Bon ... T_T No coment apperemment......
j'espère quand même que ca n'a pas trop déçu......
de toute façon, voila le nouveau chapitre !^^
Bonne lecture
XI/ Nourel Lige:
Quelque part sur grand line…
Le soleil pointait derrière les nuages qui couvraient l’horizon. L’homme resta de longues minutes à observer les premières lueurs du jour qui coloraient la petite île d’une lumière dorée. Il caressait calmement le pommeau de son sabre en songeant au passé quand il entendit derrière lui des bruits de pas. Un de ses seconds déboucha sur la corniche et resta quelques instant en retrait en voyant son capitaine qui contemplait la mer en contrebas.
« Que de souvenirs ce paysage … » Soupira l’inconnu. « Tu ne peux pas savoir comme la mer me manque. »
« Je vous comprends chef , moi aussi ça me rend nostalgique… c’est idiot nan ? Se retrouver coincé sur une petite île après avoir si longtemps bravé la marine »
Le pirate se releva en ramenant sa cape sur ses épaules et se retourna vers son subordonné, un grand sourire aux lèvres.
« On ne restera pas ici très longtemps ! Les pirates sont faits pour parcourir Grand Line, pas pour s’y terrer en toute sécurité ! »
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« TERRE EN VUE ! » Hurla Roy en abaissant la longue vue.
« Enfin ! » Soupira Bee. « Je commençais à me demander si on était pas paumé ! »
Line venait de sortir de la cabine et s’approcha de la jeune fille pour lui asséner un coup de poing sur la tète.
« Avec moi, on arrive TOUJOURS à bon port ! Capiche ? »
« Nan mais ça va pas la vielle ?! » Hurla l’adolescente en tentant de répliquer par un coup de pied.
« La QUOI ? Je te permets pas de m’insulter microbe !!! »
« Tu te prends pour qui ? C’est moi le capitaine à bord !!! Tu me dois le respect ! »
« Le respect ? Tu veux pas deux paires de baffe plutôt ? »
*Et c’est reparti pour un tour … * Songea Roy en soupirant.
« Je vous laisse à vos discutions gentes dames, je vais chercher mes affaires. »
Il tourna les talons pour s’éloigner du conflit et descendit dans les cabines jusqu’au quartier des garçons pour rassembler l’argent dont il aurait besoin pour faire les courses en ville. Il fouillait dans on sac quand il entendit un petit gémissement de l’autre coté de la pièce.
« C’est toi Léo ? »Fit le cuisinier en se redressant.
Il s’approcha d’une couche à l’autre bout du dortoir ou le jeune homme allongé leva des yeux embrumés vers son compagnon.
« Ah… Roy » toussota l’armateur « On est toujours en mer ? »
« Ne t’inquiète pas » répondit l’homme blond « On arrive, l’île est en vue. Tu vas bientôt pouvoir voir un médecin. »
Sur le pont, la voie de Line retentit, appelant le cuistot.
« Il faut que je monte. » Dit-il au à l’adolescent. « Quand j’ai quitté ces demoiselles elles étaient à deux doigts de s’étrangler alors je pense que la bonne humeur ne règne pas là haut. »
Il prit donc congé du malade qui lui adressa un sourire bienveillant.
Sur le pont, les deux jeunes femmes semblaient avoir mis leurs différents de coté pendant quelques minutes, alors que le bateau entrait au port.
L’île ou ils arrivaient était de bonne taille par rapport à celle de Boushi et la petite ville côtière dont les pirates approchaient paraissaient très accueillante à l’équipage. Un grand port occupait le bord de mer, isolé du large par plusieurs digues ou flottait l’étendard de la Marine. Au-dessus des quais et des entrepôts s’élevaient plusieurs maisons ou immeubles entourés par des ruelles, des places et des espaces verts. La vielle ville surplombait ces quartiers résidentiels et élevait ses remparts autour d’une forteresse de pierre blanche, reconvertie en base de la marine.
Le navire affala ses voiles et progressa doucement dans le port. Sur le quai, un petit attroupement entourait un groupe de soldats de la marine qui avaient en joue un grand homme à l’allure nonchalante.
« REND TOI !! » Hurla un des marins « Tu vois bien que t’es cerné tu n’as aucune chance de t’enfuire cette fois !!! »
L’étranger fit un grand sourire et leva les mains en signe d’apaisement.
« Voyons mon lieutenant, est ce que j’ai l’air de vouloir m’enfuire ?? Je suis un homme honnête et je tiens à assumer mes actes !! »
Il s’avança vers le groupe de soldats avec une moue faussement solennelle et tendit ses mains vers leur chef d’un air tragique en annonçant :
« Faites votre devoir…. Vous direz à ma femme que si j’avais été marié, je l’aurais beaucoup aimé. »
Cette réplique déclencha l’hilarité de la foule, honteux, le lieutenant, tentant de regagner sa dignité serra les mâchoires et ordonna à ses hommes de resserrer le cercle autour du prisonnier. Il sortit une paire de menottes de sa ceinture et s’apprêtait à les passer aux poignets de l’étranger quand celui-ci repris la parole, assez fort pour que tous sur le quai puissent entendre.
« Cependant, avant que vous ne me punissiez pour mes actes infâmes, vous devriez peut être arrêter les pirates qui se préparent à piller la ville. »
Roy, Bee et Line qui venaient d’accoster le bateau à quai, avaient entendu cette réplique et se figèrent sur place et voyant les hommes de la marine se retourner vers leur navire.
« Mon dieu » murmura Roy « ne me dites pas que vous avez oublié d’abaisser le pavillon noir… »
Ses deux amies se retournèrent vers lui et ils échangèrent un sourire gêné avant de se précipiter à l’intérieur du vaisseau.
