Jacky a écrit:
Ah ouais, l'Arbre exact...
roxas a écrit:
un nouveau membre de l'Arbre (ca faisait un moment qu'on en avit plus vun, au passage, et on espère donc en apprendre plus).
Ca me fait plaisir que vous vous en souveniez :p Ensuite roxas, il est faux le fait qu'on ait vu un autre Arbre jusqu'à présent. Si tu fais référence à la réunion dans la tour sombre, ce ne sont pas des Arbres... Que d'énigmes, je vous l'accorde !
Jacky a écrit:
Donc pas de OP pirates et c'est pas plus mal, mais une histoire assez huoristique parce que le combat est à la fois gore et con !! Le lien au milieu avec les momongas est trop fort, le tir raté de Martial n'est pas expliqué mais ça laisse imaginer, et je sais pas pourquoi mais j'ai trouvé la mort de Napoléon super fun^^...
Même si il n'y a pas de grande avancée dans l'histoire (hormis la fin qui ouvre pour la suite), je crois que c'est peut-être mon chapitre préferé parce que j'ai bien rigolé tout en restant dans le feu de l'action !!!
En tout cas j'attends le 13 avec impatience: j'espère qu'il sera sur la même lignée au niveau de l'écriture, et qu'on sentira un tournant s'amorcer avec presque la fin du Livre 1, notamment autour de Nueco.
Oui je vais abandonner l'idée de ce cross over qui me fait réaliser que c'est dur de mettre un manga par écrit. Content que ce Chapitre t'ait plue !
roxas a écrit:
quote: Mais sinon, ien de trop à redire, l'histoire du livre II commence à se montrer avec un nouveau membre de l'Arbre (ca faisait un moment qu'on en avit plus vun, au passage, et on espère donc en apprendre plus).
Mais cela augure du bon, donc au prochain chapitre !
Oui, l'histoire se met en place petit à petit et le Livre II se rapproche inèxorablement.
Ensuite, j'ai une bonne et mauvais nouvelle à vous annoncer: la bonne, c'est que le Chapitre 13 sortira demain, il sera le dernier du Livre I. La mauvaise nouvelle c'est qu'après celui là, il y aura une pause assez longue, d'environ un mois. Pourquoi ? Et bien, c'est une surprise ^_^ Aussi faut gérer l'autre Fic (Conquistadores) qui est au point mort... Mais la surprise demeure ^_^
A demain donc !
EDIT: Et oui on est demain ! Le nouveau Chapitre est sorti !
Livre I: La Route vers la Capitale
Chapitre 13 : La Fin d’une aventure et le début d’une autre.
La lame fendit l’air et perfora aisément la rampe derrière Wilfried. Heureusement qu’Isaac avait grimpé pour le tirer de là ! Ca n’avait pas plu à Nueco qui dégaina son pistolet : une balle suffit à projeter au loin Isaac, blessé sérieusement.
-Tu as interrompu mon combat, sale rat ! A mort !
Il s’élança, pris appui sur la rampe et s’éleva dans les airs, comme au ralenti. Isaac eut juste le temps de se mettre en garde, tout taché de sang. Il fut projeté rapidement dans l’eau par la force titanesque de son adversaire. Ce dernier s’agrippa de justesse au bateau grâce à son crochet.
-Vous croyez que je vais vous laisser monter ?! hurla Wilfried.
Il menaça alors de planter le bout de sa rapière dans le bras du Capitaine Pirate.
-Et bien vas-y fais le !
Le garçon avait peur d’échouer, peur de cette aura malfaisante qui s’échappait de Nueco. Mais son hésitation lui coûta la victoire : le perroquet du capitaine s’envola et aveugla Wilfried. Nueco profita de ce moment d’inattention pour se hisser au niveau du pont. Il remit une cartouche dans son arme et la pointa droit sur le cœur du garçon.
-Adieu Gamin !
PAN ! La balle fusa et perfora de part en part le corps de Wilfried. Il tomba vite dans les pommes et vit au dernier moment s’avancer Nueco, sabre dégainé…
Un coup de canon fit des ravages sur le pont du Mastodonte Fantôme. D’où venait-il ? Personne ne le savait. Et soudain, tous virent la forme de gallon qui apparaissait au loin. Nueco n’avait pas eu le temps d’achever Wilfried. Il lui fallait savoir qui été le malotru l’ayant empêché de finir sa proie. Sa fureur était au paroxysme : deux fois aujourd’hui qu’on lui piquait sa proie ! Prenant une longue vue, il aperçut le bateau en approche : il était aussi grand que le gallon pirate, impeccable au niveau de la propreté et surtout avec le signe du Gouvernement sur les voiles. Ophéie, le pays le plus important du Continent, avait envoyé un gallon patrouiller dans les eaux entre Wolf Island et la terre ferme ! Nueco cracha et hurla un juron. Il se dirigeait vers Wilfried, prêt à finir son travail.
