Bidonjour chers lecteurs... Vous souvenez vous de moi ?
Hum... Il y a intérêt !
Les conseils du jour de LucioL :
Si vous ne savez plus de quoi traite la fic... N'hésitez pas à la relire en entier 8D !! Un peu de folie ne vous fera pas de mal !! ^^ Ou alors juste la dernière partie du 9ème chapitre ?
En tout cas... VOICI LE 10ème CHAPITRE !! WOW !
Fantastique n'est-ce pas ?
Pour les gens qui se le demandent : Je n'ai pas abandonner la fic !! J'ai toutes les idées (plus ou moins), j'ai vraiment envie de la terminer T_T !! Mais c'est que je suis vraiment fainéante voyez-vous... Oh mais de toute façon vous étiez prévenu dès le premier chapitre hein ^^ !! HAHA !
Sans plus tarder :
Chapitre 10 : Espoir
La porte de la pièce se referma doucement. Les trois personnes étaient entrées l’une après l’autre, méfiantes, et se tenaient maintenant derrière les barreaux, face aux prisonniers. Ceux-ci regardèrent les nouveaux arrivés d’un air curieux. L’une des personnes ouvrit la seule porte qui maintenait les pirates loin de leur liberté. A ce moment, chacun des prisonniers se releva instinctivement de quelques centimètres, prenant compte de l’opportunité offerte par l’embrasure de la porte... Robin calma les esprits plus ou moins audacieux par un coup d’œil explicite vers chacun de ses compagnons.
La première personne entrée était une femme d’âge mûr, portant un carré roux en guise de coiffure, un regard pétillant pour le mystère et un sabre noir pour le respect. Elle souriait, peut-être trop naïvement, montrant sa totale assurance de discuter avec des hors la loi. Le second, un grand gaillard, portait un vaste chapeau, une tunique jusqu’au genou et enfin des bottes pour parfaire la tenue du grand explorateur. Le dernier referma la porte instinctivement, ou par précaution, et se retourna vers les autres. Un long bandeau nouait ses cheveux qui retombaient sur une silhouette musclée et puissante.
Le trio offrait plutôt l’apparence d’une bande de bons vieux copains que celle d’un groupe sadique venu les torturer...
Alors que les épaules de Franky se détendaient, il n’eut que le temps d’apercevoir une tornade rousse se jeter dans les bras du vieux marine. Ed recula de deux bons mètres avant de se rattraper et d’enlacer à son tour la jeune femme.
« _Loren ! Loren ! C’est toi ?! Mon dieu, ce que tu as changé !... Co... Comment vas-tu ?
_Ah non c’est toi ! Comment vas-tu vieux sénile ?! Toujours aussi fou ?! Haha !! Je le savais que tu viendrais ! Je le savais !
_Tu n’as pas changé à ce que je voie... Toujours aussi directe hein ? On peut dire que ça va chez moi... –Il se tourna vers les deux hommes qui accompagnait Loren. Et vous ? C’est bien Sol et Paolo ? Ca fait un bail dites moi ! Toujours dans la science ? Faudra prendre des vacances un jour... »
Tandis que les quatre personnes s’enlaçaient, émus au bord des larmes, les pirates regardaient cette scène, un peu perplexes, se demandant comment Ed pouvait affirmer qu’il se sentait bien... Comment ils pouvaient tous êtres aussi joyeux en les voyant ignorer les corps de Luffy et Chopper, délaissés à proximité... Comment pouvaient-ils êtres si...
« _Allez viens Ed ! s’exclama Sol, on va te faire visiter ! Tu vas voir, c’est mignon comme tout ici, un petit paradis quoi !
_Ne l’écoute pas, contredit Paolo, je ne sais pas s’il a bien compris notre présence sur cette île... Ce que je peux t’assurer, c’est que ses chapeaux servent toujours à cacher le trou béant qui s’expose là... –Il désigna son front avant d’esquiver promptement un coup de poing en son honneur...
_Hahaha ! Ils ont pas changés ces deux là hein ?... »
Les quatre bons amis continuèrent leurs boutades en ouvrant la porte de la cellule, continuant d’oublier les autres prisonniers... Alors qu’ils allaient fermer la porte, un pied, orné d’une sandale, vint entraver sa fermeture. Loren dirigea son regard vers l’intrus et ouvrit de grands yeux ébahis. Elle rouvrit la cellule et se jeta sur les corps de Luffy, le secouant par les épaules. Robin et Franky regardaient la scène, amusés, et pas le moins du monde inquiets, comme à leurs habitudes.
« _Oï !! Gamin ! Qu’est-ce tu fous ici ?! Tu respires ? Tu m’entends ? AAHHH !! »
Loren se releva vers les autres mugiwaras, découvrant enfin leur présence.
« _AAAHH ! Votre ami meure ! AAAH !! Ce raton laveur aussi !! –Elle sortit de la cellule, empoignant Sol par la chemise et le secouant pour le réveiller. C’est grave !! On a deux cas d’épilepsie ! Mon dieu ! Que faut-il faire, que faut-il faire ?!!
