Voilà, voilà ma première fanfic, fin fanfic, je compte prendre des élèments de One Piece du genre les fruits du démon et l'univers de "pirates", mais bon il y aura de "grosses" digressions. J'espère que ça vous plaira. En tout cas j'ai vraiment pris du plaisir à écrire le début. Pour la suite j'ai deux trois idées, mais ça reste flou. J'espère que ça vous plaira. Et que j'aurais des retours (:
C'est un univers où la piraterie n'existe pas encore.
« Après tout, c'est un mammifère ! »
Tout ce qui faisait rêver venait de la mer, l'île était trop petite, trop connue, pas assez secrète pour nous faire rêver. Alors on attendait les épaves sur la plage, et l'on se montait la tête sur un bout de verre lessivé par son trajet. C'était déjà ça. On aurait aimé fabriquer des radeaux et partir loin, là où les légendes s'écrivent. Parce qu'on en bouffait des légendes. Les épaves n'avaient d'intérêt que parce que, plus loin, légendes se coulaient. « Le lendemain, le flot nous apporterait un drapeau connu». On s'endormait tous là dessus. Après tout, le flot vivait, ce sont les pécheurs disaient ça. Si tu acceptes d'être déposé, le flot te nourrira, si tu veux choisir à sa place, tu flotteras toute ta vie. C'était facile d'avoir la belle vie, monte sur un bateau et laisse toi guider. Beaucoup faisaient toute leur vie sur un radeau, et vivaient plus heureux que n'importe qui d'autre. Chistoforo disait qu'à la Bouche du début du Monde, là d'où l'eau provient, là d'où naît le monde, la voix des flots, portée par l'écho, murmurait au monde : « Offre-toi à moi ». Nous on était des maudits. L'océan nous refusait. Il y a des fruits qui viennent de l'eau. Uniques maux dans un monde sans trouble ... Manges-en tu seras maudit et couleras sec. Mais les journaux affichaient une nouvelle énorme, un maudit avait pris la mer. La maudite, on l'appelait Moby Dick, son drapeau, elle n'en avait pas. Juste des harpons plantés autour de sa gueule , un aileron coupé et des centaines de bateaux qui, au nom des flots, poursuivaient l'impie. Pourquoi le flot ne la coulerait pas comme il nous coulerait nous ? Comment peut-on être maudit et avoir l'apparence d'une bête marine, aucune des malédictions nous fait eau ou nous fait poisson, alors pourquoi une malédiction nous faisait baleine ? Théologues et scientifiques n'expliquaient pas tout, il déclaraient « La baleine est une possibilité de punition. Parce qu'après tout elle est un mammifère. Et les mammifères ne sont pas marins.» Moby Dick c'était Peiratês. La seule personne au monde qui ne croyait pas au flot. On l'enviait, la détestait, ce n'était pas de l'espoir qu'elle nous apportait, mais de la crainte, elle n'était pas des nôtres. Néanmoins , les épaves recyclées par les flots sur nos plages n'avaient plus la même saveur.
« Christoforo a dit »
Christoforo a dit : « Le monde est fait ainsi : il a pour forme un entonnoir, avec à son extrémité une source. Cette source n'est pas une source ordinaire, elle est la source du monde. Le monde a été craché de là, ce qu'il y a derrière ? On ne le saura pas, mais cela importe peu. L'extraordinaire ne se situe pas là, je ne disais pas par hasard que notre monde avait été craché. Il a été craché parce qu'il y a une bouche à l'extrémité nord du monde. Et cette bouche parle. On l'entend répéter « Offre-toi à moi », c'est la mer même qui nous parle. Si les flots m'ont permis de traverser le monde, c'est juste parce que j'acceptais de leurs livrer mon entière existence. Je m'étais offert aux flots. Pourquoi m'a t'il guidé jusqu'à son souffle même ? Pour que j'écrive ce que j'écris maintenant. Une vie heureuse est facile, abandonnez vous au flots, et vous vous retrouverez entier et complet. La plénitude n'est possible qu'à travers le flot, sans lui, rien. La mer est le dieu qu'on a toujours cherché. Elle nous tourne vers l'avenir, les territoires, les montagnes nous rappellent à nos souvenirs, tandis que l'horizon marine, ne représente rien d'autre que toutes les possibilités rendues possibles au travers de la mer. Sur les malédictions, la chose me semble logique. S'offrir au flot, c'est s'ouvrir au monde, c'est prendre conscience du monde. Les vices purgés refont surfaces, le flot a fait les hommes avec un arbitre suffisamment fort pour qu'il les ignore. S'il ne les ignore pas, c'est que c'est son choix. Mais dans ce cas là il sera maudit des flots. C'est mon idée la dessus »Et l'idée de tous.
