J’ai édité mon dernier message mon petit King D. ^^
En effet je m'amuse souvent à donner des sens cachés aux noms de mes persos. ;p
Pour le profond débat qui nous oppose entre les caméléons et les grenouilles, je dirais que j'ai une grande affinité avec mes sœurs batraciennes, et puis un caméléon ça saute pas !
Bon, sinon merci à Hitsugaya pour avoir lu ma fic !!!
T'inquiète, je comprends parfaitement que tu n'ais pas lu tous les onze premiers chapitres, mine de rien ça fait quand même 50 pages World, mon résumé était aussi destiné aux gens qui n'avaient pas envie de se retaper toute l'histoire. (et je suis ravie de savoir qu'il a servit à quelque chose.^^)
Je te souhaite un bon rétablissement, je sais combien une flemmardise aiguë peut être handicapante !
Sur ce, Let's Go pour le chapitre 13 !!! Un peu moins d'action que dans le précédent, mais j'ose espérer qu'il vous plaira quand même !
XII / Le Grand Atelier.
Namie scruta le ciel d’un air critique. Cela faisait trois jours qu’ils avaient quitté la dernière ville et les tempêtes de la mousson pouvaient les rattraper d’un instant à l’autre, derrière eux, une chape de nuages noirs cachait l’horizon. S’ils n’arrivaient pas à bon port avant la nuit, elle ne pourrait certainement pas dormir.
Elle jeta pour la énième fois un coup d’œil agacé à l’Eternal pose qui était posé à coté de la barre.
*Pourvu que Nourel ne nous mène pas en bateau ; avec les tempêtes qui se préparent, on risque gros à le suivre.*
L’intéressé sortait justement sur le pont ; il avait passé toute la matinée au chevet de Léo. Alors que Bee s’était parfaitement remise de ses blessures et avait retrouvé son autorité, sa joie de vivre et son sale caractère ; l’ingénieur était encore très fatigué. Heureusement, les jours de traversé n’avaient aucun effet néfaste sur son organisme, car les blessures qui lui avaient été infligées suffisaient bien à le garder au lit une bonne partie de la journée.
La navigatrice observa du coin de l’œil l’homme-grenouille qui observait la mer ; elle finit par l’interpeller.
« Eh ! Nourel ! T’es vraiment sûr de ton truc ? Il me semblait que les Eternal pose s’utilisaient sur grand line ! » Dit-elle et feignant l’ignorance.
« Eh bien en théorie vous avez raison. ^^ Seulement, voyez-vous, ces petits engins sont réglés sur le champ magnétique des îles, il pointe généralement vers le champ magnétique le plus proche de la route de tous les périls ; Mais l’Atelier libère lui-même un champ particulier, c’est sur celui-ci qu’est réglé votre Eternal pose. »
La rousse acquiesça en silence ; la personne qui avait créé cet objet devait bien connaître Grand Line … Au fond elle était curieuse de savoir à quoi pourrait ressembler ce bateau géant.
Un escargophone imbriqué dans le mat principal se mit à sonner ; il communiquait directement avec la cabane-vigie depuis laquelle Bee observait la mer.
« Line ? C’est moi ! » Fit une voix dans le combiné.
« Je m’en doute bien andouille ! »
« Eh ! Arrête de m’appeler comme ça la vielle ! J’commence déjà à en avoir marre de rester fourrée dans ce nid de pie à la c*n alors m’emmerde pas ! »
« C’est bon gamine ! Qu’est ce qui t’arrive ? »
« Bah ; J’ai un drôle de truc à l’horizon… une espèce de nuage triangulaire. »
« Un nuage triangulaire ? J’avais dit : PAS D’ALCOOL DANS LA VIGIE !!! T’imagines ce que ce serait si je pilotais le bateau avec un coup dans le nez moi ? »
« Te fous pas de ma gueule, j’suis très sérieuse ! Attends, j’te règle l’escargoscope ; Regarde ! »
La navigatrice poussa un soupir et déplia un tuyau qui longeait le mat. Au bout de celui-ci pendait un escargot jaune vif dont la carapace avait la forme de jumelles.
*Décidément, on ne lui a vraiment pas donné assez de boulot au môme pour qu’il ait le temps d’installer tout ça sur son rafiot ! J’ai été trop gentille, si je l’avais exploité un peu plus on aurait eu de quoi agrandir l’auberge ! *
La jeune femme retira ses propres verres et colla l’escargoscope contre ses yeux ; elle voyait un horizon parfaitement dégagé et la mer qui s’étendait à perte de vue… rien à signaler.
« Je confirme Bee. » Dit-elle en portant l’escargophone à ses lèvres. « L’abus d’alcool est mauvais pour la santé ! Tu divagues ! »
« Attends deux secondes vielle peau ! » Répondit la voix à l’autre bout du fil.
