Je suis ultra-fan xD Connaissant un peu l'univers Phoenix Wright, c'est très plaisant de retomber dans cet univers, chose que tu fait très bien =)

J'ai hâte de voir c'que ca donnera quand tu t'attaqueras au procès =D

Et le style décriture est très bon =) Quelques incohérences passé/présent, certes, mais qui n'elève rien au plaisir de la lecture, donc tout bon là aussi ^^

J'attends la suite !! xD

Si je devais être publié, il faudrait que je stipule dans mon contrat le droit de pouvoir écrire un chapitre tous les six mois... Il faudrait aussi que je stipule que, pour un même chapitre, j'ai le droit de le relire au moins une centaine de fois pour me dire qu'il me plait assez. Enfin, il faudrait que je stipule qu'une tasse de chocolat chaud avec des biscuits est obligatoire pour que je puisse bien écrire.

Bah ! Je vous ai assez fait patienter pour vous épargner toutes ces considérations futiles ! Place au chapitre !



Chapitre 5 : Quand tout ne va pas pour le mieux...




Intérieur du Centre d’Entraînement à la Boxe, Salle de Musculation n° 2
Lundi 22 Mai à 14 h 10

Après la rencontre avec Hunter et la crise passagère de Phoenix, la petite équipe s’était pris un repas rapide et était partie en direction du lieu du crime. Il était temps de voir enfin la scène du meurtre !
Une fois entrée dans le CEB; Pearl, Phoenix et Maya se dirigèrent donc vers la salle d’entraînement où Rock Ita a été assassiné. Cette fameuse salle, d’un bleu foncé, avec des bandelettes rouges horizontales en bas du mur, était bondée d’équipement et d’appareil de musculation, avec en plus un ring immense au fond à droite, et en son centre, plusieurs traces faites à la craie blanche imitant la silhouette d’un corps humain.

« Pas étonnant que la Police Scientifique est si peu d’indice, la pièce ne comporte que de gros appareils. Impossible donc de trouver des empreintes du meurtrier si tout le monde les a touché… Pensa Phoenix.
- A quoi servent tous ses objets, Mr. Nick ? Demanda la plus jeune des Fey.
- Hein ? Euh ?! Oui… Balbutia-t-il. Ca sert à… Hmmm…. A avoir… Arf… Des muscles…
- Mais…! Pourquoi ils font ça ? Ca doit faire très mal !
- Oui… Euh… Eh bien … Que dirais tu de chercher plutôt des indices ? » Finit par conclure l’avocat avec un grand sourire.

Phoenix passa en dessous des cordes du ring et contempla la scène : les bandes blanches indiquaient que le corps du coach, emporté par la police très certainement, était allongé par terre, la tête tournée vers les cordes qui entouraient le ring, cordes censées retenir le combattant si celui-ci était projeté en arrière et risquait de tomber. Le sang de la victime, résidu du meurtre de Rock Ita, était lui noir et sec. Cependant, malgré cette vue assez peu agréable, Phoenix se força à regarder de plus près. Il fut là bien inspiré, puisque piégés dans ce sang sec, plusieurs mèches de cheveux bruns ondulaient selon le rythme des courants d’air.

Cheveux rajoutés au Dossier de l’affaire.

« La Police Scientifique est vraiment incapable ou quoi ?! Se plaignit-il.
- Tu as trouvé quelque chose, Nick ?
- Juste une mèche de cheveux… Je ne sais pas à qui ils peuvent appartenir.
- Fait voir. »

Maya prit la main de Phoenix, et regarda avec attention la petite poignée de cheveux bruns, légèrement frisés.

« Mouais… Fit-elle. Ils appartiennent peut-être au meurtrier.
- Ou tout simplement à la victime. Répondit Pearl.
- Impossible. Rétorqua Phoenix. Rock Ita n’avait pas les cheveux frisés…
- Ouais, pour sûr. »

Phoenix détourna les yeux de la mèche de cheveux, et jeta un œil au dessus de l’épaule de Maya.

