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 Sujet du message: [Fanfic] Le nouvel Age [Chap 3 en ligne]
MessagePosté: Ven 9 Mai 2008 18:44 
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Je poste ici ma première "véritable" fic. Je travaille dessus depuis quelque mois et j'en suis très fier. J'aimerais le plus de commentaire possible pour savoir ce que je dois retravailler. Je vous souhaite une bonne lecture ^^


Introduction :

- ALERTE ! ALERTE !
L’alarme retentit dans tout le bâtiment, ce fut la panique. Tout le monde sortit des salles, des chambres pour voir ce qui se passait. Sur plusieurs endroits, une lumière rouge passait sur les murs. Les personnes se dirigèrent toutes vers l’extérieur. Il faisait encore nuit. Une personne se trouvait debout sur le mur protégeant la base d’où venaient les soldats, certains armés d’épées et de pistolets, d’autres ayant fait apparaître du feu où de la glace sur plusieurs parties de leur corps. L’homme rigola, il les regarda puis entra dans le vaisseau dont la porte était ouverte avant de la refermer et décoller de cette base…
- Ne le suivez pas… Il sera impossible de le rattraper maintenant…
Un homme sorti du bâtiment, il était particulièrement grand dépassant facilement tout le monde d'une tête ou deux. Cette personne d'apparence jeune, avait une connaissance du monde qui dépassait l'entendement. La première différence qu'on voyait entre lui et les autres, c'est qu'il ne portait pas d'armure. Il avait un long manteau dont les manches flottaient derrière lui au gré du vent. Sur le dos du même manteau était représenté le crâne d'un aigle possédant un diamant à la place de l'oeil gauche. Il gardait pour l'instant les mains dans les poches. Mais des gants dépassaient ses poignets. Des filaments de soie blancs étaient cousus Son torse puissant était caché par un tee-shirt aussi noir. Il portait un pantalon en cuir. Toute sa tenue était complètement noire. Une impression de puissance émanait de cet homme. Une chose frappait chez lui : son regard, il était à glacer le sang et seul les plus résistant mentalement pouvait y résister... Un nez droit surplombait de fines lèvres.
Les centaines de gardes ici présents se mirent de suite au garde a vous, ils vouaient à l'homme un respect sans borne. Il fixa chacun des soldats, qui ne bougeaient pas, restant dans la même position. Quelques hommes s’approchèrent de lui en se mettant au garde à vous. L'homme parla alors d'une voix grave et autoritaire...
- Envoyez des avis de recherches à tous villages, toutes bases. Je veux qu'il soit retrouvé rapidement...
Sur ce il s'éloigna et rentra dans le bâtiment qu'il venait de quitter, laissant derrière lui, ses hommes qui retournaient chacun à leur postes, d'autres partant accomplir la demande.






Chapitre I : Départ vers l'inconnu

Le lendemain, dans une ville proche de la base d’où le détenu s'était échappé, et où les informations étaient arrivées en premier. Sur plusieurs murs se trouvait un avis de recherche montrant la tête d'un homme aux cheveux bleus, très proche du noir, tombant entre ses deux yeux. Il tournait le dos sur la photo ne laissant apparaître qu’un coin de sa bouche qui montrait un petit sourire et une partie de son oeil droit. En dessous de la photo, l'habituel « Dead or Alive » ainsi qu'une prime qui s'élevait à trois millions de Zoan, la monnaie de ce monde, et son nom. Plusieurs habitants restèrent devant cette affiche discutant de la façon dont ils pourraient le capturer... Non loin de là, dans un bar, un homme encapuchonné se trouvait, assit au bar. Plusieurs clients passaient près de lui avec un regard étonné dû à sa tenue un peu spéciale. Devant lui un verre qu'il avait déjà terminé. Le barman s'approcha de lui confiant malgré le fait que personne ne sache qui était ce personnage étrange...
- Vous avez vu ? Cet homme s'est échappé la nuit dernière...
Il montrait l'affiche qui était accrochée sur le mur d'un geste de la tête.
- S'il continue comme ça, il va devenir l'un de ces Reyks... Rajouta le patron
L'homme esquissa d'un sourire qui ne pouvait pas être vu... Il répondit d'un signe de tête. Le barman ne dit rien de plus et préféra s'occuper des autres clients. Lui, il posa l'argent sur le comptoir et s'en alla. Il se retrouva dehors. Autour de lui, il n'y avait que des maisons plus ou moins grandes, diverses boutiques étaient ouvertes proposant des souvenirs ou bien de la nourriture. Les marchands criaient à pleine voix pour faire part de leurs belles marchandises de leurs étalages. Plus loin, se trouvait le plus grand bâtiment de la ville : le QG du gouvernement. Ses murs, contrairement aux habitations normales, étaient faits en une sorte de métal noir appelé Lucyrium. C'était un métal très résistant, pas autant que le diamant, mais il se trouvait beaucoup plus facilement que ce dernier.
L'inconnu était toujours entrain de marcher lentement en direction de la sortie ouest de la ville…