L’image dans les lunettes se décala légèrement vers la droite et devint plus claire : on voyait toujours le même horizon, mais cette fois une forme sombre et pyramidale se détachait nettement sur le bleu du ciel. A en juger par la distance qui les séparait de la silhouette et par la façon dont on pouvait l’observer ; cette chose devait être d’une taille impressionnante.
« Qu’est ce que … Ca doit être une petite île ou un gros rocher! »
« Négatif Line ! Ce truc bouge ! »
*Bon dieu, dans quel genre d’histoire a-t-on réussit à se fourrer ?!*
« Attends deux secondes Bee, j’appelle le batracien ! »
Elle couvrit le combiné et se retourna vers le pont, Nourel était juste derrière elle.
« Le batracien a entendu ! » Déclara-t-il, un peu amère.
« C’est bon, pas la peine de te vexer pour si peu ! » Répliqua Namie. « Tu peux plutôt regarder là dedans et me dire si c’est ton Atelier ? » Demanda-t-elle en lui tendant l’escargoscope.
Le jeune homme s’exécuta et resta plusieurs secondes le regard rivé dans les lunettes.
« C’est cela même en effet ! Je ne pensais pas que nous arriverions si vite, vous êtes une bonne navigatrice ! »
« Arrête de me vouvoyer ! » Répliqua la rousse en lui arrachant l’appareil des mains, sans relever le compliment.
« C'est-à-dire que je n’ai pas l’habitude de tutoyer des gens plus vieux que… »
Il préféra se baisser pour éviter le tonneau qui lui frôla le crâne plutôt que de poursuivre son explication.
*****************************************
Tout le petit équipage était rassemblé sur le pont ; même Léo avait refusé de manquer le spectacle qu’offrait l’arrivé aux alentours du « Grand Atelier ». Encore à un demi-miles de distance, le bâtiment portait déjà très bien la première moitié de son nom. Pour être plus exacte, il n’était pas « grand » mais « immense » : Son envergure tenait plus de celle d’une ville que d’un bateau. Il était construit sur plusieurs étages, reliés par des escaliers ; Chaque niveau était ceinturé d’un pont et d’un bastingage. Le « navire » était Muni d’une multitude de mâts, chacun s’élevant d’un niveau et à une altitude différente.
En fait, de là où ils étaient, L’atelier semblait plus tenir d’une pièce montée géante posée dans une assiette creuse que d’une embarcation. D’innombrables cheminées côtoyaient les mâts et les voiles, recrachant des nuages de vapeurs qui indiquaient la présence de nombreuses machines à bord.
Un silence dubitatif s’était abattu sur le navire pirate ; Léo jubilait d’avance à l’idée de pouvoir visiter un tel bâtiment et Nourel était ravi à l’idée de rentrer chez lui ; Mais les trois autres commençaient à douter sérieusement de leur santé mentale et du bien-fondé de cette expédition.
« C'est... très impressionant ... Mais vout êtes sûrs qu'on est obligés d'entrer ? On le voit aussi bien d'ici nan ? » Proposa Sandy, aussitôt approuvé par les deux demoiselles.
« Pas question ! » S’écria le jeune ingénieur. « D’abord je veux voir ça ! Et puis il faut bien qu’on ramène Nourel, il nous a aidés ! »
« T’inquiète pas pour l’homme grenouille ! On lui passe ta pagode et je suis sûr qu’il s’en sortira. » Répondit le cuisinier.
« NAN MAIS CA VA PAS ???? » Hurla Léo. « Pas question qu’on me pique MA pagode ! »
« De toute façon, je les ai déjà prévenus de votre arrivé. » Expliqua posément Nourel. « Je leur ai fait passer un message comme quoi l’équipage de Straight D Léo venait leur rendre visite, guidé par mon humble personne »
« Comment ça Tu leur as envoyé un message ? T’aurais pas pu nous demander notre avis ? »
« Ca veux dire quoi ça « L’équipage de Straight D Léo » ? JE suis le seule maître à bord comprit ? »
« « Guidé par ton humble personne » ? Tu te fiche de nous ? C’est moi qui ai fait tout le boulot ! »
(Petit jeu : rendez ces répliques à leur vrai propriétaire.^^)
Après un quart d’heure de massacre de grenouille (Nous faisons nos plus plates excuses à la SPA, WWF, et la Fondation Amicale des Batraciens pour ces scènes d’une rare violence.), tout le monde s’était fait une raison : Ils allaient devoir passer par l’Atelier.
Leur trois-mâts semblait minuscule fasse à la coque colossale de la ville flottante, ils longèrent la ligne de flottaison pendant un petit moment et finirent par trouver une sorte de ponton semblable à celui aménagé par Léo sur son propre navire, mais assez grand pour permettre à leur bateau de passer.