Un grappin s’arrima au pont. Le câble se tendit et remonta vers le ciel. Un garçon s’était servi des grappins des précédentes vagues d’attaques pour se hisser sur le navire. Utilisant le câble comme une perche, il s’éleva très haut, avant de retomber en rase mottes sur le pont, propulsant au loin Nueco ! Ce dernier, surpris, alla s’écraser quelques mètres plus loin, complètement
out. Isaac saisit Wilfried et ensemble, ils sautèrent sur les restes du Pétronille. Tous les deux étaient blessés gravement, surtout Wilfried, qui crachait du sang. Raphaël s’en occupa immédiatement, usant de ses pouvoirs de soin comme il put.
Le Pétronille continuait d’être poussé par le Mastodonte Fantôme, le délabrant à chaque impact. Mais les secousses se firent moins violentes au moment où le navire du Gouvernement pilonna le Mastodonte, qui dut se retirer. Les dégâts qu’il avait subi était sérieux et se battre face à une armada pareille relevait de la folie, surtout lorsqu’on est pris par surprise ! Nueco venait d’apparaître et regardait Isaac et Wilfried et leur lança :
-Vous avez eu de la chance ! Vous m’échappez ici mais les mers sont miennes ! Partout où vous vous cacherez, je vous retrouverai ! Et ce sera la fin pour vous !
Et sur ces mots lourds de menaces, le Mastodonte se retira, aussi vite qu’il put.
Le navire d’Ophéie arriva aux abords des survivants de l’attaque. Le Pétronille coulait peu à peu. Son équipage décimé restait terrorisé devant ce carnage.
-Montez ! ordonnèrent les marins du
Loup de Mer, en leur tendant une échelle de corde.
Tous s’exécutèrent. Le navire était spacieux, surpeuplé de matelots et impeccable pour la propreté.
-Qui êtes vous ? demanda la personne qui semblait être le Capitaine.
-Nous sommes des Parcourriers allant valider leur certificat à la Capitale.
L’homme était grand, bien baraqué. Une barbe de trois jours le rendait à la fois sérieux et nonchalant. Ses yeux marrons semblaient percer la vie et recelaient une profondeur inimaginable. Il était vêtu comme à l’accoutumée dans la flotte d’Ophéie.
-Hum… Je vois. J’ai vu que vous aviez fait de beaux ravages parmi les rangs des forbans…
-Oui, firent-t-ils, gênés.
-Vous savez à qui vous aviez affaire ? Ce sont les Pirates d’Hécutiplanos, une faction de la Guilde des Voleurs, vous avez eu du bol d’en réchapper !
Cette affirmation répandit le doute dans l’esprit d’Arsène, conscient qu’il aurait pu avoir des renseignements sur Black. De même pour Isaac, qui voulait tirer des information sur l’endroit où était retenue Judith… Cela lui semblait loin à présent le temps où il l’avait vu pour la dernière fois…
-Nous allons vous fournir un bateau, pour que vous puissiez continuer votre aventure.
-Mais ça va prendre un temps fou, protesta Théodore.
Le Capitaine leur fit signe de le suivre et ils s’enfoncèrent dans les cales gigantesques du Loup de Mer. Ils débouchèrent sur un bassin titanesque où baignait plusieurs navires. Voir ainsi un tel alignement à l’intérieur d’un autre navire était à couper le souffle ! Les jeunes garçons ignoraient encore bien des choses de la puissance fulgurante d’Ophéie.
-Vous prendrez celui-ci !
Il en désigna un, de la même taille que les frégates. Il paraissait solide et puissant, bien assez pour les amener au bout de leur route.
-Et les pirates ? S’ils reviennent…
-Nous leur avons flanqué une sacré frousse. Ils doivent également réparer leur gallon. Ne vous faites pas de souci pour ça.
-Mais les marins du Pétronille ne vont pas vouloir venir, après la peur qu’ils ont eu.
-A vous de les convaincre ! Ce n’est pas mon problème ! Vous avez une heure avant que l’on vous largue sur les flots.
-Ecoutez, annonça Raphaël aux marins, nous allons reprendre la mer et on comprend très bien que vous préféreriez rester avec le Gouvernement plutôt que de subir des aventures désastreuses à nos côtés.
-De quoi parlez vous ? demanda un. On reste avec vous, vous nous avez sauvé la vie, on est reconnaissants !
-Vous savez que vous serez plus en sécurité ici que sur les flots…
-Oui mais comme notre commerce était plutôt louche, il est normal qu’on veuille se tenir éloignés du Gouvernement !
Tous sourirent. L’équipage était ressoudé et paré à de nouvelles aventures !
Une heure plus tard, comme promis, ils embarquèrent sur leur nouveau navire. Pas très confortable mais pour la petite distance qu’il restait à parcourir, c’était amplement suffisant.