« Te-Tektiv ! Mais, que faites-vous ici ?
- Je bosse ici. Hé mais dites moi, c’est pas un indice que vous t’nez là ?
- Et bien euh… Murmura avec gène le trio.
- Allez hop ! Confisqué !
- Meuh nan, c’est pas juste ! Soupira une Maya plus proche d’une enfant de 7 ans que d’une jeune femme de 18 ans.
- Il n’y a qu’une seule justice… Annonça Tektiv en bombant le torse. La mienne. »

Venant de Tektiv, cette phrase paraissait presque autant à sa place qu’un marchant d’arme à un congrès pacifiste…

« Mais bien sûr Inspecteur… Acquiesça l’avocat. Mais bien sûr…
- Avoue que tu penses le contraire... » Lui chuchota Maya dans le creux de l’oreille.

Tektiv empoigna la mèche de cheveux, et la déposa dans un petit sachet en plastique. Il prit ensuite congé de notre héros et de ses assistantes, tout en se répétant à lui-même quelque chose comme « avais la classe… » ou « rien osé dire ».
De toutes façons, Phoenix, quoique désappointé, n’avait que faire de garder ce maigre indice : non identifiés, les cheveux ne servaient à rien pour le moment.

« Et si nous allions voir des proches de la victime ? Proposa Maya. Ils connaissaient peut-être deux ou trois choses qui pourraient nous aider ?
- Oui bonne idée ! Allons-y Mr.Nick !
- Deux ou trois choses… Pensa Phoenix. Pourquoi pas ? Après tout, nous sommes au point mort. Autant commencer quelque chose et puis on pourrait … »

Phoenix ne finit pas sa phrase, perdu dans ses pensés. Pearl, trop occupée à regarder les différentes machines de musculation, ne le remarqua pas, contrairement à Maya, qui ne tarda pas à le lui signaler avec un coup de coude bien placé.

« Aie !
- On pourrait ? Demanda Maya d’un ton soupçonneux.
- On pourrait en profiter pour trouver des informations sur ce fameux type à la cape noire.
- Je pense que c’est le mieux à faire oui. Acquiesça Maya. On ne trouvera pas grand-chose ici de toutes façons. Tu n’as qu’à aller chercher Pearly, Nick. Je vous attends ici.
- Et pourquoi je…
- Parce que tu es l’homme ici ! Et parce que Pearly s’amuse à tapoter comme un boxeur…dans le derrière d’un boxeur… »

En effet, pendant que Phoenix et Maya réfléchissaient sur la suite des évènements, Pearl était partie vagabondée dans tous les coins de la grande salle de musculation, touchant à tout, et s’amusant avec n’importe quoi, y compris les fesses d’un boxeur de deux mètres, les cheveux blonds, qui se demandait comment il devait prendre la chose. Phoenix intervint, et emmena Pearl à l’écart tout en s’excusant auprès de l’homme environ deux fois plus lourd que l’avocat…

Maya demeurait silencieuse, soucieuse, à bonne distance de ses deux comparses. Bien que son regard fixait la scène, elle semblait prise par ses pensées. Après être restée comme cela pendant un assez long moment, c'est-à-dire assez pour que Phoenix est eu le temps de supplier ce mastodonte environ une centaine de fois, elle leva les yeux vers le ciel et murmura :

« Nick… A quoi pensais-tu réellement ?...
- Maya ! »

La jeune femme, libérée de ses pensées soucieuses, baissa les yeux, et vit Phoenix courir plus vite que son ombre, tenant Pearl sous son bras, et zigzagant entre les différentes machines. Réaction somme toute naturelle, sachant qu’il était poursuivi par ce même boxeur dont les bras moulinaient l’air avec fort et colère.
Maya, amusée par la scène, fit comprendre à l’avocat qu’elle n’avait pas tout compris… Ce qui le rendit dingue.

« ON Y VAAAAAAA !!!!! Cria Phoenix à l’autre bout de la salle.
- Euh oui oui ! Répondit la jeune femme le sourire aux lèvres. J’arrive ! »

Après avoir répondu, Maya prit un air déterminé, puis se mit elle aussi à courir pour rattraper le duo… Et se braquer devant l’armoire à glace, qui de plus prêt paraissait encore plus impressionnant grâce aux creux de ses joues et à ses yeux noirs marqués par la colère.