_Euh... Loren, rien qu’à regarder d’ici, on voit bien qu’ils sont justes en hypoglycémie, surtout pour le gamin au chapeau de paille... Pas de quoi s’inquiéter, un steak et hop ! Ils sont de nouveaux sur pied !
_ « Un steak et hop »... murmura Franky. Tu m’en diras tant...
_Bon, amenons les à l’infirmerie, et vous ! Vous qui avez l’air en forme, vous nous expliquerez d’où vous venez hein ?!
_Oh ne t’inquiète pas sur ça, coupa Ed, ceux sont de très bons amis, pas besoin d’autres cérémonies désobligeantes hum ?
_Bien sûr, les amis de nos amis sont nos ennemis... euh... amis ! s’exclama Loren, faisant vibrer le plafond de la pièce. Maintenant, go to infirmerie !! Tadadada !! –Elle ouvrit d’un grand coup de pied la porte qui menait dans la gigantesque grotte où les pirates étaient arrivés. Laissez passer bande de vautours !! Y’a rien à voir ! Circuler !!... »
Partant d’une bonne attention, la jeune femme n’arrivait cependant qu’à obtenir l’effet inverse de ses exclamations...
Franky avait empoigné son capitaine, complètement fatigué et l’estomac dans les talons, et le promenait ainsi en travers de ses épaules, en compagnie de Chopper, dans le même état de fatigue. Robin suivait discrètement, regardant tout les entourages où ils venaient de déboucher. Elle ne montrait pas sa fatigue, mais elle était toute aussi éprouvante que celle des deux autres garçons. La cellule avait beau posséder une allure toute à fais banale, la quantité incroyable de pierre marine avait un effet dévastateur pour les maudits des eaux...
Ils marchèrent ainsi, les pirates suivant les quatre autres compagnons qui continuaient de discuter jovialement. Robin craignit que certaines révélations ne fassent chuter une ci bonne entente... Mais le futur n’était que le futur, et il fallait qu’elle se contente encore de l’instant bref que procurait le présent.
L’endroit où ils sillonnaient ressemblait à un marché avec de grandes échoppes, de grands tissus recouvrant chaque enseigne et forcément accompagné d’un grand brouhaha. Seulement, il ne régnait que dans ce vaste endroit quelques cris d’enfants qui jouaient, ceux de Loren, et les chuchotements des parents... Les « échoppes », à mieux y regarder, ressemblaient d’avantages à des refuges. La grotte, dans lequel tout cet ensemble ce trouvait, était très vaste, très grande, éclairée ça et là par des feux et des lumières puissantes. La hauteur de l’endroit frôlait les trente mètres, et cela ne surpris pas Robin quand elle se souvint du long trou noir dans la forêt. La descente avait été très longue, l’arrivée bien moins agréable car elle se souvint des villageois les menaçants de fusils, la crainte imprégnée sur leur visage... C’était pour cela qu’elle n’avait pas jugé nécessaire de se révolter et d’enclencher la panique dans la grotte. Bien sûr, c’était sans compter sur Luffy, mais grâce à son esprit « nakama = confiance », la jeune archéologue n’avait eut qu’à affirmer qu’ils s’en tireraient bientôt pour obtenir un calme surprenant chez le brun.
C’est en se remémorant cela que Robin s’arrêta en voyant une petite fille aux cheveux noirs lui couper la route. Elle courait dans un vieux jean troué et semblait toute excitée à retrouver quelqu’un. Elle marcha par inadvertance sur son pantalon bien trop grand pour elle et trébucha, s’étalant de tout son long à côté de l’archéologue. Celle-ci fit pousser un bras sous la frêle silhouette pour la remettre debout.
« AAH !! C’est quoi ça ?! Un bras sort de la ter…-Une nouvelle main avait empêché la petite de continuer.
_Tututu… rassura Robin en faisant disparaître tous les membres dérangeant… Elle s’accroupit et essuya les vêtements poussiéreux de la petite. Comment tu t’appelles toi ?
_Hisa, dit-elle en se remettant les cheveux à plats.
_Tu sais Hisa, il ne faut pas courir comme ça, voilà ce qui arrive quand on n’est pas prudente…-Robin désigna les genoux de la petite villageoise : ils commençaient à saigner.
_Ouch, ça fais mal, fit-elle en se frottant négligemment avec ses doigts sales.
_Arrête ça Hisa, ce n’est pas très propre. Viens avec nous, nous allons à l’infirmerie avec mes compagnons, nous pourrons te soigner. »
Robin désigna le reste de la bande, beaucoup plus loin, et pris Hisa dans ses bras, pour éviter qu’elle ne continu à faire de bêtise.
« C’est tes amis ceux là ? demanda-t-elle.
_Oui.
_Mais le grand monsieur bleu je le connais, et le petit avec un chapeau rose aussi…
_Tiens donc…
_C’est mes amis, je les ait vu dans la forêt tout à l’heure ! Je veux les voir !!