Loin de là, dans une forêt sombre, un homme s'écroulait par terre. Encore debout, un autre homme était la, celui qui l'avait tué. Autour de lui émanait une sorte d'énergie dont seul lui avait le secret. Cette aura disparue aussi vite qu'elle était venue. Il regardait le corps inerte par terre. Une flaque de sang commençait à couler de la blessure qu'avait faite l'énergie. Mais ce n'était pas une égratignure loin de là... C'était un trou de deux centimètres qui traversait la masse inerte au niveau des poumons... L'inconnu, à qui l'énergie appartenait, eu un sourire puis marcha dans le sens inverse, après avoir prit le corps par le bras pour le traîner jusqu'au village... On entendait des bruissements autour de lui, mais c'était simplement les animaux sauvages qui le fuyaient. En effet, l'aura disparue se dispersait invisiblement autour de lui... Il continuait de marcher lentement sous l’arcade de feuilles que formaient les arbres et leurs branchages, une trace rouge le suivait due au sang qui s'écoulait de l'homme qu'il traînait. Lorsqu'il fut sorti de la forêt, il regarda le ciel quelques instants puis mit la capuche provenant de son manteau pour cacher son visage de la lumière et reprit sa lente marche. Plusieurs heures s'écoulèrent sans que l'homme ne parle ou s'arrête pour se reposer... Non, il continuait sa route vers le village qui n'était plus très loin... Une fois arrivé sur place, il continua sa route vers le bar de la ville, il entra, le corps inerte toujours derrière lui. Les clients qui étaient là, joyeux, entrain de boire entre amis, venaient tous de se taire regardant l'homme traîner un corps sans vie derrière lui. Il s'approcha d'un homme et lui dit :
- Voilà son cadavre...
L'homme en question n'en dit pas plus et lui tendit une bourse qu'il prit en main avant de la ranger directement dans l'une de ses poches. Il retira lentement sa capuche laissant apparaître un visage neutre dénué de sentiments. Il avait des yeux qui ressemblaient à ceux d'un aigle. Un nez simple surplombait une bouche fine sans sourire... Il ressortit rapidement du bar arrachant au passage l'une des affiches de recherche montrant l'homme qu'il venait de tuer...


Dans une autre ville, ce trouvait l’une des nombreuses bases du gouvernement. Dans la pièce qui servait de réunion, s’était réunit le major, L'adjudant-chef ainsi que plusieurs soldats. Tous avaient leurs armures. Le chef se leva et les regarda tour à tour. C’était un homme d’une trentaine d’années. Il était grand et musclé. Habillé d’une tenue noire, il portait la cape sur son dos où un insigne était accroché montrant son grade. Son visage restait neutre mais montrait bien qu’il avait vécu beaucoup de choses. Des cheveux noirs ébouriffés. Il avait les yeux bleus légèrement enfoncé dus à l’âge et un nez aquilin. Il se racla la gorge, puis commença à parler.
- Mes chers amis. Je suis au regret de vous dire que je quitte mon poste au sein du Gouvernement…
Des bruits commencèrent à s’élever dans les rangs et, d’un geste de main, il les fit tous taire. Il les regarda à nouveau, puis sans explication, il enleva sa cape et la tendit à l'adjudant-chef qui la prit entre ses mains.
- Je donne ma place à l'adjudant-chef qui m’a toujours suivi. Le reste du Gouvernement est au courant, dit-il en posant son regard sur ce dernier.
Le nouveau Major le salua au garde à vous ainsi que le reste des soldats présents. Il leur sourit et posa une main amicale sur l’épaule de l’ancien Capitaine puis s’en alla dans le silence le plus complet…


