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MessagePosté: Sam 24 Mai 2008 09:48 
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Effectivement, de grosses préparations pour le "groupe Raphael", avec une aventure mystérieuse et sombre peut-être... en tout cas je le sens bien.
Pour Wilfried ça avance déjà un peu plus, donc on aura éventuellement un nouveau chap séparé la prochaine fois.

Plus de théories que d'action mais un chapitre qui reste tout de même très sympa.

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MessagePosté: Dim 1 Juin 2008 13:51 
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Merci Jacky de ta contribuion à cette aventure ! Et les autres, ils sont où ?...

Livre II : L’ère des Temps
Chapitre 4 : Coup-Coup-Slash !


Chose promise chose due, les renforts débarquèrent dix minutes plus tard. Planqués derrière un talus, Isaac et Raphaël les virent débouler : c’était un petit régiment constitué d’environ cent personnes. Tous en tenue d’argent, plate complète rayonnante à la lueur du zénith. Montés sur leurs splendides destriers, cette unité de cavalerie arborait fièrement le blason d’Ophéie sur leur plastron. Ils posèrent pied à terre à quelques mètres du combat afin de se faire exposer la situation par les jeunes garçons. Quatre hommes vinrent alors vers Isaac et Raphaël.

Le chef de la Troupe devait s’y trouver : il était grand, avec un splendide heaume et des médailles à ne plus savoir quoi en faire. Une épée large dépassait de son dos et une armada de poignards en tous genres brillaient à sa ceinture. Avec lui venaient deux sous-chefs : l’un arborait un arc monstrueux couronné de piques. L’autre faisait presque dans les trois mètres, c’est du moins l’impression que les jeunes hommes eurent lorsqu’ils le virent.
-Salutations ! s’exclama le chef. Mon nom est Marshall et je suis le Capitaine de la 48eme SQLC (Section Quadrillant Le Continent). Voici mes sous lieutenants : Irvin (l’homme à l’arc fit un geste de tête) et enfin Murdock (le géant ne fit rien…). Et pour finir, notre meilleure recrue : Stanislas.
Le dernier des quatre enleva son casque : il était jeune, proche de la vingtaine. Ses cheveux roux lui tombaient sur les yeux. D’un geste, il les enleva et sourit.
« Ce n’est pas un simple soldat » pensa Raphaël. « Il est beaucoup trop jeune pour être dans ce groupe de quatre. C’est un Parcourrier. » Cette dernière pensée l’effraya quelque peu mais il revient très vite sur le ton de la conversation.
-Voilà le topo : deux troupes rivales, les Castors et les Piverts, semblent se disputer cette rivière depuis environ pas mal de temps. Il faut faire quelque chose sinon ils vont finir par s’entretuer !
-Très bien. Permettez nous de nous retirer afin d’élaborer un plan.


Les quatre se mirent en cercle et parlèrent à voix basses.
-Tu y crois ? demanda Isaac.
-Je ne sais pas. Il faut espérer qu’ils ne feront pas beaucoup de morts pour les séparer. Et puis ce Parcourrier…
-Tu as l’air inquiet Raphaël !
-Normalement, pour une simple discorde entre minorités, on envoie des troupes normales, voire des troupes d’élite mais là ! Envoyer carrément un Parcourrier ! Je veux bien que la base à laquelle il appartient l’ait envoyé mais bon… Comme s’ils savaient pourquoi on les envoyait !
-Tu te fais des idées ! Le rassura Isaac.
-J’espère mon vieux… J’espère…


-Bien ! Après avoir délibéré, nous allons envoyer toutes nos troupes sur le combat pour en séparer une bonne partie. Avec un peu de chances, les deux clans se jetteront sur nous. Nous prendrons alors en otage les chefs et nous les ferons « chanter » afin qu’ils négocient entre eux ! Cela vous convient-il ?
Les deux garçons haussèrent les épaules, sans avis.
-A l’attaque !
Isaac et Raphaël se recouchèrent sur le talus. Ils allaient observer une attaque de Troupes de Choc d’Ophéie ! Isaac en était tout retourné alors que Raphaël s’inquiétait… Les cavaliers d’Argent déployèrent leurs étendards. Durant un instant, le combat des Catsors/Piverts fut calmé. Tous regardaient à présent les cents hommes armés jusqu’aux dents qui déboulaient sur eux !

-Mais ?! Où est ce Parcourrier ?! Stanislas ?! Paniqua Raphaël. Il se passe quelque chose d’anormal !
Il se leva d’un coup et le chercha du regard parmi les armures mouvantes. Il n’y était pas. Un terrible coup le fit tomber à terre, le dos brûlant. Isaac dégaina son arme mais il reçut également une attaque invisible qui le fit tomber dans les pommes. Raphaël, au bord de l’évanouissement, regarda derrière lui : c’était lui ! Stanislas !
-Que ... ?!
-Et oui ! Raphaël et Isaac, les nouveaux promus de Wolf Island : on vous cherchait depuis longtemps.
-Pardon ?!
Stanislas s’avança, un fouet à la main, le regard perçant dans une fente de son casque.
-En fait, lorsqu’un élève fini sa formation, on le surveille afin qu’il ne nous trahisse pas. C’est devenu si fréquent : les parents sont influents et veulent espionner les Parcourriers grâce à leurs enfants. Donc, maintenant, on les fiche afin qu’ils ne nous échappent plus !
-Mais pourquoi faites-vous ça ?! On est gentils nous ! supplia Raphaël.
-Mieux vaut en être sur. En effet, durant un court moment, vous êtes sortis de notre champ de vision. Or, beaucoup de mafieux du genre ont trouvé le moyen de dissiper ce mécanisme. Donc, ma question sera : Où étiez-vous ?
-Je ne sais pas ! Nous nous sommes réveillés ici ! Et nous avons du survivre parmi ces deux troupes !
-Très bien. Dans ce cas : où sont vos compagnons ?! Théodore, Wilifried, Judith et Martial ?! Et celui qui vous accompagnait ?! Un dénommé Arsène !
-Comme savez-vous qu’Arsène était avec nous ? Il n’est pas Parcourrier !
-Vous êtes si futiles ! Vous pensez qu’on n’observe que vous ?! On regarde tout ce qui est autour de vous ! Rien ne nous échappe !
-Vous avez que ça à faire ?! Observer des gamins tout droit sortis de l’école !
-Monsieur Raphaël Lloid, fils du brillant entrepreneur Carl Lloid qui est responsable d’une grande société de soins aux animaux. Monsieur Isaac Twem, fils du célèbre Edgard Twem, disparu lors d’une bataille héroïque. Oui, nous suivons ceux qui sont louches si vous voyez ce que je veux dire !
-Vous connaissez mon père ? demanda dans un souffle Isaac, se réveillant à peine. Moi-même je ne sais rien de lui… Où est-il ? Et en plus vous pouvez savoir où Judith se trouve… Dites-moi !
-Ben voyons ! Revenons au sujet si vous voulez bien : en plus, à peine on vous retrouve sur nos cartes, on voit que vous êtes avec ces stupides Piverts et Castors, responsables d’une série de dégâts immenses dans tout le Continent ! Tout çà cause d’une simple querelle pour une rivière ! Nous avons donc capté votre appel pour accourir au plus vite et régler ce problème « à notre façon »…