_Bien sûr, allons les voir, mais je ne crois pas que le petit sera bien en état pour te parler… »
Robin les rejoignit alors qu’ils entraient dans une salle creuser à même la roche, telle que la cellule de la prison. Un long complexe de couloirs débutait, Loren, Sol et Paolo conduisaient avec assurance tout le groupe et les emmenèrent non loin de l’entrée du « labyrinthe ». Il débouchèrent dans une salle carrée et très lumineuse car la couleur de la roche était très claire, et car l’on trouvait de nombreuse lampes à huiles disséminées un peu partout.
Tandis que les compagnons découvraient l’infirmerie, Franky déposa sur les lits les plus proches Luffy et Chopper. Le premier remuait sans cesse les lèvres, formant à chaque fois le mot « viande ». Le deuxième semblait perdu dans ses rêves. Robin, elle, se taisait, comme à son habitude. Elle attendait discrètement dans l’ombre, ballotant la fillette dans ses bras, essayant d’oublier la chaleur de l’endroit. La température avait beau avoir considérablement baissée par rapport à la surface, elle restait tout de même élevée.
Pendant ce temps, Sol se munissait de ses ustensiles de médecine et apportait des fortifiants pour les deux pirates. Il les laissa ensuite, allant s’occuper d’autres patients dans la salle. Paolo avait amené de la nourriture, et à l’approche du plateau, l’instinct de Luffy se réveilla à la vitesse de l’éclair. Il engouffra soudainement tous les plats préparés sous les yeux ébahis de l’homme. Il fallut ainsi renouveler le repas plusieurs fois de suite, jusqu’à temps que le ventre du garçon s’apaise un peu.
Quand ils réussirent à réveiller le renne, celui-ci se jeta par terre, se « cachant » du mieux qu’il pouvait derrière son lit. Il cria des « dégagez sales humains » et Luffy rigola à plein poumon en entreprenant une longue course poursuite à travers toute l’infirmerie. Il l’attrapa finalement sous les yeux grands ouverts des médecins et des patients. Chopper fut beaucoup moins exigeant sur la nourriture quand on le lui en proposa pour se ravitailler, et cela rassura tous les gens dans la salle.
Pendant toute cette agitation, Robin s’était dirigée vers Franky, Hisa dans les bras.
«_Tiens ! Mais je te reconnais toi ! Fis le cyborg en prenant la fillette. T’es le petit monstre de la forêt ! s’exclama-t-il en la tournant dans tous les sens.
_Hahaha ! C’est toi le monstre ! répondit-elle de sa petite voix. Ha ! Zé le tournis !
_La petite aurait aussi besoin de soins, dit Robin en regardant le cirque que faisaient les deux zigotos.
_Tiens t’as raison…
_Hisa !! Mais qu’est-ce que tu fais là !! »
Les deux pirates et l’interpellée se retournèrent vers Loren qui s’avançait rapidement vers eux et pris l’enfant dans ses bras. Plus loin, Ed regardait la scène, un air surpris sur le visage.
« _Tu as finis de faire des bêtises ? Tu commences à être très fatigante ! Et regarde dans quel état tu es !! Qu’est-ce que tu t’ai fais encore au genoux ? Et on t’as jamais dis de mettre des chaussures ? Non mais que vont dire les autres sur l’éducation que je te porte hein ?!
_...
_Ah, et tu réponds même pas à ta mère… Bon viens sur ce lit, là, voila… Maintenant tu bouges plus, j’amène Sol pour qu’il te désinfecte le tout… »
Franky, à côté, une grosse goutte version manga qui dégouline le long de sa tête… Robin, à côté, qui ne dit rien et regarde seulement la scène.
« _Je me disais bien aussi… commença le cyborg. Que j’avais déjà vu Loren.
_...
_Quand on est arrivé… C’est elle qui a réprimandé la petite…
_...
_Tss… Faut que je change d’opticien, c’est une vraie galère !
_… »
Sol revint auprès de Loren et s’occupa finalement de l’état de sa fille. A côté, Luffy et Chopper avait repris du poil de la bête et avait appris par Ed l’identité du trio.
« _Bon alors, quand est-ce que l’on passe à l’action ? s’exclama Luffy en sautant du lit. J’en ai marre de rester dans cet endroit renfermé !! Ed ? On était bien venu ici pour résoudre certains problèmes, non ? »
Luffy se retourna vers lui et les autres, en quête de réponse. Il y avait maintenant un silence dans l’infirmerie et tout le monde s’était tourné vers le pirate. Il fronça les sourcils, observa ses nakamas qui firent un signe de la tête pour lui informer qu’ils n’en savaient pas plus que lui.
Ed, à son tour, se leva et regarda Paolo, puis Sol et Loren qui s’occupaient de Hisa. Alors qu’il avait réussit à garder une attitude décontractée depuis qu’ils étaient sortis de prison, il semblait maintenant inquiet et on pouvait discerner de l’angoisse dans ses yeux.