Une jeune fille se promenait dans une petite ruelle… Elle était plutôt grande, mesurant entre un mètre soixante et un mètre soixante-quinze. Elle possédait un visage doux et enfantin. Des yeux fins d’un rouge sombre surplombaient un petit nez bien placé. Une bouche fine et des lèvres pulpeuses laissaient paraître qu'elle avait vécu une vie douce et paisible. De longs cheveux rouges foncés proche du noir lui arrivaient au milieu du dos. C’était original, et on le lui disait souvent. Elle avait un corps fin et une poitrine généreuse…
Le ciel devenait plus en plus sombre ce qui laissait penser que la fin de l’après-midi approchait à petits pas. Elle continuait de marcher, un sac à dos sur son épaule et tourna à gauche pour arriver dans la rue principale de la ville. Autour d’elle, les petits stands de nourritures et autres boissons commençaient à se fermer, les volets de plusieurs maisons commençaient à se fermer laissant l’électricité prendre la place dans le bâtiment. Mais ce n’était pas ça qu’elle était venue voir… Elle arrivait maintenant aux portes de la ville. La jeune fille salua les gardes qui se trouvait la et prit le chemin pour se diriger vers une petite forêt qui bordait la route. Avant d’y aller, elle posa une dernière fois son regard sur le village qu’elle venait de quitter. En effet, cette jeune fille était en manque d’aventure et avait décidé de la chercher… Elle sortit de la ville et poursuivit sa route. Il faisait très sombre, mais elle avait de quoi s’éclairer. Dans sa main, une flamme apparut soudainement éclairant facilement dix mètres autour d’elle. Elle continua d’avancer faisant attention de ne pas enflammer quelque chose et faire disparaître la forêt entière.
Elle ressortit de l’autre côté après un quart d’heure de marche. Elle avait une vue magnifique sur les terrains cultivés des paysans en plein changement de couleurs, faisant savoir que la récolte n’allait pas tarder. Quelques bêtes étaient encore entrain de brouter dans les champs.
La jeune fille annula la flamme qui disparut aussi soudainement qu’elle était apparut… Après s’être arrêté pour manger un petit bout, elle reprit sa marche pour se retrouver devant un homme inconnu armée d’une barre de fer. Il regardait la jeune fille avec une certaine envie, mais elle ne recula pas. L’inconnu l’attaqua alors mais elle évita en faisant un pas sur le côté. Elle attrapa la barre avec sa main gauche. Le fer commença à rougir et l’agresseur du lâcher l’arme pour ne pas se brûler. Il regarda la mystérieuse inconnue avant de s’enfuir à toutes jambes. Elle le regarda en souriant puis reprit sa marche laissant tomber la barre de fer encore un peu rouge au sol…


Un village au bord de mer. C’est ici qu’habitait une jeune fille. C’était dans l’une des serres de la ville qui permettait de faire pousser divers légumes et autres plantes médicinales, qu’elle se trouvait. D’une façon où d’une autre. Elle posait sa main sur une tige d’une plante qui servait à soigner le poison d’un scorpion et la fit grandir jusqu'à son état le plus avancé. Cela lui permettait de récolter directement les ingrédients nécessaires à l’antidote. Continuant son petit manège jusqu'à la fin de l’après-midi où elle rentra chez elle… Marchant dans l’une des grandes rues de la ville, les maisons étaient toutes en hauteur pour éviter une quelconque inondation. Beaucoup de villageois, certains jeunes d’autre moins, la saluait de la main et elle répondit en souriant. Elle n’avait pas l’âge de devenir maire de la ville et n’avait pas le potentiel pour faire partie de l’armée. Mais elle avait simplement sauvée de nombreuses vies grâce à ses pouvoirs.
Elle avait l’air d’avoir pas plus de dix-neuf ans. Mais sa taille pouvait faire penser qu’elle avait moins. Elle laissait le vent faire voleter ses longs cheveux noirs comme de l'encre. Ses petits yeux vert émeraude pouvaient envoûter n’importe quel garçon qui s’approchait trop d’elle. Elle avait un petit nez et une bouche finement dessinée. Un corps ni trop gros ni trop fin laissait apparaître une poitrine normale…
Elle arriva chez elle. Enlevant directement ses chaussures qu’elle posa près de la porte. Et monta directement à l’étage. Elle entra dans sa chambre et regarda autour d’elle. Sur le lit était posé un sac à moitié remplit qu’elle s’empressa de terminer. Elle le mit sur son dos et ressortit directement. Personne n’allait l’attendre… Elle vivait seule depuis très jeune, et ce n’est pas maintenant que ça allait changer… Elle referma la porte et partit, laissant tout ce qu’elle avait ici de côté. Maintenant, une nouvelle vie allait commencer…