Les deux captifs se retournèrent vers la rivière : c’était un vrai massacre. Les Troupes d’Argent avaient pris d’assaut par surprise les Piverts/Castors. Un carnage : les lances de bois des indigènes faisaient pâle figure face aux masses d’armes de la Troupe. Marshall décapitait, tranchait tout ce qui se trouvait à la portée de son arme. Irvin avec son Arc mitraillait les rangs des Castors faisant voler plusieurs têtes à chaque salve. Murdock balayait les rangs des Piverts de son fléau ne laissant que des morceaux découpés de cadavres…

Isaac retenait ses larmes : c’était leur faute et ils ne pouvaient rien faire. Il aurait voulu se jeter sur Stanislas et le frapper jusqu’à être calmé… Mais leur adversaire les maintenait à distance avec un simple fouet. La Troupe d’Argent avait amené un arsenal de canons qui firent immédiatement feu sur le pont, dévastant tout sans rien laisser… Durant un bruit d’explosion particulièrement long, Isaac murmura à son ami :
-Eloigne son fouet.
Isaac se releva très vite et flanqua un coup de pied dans le ventre de Stan (appelons le comme ça). Il voulut reculer un peu pour éviter la contrattaque mais pas assez vite : l’adversaire enroula son fouet autour de sa jambe et le propulsa contre un arbre. Raphaël expédia deux couteaux sur Stan qui les repoussa avec un simple moulinet de fouet ! Mais il ne put esquiver la boule de feu tirée par Raphaël : elle l’envoya en contrebas, sur une sorte de plage qui bordait la rivière. Isaac était revenu et hurla :
-Coup-Coup-Waves !
Des coups d’épées fusèrent mais Stan les para toujours armé de son arme.
-Coup-Coup !
Cette fois, un simple coup parti mais terriblement puissant : malgré sa parade, le fouet n’y résista pas. Stan se retrouva sans défense. Raphaël en profita pour plaquer son opposant à l’eau. Une fois dans la rivière, tous leurs mouvements furent ralentis. Le combat devint alors plus égal puisque Stan portait sa lourde armure. Isaac et son compère prirent en tenaille le Parcourrier qui tomba dans les profondeurs de la rivière. Mais pas pour longtemps : un geyser d’eau éclaboussa les deux garçons. Stan s’éleva dans le ciel, deux fouets dans les mains ! Il les fit battre l’air rapidement, fouettant ses adversaires. Des écorchures, ce n’était pas bien grave mais le seul problème était que ces fouets semblaient invisibles, impossible à stopper.
-On fait quoi ? demanda Raphaël dont le visage ruisselait de sang.
-Couvre-moi, répondit simplement Isaac.
Ce dernier recula de quelques mètres et dégaina son arme. Son comparse parait du mieux qu’il pouvait les attaques incessantes de Stan.
-Grouille-toi ! hurla-t-il.
-Une minute…
Il prit son épée à deux mains. Ce n’était pas la sienne mais celle que les Castors lui avaient fourni. « Le résultat ne sera pas le même », pensa-t-il. Il concentra alors toute son énergie, toutes ses pensées sur sa lame. Elle commença alors à briller et on aurait dit qu’elle faisait corps avec le garçon.
- Pousse-toi ! avertit-il.
Raphaël s’exécuta, heureux de sortir de cette tornade de fouets et également curieux de la réaction de son ami.
-Coup-Coup-Slash !
A ce moment, l’épée fusionna avec le bras du garçon. Il se mit à donner des coups de poings, donc d’épée. Stan vit l’attaque arriver et fondit sur Isaac, fouets prêtes à déchirer ! Mais il avait trouvé bien plus fort : les tranchants de lames se firent bien plus nombreux au fur et à mesure qu’Isaac s’énervait. Une véritable grêle de lames. Stan fut emporté par cette vague et finit en aval dans la rivière, de multiples plaies graves…

-A leur tour maintenant ! dit Isaac en se tournant vers la Troupe d’Argent. On va leur apprendre !
S’élançant avec Raphaël, ils se heurtèrent rapidement à Murdock et son fléau. Le géant les avait vu massacrer Stan.
-Vous ne passerez pas !
-On va voir ça !
Arme toujours au poing, Isaac déchaina à nouveau sa lame-bras. Le colosse en fit les frais : son armure de titan fut brisée et il alla rejoindre son camarade dans la rivière. A peine lui eurent-ils dit au revoir un grand sourire aux lèvres que Raphaël reçut une salve de flèches. Une toucha son épaule et il tomba face contre terre. Irvin les avait pris pour cible : il mitraillait vite et bien !
-Coup-Coup-Slash !
Dommage pour Isaac, Irvin se tenait haut sur le pont et intouchable. Cet élan d’audace lui valut une grave blessure au genou.
-Sous le pont ! hurla Isaac.
Raphaël toujours inconscient fut trainé par son ami. Ils pensaient être en sureté mais c’était sans compter sur les habilités au tir de l’archer : il parvint grâce au vent et son arc spécial, à toucher ses cibles sous le pont !
« On ne peut pas rester là ! » paniqua Isaac.
Il frappa les bases du pont qui fut ébranlé par le choc. Malgré son âge, Isaac était très prometteur au niveau de la force… Ils en profitèrent pour s’enfuir, sans que l’archer fou ne les remarque…


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MessagePosté: Dim 1 Juin 2008 14:30 
175 000 000 Berry
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Un vrai chapitre de baston, très sympathique car mouvementé: ça bouge dans tous les sens, et on attend le vrai dénouement avec impatience...
Je ne peux pas dire que l'histoire avance lentement ou rapidement, mais elle avance, vilà, c'est pas plus mal de ne pas avoir douze milles rebondissements tout le temps vu que cette fic est plutôt centrée sur l'action pure, et ce chapitre encore plus.

Blitzounichou a écrit:
Et les autres, ils sont où ?...

A mon avis, les révisions du bac y sont pour quelque chose chose (d'ailleurs c'est pour ça que ça avance pas du côté de mes fics... d'ailleurs qu'est-ce que fous sur le forum ?)
Ou bien, c'est juste que paf, tout à coup, personne t'aime.
Les deux hypothèses sont plausibles.

EDIT: Je viens de me souvenir que l'attaque Coupe-coupe je l'avais gagnée à Pokémon Rouge, ça permettait de sauter au dessus des buissons ou un truc comme ça...