Loren baissa les yeux vers Hisa, la souleva et alla à l’extérieur de la pièce. Elle revint quelques instants après, la fillette n’était plus là. La jeune femme rousse s’assit sur un siège tandis que ses compagnons se regardaient mutuellement, un peu nerveux.
Luffy avait croisé ses bras, ne souriant pas spécialement… Les mugiwaras affichaient tous un même air, et finalement, Ed demanda à voix haute ce que tout le monde craignait.
« _Bien… Si je suis là aujourd’hui, sur cette île, c’est bien grâce à ces très serviables personnes –il désigna les pirates en faisant un signe de tête pour les remercier-, et si je suis là… C’est bien pour une raison, ne croyez pas que je suis venu faire une promenade de santé, d’ailleurs, je ne pense pas que cette île soit très adaptée pour ce genre de distraction… Bref, je suis venu pour une seule raison : retrouver mon fils. »
Chacun releva la tête pour observer l’attitude des autres. Finalement, Sol prit la parole.
« Pour une seule raison, vous dites…Bien… Votre fils, Ilan, est… a… a disparu…
_Disparu ? s’exclama-t-il, puis il reprit, baissant la tête. D’un certain point de vue… je m’étais préparé à cette réponse depuis longtemps… Je ne suis même pas surpris, renchérit doucement Ed, une voix un peu chevrotante. Si encore il serait venu à ma rencontre, tout à l’heure…Mais… Dès que vous êtes entrés, tout trois dans la cellule, la vérité était flagrante. »
Il y eu un silence où Luffy bailla longtemps, un peu las de l’inactivité des personnes. Disparition d’Ilan ? Et alors ?! Pour lui, rien n’était assez puissant pour l’empêcher de se battre !
« _Bon, fit le capitaine, et vous savez pas où il est ?! Ce n’est pas votre ami ? Vous l’avez pas cherché ?…
_Bien sûr que si ! Coupa Loren. Qu’est-ce que tu crois ?!! Qu’on laisse crever nos amis comme ça, lâchement ?!! On l’a cherché !! On l’a cherché très, très longtemps, crois moi Chapeau de Paille !!
_Oh ! Du calme, y a pas de raison de s’énerver comme ça…
_Bien sûr que si ! Est-ce que tu peux te rendre compte ce que c’est de perdre quelqu’un qui t’es cher ? De ne même pas savoir s’il est encore ou vie ou non ?!! Et d’abandonner les recherches de sa disparition… parce que tu ne peux même plus continuer, parce que cela t’est interdis…
_Comment ça ? Coupa Ed en s’approchant de Loren qui était sorti de ses gongs et qui se trouvait maintenant devant Luffy, qui lui n’avait pas bougé d’un poil. Qu’est-ce qui est interdit ? C’est quoi cette île à la fin ?
_Ce qu’il y a c’est que cette île est un enfer... »
Elle se rassit et pris la tête dans ses mains pour se calmer. Elle souffla et regarda ses amis pour leur dire de continuer.
« _Cette île, commença Paolo,… Ilan avait complètement raison à propos des conditions anormales de la météo : les effets sur votre île, Redbones, viennent de celle-ci, « l’île du Feu ». Les effets que vous connaissez chez vous sont un assèchement du climat, la nature en tire les frais… L’eau disparaît, la faune et la flore aussi… Bientôt, il n’y aura pratiquement plus rien sur Redbones… Votre sera morte dans quelques mois je pense –Loren approuva d’un lent signe de la tête.
_... Mais… qu’est-ce qui fait cela… demanda, interloqué, le vieil homme.
_Voilà une information bien importante, répondit simplement Sol avant d’ajouter : des hommes… Tout simplement des hommes… Qui serait assez stupide pour détraquer le monde dans un intérêt égoïste ? Hein ?
_Qui sont-ils ? demanda sèchement Luffy, une mauvaise lueur dans les yeux.
_Depuis que nous sommes sur cette île, voila bientôt deux ans et demi, nous n’avons cessé de toujours rechercher la cause de ces faits, nous avons conclu une intervention humaine. Cela c’est confirmé quand ils attaquèrent, un jour ou la chaleur était accablante, dans le village de ces villageois… -Sol montra du menton des patients dans leur lit en train de regarder tristement quelque chose d’invisible au mur, au plafond…
_Ils étaient quatre ces hommes… reprit Paolo. Je peux vous dire que ce jour là, on a bien crût tous y passer.
_Ils étaient quatre ?! S’exclamèrent Franky et Chopper en même temps. Qu’ont-il fait ?
_Il y a tellement de choses à raconter… Si vous saviez… Nous avons juste aperçu les quatre silhouettes sur la colline qu’il y avait en face du village. Ensuite… Une pluie de… de cendres, de feu… de mort… C’était… infernal. »
Les trois villageois avaient leur regard perdu dans le vide. Ils se rappelaient encore, une énième fois, comment ces quatre personnes avaient détruits la vie de milliers de gens. Ils se rappelaient combien avaient péri, combien avaient été portés disparu, combien avaient été mutilés par l’attaque.