A l'abri dans une grotte, se trouvait un homme. A cause de sa musculature assez développer, on pouvait croire qu'il était âgé de plus de vingt ans. Mais ce n'était pas le cas, il devait avoir à peu près dix-huit ans… Son visage restait calme sans être dénudé de sentiments. Il avait des petits yeux dont l'iris était brun. Un nez fin surplombait une bouche bien dessinée. Il était assit sur un rocher à regarder le ciel. Il portait une chemise à manches courtes dont les deux boutons du haut étaient ouverts. Le bas était recouvert d'un pantalon noir s'arrêtant aux chevilles.
De longues minutes s'écoulèrent pendant que l'homme mystérieux admirait le ciel bleu sans nuages, avant de se lever, de s'étirer longuement et de soupirer. Il entra dans une grotte près de la place qu'il venait d'occuper. Elle était éclairée par la simple lumière du jour. Une bougie déjà entamée était posée sur un autre rocher au milieu de la caverne qui servait à l'éclairer pendant les nuits. Il prit un sac posé sur une couverture à même le sol et le mit sur son dos. C'était la dernière fois qu'il voyait cette grotte. Maintenant qu'il avait fini ce qu'il voulait faire, plus rien ne le retenait ici… Il ressortit à l'air libre et resta immobile quelques instants avant de descendre de la montagne par le sentier le plus court…


Encore à l'abri des nombreux dangers qui les attendent, ces personnes ont pourtant tous un point commun… Ce point commun n'est pas uniquement destiné à eux. Les Reyks du monde entier seront la pour voir apparaître le Nouvel Age…


Dernière édition par Robax le Lun 7 Juil 2008 04:23, édité 1 fois.

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MessagePosté: Sam 31 Mai 2008 21:13 
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Bien dommage que je n'ai pas reçu vos commentaires... J'espère que ce deuxième chapitre vous permettra d'en faire ^^