« De petites îles isolées »
Des flots s'élevaient les vestiges d'un temps révolu. Ce sont 6 îles, rocailleuses, abruptes, trop petites, trop éloignées. Il n'y avait plus que les maudits à y séjourner, des marchands ont la grâce d'y passer. On raconte que les 5 autres ont basculé dans l'anarchie, on n'en sait rien d'autre. Notre île était petite, une plage un port près de celle-ci et des montagnes partout ailleurs, des montagnes inhabitables. La plage était faite de galets et les maisons du Port étaient faites de bois. Il devait y avoir une dizaine de maisons, pour à peu près 150 habitants. Au rez-de chaussé des maisons une grande salle dans laquelle on cuisine et on vit. Sur des mezzanines, des lits qui se superposaient en rangée des deux côtés de la pièce, avec parfois des hamacs tendus en diagonale entres eux. Au centre même de la pièce, une cheminée de terre que je n'ai jamais vu allumée. On s'éclaire avec des torches. La flamme est tolérée, le feu interdit. Le commerce de la ville, l'Entrepôt est sur les docks. Il est souvent vide, trop peu de marchands passent, nous essayons de vivre de la mer, mais bien souvent c'est à la Terre que nous retournons.
« Le Marchand de la Ville-Radeau »
Un marchand était au port, il avait décidé d'y passer la journée. Son stand collait à l'entrepôt, un joli stand rouge avec un drapeau bleu sur lequel était écrit « Tingle de la Ville-Radeau ». Un esclave habillé d'un pantalon de costume et une chemise blanche, déjà mouillée par l'effort rapportait au marchand Tingle les paroles des habitants. Quand une affaire était conclue il portait l'objet en question jusqu'aux mains de l'acheteur. Il avait porté comme-ça deux énormes marmites qui auraient surement brisé mon dos. Du stand à la fin du périmètre dit de sécurité, il devait bien y avoir trois-cents mètres. L'esclave les sentait à chaque nouvelle affaire et son corps semblait s'écraser peu à peu. Celui-ci serait surement plus heureux avec nous que sur les flots. Je me décidais à acheter une marmite, depuis quelque semaine tout ce que l'on cuisait prenait le goût du métal, il était temps de changer. L'esclave venait à moi, sa démarche au départ était plutôt plaintive mais au fur et à mesure qu'il se rapprochait de nous elle se muait en crainte, on lui faisait peur. Ses yeux sortaient de ses globes, il avait ses deux mains collées entre elles par leurs moiteurs, juste en dessous du menton. On aurait dit qu'il priait. « Donne-moi le prix d'une marmite » Il repartait sans même hocher la tête, son centre de gravité était bas, ses deux bras longeaient ses jambes, ses mains saignaient de se râper sur le gravier. Il me fit signe de six doigts m'indiquant ainsi le prix. Je lui donnais le compte, qu'il déposait dans une hotte accrochée à son cou. Et il revenait avec la marmite. « Apporte-moi un journal aussi» Je lui tendais deux pièces, il hésita à les rapporter au stand. Il revînt avec un journal, il y aurait surement un article sur la blanche dedans. « Moby Dick détruit deux bateaux. La chasse à la baleine doit continuer » La une montrait la baleine laissant un chemin de sang sur la mer. Au premier plan, suivant la baleine, une flotte entière,tous les bateaux avec de gros harpons à la place de la proue. Sur la carte marine, à la troisième page du journal, on voyait l'itinéraire de la baleine et elle approchait.
PS : Si vous avez une idée pour le titre, dites-le ,j'ai pas trop d'idées ....
_________________ "Bien que cela me coûte de le reconnaître, ce chapitre marque une véritable avancée pour Momonosuke comme prochain mugi." Enitu, le 6 mars 2016
Dernière édition par anto le Sam 25 Mai 2013 14:01, édité 2 fois.
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