« L’attaque ».
Une seule… Et pourtant si dévastatrice. Il n’en fallait pas moins pour détruire la vie.
« _Nous étions installés depuis peu de temps sur l’île, ajouta Sol. A cette époque, il faisait déjà une chaleur épouvantable, l’eau se faisait de plus en plus rare, les animaux disparaissaient… La population réduisait à vu d’oeil. Mais nous venions chercher toujours plus loin les dernières ressources encore présentes sur l’île. Nous creusions chaque jour…
_...Et cette grotte où vous vous trouver, continua Loren, est le résultat de nombreux efforts ! Mais je dois avouer, c’est le résultat d’un coup de chance : alors que nous creusions dans la forêt, il y eu un gigantesque éboulement de terrain. On ne sait par quel miracle, mais nous avons découvert cet endroit, creusé par les nappes phréatiques. Les chefs du village avaient décidé d’aménager ce vaste refuge, et quelques semaines plus tard, nous avons été victime de « l’attaque ». Les survivants du seul village de l’île n’étaient pas plus nombreux que cinq cent. Nous n’avons pas eu le choix, nous avons décidé d’habiter cette grotte…
_N’avez-vous pas peur que ces quatre inconnus reviennent et détruisent ce nouveau village ? Questionna Chopper.
_Aucun risque, rassura Paolo, cet endroit est sûr, les entrées sont surveillées sans cesse, la cachette est méconnue des ennemis…
_Et comment pouvez-vous en être si sûrs ? Coupa Franky.
_Toutes… toutes ces informations… se sont coûtées de nombreuses vies, répondit d’une voix tremblante la rousse. Mais ce que chacun des villageois désire maintenant… C’est bien une revanche !
_AHAAA !! Mais qu’est-ce qu’on attend pour la mettre en œuvre cette revanche ?!! S’exclama vivement Luffy.
_Oui !! Allez, faut se bouger !! Rajouta le charpentier en position « super Franky ».
_Yeah !! Cria Chopper sous l’effet de groupe. GO GO GO !
_Mais vous êtes fous ? S’exclamèrent les trois villageois. Vous êtes d’une humeur suicidaire ?!! Ces mecs sont complètements fous, et pour couronner le tout, ils possèdent forcément des fruits démoniaques !! Leur groupe est surpuissant T_T !! Vous ne vous imaginez pas à quel point !
_M’en fou, répondit Luffy, si on se donne pas à fond, on obtiendra jamais ce qu’on veut !
_Et que voulez-vous ?
_Retrouvez Ilan, évidemment ! Et puis rétablir la météo sur les îles… enfin un truc comme ça, j’ai mal compris ce qu’il se passait avec ça à vrai dire…
_Luffy, t’es incorrigible, murmura le renne, complètement désespéré.
_HAHA ! »
Le capitaine sauta par-dessus son lit et se dirigea vers la porte pour aller tout simplement botter les fesses des méchants… Enfin… C’est ce qu’il affirma lorsque ses nakamas osèrent lui poser la question.
Robin demanda à Franky et Chopper de surveiller de près le gamin au Chapeau de Paille, « histoire qu’aucune partie de l’île ne disparaisse avant la fin de la journée ».
Les garçons sortirent ensemble, suivi de Sol et Paolo qui avaient à faire quelque part. Restèrent seulement dans la salle Loren et Ed, puis Robin, qui s’était finalement arrêter au niveau de la porte pour tendre l’oreille…
« _Dis moi Loren… La petite Hisa… Je ne la connaissais pas avant…
_Oui, bien sûr, répondit la jeune femme en souriant. Une petite chenapan, aussi intrépide qu’un aventurier…
_Aurais-je la joie de rencontrer le père ? Demanda Ed discrètement en souriant.
_Oh… Je suis sûr que tu sais qui il est, n’est-ce pas ?
_Je crois Loren, je crois… Oui je crois bien que Hisa est ma petite fille…
_Oui… La pauvre, elle n’a jamais connu Ilan…J’aurais tellement voulu. Mais le pire est qu’il est parti sans la connaître, sans avoir su qu’elle existerait un jour… Peut-être est-il encore en vie ? Malheureusement, nous avons du arrêter les recherches sur les disparus, cela devenait trop dangereux : ce refuge est devenu trop important, si un jour nous nous faisions repérer, ce serait la fin.
_Je comprends. Mais tu sais, je pense que le gamin au Chapeau de Paille est capable… de tout. Je ne sais pas, il a une aura de confiance, quelque chose dans ce genre là…
_J’espère que tu dis vrai. S’il tente quoi que ce soit, cependant, il devra demander l’avis des dirigeants du village. Car la moindre attaque sera la dernière, quelque soit les gagnants. Dans le cas où le pirate aurait l’accord, tu peux être sûr que de nombreux combattants viendront s’allier à lui. Nous sommes resté trop longtemps dans l’ombre, la vengeance ne serait que tarder… Mais ces fichus enfoirés qui ont détruits nos terres… sont trop puissants… »
Robin fit disparaître l’oreille du mur en souriant. Elle s’en alla, partant visiter la grotte et récupérer leurs affaires de voyages qu’on leur avait confisqué plus tôt.