Chapitre II : Fugitifs

L'homme encapuchonné, qui avait passé un petit moment dans un bar, marchait lentement sur une route de terre, parsemée de petits cailloux. Tout autour de lui, de l'herbe verte bien entretenue. On pouvait entendre le ruissellement d'une rivière qui passait plus loin et que l'inconnu devrait traverser grâce à un pont. Le temps était agréable. Un petit vent frais venait faire voleter la tenue noire qui recouvrait tout son corps, même sa tête. Il continuait d'avancer d'une démarche plutôt lente. En effet, le jeune homme avait prit tout son temps malgré son avis de recherche accroché un peu partout dans la région… Il arriva enfin au pont qui passait par-dessus le courant de la rivière. Il traversa et continua son chemin. Il arriva enfin à l'endroit voulu, c'était un village du nom de Fushia qui comptait plusieurs centaines d'habitants. Il vit son affiche collée à un panneau qui montrait d'autres criminels recherchés. Il s'empressa de remonter un peu sa capuche pour que ses cheveux ne soient pas vus. Il avait de la chance, sur la photo qui avait était mise au dessus de la prime, ne montrait pas son visage. Les gens devaient donc se fier à la couleur de cheveux. Et si il n'avait pas mit de capuche, il aurait été remarqué très facilement
Il arriva alors dans un bar. Il poussa les portes coulissantes qui servaient d'entrée et arriva au comptoir. Il s'assit tranquillement sur l'un des tabourets. Il commanda un simple verre d'eau qui ne tarda pas à arriver. Il commença alors à boire. A sa droite, se trouvait une jeune fille. Ses cheveux avaient une couleur aussi noire que de l'encre et avait une plus petite taille que lui. Plusieurs minutes plus tard, trois personnes vinrent à sa rencontre. L’encapuchonné ne prit pas la peine de s’en occuper, mais préféra écouter leurs conversations. Une discussion plutôt vulgaire commença alors entre eux. Les trois inconnus demandaient à la jeune fille de venir avec eux lui disant qu’ils allaient biens s’amuser. Elle refusa simplement. Mais ils commencèrent à perdre patience. L’un des trois, qui devait être le chef de la petite bande, sortit un révolver qu’il pointa sur la jeune fille. Bien entendu, elle ne se laissa pas faire, faisant croiser ses bras, les mains vers le haut, des lianes sortirent du sol et vinrent enrouler les trois hommes. Sous la force que les plantes procuraient, le chef tira sans vraiment le vouloir. Le temps de réaction du jeune homme, qui était toujours tranquillement assis à côté pendant que le reste des clients regardaient la scène sans bouger, fut très rapide. Il mit sa main droite au niveau de la trajectoire de la balle. Sa main disparut dans l’air comme si un trou y avait était fait et réapparut avec un manche et une partie de lame. La balle ricocha alors sur le tranchant et toucha le plafond.
- Ne jamais pointer une arme sur une fille… Vos mères ne vous l'on jamais apprit ? Commença-t-il d'une voix grave.
Les trois hommes le regardèrent avec des yeux montrant facilement la peur qu’ils éprouvaient envers l’inconnu. Le chef lâcha son arme qui provoqua un bruit qui ricocha sur les murs avant de se perdre dans l’air. Les lianes, qui les retenaient toujours, ne bougèrent pas, évitant que les prisonniers ne s’échappent. Le jeune homme les regarda alors sous sa capuche. Il posa ensuite son regard sur la jeune fille qui avait l'air encore plus étonnée que le reste.
- Relâche-les, je ne pense pas qu'ils vont continuer quoi que ce soit…
Elle hésita un peu mais suivi sa demande. Les plantes se retirèrent et rentrèrent dans le sol pour disparaître complètement, laissant quelques petits trous. Les agresseurs sortirent en courant et disparurent du champ de vision de tout le monde lorsqu’ils bifurquèrent vers la gauche. Le jeune homme resta assis, faisant disparaître la lame comme il l'avait fait pour la prendre et continua de boire son verre d’eau déjà à moitié fini. La belle inconnue, par contre, continuait de le fixer. Quelques personnes déjà présentes avant la scène, payèrent rapidement avant de partir précipitamment, d’autre restant pour continuer d’observer. Elle avait toujours ce petit air étonné. Elle commença finalement à parler d’une petite voix timide.
- Merci pour l'aide… Heu… dit-elle timidement en espérant savoir comment il s'appelait.
- Mon nom n'a pas d'importance, continua-t-il, tu serais sans doute vexée de le savoir…
Il termina tranquillement son verre, déposa l'argent sur le comptoir et sorti sous le regard étonné des clients restants. Une fois dehors, il partit vers la sortie est de la ville. Cependant, il fut obligé de s’arrêter, entendant quelqu’un courir derrière lui.
- Attendez ! Cria la jeune fille du bar.
Il se retourna, faisant attention de laisser son visage caché sous sa capuche. Lorsqu’elle arriva devant lui, elle posa ses mains sur ses genoux, un peu penchée en avant pour reprendre lentement son souffle. Lorsqu’elle put enfin parler correctement, se redressant. Elle dégagea quelques mèches de cheveux qui s’était misent devant ses yeux derrière l’oreille et commença à parler. Son air timide avait disparut, mais elle gardait un ton interrogatif.
- Dites-moi votre nom… Commença-t-elle, Je promets de ne rien faire…
Il soupira une fois de plus puis regarda autour de lui. Il trouva l’une des nombreuses affiches de recherche montrant la personne qui s'était évadé il y a quelque temps. Il la pointa rapidement du doigt et regarda la jeune fille. Elle posa d’abord son regard sur l’homme puis sur le papier. Puis elle comprit alors que c'était lui. Elle s'éloigna de quelques pas, laissant ses yeux émeraude posés sur l’homme recherché…
- Je te l'avais dit… Tu serais déçu de savoir qui je suis…
- Non… Enfin si… Mais vous m'avez sauvé. Alors vous ne devrez pas être aussi méchant que vous en avez l'air… Dit-elle timidement en baissant la tête.
- C'est vrai, commençât-t-il, c'est simplement le Gouvernement qui est derrière tout ça…
A cette phrase, la jeune fille leva la tête avec un air un peu plus sérieux qu'auparavant. Le sujet du gouvernement lui avait fait quelque chose. Et cela se remarquait assez facilement. Elle baissa le ton de sa voix pour ne pas que les villageois puisse les entendre.
- Ils me cherchent aussi… Fit-elle enfin.
- Et pourquoi ça ? Questionna-t-il
- Vous avez put voir mes pouvoirs, ils les veulent…
- Les leurs sont bien suffisants pour venir à bout de toute une équipe de Reyks… Dit-il en commençant à réfléchir.
- Oui, mais ça à toujours était comme ça. Le gouvernement veut toujours plus de pouvoir qu'il en ait déjà. Ils doivent être puissants pour gouverner leurs territoires.
Leurs conversations s'arrêtèrent alors. Une balle fila près d'eux et l'homme recherché se retourna pour regarder en face de lui. Un groupe d'une dizaine d'homme habillé en armure légère de la tête aux pieds ayant des fusils en guise d'arme était placé derrière une personne qui devait être le chef de la troupe. Il portait la cape des sergents du gouvernement. Sur l'épaulière gauche était accroché un insigne par-dessus l'armure, qui, à l'œil nu, devait légèrement plus renforcée que celle de ses hommes.
