Alors les jeunes (et les vieux aussi, mort au sectarisme), on aime lire des histoires ? Quelle chance, car votre dévoué TheEdgeWalker en a une sous la main !
A la base, ceci est un scénario (de quoi ? Bah euh j'sais pas...) que j'ai commencé à écrire un jour où j'avais lu plein de mangas (un samedi donc. Mais je sais que vous vous en foutez) et que je me sentais d'humeur à créer... Ca fait quand même plus de 2 ans maintenant. Aujourd'hui l'histoire est sacrément avancée, mais je vais juste commencer par vous mettre le début.
Ce récit est censé être de l'Héroic Fantasy, ça n'a donc aucun rapport avec One Piece. Mais j'aime quand on me donne mon avis sur ce que j'écrit. Et pour finir, le style employé est "tout à l'indirect", et ce à cause de l'idée de base "c'est un scénario". Enfin j'espère que vous vous y ferez (et je sais que ça manque cruellement de découpage en paragraphes).
Trève de bavardages, voici la bête !
LEGACY
Dans ce monde, il y a très longtemps de cela, une guerre éclata, pour une raison que tout le monde a oublié, entraînant dans le conflit chacun des pays qui composaient cet endroit. Personne n’était épargné et le combat semblait durer depuis toujours, quand apparurent neuf guerriers, chacun issu d’un pays différent, et chacun maniant une arme différente. Ces héros étaient Calom l’épeiste, Aranor le mage noir et son sceptre, Zerdu aux griffes de métal, Kalys la mage blanche aidée de son bâton, Fora la manieuse de hache, Hego le lancier, Berit la guerrière aux sabres doubles, Saksta la Cartomancienne et Void, dont l’histoire n’a pas retenu l’arme. Révoltés par la folie dans laquelle leur monde était entraîné, ils s’associèrent pour mettre fin à la guerre. Et ils y parvinrent, car ils s’avérèrent être les plus puissants combattants que ce monde eu jamais connu. Ils vainquirent les armées les unes après les autres, car ensembles, ils étaient invincibles. Leur démonstration de force eut vite fait de ramener à la raison les dirigeants du monde, et la guerre prit fin. Puisqu’ils avaient accompli leur œuvre, les Neuf, comme on se mit à les appeler, décidèrent de se séparer. Mais avant de disparaître définitivement, ils scellèrent dans le temple de Lunato, la ville où les dirigeants acceptèrent de mettre fin au conflit, un trésor mystérieux, connus d’eux seuls, qu’ils dirent être leur héritage. Ils dirent aux habitants de ce monde que l’Héritage serait descellé le jour où se présenteront devant le temple ceux qui portent leur neuf armes. Puis personne n’entendit plus jamais parler d’eux…
L’histoire commence dans un petit village du sud du continent, nommé Stahrte. C’est là que vit Qalom, un jeune garçon de 18 ans. La particularité de ce jeune homme est qu’il est le plus fort de son village au maniement de l’épée. Aucun des autres jeunes du village n’a jamais gagné contre lui et les adultes, même ceux qui ont un métier de combat, ne font pas non plus le poids face à lui. Il vient d’ailleurs de gagner contre un militaire de passage dans le village pour recruter. L’homme d’arme avait tenu à voir ce que valent les gens de cet endroit, aussi ces derniers lui ont-il proposé en ricanant sous cape d’affronter Qalom. Celui-ci a accepté, sans trop savoir pourquoi. A la fin du combat, l’homme félicite son adversaire pour sa prestation et lui propose aussitôt de s’engager dans l’armée. Le jeune homme lui demande pourquoi puisqu’il n’y a pas de guerre dans le pays en ce moment. L’homme d’arme lui répond qu’il pourrait en avoir une n’importe quand, mais que surtout ce serait vraiment stupide que son talent ne soit pas exploité. Qalom lui dit en s’éloignant qu’il fait ce qu’il veut. Les villageois rient. Mouché, le militaire continue son travail de recrutement.
