Voilà la suite:
PS: Suite aux réclamations, j'ai un peu avancé la date de rédaction du passé de Jert et j'ai aussi rajouté les descriptions psychologiques des personnages importants de l'histoire icompris celle de Jert.
Episode 5 : Rencontre
- Mais tu es complètement malade ma parole, tu dois pas beaucoup tenir à la vie pour dire des choses aussi insensé. Tu sais au moins à qui tu as à faire... lui demanda le professeur Merk.
- Bien sur que non, vu que je ne vous ai pas écouté, lui répondit Jert.
- Tu te moques de moi là, si j’ai bien compris, tu comptes tout quitter, tout abandonner pour sauver Laura ?
- Bien sur que non, j’ai une semaine et demi de vacance, je la délivrerais dans ce laps de temps.
- En une semaine et demi, t’es stupide ou quoi, comme si pendant un aussi court intervalle, tu pouvais...
Il réfléchit alors
« Mais... C’est qu’il le pourrait, il aurait d’ailleurs même beaucoup plus de chance que s’il patientait... Ayant capturé Laura depuis peu de temps, ils seront naturellement moins bien organisés que d’ici un mois ou deux, et les chances de Jert de la délivrer serait ainsi plus grande, mais est ce qu’il pensait vraiment à ça ou... »
- Ca ne vous dérange pas, j’espère, l’interrompit Jert. Oui, ça ne vous embête pas que j’essaie de partir seul sauver votre fille ? Parce que je risquerais de mettre sa vie en danger...
- Qu’est ce que tu racontes... Tu seras mort bien avant de pouvoir la mettre en danger, dit il.
- Ouais, c’est ce qu’on verra.
Il vit alors passer le chat de la famille. Ce qui lui rappela de nombreux souvenirs :
Retour au passé ***
C’était il y’a deux années eu mois de septembre, Jert et sa mère venait tout juste d’emménager dans la ville de Fleurta, une fois la maison installé, Jert sortit alors instantanément dehors pour aller s’amuser :
« J’espère que les gens de cette ville sont sympas, ça me ferait franchement mal au cœur d’avoir atterrit dans une ville beaucoup moins intéressante que la dernière, pensa il. »
Il arriva alors devant un terrain de football, plusieurs jeunes gens de son âge faisaient une partie, Jert se joignit alors à eux sans leur demander leur avis et récupéra le ballon des pieds d’un des enfants, un autre l’interpella, il s’agissait du jeune Patrick :
- Eh toi ! Qui t’as permis de jouer ?
Jert jonglait avec le ballon sans se préoccuper de ce dernier.
- Je t’ai parlé !lui hurla dessus le garçon.
- Ah, c’est à moi que tu parlais, dit Jert. Et qu’est ce que tu me veux ?
- Je veux savoir qui t’as permis de jouer avec nous... Personne que je sache.
- Si tu connais déjà la réponse à la question, pourquoi tu la demandes.
La réponse de Jert semblait plutôt agacer Patrick.
- Je veux bien oublier ce que tu viens de dire à l’instant, mais rend nous immédiatement notre ballon.
- Dis donc, J’ai l’impression que tu t’énerves un peu vite, toi, t’es beaucoup trop agressif, reste cool, lui conseilla Jert.
- T’as déjà beaucoup de chance que je sois de bonne humeur aujourd’hui sinon...
- Parce que c’est ça être de bonne humeur pour toi, on a pas la même notion des choses.
- Bon, ça suffit maintenant, tu commences sérieusement à m’énerver...
- Voyons, soit zen, ça sert à rien de te mettre en colère, l’interrompit une fois de plus Jert.
- Non, mais tu te fous de moi ou quoi... tu ne dois pas savoir qui je suis, je suis Patrick Ernst moi, je suis le garçon le plus fort de tout mon collège...
- Ah ouais, bah sache que j’en ai strictement rien à foutre, lui dit Jert en arrêtant de jongler.
- Je crois qu’il a rien compris à ce que je lui ai dit, les gars, annonça Patrick à ses camarades. Je sais pas qui t’es mais, j’en ai marre de ton air hautain, je crois qu’il serait temps que je te rabatte ton caquet.
Patrick retroussa alors ses manches et se mit en position de combat.
- Eh bah, tous les prétextes sont bons pour toi... Pas besoin d’être devin pour savoir que t’es un bagarreur.
- C’est vrai que j’aime me battre, mais ce que j’aime par-dessus tout, c’est régler le compte de frimeur comme toi.
Jert se mit à son tour en position de combat et l’on put voir quelques instants plus tard, Patrick au sol K.O. à la plus grande surprise des amis de ce dernier.
- Eh bah, il parlait beaucoup, mais il était nettement moins fort que ce qu’il laisser entendre, dit Jert surpris.