La revanche serait difficile à gagner, apparemment… Mais elle ne doutait plus en Luffy.
Elle ne doutait plus en l’espoir que le Chapeau de Paille procurait.
* * *
« _... Lady lady lay, je pense à vous bien souveeennt… »
Et c’est ainsi que Sanji chantait dans la forêt, ramassant pour une quelconque raison du bois mort… Bois mort qu’il trouvait par millier, et son fagot commençait réellement à obtenir une largeur semblable à celle des chênes centenaires.
Derrière son visage détendu résidait encore une interrogation… Quand il avait quitté le camp, assez énervé par l’attitude de Zoro, il n’avait pu s’empêcher de jeter un dernier regard sur les filles. Et le visage qu’avait porté Nami à ce moment là était assez étrange… Elle semblait soucieuse, et la raison pour laquelle la navigatrice était comme ça, Sandy pouvait le déceler chez n’importe quelle femme. Nami était inquiète pour lui à cause de son altercation avec le sabreur !!
A cette pensée, le cœur du cuistot s’enflamma et son œil se transforma en un gros cœur rose. Alors qu’il s’imaginait dans les bras de sa dulcinée, il entendit une vieille voix familière lui titiller l’oreille.
Oh ! Miracle ! Marimo ! Tu ne pouvais pas tomber mieux -_-… pensa-t-il, désespéré.
« _Oï ! Sanji ! Je me suis perdu, est-ce que tu pourrais me dire où est le camp ?
_Grmldjkf…
_Comment ?
_Non môsieur ! Quand on se distingue par la cruauté de ses dires sur les femmes, on n’adresse plus la parole à un gentleman…
_Pervers.
_Comment ?
_Gentleman pervers.
_Ose me rappeler comme ça, je te transforme en civet.
_Bien sûr ! Alors cette fille qu’on a vu tout à l’heure, elle était dans une mini jupe bleu clair, elle avait un décolleté plongeant et…
_WAhoUUUu !! Mais c’est un canon !!!
_Oh, excuse-moi pour tout à l’heure, c’est vrai tu n’es pas un gentleman pervers… Tu es juste un pervers…
-TROP C’EST TROP !! [Escalope] ! »
Le sabreur se baissa pour éviter l’attaque surpuissante de Sanji et commença à dégainer un de ses sabres pour aller l’envoyer rejoindre la cime des arbres. Mais une fine silhouette venait d’apparaître à quelques mètres, au milieu des arbres, et le cerveau du bretteur ne fit qu’un tour. Il fondit sur la jeune femme en dégainant à une rapidité incroyable. Sanji venait de retomber sur ses pieds et regarda son compagnon changer d’adversaire. Il ne comprit qu’ensuite, quand il vit la mystérieuse inconnue décrite précédemment par ses nakamas, celle qui semblait être si « dangereuse » selon Zoro.
La jeune femme blonde avait esquivé avec une rapidité déconcertante le coup du sabreur. Celui-ci allait réattaquer quand soudainement son bras s’affaissa, suivi de tout son corps. Il ne comprenait pas trop ce qu’il se passait, et soupçonna ses blessures de Thriller Bark de refaire effet… Cependant, il n’avait pas mal au cœur, comme souvent c’était le cas. Soudainement il sentit une pression l’écraser contre le sol et sa tête s’enfonça dans la terre. Inquiet, il se demanda si l’adversaire ne possédait pas de quelconques pouvoirs, mais il commença à suffoquer, complètement pressé contre le sol, dans un amas de poussière.
Le cuistot regarda, les yeux hagards, le sabreur se faire rétamer en quelques secondes. L’intrus avait beau être un superbe canon, il ne pouvait pas ne pas réagir ! Alors que la jeune femme allait se saisir d’un des katanas de Zoro, elle stoppa son geste quand elle senti un contact froid sur sa tempe.
Sanji pointait un pistolet sur elle, préférant la maîtriser sans lui faire de mal plutôt quand lui donnant des coups de pieds. Zoro se dégagea un peu de l’invisible emprise dont il était victime et regarda dans la direction de Sanji.
« _Rend toi ! Lâcha le cuistot face au regard foudroyant de la jeune femme. »
Il n’eut que le temps de voir les yeux de son adversaire virer au blanc. Sur l’instant, il pensa qu’elle avait tourné de l’œil. Zoro crut alors être sujet à des hallucinations : alors que son compagnon était en position de force, la fille se dégagea violement, sans peur de l’arme pointé sur elle. Sanji, lui, eut soudainement une convulsion dans son bras et il se pointa le pistolet sur la tempe. Le sabreur ouvrit les yeux en grands, ne pouvant s’empêcher de l’insulter d’idiot.
« Mais qu’est-ce que tu fais ?!! C’est pas le moment de mettre fin à tes jours imbécile ! Tires lui dessus !!