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Dernière édition par Jacky D. Kaput le Dim 1 Juin 2008 14:53, édité 1 fois.

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MessagePosté: Dim 1 Juin 2008 14:45 
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Me revoilà !
Je suis content de voir que l'histoire avance de mieux en mieux pour les deux jeunes Parcourriers, avec une nouvelle technique de Isaac et une révélation: nos héros étaient surveillés ! ( Cela afectera donc les autres personnages ...?)
Bref, j'aime toujours autant cette fic, ( J'ai juste trouvé la référence à la commité de la claque un peu déplacé).
Donc vivement le chap 5 !


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MessagePosté: Dim 1 Juin 2008 16:04 
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AAAAAARGH ! J'arrive trés en retard on dirait ! Aprés une telle période d'inactivité vous avez du e croire mort ou pire, mais non, je continà suivre ces fics !
Donc, ce chapitre se place pour moi dans les meilleurs. On y a, comment dire...tous les éléments d'un excellent chapitre.
Donc, il faut absolument continuer su cette lancée.
Et ce suspens...
Horrible !

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MessagePosté: Mar 3 Juin 2008 18:33 
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De nouveau là aussi !
Ca commence à devenier sérieux ta fic ! On commence vraiment à rentrer dans le vif de l'histoire avec ce dernier chapitre qui "baigne" dans l'action.
Quelques passages d'humour sympathique (notamment celle avec le Porte-Renforts).

Maintenant, je me demande ce qu'il va arriver à Wilfried...Suspens...

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HAMM- Mais taisez-vous, taisez-vous, vous m'empêchez de dormir. Parlez plus bas. Si je dormais je ferais peut-être l'amour. J'irais dans les bois. Je verrais...le ciel, la terre. Je courrais. On me poursuivrait. Je m'enfuirais. Nature ! Il y a une goutte d'eau dans ma tête. Un coeur, un coeur dans ma tête. - Fin de Partie, Beckett


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MessagePosté: Sam 7 Juin 2008 18:16 
200 000 000 Berrys
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Inscription: 26 Juin 2007
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Nouveau Chapitre en dessous !!!

Tout le monde a l'air d'être là, c'est l'heure du commentaire !

Jackouille a écrit:
Un vrai chapitre de baston, très sympathique car mouvementé: ça bouge dans tous les sens, et on attend le vrai dénouement avec impatience...


Ca viendra, ça viendra ^_^

Le même a écrit:
Je viens de me souvenir que l'attaque Coupe-coupe je l'avais gagnée à Pokémon Rouge, ça permettait de sauter au dessus des buissons ou un truc comme ça...


M'en suis inspiré. Nostalgie à la pensée de ce petit bruit que faisaient les buissons en se faisant trancher... Il fallait que je le mette dans l'histoire, il en va de ma fan-attitude de Pokémon :d

roxas a écrit:
AAAAAARGH ! J'arrive trés en retard on dirait ! Aprés une telle période d'inactivité vous avez du e croire mort ou pire, mais non, je continà suivre ces fics !
Donc, ce chapitre se place pour moi dans les meilleurs. On y a, comment dire...tous les éléments d'un excellent chapitre.
Donc, il faut absolument continuer su cette lancée.
Et ce suspens...
Horrible !


Ca c'est de l'objectivité :) Merci pour ce message, ça met du baume au coeur !

meriadek a écrit:
Je suis content de voir que l'histoire avance de mieux en mieux pour les deux jeunes Parcourriers, avec une nouvelle technique de Isaac et une révélation: nos héros étaient surveillés ! ( Cela afectera donc les autres personnages ...?)
Bref, j'aime toujours autant cette fic, ( J'ai juste trouvé la référence à la commité de la claque un peu déplacé).


J'avais bien prévu d'inclure cette idée de surveillance constante dans l'histoire. Isaac et Raphaël vont comprendre que leurs actes sont épiés et qu'ils n'en sortiront pas en mentant...
Pour le Comité de la Claque, c'était juste la grosse mode à l'internat cette semaine là ^_^

Elwë a écrit:
Maintenant, je me demande ce qu'il va arriver à Wilfried...Suspens...


Vous le saurez dans le prochain Chapitre qui sortira demain sans doute !


Livre II : L’ère des Temps
Chapitre 5 : Pastèques !!!


Isaac et Raphaël avaient fui rapidement mais surement, en espérant de ne pas être suivis. Ils avaient laissé de pauvres gens s’entretuer, qui plus est sous leurs yeux. Autant dire que leur moral était au plus bas… Raphaël avait vite guéri de ses blessures grâce à des sorts de soins conférés par son ami. La question était qu’ils se posaient tous les deux était bien sûr : « Que faire ? Et où aller ? ». La logique voudrait qu’ils se rendent à la Capitale, au siège des Parcourriers, comme convenu avec leurs amis, qui ne sont même pas vivants si ça se trouve… En clair, c’était la dèche pour parler familièrement.

Mais s’ils se rendaient en ville, qui sait ce qui les attendrait ? Peut être cette Troupe de Choc les coincera quelque part ou aura donné l’alerte : des jeunes garçons connaissaient le moyen de surveillance utilisé par les Parcourriers. Que faire ?
-On se rend à la Capitale ou pas ? demanda une nuit Isaac à son ami.
-Je crains qu’on n’ait pas le choix…
Ils se mirent donc en route, demandèrent le chemin vers cette destination qu’ils convoitaient depuis le premier jour. Par chance, l’Ouragan ne les avait pas déposé très loin de la Capitale. A quelques dizaines de kilomètres de là se trouvait le fleuve Möl. Si on le remontait, on parviendrait directement à la ville tant espérée.
Isaac et Raphaël s’engagèrent sur les rives du cours d’eau. Il leur fallait encore une quinzaine de jours avant de voir les remparts de la cité. Rien à signaler dans ce voyage banal : quelques voleurs, des monstres, rien de grave quoi ! Mais bientôt ils purent contempler la ville.

Pas de grandes fortifications mais une soudaine abondance de populace, massée en tas. On nommait couramment ce phénomène des bidonvilles. Les pauvres logeaient dans les terres, prêts à se faire massacrer par les premiers envahisseurs venus tandis que les riches habitaient les tours du centre ville. Saleté, pourriture, maladie étaient les maîtres mots de l’ambiance qui régnait dans ces bidonvilles. Par tout, des gens affamés faisaient la manche aux voyageurs de passage. Isaac et Raphaël n’y échappèrent pas mais comme ils avaient tout dépensé en denrées pour le voyage, ils durent laisser les pauvres enfants dans la disette.
Ce paysage continua durant plusieurs autres heures de marche. Les deux jeunes hommes se firent agresser plusieurs fois ; on les prenait pour des gens aisés malgré leurs vêtements usés et troués.
-C’est atroce, marmonna Isaac. Les Hautes Instances d’Ophéie ne font rien pour aider ces gens !
-Tu sais, peut être qu’ils n’ont pas que ça à faire. Il y a des guerres aux frontières, des émeutes partout, l’économie du pays est au plus bas… Ils ne peuvent se charger encore de ces villes miséreuses. Ne regarde pas et n’oublie pas notre mission. Si une personne te regarde d’un air étrange, comme si elle savait qui tu étais, dis le moi et on trouvera un plan.