« Il va falloir qu’on le tire à l’intérieur !? » S’exclama Namie à la barre.
« Le tirer ? Bien sur que non, ce ne sera pas nécessaire ! Vous n’avez qu’à vous rapprocher un peu. » Répondit Nourel avec assurance.
En effet, lorsqu’ils firent face à la rampe d’amarrage, un courant commença à les entraîner vers celle-ci ; une sorte de tapis roulant se déclancha sous le bateau, l’entraînant dans la cale de l’Atelier.
Ils avaient l’impression d’entrer dans un hangar géant : des centaines de bateaux étaient entreposés sur des cales et des tréteaux, soutenus par de nombreux cordages ; le tapis roulant les entraîna à une petite estrade au milieu de la salle ; il s’arrêtèrent là et attendirent plusieurs minutes en silence.
« On est sensé faire quoi là ? » Questionna Sandy en tirant une bouffée de fumée. « Tout ça ne me dit rien qui v… »
Il fut soudain interrompu par un grand choc qui secoua leur embarcation : une sorte de poulpe immense venait de sortir du plafond et s’était saisit du bateau, son corps enfla soudainement et il commença à flotter dans les airs en les emmenant avec lui.
« QU’EST CE QUE C’EST QUE CE BORDEL ??? » S’écria Bee en se raccrochant au bastingage pour ne pas passer par-dessus bord.
Léo s’était laissé tombé au sol durant la secousse, Namie et Sandy étaient debout à coté des autres, observant, effarés la pieuvre volante qui emportait leur navire vers un emplacement vide de l’entrepôt.
« Pas possible… » souffla Namie. « Qu’est ce que fait un octo-balloon dans un endroit pareil ? »
Nourel ayant entendu sa remarque tourna vers elle un regard surpris.
« Vous êtes plutôt bien renseignée … C’est en effet comme ça qu’on appelle cette charmante bestiole. Tout le bateau est construit dans une matière nommée Ilonimbus et ces poulpes vivent dedans ; Certaines légendes racontent qu’elle viendrait d’îles flottant dans le ciel ! » Déclara-t-il en s’esclaffant.
Line resta interdit alors que l’Octo-balloon disparaissait dans le plafond.
« Il a l’air vraiment étrange cet Atelier. » Fit Roy. « C’est la grande Créatrice qui l’a construit ? »
« Là encore, personne n’en est tout à fait sûr. Mais il paraîtrait qu’elle aurait fournit les matériaux et que le maire de Water 7 aurait accepté de lui construire ce bâtiment et de lui en faire cadeau. » Répondit Nourel et s’approchant du bastingage. « Bien, on peut descendre ! Venez, je vais vous faire visiter ! »
La navigatrice et le cuisinier échangèrent un regard inquiet alors que l’homme grenouille sautait à terre ; suivit de Bee et de Léo.
Cet atelier cachait quelque chose, et ce n’était pas franchement pour leur plaire.
« Papi, mamie, vous venez ? » Cria Bee en contrebas. « Je sais que vos rhumatismes vous démangent mais on va pas camper ici ! »
« Ferme-la abrutie ! » Répliqua Line en envoyant un objet indéterminé s’écraser sur le crâne de l’adolescente.
Elle finit par descendre à terre, accompagnée de Roy, et le petit groupe s’éloigna de leur navire à la suite de Nourel.
*********************************************
Grand Line, île indéterminée.
L’homme poussa un soupir et fit jouer ses muscles endoloris ; il s’était une nouvelle fois assoupit en observant la mer, du haut de sa falaise. Combien de temps seraient–ils condamnés à se terrer dans leur coin ?
*Combien de temps Luffy ? Si ça continu, je serais trop vieux pour naviguer moi !*
Il entendit le bruit d’une pierre roulant, quelque part derrière lui et se retourna. Quelques secondes plus tard, un homme élancé émergea des buissons, tirant une bouffée de fumée de sa cigarette.
« Toujours terré dans ton coin ? » Questionna le fumeur.
« Comme tu le vois mon vieux ! »
« Tu sais tout le monde commence à en avoir mare de ce repos forcé. Les gars aiment faire la fête, mais pas sans quelque chose à célébrer ; ça fait déjà un bon moment qu’ils attendent ce signal ; on devrait peut être… »
Il se tut en voyant son capitaine se redresser et s’avancer vers le bord de la corniche. Intrigué, il suivit son regard : à l’horizon, un grand trois-mats s’avançait vers l’île.
Un grand sourire se dessina sur le visage balafré de Shanks le roux alors qu’il apercevait le symbole de la marine se détacher distinctement sur le blanc des voiles.
« Ils en ont marre d’attendre ? Va leur dire de cuver leur vin dans ce cas, Ben ! Les choses bougent ! »