- Il... Il est démoniaque... Personne n’avait jamais battu Patrick avec autant de facilité... Comment ça se fait que tu sois aussi fort ?demanda un des garçons.
- J’ai suivit un entraînement intensif avec un homme d’une force extraordinaire lorsque j’étais plus jeune, il est donc normal que je sois aussi fort, dit il en s’apprêtant à partir.
- Attend, tu t’appelles comment ?lui demandèrent les amis de Patrick.
- JERT.
Ce dernier après avoir répondu partit alors visiter la ville, il fut très étonné du nombre de personne qu’il vit pendant sa promenade, lui qui était plutôt habitué aux toutes petites bourgades, la ville de Fleurta paraissait immense.
« Eh bah, on peut pas dire que cette ville n’est pas animé, pensa il. »
Il arriva alors dans un quartier qui semblait être l’un des quartiers les plus riches de la ville, mais qui malgré cela restait très fréquenté, il s’émerveilla alors devant la grandeur et la beauté des bâtiments :
« C’est pas des maisons, c’est des palaces, s’écria il à haute voix. »
Lorsqu’il remarqua qu’une jeune fille l’observait à son insu, ce qui l’interrompit dans sa concentration, elle devait aussi avoir son age, il s’agissait en fait de Laura, elle était assise sur la pelouse de son jardin :
- Tu m’observes depuis combien ?lui demanda Jert plutôt gêné
- Pas depuis beaucoup de temps, tu es nouveau dans la ville ?lui demanda elle.
- Ouais, pourquoi tu me demandes ça ?répliqua il plutôt méfiant.
- Comme ça, pour savoir... Je suis plutôt physionomiste. Et comme je ne me rappelle pas de ton visage, je me suis dit que tu étais nouveau dans la ville.
Jert la regarda perplexe.
- Physionomiste, ça veut dire que j’ai une bonne mémoire des visages.
- Pourquoi tu me dis ça, je le savais, mentit Jert.
- Ouais, bien sur... Et tu t’appelles comment ?lui demanda elle.
- Jert, répondit notre héros.
Elle se mit à rire.
- C’est pas un prénom ça : Jert.
- Je ne te permets pas de te moquer de moi... Saches que toutes les personnes s’étant moqué de mon nom ont eu affaire à mon poing. J’y suis beaucoup trop attaché pour laisser les gens en sourire, dit il.
- Et pourquoi ça ?
- En fait tu n’aurais pas l’heure ?
- Je t’avais posé une question, tu n’as pas écouté... Enfin bon, ce n’est pas grave.
Elle regarda alors l’heure sur sa montre :
- Il est 18 heures 30.
- Bon, il faut que j’y aille, Salut, fit il.
- Euh... En fait, je m’appelle Laura... s’arrêta elle car Jert était parti sans même l’écouter. Il est bizarre, finit elle.
Jert partit donc au collège le lendemain, il se trouvait dans la même classe que Laura et Patrick, Patrick ne cessait de le lorgner pendant les cours, il semblait vraiment énervé de ce qui s’était passé hier, et il vînt voir le à la récréation :
- Tu te rappelles de moi, j’espère !lui dit il.
- Absolument pas, je ne suis pas très psysionomiste.
- On dit phsychoniomiste pauvre demeuré, le rectifia en se trompant Patrick.
- Pas grave, en tout cas, t’as pas du me marquer, t’es qui au juste ?
- Je suis Patrick Ernst...
- Ah oui, l’autre débile que j’ai massacré hier. Qu’est ce que tu veux, te faire massacrer encore une fois ?lui demanda Jert.
- Non, juste te mettre en garde, je reconnais que je ne suis pour le moment pas aussi fort que toi, mais je vais m’entraîner, et un jour ou l’autre, je te vaincrais... Alors je t’attends ce soir à 19 heures 30 au stade où l’on s’est battu hier.
- Attends, attends, tu n’avais pas dit que tu comptais t’entraîner pour arriver à mon niveau, et si tu veux m’affronter ce soir, tu comptes le faire quand ton entraînement.
- Un combat équivaut pour moi à un entraînement, c’est en me battant contre toi que je deviendrais plus fort.
- Si tu le dis, dit Jert. Donc, ok pour ce soir, seulement tu devras me dire où se trouve le stade parce que je suis nouveau dans cette ville, et je connais pas trop les lieux, d’ailleurs hier, j’ai mis un peu près 1 heure pour revenir chez moi... ria Jert.
Vraisemblablement, ceci ne semblait pas faire rire Patrick qui lui donna rendez vous à 19 heures au collège, Jert le laissa alors et passa juste devant Laura et ses amies :
- Salut Laura, fit il.
- Oui, salut Jert, dit elle vraiment surpris.
Car bien qu’elle avait dit tout bas son prénom à Jert et que ce dernier était plutôt loin, il s’en souvint quand même.
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