Ils continuèrent à se frayer un chemin parmi les immondices et parvinrent à une nouvelle partie de la périphérie de la Capitale. Ils voyant à présent nettement le centre ville : ils se sentaient tout petits ! La Capitale en elle-même se composait d’une Tour gigantesque, immense, colossale, qui se divisait en plusieurs autres piliers de roches, tous habités. Des remparts avaient été édifiés à environ deux kilomètres des Tours centrales. Les Parcourriers en herbe passèrent sous l’arche formée par une massive porte incrustée dans les fortifications. Dans le centre ville, il faisait bon vivre, à l’inverse des périphéries. Des échoppes, des marchands survoltés cherchaient à vendre à tout prix leurs stocks. Des chevaliers poursuivaient des voleurs à l’étalage. Des Temples de la Religion Shantaha ( Voir dans L’Encyclopédie du Continent pour tous les Ages, bientôt chez vous ) hurlaient leurs prières matinales.

Et tout ce petit monde, cette populace entamait sa journée, banale et à la fois captivante.
-Hep !
Un morveux avec de la morve au nez avait tenté de dérober la besace (vide) de Raphaël.
-Sale gosse ! Reviens ici ! hurla ce dernier.
Pendant qu’Isaac riait aux éclats, quelqu’un les observait, tapi dans une ruelle sombre. A sa main gauche un colt argenté, à sa main droite, une lame effilée écorchant l’air. L’arsenal d’un assassin quoi ! Mais il n’attaqua pas et attendit…


Les deux garçons parvinrent enfin au siège des Parcourriers. C’était un grand monument, immense et qui occupait une place entière. Au centre de celle-ci, une fontaine illuminait les alentours en ce matin rayonnant. La surveillance était renforcée au possible en cette place forte : des gardes, des Parcourriers observaient sans cesse les passants. Au moindre geste suspect, il ne faisait pas de doute qu’ils fondraient sur la victime et l’emprisonneraient.
Isaac et son ami arrivèrent devant le guichet des renseignements. Une vieille bique tenait ce service et c’est avec une politesse incroyable qu’elle leur souhaita la bienvenue :
-…
-Euh… Excusez nous, commença Raphaël.
-…
-On fait quoi ? Elle semble être ailleurs… s’inquiéta Isaac.
Raphaël, lui, n’été pas aussi bienveillant :
-Oh la vieille ! Debout ! On te cause !
La concernée se redressa et demanda le plus naturellement du monde, un sourire niais aux lèvres :
-Que voulez vous ?
-On voudrait savoir si les Parcourriers Théodore, Martial et Wilfried étaient arrivés ici. Ils ont été nommés il n’y a pas longtemps.
La gentille madame jeta un regard hautain sur leurs habits en lambeaux et se mit à farfouiller dans ses registres.
-On a eu comme visiteurs il n’y a pas si longtemps que ça Martial, un de vos amis, accompagné d’un autre, nommé Arsène. Ce dernier n’avait pas de badge Parcourrier.
-Où sont-ils ? demanda Isaac, trépignant d’impatience.
-Je ne sais pas Monsieur. Si vous voulez mon avis, il vaudrait mieux vous doucher. C’est là votre priorité !
Et c’est ainsi que les deux garçons repartirent aussi raplapla qu’ils étaient venus. Mais Martial et Arsène étaient vivants, c’est l’essentiel.
-On va où maintenant ? demanda Isaac, dépité.
-On va attendre là, qu’ils reviennent.
Ils s’assirent à un banc de la place, conscients qu’ils étaient observés. C’est vers le début de l’après midi qu’enfin…
-Eh oh !!!
Tous les deux tournèrent la tête vers la voix : c’était Martial, avec Arsène ! Ils se précipitèrent et s’étreignirent rapidement. Martial semblait avoir pris dix ans : il paraissait vieux, usé. Des rides ornaient ses yeux sombres. Ses cheveux étaient lissés, sans doute avaient-ils trouvé un logement. Arsène, lui, était toujours le même : ses deux lames à la ceinture, son air supérieur. Si Martial avait l’air presque mort, lui n’en paraissait que plus vivant : il rayonnait !