_T’es marrant marimo ! »
De sa main gauche, Sanji empoigna son autre bras qui ployait sous une pression de plus en plus grande. Il sentait que le coup allait partir et ne comprenait plus rien à la situation : lui, se battant contre lui-même, et l’autre abruti couché dans la terre qui le regardait !
La fille se tenait devant eux, les yeux convulser et marmonnait des mots incompréhensibles.
Le sabreur avait senti un relâchement de son emprise depuis que Sanji jouait au suicidaire. Il conclu que la fille qui se tenait là avait du diviser son attention sur les deux personnes, et que cette prise de contrôle était bien trop importante pour elle. Et puis, si Sanji arrivait à se contrôler à moitié, il en serait de même pour lui…
Le sabreur se ménagea un peu plus et essaya de se relever en poussant sur ses avant-bras. Quand elle sentit une nouvelle force se dresser face à son pouvoir, l’ennemie commença à s’inquiéter de l’issue de la situation… Quitte à pouvoir faire son travail seulement à moitié, elle l’entamerait tout de suite et le terminerait plus tard…
Elle relâcha l’emprise mentale qu’elle exerçait sur l’homme par terre, et se concentra le plus possible sur le blond qui gesticulait à côté. Sanji se senti partir en arrière ; cette fois, pensa-t-il, je suis cuit, je contrôle plus rien…
Zoro perçu tout de suite sa délivrance, et ne s’attarda pas plus par terre. Il empoigna son sabre et sauta à hauteur du visage de la jeune femme, tout ça dans une rapidité inhumaine. Celle-ci paniqua et actionna le doigt de Sanji sur la détente. Le coup parti après que Zoro eut réussi à la déstabiliser.
Elle esquiva la lame du sabreur, qui ne fit qu’entailler sa joue. Ses yeux reprirent leur couleur habituelle de glace, exposant toute leur colère et leur indignation au bretteur.
Cela n’effraya pas plus le bretteur, cependant, quand il ressentit une nouvelle pression qu’elle exerçait dans son bras, il ne se sentit pas très rassuré. La jeune femme s’était remise à exercer son pouvoir pour tenter d’éliminer le sabreur d’une manière semblable au Hara-kiri.
« Ah non, moi non plus je suis pas d’humeur à rendre l’âme vois-tu… ricana-t-il à la tête de son ennemie. »
Elle ne répondit pas, et augmenta son emprise. Le bout de la lame vint se plaquer contre le T-shirt du pirate et commença à griffer sa peau. Zoro esquissa un rictus de moquerie.
« Tu m’as quand même choisi une belle mort… Pour un sabreur c’est pas mal pour moi, je t’en remer…
_Tais-toi vaurien ! Fit-elle dédaigneusement, en crachant à son visage.
_... »
La lame s’enfonça un peu plus dans la peau et le sang commença à perler.
«_Si tu pouvais faire ça plus vite, ça ferait moins mal tu sais…
_La ferme !! Cria-t-elle, si tu veux que j’abrège ta stupide vie, donne y tu tiens et relâche cette stupide force !! Elle ne te mènera à rien, à toi et à tes amis ! Avoir accosté sur cette île est signe de mort, vous ne pourrez vous en sortir. Nous sommes bien trop fort pour vous…
_Hé ben tu dois bien être la plus faible de tous alors…
_INGRAT ! Hurla-t-elle en réunissant de plus en plus de concentration ; la lame s’enfonça encore.
_Oï !! C’EST QUOI CE BOULOT ICI ? fit une autre voix dans la clairière. »
Nami était apparu derrière quelques arbres, suivi ensuite de Brook et Usopp.
« Oh mon dieu ! Fit-elle en voyant Sanji et Zoro, en proie avec la fille de l’après-midi. »
Sanji était inconscient apparemment et baignait dans une marre de sang. A côté, il y avait Zoro, luttant encore de toutes ses forces pour parvenir à ne pas se faire transpercer. Celui-ci se retourna vers ses compagnons quand ils arrivèrent, et leur jeta un regard de prudence. Il ne savait pas ce que pouvait encore faire l’adversaire.
La jeune femme paniqua un peu quand elle vit le nombre d’ennemi qui lui faisait face. Elle se résigna à employer une méthode d’intimidation pour parvenir à s’échapper. Après avoir enfoncer un peu plus la lame dans le ventre du sabreur, elle sortit de sa mini jupe deux pistolets qu’elle pointa vers les nouveaux arrivants, encore en proie à la surprise. Dans l’agitation, elle ne fit que les surprendre et ne les toucha pas. Mais finalement, toute la précipitation qui venait de se dérouler finit par lui permettre de s’échapper comme elle en avait le secret.
Un manque d’attention, et tout l’équipage avait perdu de vue la blondinette.
« _Et merde !! Jura Nami entre ses dents.
_Yohoho ! Quel ravisant langage sur les lèvres d’une ravissante jeune fille !