- Shizue Tsuki, Kasuki Hitake… Moi, Sergent Marc, je me dois de vous arrêter.
Les villageois regardèrent la scène, puis rentrèrent tous à l'intérieur des maisons, fermant la porte, baissant les volets, tirant les rideaux et ne laissèrent qu'un petit espace pour voir comment allait se dérouler la discussion entre le fugitif et les membres du Gouvernement. Les soldats pointèrent tous leurs armes sur eux. Shizue se prépara à attaquer, mais Kasuki l'en empêcha.
- Finalement, vous m’avez vite retrouvé…. Dit-il en souriant sous sa capuche.
- En effet, et les scientifiques espèrent vous voir bientôt.
- Hé bien, voilà une proposition qui aurait put faire le bonheur de certain. Malheureusement, je me dois de refuser votre invitation, vous m'en verrez désolé. Fit-il en faisant une révérence pour se moquer du Sergent.
Après ces quelques paroles échangées entre les deux personnes, le chef de la troupe fit signe de tirer. Une grande peur s'empara de Shizue qui ferma les yeux posant ses mains sur ses oreilles. Kasuki fit disparaître ses deux bras dans l'air, pour ressortir avec deux lames dont la garde avait été complètement modifiée par des pièces étranges.
Des rouages, des vis et autre pièces utilisées pour la mécanique, avaient été rajouté sur la garde. Sur le manche, se trouvait une gâchette d'un pistolet. La lame avait été forgée pour devenir plus grosse. Au bout, ce trouvait un canon semblable à celui d'une arme à feu. Celle qu'il tenait dans la main droite avait à peu près la même forme, excepté le tranchant qui était moins gros et qui n'avait pas de gâchette.
Il colla donc les deux manches l'un contre l'autre. Un bouclier transparent apparut alors, protégent la jeune fille et Kasuki. Lorsque les balles arrivèrent sur eux, elles ricochèrent sur la paroi qui put être visible uniquement lorsque le choc avait lieu. Certaines munitions retournèrent vers les soldats et plusieurs d'entres eux furent touchés à l’épaule, au ventre ou aux jambes mais aucun impact ne fut assez fort pour les tuer. Le lieutenant venait d'éviter une balle en faisant un pas sur le côté et regarda la scène avec un air neutre, comme si il se fichait complètement de ses soldats.
- Quel pouvoir étrange…
- Je vous remercie pour ce compliment, ironisa Kasuki.
A peine eut-il fini sa phrase que des balles filèrent vers les ennemis. Kasuki appuyait à répétition sur la détente de son arme, laissant le temps à son bras de se remettre en position après la levée. Les balles filaient à très grande vitesse ne laissant aucunes chances aux soldats déjà blessés. Le canon sur l'arme était donc celui d'une arme à feu. Kasuki ne visait pas le Sergent.
Kasuki sourira à nouveau. Il regardait la dernière personne debout en face de lui. Son expression avait un peu changé. Il était étonné de voir ses hommes ce faire battre aussi facilement par une seule personne. Le jeune homme abaissa ses deux armes, laissant la fumée, qui s'échappait du canon, volait puis disparaître dans l'air. Sans rajouter quoi que ce soit, le chef de la troupe mit sa paume de la main en face de lui. C'est alors qu'apparut une petite boule de feu, qui, malgré la taille, fonça rapidement vers Kasuki. Il esquiva assez facilement plusieurs d'entre elles. Il fut par contre obligé d'en trancher quelques unes. Ce petit manège dura quelques secondes avant que le manieur de sabre renvoie une rafale sur son adversaire. Une levée se faisait sentir à chaque pression sur la gâchette. Le Sergent les fit fondre avec son étrange pouvoir. Les deux hommes stoppèrent alors leurs attaques, se regardant droit dans les yeux. Malgré la scène, ils restaient tout les deux sans aucune expression faciale.
- Bien, commença Kasuki, Les attaques à distance ne marchent pas avec vous. Mais êtes vous aussi bon au corps à corps ?
Il fonça sur lui, courant très rapidement. Le Sergent le distinguait à peine et eut du mal à trouver un moyen de se défendre, si bien que Kasuki arriva en face de lui, le transperçant au niveau du cœur, assez profondément pour qu'il en meure. Regardant le corps pratiquement inerte de son adversaire tomber au sol, il ferma les yeux et rangea ses deux armes en les faisant disparaître. Lorsqu'il rouvrit les yeux, la victime était étendue par terre, baignant dans son propre sang. Le jeune homme prononça alors une dernière phrase.
- Vous passerez mes salutations à la mort…
Il se retourna. Sa capuche retomba sur son dos pour laisser apparaître une chevelure bleu, presque noir. Il portait une cicatrice sur l'œil gauche, qui était anormalement rouge. Cependant, il redevint de la même couleur que son autre iris : le bleu marine. Il se dirigea rapidement vers Shizue qui avait le regard complètement vide. Elle observait la scène avec énormément de peur, n’ayant jamais vécu ceci dans le passé. Elle revint rapidement à la raison lorsque Kasuki lui attrapa le bras pour l'obliger à courir. Elle ne fit rien pour l'en empêcher et se contenta de le suivre. Ils se dirigèrent vers la sortie la plus proche, passant à côté des maisons aux portes à demi-ouverte pour laisser passer de grands hommes armé d'une fourche ou d'une autre arme quelconque courant derrière les deux fugitifs. Kasuki et Shizue n'arrêtèrent donc pas leur course. Ce fut seulement après quelques minutes, qu'ils arrivèrent dans un coin tranquille de la forêt avoisinant le village. Chacun reprit son souffle. Mais Shizue se laissa tomber à genou, ses yeux devenaient humide. Elle regardait le jeune homme. Finalement, elle rompit le silence.
- Pourquoi…? Prononça-t-elle la voix enrouée par les pleurs.
- Peut-être aurais-tu préférée te faire capturer ? Dit-il de son habituel ton neutre.
- Mais, on aurait put simplement s'enfuir et les laisser la !
- Pour qu'il nous poursuivre jusque ici ?
Elle ne trouva rien d'autre à répondre et préféra sangloter, le visage dans les mains. Seul ses pleurs couvraient le silence qui s'était installé entre les deux personnes. Finalement, Kasuki se redressa et remit sa capuche avant de dire à l'intention de Shizue.
- Je pars…
Elle releva directement la tête pour le voir s'éloigner. Elle se remit sur ses pieds et courut derrière lui pour le rattraper. Kasuki fut à nouveau obliger de s'arrêter et de se retourner.
- Laisse-moi venir avec toi… S'il te plait…
- Tu as l'intention de rester avec moi ? Questionna-t-il
- Oui, je n'ai nulle part où aller et je suis aussi recherchée par le gouvernement.
- C'est à tes risques et périls…
- Merci, Kasuki…
C'était la première fois qu'elle l'appelait par son prénom. Kasuki eut un petit sourire qui ne put être vu par Shizue. C'est donc côte à côte qu'ils reprirent une marche silencieuse vers une destination pour l'instant inconnue…