Le groupe alla se rassoir sur le banc et ils parlèrent de leurs aventures séparées. Arsène avait été recueilli dans une ville à l’Est. C’était celui qui avait le plus de chemin à faire, puisque la Capitale se trouvait vers le sud-ouest du Continent. Il avait été bien logé et nourri. Martial était tout le contraire : catapulté en plein montagne, il avait du survivre comme il pouvait. Heureusement pour lui, la Capitale n’était qu’à quelques jours de marche. Il était ainsi arrivé le premier. Isaac et Raphaël apprirent aux deux autres que les Parcourriers sont surveillés incessamment.
-Il faudrait demander aux Hautes Instances si l’on peut retrouver Théodore, Wilfried et Judith grâce à ce système.
-Il s’agit qu’ils veuillent, c’est le seul problème. C’en est même un gros ! rétorqua Martial.
Mais comme ils n’avaient pas d’autre solution, ils migrèrent vers le Bureau pour les Parcourriers (PPP). Contrairement au guichet d’où venaient Isaac et Raphaël, le PPP était exclusivement réservé aux Parcourriers. Ils purent y entrer grâce à leurs portraits pris lors des nominations. C’était une grande salle, immense avec des colonnes à ne plus savoir quoi en faire.
-You Hou !
C’était Mickey ! Tous ouvrirent de grands yeux, médusés. Celui qui les avait abandonnés se trouvait là, bien portant. Il avait pris du poids à le voir.
-Ca va comme vous voulez ? demanda-t-il, un grand sourire aux lèvres.
-Euh oui, si ce n’est que vous nous avez abandonné…
-Oh mais c’est rien gamin ! T’en verra d’autres.
Il changea alors complètement de sujet :
-On m’a dit que vous aviez vécu des aventures extraordinaires.
-Oh oui ! S’exclamèrent-ils en cœur, sur un ton d’ironie, bien que Mickey ne le perçu pas…
-Venez, on va vous laver et vous nourrir !
Ils s’engouffrèrent alors dans un couloir souterrain, humide et puant. En ressortant, ils furent aveuglés par une lumière immense : ils se trouvaient sur une terrasse immense, baignée par le soleil. Ils étaient dans la Grande Tour, celle qui dominait la ville.
-Mais comment ? On n’a pas monté d’escaliers ! Comment peut-on être aussi hauts ?!
-Secret défense, ironisa Mickey. Les douches sont par là et le buffet par ici !
Isaac et Raphaël allèrent se relaxer tranquillement durant toute l’après midi, jouant avec les bulles des immenses jacuzzis. Le temps de quelques heures, ils oublièrent leurs tourments… Mais pas pour longtemps…
-Messieurs, suivez nous !
Un groupe de dix personnes venait d’arriver, des Parcourriers en costard-cravate avec une apparence de mafieux.
-Nous savons qui vous êtes. Vous avez tous disparus dans un intervalle de temps identique. Nous désirons savoir où vous étiez. Qui plus est, Messieurs Lloid et Twem, vous avez été rendus coupables du meurtre d’un Parcourrier, le dénommé Stanislas et de blessures mortelles sur la personne de Murdock, un soldat impérial.
Ils n’osèrent protester et se laissèrent guider. Les hommes les conduisirent dans une salle de torture, où des sièges avec des chaines trainaient. Ils étaient dans la merde, pour parler vulgairement !
-Très bien, commença le chef du groupe.
C’était un homme vieux, soixante ans environ. Un bouc poivre et sel, une crinière de cheveux blancs, un colt à la ceinture : voilà tout ce qui dépassait de lui.
-Racontez-moi tout honnêtement.
-Très bien… soupirèrent-ils.
Ils déballèrent tout depuis le début. Au fur et à mesure des révélations, les évènements leur revenaient à la mémoire : le départ, les Criquets, Arsène, Trolwn, Helmut, Black, Napoléon, Nueco, l’Ouragan…
-Et voilà, nous avons du sortir de votre système de surveillance durant quelques heures après cette tempête.
-Vous savez… Je suis expérimenté dans l’art du mensonge et de la vérité. Votre récit, vos actes, votre aventure, tout ça, c’est que du…
Ils furent presque accrochés à ses lèvres, tant ils voulaient être innocentés !
-… C’est que du vrai !
Ils hurlèrent de joie ; enfin, surtout Arsène et Martial. Isaac et Raphaël avaient encore le coup du meurtre sur le dos… Ils racontèrent alors leur aventure : les Castors, les Piverts, Stanislas, Irvin, Murdock…
-Vous ne mentez pas mais ce que vous avez fait reste impardonnable ! Même si les méthodes employées par Stanislas étaient peu envisageables, les actes comme ça sont sévèrement punis ! Vous allez être épargnés cette fois mais sachez que votre Troupe sera la première mobilisée en cas de guerre !
-Mais il faut qu’on retrouve Judith ! Et les autres, Wilfried et Théodore !
-Taisez-vous Monsieur Twem ! Aboya le chef d’une voix qui fit taire le garçon. Nous savons où se trouve Wilfried, il se dirige en ce moment même vers nous. Il vient juste d’accoster sur le Continent ! Pour Judith, si elle a été enlevée par des voleurs, ils doivent la cacher, on ne la trouvera pas si facilement. Enfin, Théodore est introuvable.
-Vous voulez dire qu’il est mort ? Paniquèrent-ils.
-Non, même lorsqu’un Parcourrier est mort, nous savons où il est.
-Vous n’allez pas nous faire taire concernant le système de localisation ?
-Pourquoi donc ? Tout le monde le sait !
Ils furent surpris et se sentirent stupides tout d’un coup…
-Allez-vous reposer à présent jeunes hommes. Nous reprendrons cette discussion demain.


Le soleil commençait à tomber par delà l’horizon. Les lampions accrochés dans les rues les laissaient vivantes, comme en plein jour.
-On l’a échappé belle hein ! Plaisantèrent-ils.
-Oh oui !
-Hep !!!
Quelqu’un d’autre avait voulu dérober la besace (pleine cette fois) de Raphaël. Pas un gosse, ni un morveux, ni des voyous de périphérie : un jeune homme, d’environ vingt cinq ans. Beau gosse, mais à la fois un peu tête à claques, il avait un air snobinard qui déplaisait à Isaac. Un révolver dans sa main gauche menaçait Raphaël. L’objet brillait d’une lueur argentée mais le plus étrange, c’est que Raphaël ne savais pas quelle en était la nature. Il était le plus intelligent de la bande mais cet objet était inconnu pour lui : un calibre étrange, une gâchette incrustée d’un signe spécial et inconnu, un percuteur original et un canon splendide, comme confectionné par des forces supérieures.
Un autre colt dépassait de sa poche, plus classique cette fois. L’homme mélangeait du neuf avec du vieux en toute élégance. Un chapeau de cow-boy ornait son crâne et lui donnait un air mystérieux au possible. La partie supérieure de son visage demeurait cachée mais sa bouche dégageait une impression de désinvolture totale. Une lame effilée et une armada de couteaux à sa ceinture complétaient son attirail. Vous l’aurez compris, cet homme était celui qui épiait Isaac et Raphaël lors de leur arrivée. Et vous l’aurez capté également, ce n’était pas un newbie du métier : malgré leur expérience en tant que Parcourriers, les jeunots n’avaient pas senti l’arrivée du voleur.
-Casse-toi ! Avertit Martial.
-Euh… Laisse-moi réfléchir… Non.
C’était un peu comme une déclaration de guerre : Martial s’élança, dégaina sa lame et l’abattit sur le voleur. Ce dernier para le coup avec son révolver et décocha une balle vers Isaac, qui l’évita au dernier moment. Oui, les balles de colt à l’époque n’allaient pas très vite. De plus, les Parcourriers ont des réflexes immenses. Une bataille générale commença, avec les forces de l’ordre en plus ! Le voleur montrait une aisance hors du commun et une décontraction parfaite : il insultait ceux qui loupaient leur attaque et riait aux éclats devant Martial plein de coups. Le brigand combattait tout en gardant son chapeau sur la tête, comme pour les narguer. Les soldats qui arrivaient en masse ne faisaient pas mieux, loin de là : déjà six blessés dans leur camp pour aucune égratignure côté voleur.
Isaac était le plus impliqué dans la bataille : cogner quelqu’un de prétentieux, qui plus est un voleur : il le fallait ! Ils se retrouvèrent rapidement en duel sur un étalage de pastèques. Le voleur savait utiliser le terrain à son avantage : il projetait souvent du jus dans les yeux d’Isaac afin de l’aveugler. Un coup de poing finissait le garçon. Puis la bataille continua en se lançant des pastèques les uns aux autres : un carnage en clair. Surtout que la marchande ne l’entendait pas de cette oreille et balançait des pastèques partout autour d’elle, en espérant les calmer. Un concurrent s’en reçut une et les marchands entrèrent dans la bataille à leur tour !
Le voleur expédiait des balles à volonté avec son révolver étrange. Il ne rechargeait jamais, ce qui énervait Isaac.
-Coup-Coup Slash !
Cette fois en revanche, le brigand s’en pris plein la face et dut sortir sa lame effilée. Le combat continua sur les toits puis entre les tours du centre ville. La moindre erreur conduisait à une chute de quelques centaines de mètres. L’adversaire d’Isaac avait le dessus, pas le moindre doute là-dessus : il envoya plusieurs fois le garçon au tapis. Mais il y eu une fois de trop : Isaac tomba de haut, très haut, trop haut ! Il parvint néanmoins à trancher dans le vif son opposant avec son Coup-Coup Slash. Ce dernier fut déstabilisé et Isaac dévoila sa nouvelle technique :
-La Maison Venteuse ! Terre ! Plante ! Câble !
Son bras se mit alors à briller et un engin bizarre y apparu : c’était une sorte de brassard vert. En fait, c’était une plante. Celle-ci tissa une liane vers le voleur et s’y accrocha ! Les deux adversaires tombèrent alors ensemble…
Le sol se faisait de plus en plus proche et rien ne pouvait les stopper. La fin, ils allaient mourir s’ils ne faisaient rien. Isaac sortit alors son épée et la fit tournoyer en hurlant :
-Coup-Coup Waves !
La chute fut ralentie et Isaac se ramassa lamentablement contre un stand de… pastèques ! Utilisant ses dernières forces, il fit atterrir « en douceur » le voleur contre un autre stand, mais d’ananas cette fois. Avec sa liane, il balaya les échoppes, le voleur toujours au bout… La plante disparut alors par manque d’énergie et le brigand alla s’éclater contre un mur, le visage en sang…