Qalom est rejoint par les autres garçons du village qui le félicitent de son action. Il leur réplique que c’était pas grand chose. Pour marquer cette victoire, l’un d’entre eux leur propose d’aller à la taverne. Tous acceptent avec enthousiasme, aussi Qalom les suit-il. Peu après, les jeunes sont autour d’une table, à boire, à faire des signes aux filles du patron… Bref, à agir normalement. Sauf l’épéiste, qui regarde les autres avec amusement. L’un d’eux, ayant remarqué ce comportement, s’approche de lui et lui demande pourquoi il ne fait jamais rien avec eux, ils s’éclatent pourtant. Qalom répond que c’est tant mieux, s’ils s’éclatent, lui, c’est pas son truc. Alors l’autre veut savoir ce que c’est que son truc. Qalom, perplexe, réfléchi un moment puis répond : « L’épée… » L’autre lui réplique que tous l’avaient déjà remarqué mais que savoir se battre à l’épée, si on en fait rien, ça ne sert à rien ! Le jeune guerrier reste muet, aussi le garçon va rejoindre les autres. Qalom, resté à l’écart, se demande alors ce qu’est réellement « son » truc, ce pourquoi il existe, ce pourquoi il voudrait exister.
Il est interrompu dans ses réflexions par l’entrée dans l’auberge d’un homme vêtu d’un ample manteau brun, transportant un long et large paquet, et de plus visiblement essoufflé. Tous le regardent avec étonnement. Le patron le hèle en lui souhaitant la bienvenue. L’homme scrute la salle puis, apercevant le groupe de jeunes, va se placer au milieu d’eux et leur demande de le cacher. Les garçons lui demandent ce qu’il a, et qui il est. L’homme leur répond qu’il s’appelle Millor et qu’il est poursuivi par des gens, des bandits et comme il a réussi à les semer, il veut se cacher le temps qu’ils partent. Qalom lui demande qu’est-ce que les bandits lui veulent. L’homme le regarde dans les yeux. Le jeune homme, troublé, détourne son regard et tombe sur le paquet. L’arrivant lui dit alors que c’est pour cela qu’il est poursuivi mais il ne peut lui dire ce que c’est. Un jeune homme s’énerve alors en lui demandant comment ils pourraient lui faire confiance s’il leur cache des choses. Millor, très calme, leur demande seulement de lui faire confiance. Cela ne semble pas convaincre l’autre, aussi Qalom lui pose-t-il une main sur l’épaule en lui disant que ça va. Le jeune homme se calme, puis Millor, en remerciant l’épéiste, se tasse dans le banc pour qu’on ne le voie pas, caché par les jeunes.
Il était temps car à ce moment, trois types à l’air belliqueux rentrent dans l’auberge. L’aubergiste leur souhaite la bienvenue timidement, mais l’un des bandits, apparemment le chef, lui ordonne de la fermer. Il dit qu’il sait qu’ils cachent ici un type en manteau avec un paquet. L’aubergiste lui demande ce que ça peut lui faire. Le bandit lui dit qu’il aimerait bien lui parler et que s’ils lui en empêchent, il pourrait bien se montrer violent. Et joignant le geste à la parole, il abat son épée sur une table et brise cette dernière. Les clients reculent d’effroi. Le brigand leur demande alors d’un ton mielleux de coopérer pour que personne ne soit blessé, puis les deux autres sortent leurs armes, des dagues et couteaux. Sentant le danger qui plane sur les gens présents par sa faute, Millor sort de sa cachette et dit au bandit que si c’est lui qu’ils veulent, il est là. Qalom l’interpelle et lui demande pourquoi il fait ça. L’homme en manteau lui sourit et lui dit qu’il ne veut pas que des gens souffrent par sa faute. Il crie alors au bandits que s’ils veulent son paquet, il va falloir qu’ils viennent le chercher. Ils ricanent puis sortent, pour éviter de faire du vilain à l’intérieur.