Un homme venait de se lever. Sa chaise, sur laquelle se trouvait un manteau, tomba en arrière provoquant un résonnement dans la pièce où il se trouvait. Son armure reposait sur une chaise plus loin. Il portait simplement un pantalon noir et une chemise de la même couleur. Une personne sursauta légèrement. Contrairement à l’autre, il avait toutes les pièces de sa cuirasse. L'homme du bureau, qui devait être assez haut dans la hiérarchie du Gouvernement, gardait un visage assez énervé en vue de la situation. Il soupira finalement puis se redressa, prit la chaise et fit de même avec. Il ouvrit un tiroir, sortit un petit paquet et prit l’une des cigarettes qui s’y trouvait. Il l’alluma et l’amena à sa bouche. Après avoir recraché la fumée, il commença à parler d'une voix calme et pourtant assez autoritaire.
- Il ne reste donc plus personne de l'escouade envoyé pour le fugitif et la gamine ? Demanda-t-il pour être sur du rapport de l'officier.
- Non, continua l'homme, certain disent les avoir vu entrer dans la forêt, près du village. Et, d'après nos sources, ils se dirigent à l'opposé de Midgar, en direction de Yupa, la ville industrielle. Nous avons cru bon de prévenir l'un des QG de cet acte.
- Vous avez bien fait. Prévenez l'arrivé des fugitifs à la base de Yupa. Dites leurs d'employer toute la force si nécessaire.
- Bien monsieur !
Il se mit au garde à vous avant de sortir de la pièce pour aller s’acquitter des taches qui lui avaient été confiées. Tandis que le chef se dirigea vers la fenêtre du bureau. Il l'ouvrit, laissant l'air frais venir rafraîchir la pièce et passa la tête au dehors et admira la partie de Midgar qui s'offrait à lui. Il souffla un nouvel air de fumée. Divers voitures et autres camions volant circulaient quelques étages plus bas. De grands bâtiments étaient parsemés ça et là dans tout le secteur. Dans le ciel, des vaisseaux en tout genre avançaient plus ou moins rapidement. Il resta quelques minutes à réfléchir avant de rentrer a nouveau dans le bureau, fermant la fenêtre derrière lui. Le téléphone, posé sur son bureau, sonna. Il s'empressa de prendre le combiné en main pour décrocher.
- QG numéro dix-sept du secteur huit. Ici le Capitaine Matsuya. Commença l'homme.
- Capitaine, nous venons de voir que le fugitif nommé Seiji ce dirige également vers Yupa. Répondit une voix modifiée par l'appareil.
- Prévenez la base de la ville de son arrivé et dites leur d'éviter tout contact entre lui et les deux autres ! ordonna-t-il directement.
- A vos ordre capitaine !
Il raccrocha et soupira une nouvelle fois avant de se rasseoir dans son fauteuil, écrasant sa cigarette dans le cendrier. Il regarda le plafond de ses yeux bleu et laissa ses bras tomber sur les accoudoirs du siège, laissant son esprit divaguer…