Note de l'auteur: Pas de Wilified, mea culpa... La Maison Venteuse se dévoile enfin, retrouvailles... A + pour le prochain Chapitre !


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MessagePosté: Sam 7 Juin 2008 18:56 
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Superbe chapitre !
Ahhh! Ca serai bien si je pouvais sortir des chapitres aussi rapidement et aussi bien écrit ! ( et grand en plus de ça !)
Pour revenir à l'histoire, le sort de Wilfried ne préoccupe pas, par contre, j'ai hâte de revoir Théodore. Je le vois bien revenir en ennemi, avec des rebelles qui sont contre les méthodes des Parcourriers et qui aurait convaincu Théodore de leur idées. Et on a droit à la réapparition de Mickey, unpersonnage que j'appréciais beaucoup.
Sinon, on commence à reconnaitre tes tics d'écriture, comme : "c’était la dèche pour parler familièrement" et "Ils étaient dans la merde, pour parler vulgairement" (et puis tu es dans ta période * Cow boy * à ce que je vois ^^).
Au risque de me répéter : j'attend la suite avec impatiente !


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MessagePosté: Sam 21 Juin 2008 15:34 
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Et zou ! Le Chapitre suivant est sorti !

Livre II : L’ère des Temps
Chapitre 6 : « Poor Lonesome Cow Boy… »


Un carnage. Un immense bordel. Telle était la situation après le duel Isaac-Voleur. Des pastèques ratatinées jonchaient le sol. Les commerçants se baffaient à la volée sous les yeux médusés des forces de l’ordre. Une dizaine de stands avaient été complètement détruits et d’autres rendus inutilisables. Isaac était toujours dans les nuages et titubait. Le voleur était complètement emplâtré dans le mur, du sang partout, et surtout : du jus de pastèque dans les yeux ! Dur la vie…
-Isaac, il faut toujours que tu en fasses trop… soupira Raphaël.
Il rattrapa de justesse son ami qui allait tomber de fatigue. Tous le regardèrent en souriant.

Des Soldats examinaient la dépouille du voleur, pour voir s’il était encore vivant. Apparemment oui car il respirait bizarrement, sans doute du jus de pastèque dans la bouche.
-Ha ha ha ! Ce gamin l’a bien amoché ! Plaisanta un policier.
Trop vite : le voleur ouvrit les yeux et lui cracha au nez.
-J’suis pas mort ! ‘Vais me relever !
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Bon un peu de traviole mais il parvint à se hisser sur ses jambes. Son chapeau était tombé et laissait paraitre son visage : une barbe de trois jours le rendait sauvage, de même que ses cheveux en bataille et tombant jusqu’à son cou. Ses yeux étaient d’un noir profond qui perçait tout. On aurait presque dit qu’il pouvait lire dans les pensées des gens rien qu’en les regardant. Il aurait pu être top model s’il n’avait pas une immense balafre sur le nez, faite par une dague à en juger par la forme.

-T’es sous les ordres de Black ?! demanda énergiquement Arsène.
-Judith… Judith… balbutiait Isaac.
-Ah non… Pas… Pas moi… Mon propre compte… Reçoit d’ordre de personne !
Il avait hurlé cette dernière phrase, ce qui fit sursauter Raphaël, qui lâcha Isaac, dont la tête atterrit dans une splendide pastèque ! (Oh oui, j’aime les pastèques !)
-Le nul ! Se moqua le voleur tout en regardant le jeune garçon à terre. Commet j’ai pu perdre face à un demeuré pareil ?!
Mais quelque chose attira son regard : le bracelet d’Isaac. Il le portait depuis le début, depuis qu’il avait été placé à la Maison Venteuse. L’insigne de cet orphelinat y était gravé : un arbre surmonté d’une étoile.
-Que… commença le brigand.
Ses yeux s’exorbitèrent soudain et il empoigna son pistolet étrange. Il le passa dans ses mains, sous les regards interrogateurs de l’assistance. Il examina le symbole gravé sur la gâchette : une étoile avec le ciel au dessus.
-Mais…
Puis il tira un coup de feu. Tous se jetèrent au sol et Martial y fonça dessus, le plaqua au sol et lui lança :
-Qu’est-ce que tu fous ?!
-Ha ha ha !
Le brigand semblait ne plus être lui-même. Ses yeux s’étaient arrêtés sur la gâchette : le symbole avait changé. Ce n’était plus l’étoile surmonté du ciel mais un arbre baigné par la lumière stellaire. Martial fit vite le rapprochement entre ce pistolet et le bracelet d’Isaac…


Quelques heures plus tard, les Parcourriers et les Soldats interrogèrent le voleur après qu’il ait récupéré ses forces.
-Dis nous tout, brigand ! On sait qui tu es : t’es déjà connu pour des vols, des violences dans les rues de la Capitale.
-Ouais ouais, c’est ça… se moqua ouvertement l’interrogé.
-On va te faire ravaler tes blagues !
Le Soldat lui flanqua un coup de poing dans les dents.
-Tout de suite la violence, mais où va-t-on ? Soupira-t-il.
Le Soldat semblait au bord de la crise de nerfs. Il l’avait déjà atteinte peut être.
-Amenez un Diseur !
Là par contre, l’interrogé fit les grands yeux : les Diseurs faisaient cracher la vérité, de gré ou de force.
-Je vais tout vous dire ! Tout mais pas ça !
-Ah ? Ricana le Soldat. Commençons par ton nom alors.
-Mon nom ne vous apprendra rien… Mais je peux vous faire ma biographie si vous voulez ! proposa-t-il, un sourire malicieux déformant ses traits.