-Merci pour tout, euh… Je ne connais même pas votre nom Capitaine…
-Appelez moi Dolphin ! Si vous avez besoin d’aide, allez au Quartier Général de la flotte d’Ophéie et demandez Monsieur Landstar, il vous aidera sûrement !
-Merci encore ! Bonne Chance !
Les amarres furent larguées, les voiles déployées et c’est parti !
Tout commença bien, pas un nuage à l’horizon, ni aucune voile menaçante. La mer était calme malgré un peu de vent. Les matelots étaient heureux d’avoir réchappé à l’attaque précédente malgré le carnage… Joie, gaieté mais tellement éphémères… Des rubans de nuages noirs s’amoncelaient à l’horizon, ponctués d’éclairs malfaisants.
-Il faut rebrousser chemin ! C’est une tempête !
Ils ne purent rebrousser chemin : le vent et les vagues les aspiraient inexorablement. Très vite, ils furent dans la tempête. Un Ouragan plutôt ! Les vagues se déchaînaient, la pluie battait le pont, le vent secouait et la foudre tombait. Plusieurs furent emportés dans les flots…
-On doit s’échapper ! Le bateau ne tiendra pas longtemps ! Et d’où sort cette tempête ?! s’emporta Théodore, tout en le demandant à un marin averti.
-Je ne sais pas ! Elle sort de nulle part !
Raphaël, qui était resté silencieux, prit alors la parole, criant pour couvrir le fracas des vagues.
-C’est une œuvre magique ! Il y a une aura terrible dans cet Ouragan ! Ce n’est pas le fruit du hasard !
-Mais qui pourrait ?
Et là, tous pensèrent à Nueco, le maître de l’Océan ! Il ne venait pas lui même : il envoyait un Ouragan à sa place !
-Comment on va faire ?!
-A voir les caractéristiques, cela ressemble à un cyclone ! Or, il faudrait se rapprocher de l’œil du cyclone pour être en sécurité !
-Et c’est par où ?!
Entre temps, les canons furent catapultés à la mer tueuse…
-Par là ! hurla Raphaël, désignant un point vers l’Est. C’est la configuration typique ! Il n’y a pas d’autre endroit possible !
-Comment on se propulse ? Le vent bat les voiles dans tous les sens !
-Tranchez les voiles ! Martial, Théodore : allez faire avancer le bateau avec vos pouvoirs ! Isaac : occupe toi de tous les blessés ! Met les à l’abri ! Wilfried : tu es convalescent, isole toi ! C’est un ordre ! Arsène : toi qui est fort en temps orageux, attire les éclairs vers toi ! Tu dois pouvoir supporter ça avec tes capacités ! Quant à moi, je guiderai le bateau ! Parcourriers, en AVANT !
Tous s’exécutèrent : Martial utilisa ses pouvoirs pyrogènes pour faire un réacteur au bateau. Théodore avec ses vagues d’air, fit de même. Le bateau fendit alors bien mieux les vagues géantes.
Isaac, lui, avait fort à faire, notamment récupérer dans les flots les marins emportés. Raphaël avait pris place à la proue et guidait le navigateur du mieux qu’il put. Arsène canalisait les éclairs.
Pendant un moment le plan fonctionna à merveille, les vents commençaient à cesser, signe de l’approche de l’œil du cyclone. Mais Arsène commençait à surbooker face à tant d’électricité. Il lâcha toute l’énergie emmagasinée, ce qui perfora le bateau, carbonisa gravement Arsène et projeta à la mer Martial et Théodore. Pour couronner le tout, un mur de vent se dressait devant eux, sans doute le dernier obstacle avant le calme de l’œil… On avait réussi à arrimer les deux flotteurs et à porter secours à Arsène.
-C’est le dernier rempart ! Une fois de l’autre côté, on aura un temps de répit ! annonça Raphaël, essoufflé au possible.
Le choc vint enfin…
La proue fut broyée au moment où elle rencontra le mur de vent. Les débris furent expédiés vers les nuages noirs. Tout le bateau y passa alors : Isaac, Théodore, Martial, Wilfried, Raphaël et Arsène, ainsi que l’équipage se mit à voler à plusieurs dizaines de mètres du sol. C’était fini, tous pensait que la Mort allait venir. Plusieurs membres cassèrent sous le choc du mur. Des matelots retombèrent dans l’eau, avec de faibles chances de survie… Les garçons, dans un dernier adieu, joignirent leurs mains, en cercle et dirent :
-Si on survit, rendez vous devant le Siège des Parcourriers à la Capitale ! Ceux qui n’y seront pas auront une punition ! plaisantèrent-ils.
Mais il n’y avait pas de quoi. Au dernier moment, ils furent séparés, emportés tels des feuilles au vent… C’était la fin, il n’y avait plus rien, tout était fini…
Note de l'auteur: Un seul mot à dire: à dans un mois !