ça pourrait être intéressant pour toi Chaosx.

P.S : je regardais les derniers messages du topic et j'ai lu ton témoignage, c'était émouvant ! Bravo !!


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 Sujet du message: Re: Discussion sur les handicaps physiques et psychologiques
MessagePosté: Mer 5 Juin 2013 16:02 
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Localisation: Dans tes rêves.
Zedka a écrit:
Je ne connais pas très bien l'autisme, mais un super bouquin écrit par Mark Haddon nommé "le bizarre incident du chien pendant la nuit" (oui, c'est chelou comme titre je sais^^) porte sur se sujet. Il nous emmène dans la tête, dans les pensés d'un autiste, c'est super.
L'histoire est vraiment prenante, ça pourrait être intéressant pour toi Chaosx.

P.S : je regardais les derniers messages du topic et j'ai lu ton témoignage, c'était émouvant ! Bravo !!



Merci Zedka!

Je n'ai jamais lu le livre que tu m'as conseillé, mais je vais le rechercher à la bibliothèque.

J'ai fait quelques recherches sur Mark Haddon, dont la page de ce livre sur wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Bizarre_Incident_du_chien_pendant_la_nuit

Il a écrit cette histoire sans trop connaître l'autisme, ce qui est intéressant. Mais, il faut oser et cela porte plusieurs avantages, car les autistes eux-mêmes, qui lisent ce livre, peuvent inviter cet auteur à parler avec eux. Ces débats et ces conversations enrichissent la connaissance de l'autisme chez Haddon.

Et le conseil de Haddon est tellement vrai! La meilleure chose de comprendre les autistes est de les écouter et comprendre leur propre expérience. Quand je serai plus âgé (cinquantaine-soixantaine), j'espère écrire mon autobiographie pour faire le bilan sur ma vie et mon autisme.

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