Les Parcourriers observaient la scène de derrière une vitre sans tain. Oui, le Continent était quand même avancé en matière de technologie.
-Vous croyez que ce qu’il va dire sera la vérité ? demanda Isaac, à peu près remis de son combat.
-Il a intérêt surtout ! avertit Martial.

-Je suis arrivé ici il y a environ dix ans. Je n’étais pas voleur encore.
-D’où venais-tu ?
L’accusé fit rouler ses yeux dans ses orbites, ouvrit sa bouche en un sourire de dément et annonça :
-De là haut.
Il avait montré le plafond, le toit, le ciel, les nuages… Tout ce qui se trouvait au dessus… Que voulez-t-il dire par là ?
-D’accord… soupira le Soldat, le prenant pour un fou. Pourquoi tu t’es mis au vol ?
-‘Avais rien à bouffer… La panne sèche…
C’était bien vrai : il y a dix ans, les guerres, la famine et la violence usaient le quotidien des habitants. C’était normal qu’il se soit mis à voler.
-Je vois… Peut être qu’avec des circonstances atténuantes tu t’en tireras… Mais faudrait que tu nous donnes ton nom.
-Pas envie…
-Tu t’en sortiras tout seul alors… face au Diseur.
-Pardon ?! Eh attendez ! Je m’appelle Dan !
-Tu mens, cela se voit. Diseur ! Appela le garde.
-Non ! Non ! Stop !
Trop tard : il avait déjà fermé la porte à double tour. Et déjà des pas se faisaient entendre loin derrière eux : le Diseur arrivait !
-Venez… N’écoutez pas ça… avertit le garde.

Ils prirent à droite afin de ne pas croiser le Diseur, personne violente apparemment. Seul Isaac se retourna et vit une dernière fois le visage du voleur, déformé par la terreur…
Leur accompagnateur les accompagna jusqu’à la sortie du QG des Parcourriers. Cela faisait deux fois qu’ils y venaient en un jour. Mais la deuxième était bien pire pour l’esprit : ils avaient fait emprisonner et torturer un homme. Ils repartirent avec la nausée, comme si c’était eux les coupables…
-On vous avertira lorsqu’il aura fini, le Diseur… murmura le garde. En attendant, occupez vous.
Et il les laissa là, perdus dans leurs pensées. Il était évident qu’ils n’allaient rien faire tant le sentiment de malaise était grand.

Les heures passèrent quand enfin :
-Venez.
C’était un autre Soldat et il les conduisit dans la même pièce où ils avaient laissé le voleur. Une forme en sortit : c’était une silhouette grande, très grande, touchant presque les deux mètres. D’une maigreur presque terrifiante, l’individu était vêtu d’un kimono blanc sur lequel étaient dessinées des roses noires. Il était d’une blancheur affreuse, à tel point qu’il paraissait mort. Au fait, pourquoi dire « il » ? Nul n’aurait pu dire si c’était un homme ou une femme.
L’être infâme regarda les Parcourriers, esquissa un sourire glacé et continua sa route.
-Mais c’était quoi ?!
-Un Diseur… répondit sombrement le garde.
Tous étaient terrifiés, raides. Une horreur, pas d’autre mot.

Ils rentrèrent en trombe dans la salle d’interrogatoire. Le brigand y était toujours, les traces du coup de poing du précédent Soldat mais aucune autre blessure physique.
-Il n’a pas été torturé ? Chuchota Isaac à Raphaël.
-Si. Les Diseurs malmènent par les mots bien qu’ils soient passés maîtres dans le maniement des armes. Ils sont les meilleurs éléments de la section Interrogatoire des Parcourriers. Aucune douleur, aucun geste : juste des mots.
Terrifiant.
-Que vous-a-t-il dit ? demanda Arsène au garde.
-D’où il vient mais rien d’autre.
-Et ?
-Il est originaire d’Altus.
-Jamais entendu parler.
-Normal cette cité n’existe pas.
-Pardon ?!
-C’est du moins ce que l’on suppose. Mais il ne ment pas. Mais alors, où se trouve cette ville ?! Il n’a pas voulu nous le dire non plus, malgré le Diseur.
-Je croyais qu’ils étaient vos meilleurs éléments ?
-Oui mais celui-ci n’est qu’un novice : pour les petites affaires, ils envoient que des nouveaux. Pour les crimes plus graves, on raconte que les Diseurs peuvent faire parler les morts tant ils sont atroces…
Tous restèrent silencieux durant quelques instants jusqu’à ce qu’Isaac prenne la parole :
-Dis-nous ton nom !
L’homme le regarda mais ses yeux partaient loin derrière et fixaient rien de réel…
-Isaac ! Attend !
C’était Martial. Il empoigna le bras d’Isaac et plaça le bracelet de la Maison Venteuse devant le voleur.
-Qu’est ce que tu fais Martial ?!
-Regardez au lieu de critiquer !
Le pillard contempla le bijou pendant quelques secondes d’un air complètement ahuri. Mais passées quelques secondes, son visage retrouva des couleurs et il redevint dans son état normal.
-Tout ce qui sort de la Maison Venteuse est forcément bon, expliqua Martial.
Tous observaient le voleur à présent :
-Que s’est-t-il passé ?
-Vous avez été interrogé par un Diseur et on vous a soigné, dit Isaac.
-Mais pourquoi ?
-Vous allez nous aider. Nous en avons parlé durant le trajet mais vous pouvez être très utile.
-Et en quoi ? demanda toute l’assistance.
-C’est un voleur : il peut nous aider à retrouver Judith puisqu’il connait toutes les ficelles du métier. Ensuite, il est très fort en combat. Un compagnon idéal !
-Tu sais que je vous filerai entre les pattes à la moindre occasion, ricana le concerné.
-Nous trouverons un moyen de vous en dissuader. C’est possible Monsieur ?
Il s’était adressé au garde qui fut surpris d’être invité dans la conversation.
-Sans doute. Il faudrait mette un dispositif de tracé sur son corps, comme pour les Parcourriers. Mais là, on pourrait greffer une charge explosive pour éviter toute tentative de fuite.
Le brigand qui avait retrouvé ses couleurs redevint tout de suite pâle devant cette annonce.
-‘Vous inquiétez pas ! Avec nous, vous verrez de l’action et des combats à ne plus savoir quoi en faire, plaisanta Arsène.
-Laissez-moi réfléchir quand même bande de morveux !
-On n’a pas le temps, désolé. C’est très simple : soit vous venez avec nous avec une épée de Damoclès sur votre tête, soit vous vous retrouvez au cachot pour le reste de votre vie.
-Très bien. Je m’embarque avec vous. Mais qu’on me rende mes armes.
-Pas de problème, répondit le gardien.
-Et dites nous votre nom. On ne va pas vous vouvoyer tout le temps !
-Très bien… Je m’appelle Terence. Et tutoyez moi bande de gamins ! Aboya-t-il. On y va ?
Et il tourna les talons, insensible. Personne ne vit qu’il était en train de pleurer, sauf Isaac, qui ne put s’empêcher de retenir une larme.