« Stop ; s’il vous plaît. Dit-elle simplement.
- Qu’est ce que tu causes la demi-portion ? Répondit la brute. Pousse-toi de là, je dois faire sa fête à cet abruti qui a osé dire que j’avais des grosses fesses !
- Il a dit ça ?! »

Maya se retourna vers Phoenix, caché derrière un tapis de course, pour lui adresser un regard à la fois interrogateur et amusé. Phoenix lui répondait par des signes tels que « non non » ou « c’est pas dans le contexte ! »

« Ouais il a dit ça ! Reprit-il. Et je vais lui botter les siennes en échange !
- N’est-ce pas un peu excessif ? Demanda Maya en levant les yeux. Si vous voulez, pour être quitte, je peux vous proposer quelque chose.
- Proposes toujours, mais mon poing m’démange, si tu vois ce que je veux dire… »

Avec un petit sourire malin, Maya se pencha en avant, et chuchota à l’oreille du gorille.
Et ce fut l’éclatement… De rire. Le boxeur se tordait sur le sol en s’esclaffant dans tous les sens, tout en tapant le sol de ses petits poings (Note de l’auteur : Tout est relatif…).
Phoenix, à l’abri derrière sa machine, fut soulagé de voir que le sol prenait pour lui, mais fut aussi quelque peu inquiet quand à la raison de ce soudain changement. Il décida alors de s’approcher, laissant Pearl à son examen du tapis de course, chose encore nouvelle pour elle.

« Explique moi… Demanda-t-il à son assistante.
- Oh, c’est bien simple. Je lui raconte tes exploits.
-Mes… Mes exploits ?! Fit-il surpris.
- Hahaha ! Mec, t’es trop fort ! Pour la peine, j’vais te laisser tranquille ! J’suis trop mort de rire pour pouvoir t’en mettre une…
- Haha… Rassurant. Pensa l’avocat complètement dépité.
- Quant à toi petite. Continua-t-il. J’te trouve bien sympathique, alors j’vais t’aider un peu. Mon nom est Ali, Ali Baba.
- Maya, enchantée.
- Phoenix, de même… Répondit-il la mine sombre.
- Si jamais vous avez un truc à me demander quelque chose sur cet endroit, v’nez me voir !
- Merci ! S’exclama la jeune femme. Nous viendrons à coup sûr !
- Ouais… Soupira le jeune homme. On reviendra… »

Après s’être entendu sur ce point, Maya et Phoenix prirent congé de leur nouvel ami, qui toujours sous le coup des dernières révélations de la jeune femme ne cessait de pouffer de rire, et embarquèrent au passage Pearl qui s’amusait comme une folle sur le tapis de course.
Ils se dirigèrent alors vers la sortie du Centre d’entraînement.



Extérieur du Centre d’Entraînement à la Boxe.
Lundi 22 Mai à 15 h 47

« Bon allons-y… »

Brrrrrrrrrr. Brrrrrrrrrr. Brrrrrrrrrrr.

« Je crois que c’est mon portable… Fit Phoenix.
- Regardez donc alors, Mr.Nick. Rétorqua Pearl.
- C’est un message de Benjamin…
- Hunter ? Il veut quoi ?
- Il me dit que l’on a envoyé une lettre pour moi, ou plutôt pour l’avocat de Percute, aux affaires criminelles. Il continue en m’expliquant que la lettre a été transférée au cabinet…
- Allons voir cette lettre alors ! Proposa Maya.
- Oui, pourquoi pas… Soupira l’avocat. On a rien d’autre à faire qui soit véritablement urgent alors…

Phoenix appela un taxi, direction le Cabinet Wright & Co.


Cabinet Wright & Co.
Lundi 22 Mai à 16 h 12

« Mais dis moi, tu as fait le ménage ? »

Sitôt entrée dans le Cabinet, Maya ne put s’empêcher de remarquer la propreté des lieux, ce qui rendit Phoenix particulièrement fier. Pearl quand à elle, s’installa devant la télévision, à croire que sa cousine avait une mauvaise influence sur elle.

« Bon je vais voir cette lettre… Commença Phoenix. Tu m’attends là ?
- Ok. » Répondit-elle.