« Rattrapez-les !! Ne les laissez pas s’enfuire ! » Hurla le chef des soldats.
Les marins se précipitèrent vers le bâtiment mais déjà, Bee avait coupé les amarres et remonté la rampe.
« ROY !! Descend à la cale et met les machines et marche ! » Hurla Line et prenant la barre.
Le cuisinier s’exécuta, des militaires s’apprêtaient à s’engouffrer dans un navire pour rattraper le bateau pirate quand les grandes roues à aubes se mirent en marche, faisant gagner de la vitesse aux fuyards.
Le lieutenant bouillait de rage, il s’apprêtât à ordonner de tirer au canon sur l’équipage mais son prisonnier l’interpella.
« Je vous déconseille vivement de faire ça ! Si vos hommes avaient le malheur de rater leur cible, ils pourraient malencontreusement détruire la digue. Et cela entraînerait quelques complications, surtout en période de mousson… »
« Mêle-toi de ce qui te regarde Nourel Lige ! Attend qu’on te coupe la tète en silence tu veux ? »
Le dénommé Nourel prit un air désolé et haussa les épaules en croisant ses bras derrière sa tète.
« Bien, puisqu’on a plus besoin de moi ici, je vous laisse à votre chasse aux pirates mes amis ! »
En un instant, il fit un saut d’une dizaine de mètres et se retrouva perché sur le toit d’un entrepôt.
« Messieurs dames, au plaisir de vous revoir !!! »
Après une courbette moqueuse, il fit un nouveau bond impressionnant et disparu, alors que le bateau pirate, de son coté, s’éloignait à son tour, laissant une traînée de vapeur derrière lui.
« Mon lieutenant ! » Fit un soldat « les pirates s’échappent ! Que doit on faire ? »
Le chef de troupe donna un coup de poing rageur dans un mur et annonça en serrant les dents.
« On rentre à la base. »
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« C’est pas vrai ! Mais quel imbécile ! »Hurla Line au comble de l’exaspération.
« Là je dois avouer qu’on a fait fort ! » S’exclama Roy. « Oublier d’affaler le pavillon noir en entrant dans une petite ville pépère c’est vraiment idiot.
« JE PARLE PAS DE CA ! » Protesta Line en assommant son compagnon. « C’est cet homme qui nous a signalés aux marins ! Quel culot ! Si je le retrouve il s’en sortira pas entier celui là !! »
« Encore faudrait il qu’on le revoie » signala Bee « On a pas vraiment que ça à faire, nous n’avons plus de provisions et il faut absolument trouver un médecin pour Léo !! »
« C’est bon « capitaine » l’île est grande, si on la contourne, on devrait tomber sur un autre port, et pour une petite escapade comme celle là, ça m’étonnerai que la marine prenne la peine de se lancer à notre poursuite. Du moins si « certaines personnes » n’oublient pas d’abaisser le pavillon noir… »souffla Line.
« Je dois me sentir visée ?? » Fit Bee. « T’es trop vielle pour pouvoir le baisser toute seule le Joly Roger ??? »
« Nan ma ptite mais pendant que je pilote le navire certain « capitaine » pourrait penser à ce genre de choses ! Histoire d’avoir une utilité ! »
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Une heure plus tard, Le petit équipage débarquait une nouvelle fois dans une ville côtière, cette fois en ayant pris la précaution de camoufler leur identité.
Line partit se balader en ville, Roy décida d’aller faire les courses et Bee trouva un médecin qui accepta de se déplacer pour examiner Léo. Le jeune armateur s’était beaucoup affaibli pendant la traversée et son état n’avait fait qu’empirer, faisant monter la fièvre, il était profondément assoupi et murmurait dans ses délires.
« Que lui est il arrivé ? » murmura le docteur. « Ou vous êtes vous fait des blessures pareilles jeune homme ? »
« En tombant du mat ! » Répondit Bee sans attendre. « Nous étions en mer en pleine mousson et il a perdu l’équilibre. Ca ira docteur ? »
Le vieil homme leva sur elle un regard intrigué et resta en silence quelques secondes avant de répondre.
« Il a de nombreuses cotes brisées, la jambe en compote, beaucoup de dégâts sur certains organes et je pense qu’il à échappé de peu à l’hémorragie interne… Vous avez mis du temps avant de le présenter à un médecin, il va lui falloir un bon mois pour se remettre. Et il a de la chance d’être jeune… »
L’adolescente aquiessa gravement.
« Vous ne devriez pas sortir en pleine mer sans avoir un médecin à bord . » Fit le vieillard « A l’époque ou les pirates parcouraient les mers, il y en avait un dans chacun de leur bateau. »
« Merci beaucoup monsieur. » Fit Bee avec un sourire. « Si vous avez fini, je vais vous raccompagner. »
Elle sortit en compagnie du docteur et le raccompagna jusqu’à son cabinet pour le payer, elle s’apprêtait à rentrer rapidement au bateau pour veiller sur Léo quand un homme l’arrêta dans la rue.
« Excusez-moi mademoiselle, je voudrais une information. Ou se trouve le port ? »
C’était un individu élancé, grand d’au moins deux mètres, aux cheveux noirs de jais qui dépassaient par mèches d’une sorte d’étrange turban noué sur son crâne. Il portait sur le nez une paire de lorgnons aux verres tintés et était vêtu d’un Kimono bleu.
Bee resta figée quelques secondes, observant l’inconnu qui attendait sa réponse, occupé à bourrer une pipe de métal d’une longueur impressionnante.
« C’est pas vrai, qu’est ce que vous faites là ? » Murmura la pirate, reconnaissant l’individu qui les avait dénoncés dans le port.