Cette mésaventure avait quand même eu des effets positif : les Parcourriers avaient une nouvelle piste pour trouver Judith. Et en plus un nouveau compagnon en la personne de Terence. Il ne leur restait plus qu’à trouver Théodore et Wilfried.
-C’est pas où qu’on va les jeunes ? marmonna le nouveau compagnon.
-Aucune idée, mais on y va ! s’exclama Isaac.
-C’est comme ça dans notre équipe, faudra t-y faire Cow Boy ! Plaisanta Arsène.
-Comment tu m’as appelé gamin ?!
-Ca va être long avec ce gus, soupira Raphaël.
-Oh regardez un clochard sur le point de mourir ! Avertit Martial.
En effet, un individu rampait à terre. Habits déchirés, tabassé de partout : il allait y passer.
-Mais… Attendez ! C’est Wilfried !


Note de l’Auteur :Et voilà un nouveau compagnon ! Terence promet une ambiance de tarés dans l’équipe ! Wilfried réapparait : pourquoi est-il blessé ? La réponse au Chapitre suivant !

PS : Dans le résumé de ma Fic sur le Sujet du même nom, je vais ajouter Terence dans les personnages.


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MessagePosté: Sam 21 Juin 2008 18:04 
175 000 000 Berry
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Localisation: Dans la jungle, terrible jungle
Ne devait-il pas sortir demain ?^^ J'ai pas pu poster sur le précédent, désolé.

Bon, ce chap est assez sympathique. Il y a, pour une fois, peu d'actin dans ce chap mais beaucoup d'informations, et la présentation de terence qui semble prometteur.
Arrive ensuite Wilfried, les parcourriers se réunissent.

Bon, un chapitre vraiment pas mal, même bon, car bien rempli et assez "complet" (infos, humour, suspense...) même s'il n'est pas non plus d'une facture, je dirais... géniale.

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MessagePosté: Dim 22 Juin 2008 09:59 
4 000 000 Berrys
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Inscription: 06 Nov 2007
Messages: 224
Ouais ! J'ai adoré ce chapitre, surtout pour la tournure que prend l'interrogatoire.
Sans oublier un peu de comique.
Et une nouvelle recrue ! Ca va faire bobo !
Je conclurais donc la dessus : énormissime.

PS : Désolé de ne pas avoir posté pour le chapitre précédent, j'ai eu quelques petits soucis...

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MessagePosté: Lun 23 Juin 2008 17:06 
10 000 Berrys

Inscription: 19 Avr 2008
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Toujours pas de nouvelles de Théodore ^^, néanmoins un très bon chapitre qui nous présente le mystérieux "cow boys" du chap précédent, et qui nous donne sur la fin, l'envie de dévorer le prochain chap pour en savoir plus sur Wilfried.
Sinon, j'aime bien les diseurs ( j'aimais bien Mickey aussi, mais où est il passé ? La suite au prochain épisode .....).


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MessagePosté: Lun 23 Juin 2008 20:36 
200 000 000 Berrys
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Inscription: 26 Juin 2007
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Commentons ce qui a été dit.

Jacky a écrit:
terence qui semble prometteur

roxas a écrit:
une nouvelle recrue ! Ca va faire bobo !

meriadek a écrit:
un très bon chapitre qui nous présente le mystérieux "cow boys" du chap précédent


Vous avez tous accepté Terence dans l'équipe. Tant mieux, tant mieux, il va avoir un grand rôle, mais chut ! C'est un secret...

Jacky a écrit:
Arrive ensuite Wilfried, les parcourriers se réunissent

meriadek a écrit:
dévorer le prochain chap pour en savoir plus sur Wilfried.


Promis, vous le saurez dans le Chapitre suivant ! Je ne blague pas cette fois.

meriadek a écrit:
j'aimais bien Mickey aussi, mais où est il passé ?


Il dort bien sûr.


Citation:
Toujours pas de nouvelles de Théodore ^^


Mouarf... Tu peux attendre é___è

Concernant le prochain Chapitre, il sortira dans une semaine, peut être moins. Vous y apprednrez ce qui est arrivé à Wilfried après être tombé dans la mare aux truites.

A plus tard donc.


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MessagePosté: Jeu 26 Juin 2008 22:05 
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Localisation: A la poursuite de la Sagesse
Salut Blitz.Je viens de lire les 5 pages de ta fiction et je dois dire qu'elle est vraiment très bien.Je ne me doutais qu'il y avait dans ce forum une fiction que j'aimerais autant(même si j'adore les aventures de Bon Clay,Jacky)
:Bon clay bizou bizou:
En étant plus sérieux,je trouve que tu as beaucoup d'imagination et ça me bluffe d'autant plus que tu as trois fanfictions sur les épaules(Parcourrers,Mugiwara Voyage et Conquistadores(que je m'apprete à lire)) :luffy langue:
Franchement,j'avais l'intention de sortir une fanfiction mais je vais devoir la reécrire d'arrache pied si je veux avoir un résultat qui arrive au niveau de ta fanfiction.
Franchelment,un grand BRAVO d'encouragement et je souhaite d'encore me captiver.

_________________
Proverbe arabe:
"Si tu parles, tu meurs.
Si tu ne parles pas, tu meurs.
Alors, mieux vaut mourir après avoir parlé."


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MessagePosté: Ven 27 Juin 2008 14:52 
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Inscription: 26 Juin 2007
Messages: 1262
Localisation: Sandford, UK
Cooool, un nouveau lecteur :Vogue Merry:

Gold D Forlan a écrit:
En étant plus sérieux,je trouve que tu as beaucoup d'imagination et ça me bluffe d'autant plus que tu as trois fanfictions sur les épaules(Parcourrers,Mugiwara Voyage et Conquistadores(que je m'apprete à lire))


Merci pour tes compliments ^_^ Pour les Fics que je gère, Parcourrier's Adventure est la principale, Mugiwaras Voyage est celle que je fais pour me détendre et Conquistadores est celle que j'ai la flemme d'écrire -___- Faudra que je m'y remette plus tard.

En bref, merci pour tes compliments, ça fait très plaisir !

PS: Le prochain Chapitre sera collé à ce Post, il arrivera demain ! L'épopée de Wilfried après l'Ouragan en sera le thème central.


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