Pendant que Phoenix se dirigeait vers le Bureau, Maya se planta devant la télévision avec Pearl pour regarder des rediffusions du Samouraï d’Acier, ancienne série fétiche des moins de 12 ans.
Cependant quelques minutes plus tard, une fois l’émission terminée, la plus âgée des Fey se rendit compte que Phoenix ne revenait toujours pas de son bureau. Elle décida alors de retourner dans le bureau de Phoenix, histoire de savoir si quelque chose n’allait pas.
Et elle vit que c’était bien le cas. Une fois la porte du bureau poussée, elle vit Phoenix assis derrière son bureau, tenant sa tête entre ses mains, le teint terriblement pâle. Il semblait complètement atterré. La lettre était ouverte, posée à plat devant lui sur le bureau. C’était la première fois que Maya le voyait comme cela.

« Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Demanda Maya avec inquiétude. Cela ne te ressemble pas d’être silencieux comme ça.
- Non rien… Fit-il en détournant ses yeux de la jeune femme. Je…
- Phoenix… »

La jeune médium regardait Phoenix avec tout le poids que pouvait lui donner la profondeur de ses yeux, qui semblait éclairés par une lueur à la fois inquiète et culpabilisatrice. Le jeune homme, ne pouvant soutenir ce regard très longtemps, essaya de s’esquiver. Mais Maya le retint par le bras, fermement, et se mit à le regarder de plus belle. N’en pouvant plus, l’avocat prit la parole :

« Ecoute… Commença-t-il. Je… Je crois que…
- Que… ? Allez accouche grand benêt.
- Je crois que… Tu ne devrais pas continuer l’enquête avec moi. »


Fin du chapitre.

Il y a une constante avec tes chapitres, mon cher LC, c'est que c'est toujours, toujours, toujours trop court ! D'un autre côté, c'est rassurant parce que ça prouve que je prends énormément de plaisir à lire ton récit, mais d’un autre côté (l’autre côté de l’autre côté), à peine me mets-je dans l’ambiance si particulière de PW – que tu retranscris admirablement bien – que je suis déjà poussé vers la sortie. Et là, c’est le drame ! Surtout quand tu t’amuses à nous servir un cliff pareil… Comme le dirait Maya, c’est pas juste. ^_^

L’écriture est encore une fois d’une fluidité que j’apprécie beaucoup, les actions et les descriptions s’enchainant sans temps mort. De plus, bien que tu ne sorte qu’un chapitre tous les six mois, tu ne te précipites pas et tu poses bien tes idées et ton intrigue. Ce choix permet une plus large marge de manœuvre, ce qui constitue un autre point positif. Pis, j’aime bien également l’humour que tu insères ça et là : c’est simple mais efficace (notamment le coup de Pearl qui découvre une salle de gym).

Ah, oui, deux, trois trucs quand même. Tout d’abord, il y a une faute d’inattention dans le titre du chapitre (mort de rire \o/). Ensuite, il y a une erreur récurrente. Et comme elle est récurrente, je vais t’en faire part dans l’espoir que tu corriges le tir par la suite.

Quand n’est pas synonyme de en ce qui concerne, le mot pour exprimer cette idée est quant (à)

Voilà, voilà. Allez, écris vite la suite ! Et pas d’excuse, parce qu’il me semble que t’es en vacances. ^^

(Au fait, je ne sais pas si tu l’as fait exprès mais le commentaire que tu m’as laissé pour TV concorde à quelques heures près avec le début de ma rédaction du chapitre 23… Bien joué ! ^_^)

Et oui, ce projet n'est toujours pas enterré.
En revanche, le chapitre sera court. Je vois d'ailleurs déjà Nonod qui me dit : Déjà fini !
Et bien, tant pis !

J'espère que vous apprécierez !


Chapitre 6 :

Quelque part dans la ville
Lundi 22 Mai à 18h00

La couleur ambrée du verre de whisky se réfléchissant sur le comptoir du bar, le petit bruit des glaçons s’entrechoquant ; cela faisait une éternité que Phoenix n’avait pas retrouvé ces sensations fugaces d’amertume, d’ivresse, et de solitude. Seul, le verre à la main, il avalait le whisky comme on avalait un verre d’eau : avec indifférence et soif ; tandis que le barman s’occupait à nettoyer sa verrerie, jetant de temps en temps quelques coups d’œil inquiet vers son client.