Tous les clients sortent, ne sachant que faire face au combat imminent. Les bandits se préparent au combat. Millor saisit son paquet et le brandit comme une arme. Les jeunes chuchotent alors sur la nature du paquet : s’il va s’en servir comme arme, c’est que s’en est sans doute une… Qalom lui remarque que malgré le temps qu’a passé Millor dans l’auberge, il est toujours essoufflé. Il regarde son dos et voit alors une grosse trace de sang. Il crie alors à l’homme qu’il est fou de les affronter avec une blessure pareille. Le chef des bandits rigole et dit que le garçon a raison, et que même avec son paquet, ils sont trois contre un… Millor leur crie de la fermer : même s’il doit mourir, il ne leur laissera jamais ce paquet, puis il les attaque. Millor se défend bien mais sa défaite est inévitable. Qalom, ne comprenant pas l’obstination de l’homme, finit par lui crier d’arrêter et va pour se jeter dans la mêlée avec son épée. Mais un jeune homme le retient par l’épaule et lui crie « Qalom ! Non ! »
Millor se tourne vers le garçon et répète ce nom. Le chef des brigands rit de cette inattention puis blesse Millor. Qalom crie et va voir le blessé, le rattrapant avant qu’il ne tombe. Dans un souffle, l’homme lui demande pourquoi il se soucie tant de son sort. Qalom avoue ne pas savoir pourquoi. Peut-être qu’il ne supporte pas de voir quelqu’un souffrir devant lui. L’homme sourit puis lui dit que c’est exactement ça… Puis il lui tend son paquet et lui dit de le prendre. Le jeune homme ne comprend pas. Millor avoue que ni l’un ni l’autre ne le savait au début mais ce paquet est destiné au jeune homme. Qalom le prend puis demande ce qu’il y a dedans. Le blessé répond qu’il s’agit de son destin, car il en est digne. Puis il meurt. Le chef des bandits lance un rire sonore, en disant que Millor était bien stupide de croire que donner ce paquet à un gamin allait le protéger, puis il demande à Qalom de le lui donner sans faire d’histoire, qu’il est bien trop précieux pour lui. Le jeune homme déroule alors le tissu qui enroulait le contenu du paquet, et dévoile une grande épée à deux mains, gravée d’un étrange sceau. Qalom tenant encore la garde enroulée de tissu, pose son autre main sur la partie dénudée de la garde. Aussitôt, il sent une incroyable force couler en lui : un puissant éclat de lumière émane de l’épée et avant que quiconque ait pu s’en rendre compte, le jeune homme a battu les trois bandits, d’un seul coup, à l’aide de sa nouvelle arme.
Soudain, tout se trouble autour de Qalom, puis il se sent comme dans un rêve : il est dans un décor obscur, où seule se trouve une silhouette sombre qui lui fait face. Il s’agit d’un homme, mais seul sont contour est visible. Il s’approche du jeune guerrier puis lui demande s’il sait qui il est, l’ombre. Qalom répond après un temps qu’il est Calom, des Neuf, les guerriers légendaires. La silhouette acquiesce et lui demande s’il sait alors qui il est lui, le jeune homme. Qalom est surpris par une telle question. Aussi l’ombre du grand guerrier lui explique-t-il que s’il a réussi à libérer le pouvoir de cette épée, ça ne peut signifier qu’une seule chose : il est son descendant direct. Qalom reste muet face à une telle révélation. Puis l’ombre de son ancêtre lui dit que l’épée qu’il a dans ses mains revient de droit au jeune homme. Maintenant qu’il connaît sa vraie nature, son but est de trouver d’autres descendants et leurs armes pour mettre la main sur l’Héritage, car c’est la volonté qu’eux, les Neuf ont laissé dans ce monde. La silhouette se retourne puis s‘éloigne, mais Qalom l’interpelle et lui demande ce qui se passerait s’il ne voulait pas. La silhouette se retourne puis lui dit « Voyons Qalom, tu ne peux pas dire ça… alors que, pour la première fois de ta vie, tu viens de trouver quel est « ton truc » ». Puis Qalom se réveille au milieu d’un attroupement de villageois regroupés autour de lui.
Il se relève en disant que ça va. Les villageois le félicitent de son action qui, même s’ils savent de quoi il est capable, les a impressionnés. Qalom répond que c’est normal, puis leur révèle la nature de l’arme. Tous les villageois sont subjugués : voilà pourquoi Millor ne voulait pas laisser cette arme. Les jeunes s’approchent de l’épéiste et lui demandent ce qu’il va faire de cet incroyable trésor. Il pourrait le vendre et devenir plus riche qu’un roi… Mais Qalom leur révèle alors qu’il est un descendant, aussi ne peut-il se séparer de l’arme. Les villageois sont encore plus soufflés. Une fois remis de leurs émotions, ils lui demandent ce qu’il va alors faire. Le jeune homme semble réfléchir deux secondes, en contemplant son arme, puis leur répond, l’air amusé, qu’il va évidemment partir en quête de l’Héritage. Les villageois sont impressionnés par tant de détermination. Tous imaginent à quel point la tâche sera difficile. Mais si c’est ce qu’il a choisi, il le fera, assure Qalom. Puis il retourne chez lui pour se préparer, en disant qu’il partira demain matin. Mais en fait, une fois son sac fait, il décide de partir, même si la nuit règne encore. Les adieux ne sont pas son fort. Avant de perdre son village de vue, dans la clarté de la lune, il y jette un dernier regard, en se disant que son destin est en marche.… Un destin qu’il attendait sans le savoir, et qu’il accepte pleinement. Car l’Héritage doit être descellé, il le sait. Puis il repart.
Voilà... La suite si ça intéresse des gens !
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