_Tu insinues que je suis vulgaire là ? répliqua la navigatrice en fusillant le musicien du regard. »
Ils coururent tous vers les deux pirates qui étaient restés par terre. Zoro s’était relevé, ignorant complètement sa blessure, et s’était rapproché du cuistot qui toussait à côté de lui.
« _Hé ? Ca va comment sourcil en vrille ?
_Kof kof… Ca pourrait aller mieux… kof…
_Sanji !! Zoro ! La fille est revenue ?! Elle s’en ai pris a vous ? Mais c’est une dingue celle là ! Sanji, on a entendu un coup de feu… ?
_Ne t’inquiètes pas plus que ça… kof… ma Nami chérie !! C’est juste une balle et… BLAM !
_Imbécile !! Bien sûr que c’est grave !! Répliqua Nami. Bon, on part vite d’ici, il va commencer à faire nuit, on repart au camp si on ne veut pas se faire attaquer de nouveau !!
_On va s’occuper aussi de vos blessures, affirma Brook. Manque de doc, on fera sans et on verra bien ! Yoho ! Ca va être une expérience sensationnelle !! Je crois que je vais en frémir ! Même si je crois que je ne peux pas avoir de chair de poule avec mes os !! Yohohohoho ! Skeleton joke !
_Bon, porte Sanji alors, demanda Usopp.
_Ah non !! Je me suis fais touché à l’épaule ! Pas au pied ! Je peux encore marcher oh ! Et bien sûr, je peux encore vous rétamer sur le champ les mecs !!
_Et toi Zoro ?
_Tu me prends pour qui ? Tiens, Tashigi est restée au camp ?
_Ouais, elle monte la garde.
_Je pense que dorénavant il ne faudra pas rester seul dans cette forêt, conseilla le sabreur. Bon, on rentre.
_Quoi ? Tu t’inquiètes pour elle maintenant ? Se moqua le cuistot en se relevant et en se plaquant la main sur son épaule droite, pour diminuer l’écoulement du sang.
_Je m’inquièterais pour n’importe qui d’autre, sauf toi, répliqua sadiquement le bretteur.
_Vous avez fini -___- ? Coupa le canonnier, las de leur éternel discours. »
C’est tout en repartant au camp, que les mugiwaras continuèrent de s’insulter, comme à l’habitude (peace and love mes frères u_u). Ils arrivèrent sous le regard soucieux de Tashigi, qui avait attendu, sabre à la main. Quand elle vit les deux hommes couverts de sang, l’un au ventre, l’autre à l’épaule, elle fit de gros yeux ronds et demanda des explications.
Les six compagnons se débrouillèrent avec le matériel des premiers secours pour désinfecter et bander leurs plaies. Il fallu ôter la balle qu’avait reçu Sanji, et s’occuper de l’élaboration des tours de gardes. Usopp installa avec Brook une tente sommaire et des paillasses pour qu’ils puissent dormir sur un sol confortable. Tashigi et Nami aménagèrent à quelques mètres une douche improvisée car il aurait été inenvisageable de ne pas se laver après une journée si intense à cause des attaques ou de la chaleur si étouffante. Elles profitèrent d’ailleurs de l’inattention des hommes de l’équipage pour se laver en toute tranquillité.
Sanji assura comme il le fallait pour le repas, se rendant compte que c’était la deuxième fois qu’il se blessait un bras en quelques jours. Il ne s’inquiéta évidemment pas plus que cela, faisant le fier devant Nami qui se faisait soucieuse sur leur état de santé.
Quand à Zoro, il choisi de fermer un peu les yeux pour se remettre de la blessure reçue. Il se réveillerait pour le repas.
La chaleur baissa au fur et à mesure que le soleil finissait son chemin dans le ciel.
Les pirates déjeunèrent dans une bonne entente, ne faisant pas trop de bruit afin de ne pas se faire repérer. Ils étaient plutôt épuisés et voulaient plutôt profiter de la quiétude qu’offrait la nuit.
Après le repas, la chaleur était douce et ils s’installèrent tous autour de la clairière, Brook dans un coin qui fredonnait une chanson, accompagné par une mélodie très calme au violon. Au milieu crépitait un petit feu qu’avait érigé le coq pour faire cuir sa cuisine.
Ils s’endormirent tous petit à petit. Zoro et Tashigi restèrent éveillés pour la garde, somnolant un peu, s’étant postés à deux extrémités. Parfois, l’un des sabreurs jetaient un coup d’œil à l’autre, pour surveiller un assoupissement probable de son coéquipier…
Peut-être demain pourraient-ils retrouver les deux autres groupes et échanger leurs découvertes ? Ils ne s’étaient pas retrouver à la plage comme prévu car trop de péripéties avaient troublés leur avancée sur cette île mystérieuse.
Avaient-ils un espoir de combattre les forces qui se dressaient inlassablement face à eux ?
A suivre…
N'hésitez surtout pas à donner votre avis :) !
LucioL vous salue.
En fait j'essaye de mettre des scènes avec une place spéciale pour chaque personnage, parce c'est ce que je ressens en lisant One Piece, de l'égalité !
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