« Dites M’sieur, vous comptez rester pour finir la bouteille. »

Ce n’était pas une question. Le gérant du troquet avait l’habitude de reconnaître les types empreints de désespoir qui se réfugie dans l’alcool pour le moindre souci.

« Ca se peut, en effet.
- Dans ce cas, payez d’avance. J’veux pas avoir à vous prendre l’argent quand vous serez un vrai déchet…
- Trop aimable… »

Phoenix fouilla dans la poche de sa veste pour y trouver son portefeuille, et en sortit quelques billets verts, qu’il tendit nonchalamment au barman. Celui-ci prit l’argent qu’il rangea soigneusement avec d’autres, et tendit à Phoenix la bouteille renfermant le précieux liquide.

« Merci bien… J’pense que j’en aurais pas mal besoin…
- C’est comme vous le sentez. » Fit le barman avec indifférence.

Sitôt après avoir encaissé cette dernière remarque, Phoenix recommença alors à boire. Les verres passaient, tout comme les minutes. Cela faisaient déjà une heure qu’il était accoudé à ce bar, oubliant tout de sa mission envers son client. Seul, il cherchait un échappatoire cette sale situation. Mais alors qu’il entamait son énième verre, un autre client entra dans le bistrot. Celui-ci se dirigea d’un pas sûr vers l’une des places libres près de Phoenix, et s’y assit.

« Ainsi, tu étais caché là.
- Oh, lâche moi Hunter. Commença Phoenix avec dédain.
- Ca non. Il est hors de question que je te « lâche » comme tu dis. Sais-tu que Maya m’a appelé en larmes tout à l’heure ?
- …
- Et ce qu’elle m’a dit m’a grandement inquiété.
-…
- Tu ne veux toujours rien dire ?
- Quel intérêt ? Rétorqua Phoenix. Cette histoire n’a plus aucune importance de toute façon.
- Et bien… Si ce n’est plus si important que ça… Raconte-moi. »

Phoenix prit une grande inspiration, et but son verre d’un seul trait. Il se retourna alors vers Hunter, et commença à parler.

« Ok. Puisque tu le demandes avec autant d’insistance… »


Cabinet d’avocat Wright & Co
Une heure plus tôt…

« Ecoute… Commença Phoenix. Je… Je crois que…
- Que… ? Répondit Maya. Allez accouche grand benêt.
- Je crois que… Tu ne devrais pas continuer l’enquête avec moi. »

Maya resta interdite devant les paroles prononcées par son ami et partenaire.

« Tu… Tu plaisantes ? Demanda la jeune femme.
- Non… Répondit Phoenix en détournant toujours les yeux.
- Mais… Pour quelle raison ? Pourquoi veux-tu qu’on se sépare maintenant ? »

Phoenix jeta alors un coup d’œil furtif vers la feuille de papier posée à plat devant lui, où étaient collées plusieurs lettres découpées dans un journal, rendant le résultat final pour le moins hétéroclite.

« Qu’est-ce que c’est ? Questionna Maya en regardant la lettre posée devant Phoenix. C’est la lettre dont parlait Hunter ?
- Non ! Heu… Non. C’est… Hum. C’est un truc sans importance. D’ailleurs, il faut que j’aille le jeter. »

Accompagnant le geste à la parole, Phoenix fourra ce « truc » dans sa poche, prétextant qu’il le jetterait plus tard.

« Tu m’énerves à esquiver mes questions comme ça ! »

Maya, au comble du scepticisme, préféra enchaîner sur la raison principale de son énervement.

« Explique-moi pourquoi tu ne veux pas que je reste avec toi ! Cria-t-elle dans le bureau.
- Parce que ! Continua Phoenix avec un même niveau sonore. Ce n’est pas ton métier, ce n’est pas ce que tu dois faire ! Tu ferais mieux de retourner au village Kurain et t’entraîner au Channeling plutôt que de rester dans mes pattes !
- Rester dans tes pattes ?! Répéta Maya avec colère.
-Oui. Tu me gênes. »

C’en était trop. Maya décrocha une formidable gifle sur la joue de Phoenix, qui afficha sur le coup une expression mélangeant la surprise, la douleur, et la tristesse.

« Tu… Oses… Dire… Que je te gêne ! Reprit Maya, le souffle saccadé.
- …
- C’est toi, qui après la mort de Mia, m’as dit de rester ici ! C’est aussi ce que Mia voulait ! Et après tout ce qu’on a vécu ensemble… Tu oses me dire un truc pareil ?! »

La colère de Maya ne semblait pas retomber malgré ce moment de défoulement intense. Pendant un long moment, l’héritière de la famille Fey continua à hurler sur Phoenix qui demeurait impassible. Ce ne fut que quand elle s’arrêta qu’il reprit la parole.

« Désolé si je suis dur Maya. Commença-t-il. Mais il faut que tu comprennes.
- … !
- Je ne peux plus continuer à travailler avec toi, ni même avec Pearls d’ailleurs. Alors, va-t-en.
S’il te plaît. »

Le ton était sec et définitif, comme lorsqu’il présentait une objection au tribunal. Maya connaissait bien cette tonalité dans la voix de l’avocat, et choisit de ne pas insister davantage malgré les larmes qui commençait à couler sur ses joues. Elle sortit du bureau laissant ainsi Phoenix seul, et retrouva Pearl qui regardait encore la télévision. Elle s’assit à côté de la petite fille.

« Pearly… Commença-t-elle tout en essayant de contenir ses larmes. On va retourner au village Kurain.
- Mais pourquoi ?! Demanda Pearl avec étonnement. On est en pleine enquête ! Nous ne pouvons pas partir maintenant Mystique Maya ! »

Maya baissa les yeux, puis la tête. Elle laissa s’échapper un sanglot qui surprit Pearl.

« Mystique Maya… Que ce qu’il se….
-Rien. »

Maya ne laissa pas Pearl finir sa phrase. La douleur était trop présente pour pouvoir lui expliquer la situation qu’elle-même ne comprenait pas. Phoenix, écoutant de loin, préféra se boucler dans son bureau en attendant que les deux Fey partent.

« Et tu ne viens même pas nous saluer… »

Phoenix resta silencieux derrière la porte du bureau.

« Je vois… Continua Maya. Et bien… Au revoir, Nick… »

Les deux Fey sortirent de la pièce, et Phoenix put enfin laisser couler ses larmes…

Déjà fini. (Tu l'as cherché. ^^)

Bien, bien. Alors pour commencer, je suis en train de désespérer là : suis-je réellement le seul à suivre cette fiction qui est tout sauf mauvaise ? Au contraire, je vous assure qu'elle est bonne, et pas qu'un peu. Ambiance PW savamment retranscrite, dialogues agréables et rythmés, scénario accrocheur, et même émotions à la demande.
Allons, doit bien y avoir d'autres fans du vieux Phoenix dans le coin, nope ?

Autrement, sur le chapitre en lui-même, mais LC va sûrement me dire qu'il n'y a pas besoin d'être désolé pour ça, il reste que ça m'ennuie un peu d'avoir tant "trainé" avant de le lire. La faute au fait qu'en ce moment je ne sois plus tout à fait maître de mon temps libre. Toujours à courir ici ou là-bas, pour ceci ou cela. Bref.
Mais mon erreur est à présent réparée ; et je dois reconnaitre que loin s'en faut pour que je m'en plaigne. Ben ouais, quand on a aimé quelque chose, on ne s'en plaint pas, pas vrai ? Même si ce chapitre répond, on va dire, de manière classique au cliff du précédent, il demeure, LC, que tu arrives à fort habillement nous faire partager, et la détresse de Phoenix d'un côté, et l'incompréhension et la tristesse de Maya de l'autre. Ma foi, c'est vrai, je m'en satisfais. Parce que comme je l'ai déjà dit quelques caractères plus haut, j'ai franchement bien aimé (l'habitude tout ça), mais pour autant, et par la force des choses, j'en veux toujours plus !

La suite, la suite, la suite, la suite, la suite !

PS : Et surtout, n’oublie pas que t’auras au moins un débile qui s’agitera à chacun de tes chapitres. Donc, continue, please ! Merci. \o/
(Hors TB, on peut effectivement se soutenir… d’autant plus quand on le pense vraiment. ^^)