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MessagePosté: Dim 1 Juin 2008 10:29 
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Je viens de lire ton premier Chapitre et je dois dire que le Bilan est plutôt mitigé.

Il y a de bons points comme une excellente narration, de la bonne descritption, des personnages qui semblent être promit à un ben avenir (comme la jeune fille faisant brûler le fer).

Mais il y a aussi des choses moins attrayantes comme une certaine répétitivité dans les paragraphes. Ensuite, le choix de ne pas nommer les personnages peut être interessant mais je dois avouer que je m'y perd ^_^''...

Je vais donc lire ton second Chapitre, pour voir si tu as amélioré ton style car cette Fic m'a l'air prometeuse !


EDIT: Voilà j'ai rattrapé ! Oublie donc ces mauvais mots sur le premier Chapitre ! Je suis bien emballé à présent par ton histoire grâce à ce second Chapitre, surtout avec le personnage de Kasuki. Je suivrai à présent ta Fic, même si je suis le seul.


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MessagePosté: Dim 1 Juin 2008 13:19 
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Malgré ton Edit, je vais quand même te répondre.
J'ai volontairement ne pas voulu mettre de nom dans le premier chapitre. C'est uniquement une description des actions de chaques personnages pour la suite.

Je te remercie de tes commentaires, il n'y a pas de date prévu pour le chapitre 3 pour l'instant, mais il est en cour ^^


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MessagePosté: Mer 18 Juin 2008 22:24 
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Voila voila, après quelques jours d'attentes (et je remercie mon seul fan d'avoir attendu jusqu'à maintenant), voici le chapitre 3 ! Je le met pour que vous puissiez le lire, mais les fautes ne sont pas encore toute corrigés...

EDIT : Les fautes sont corrigées ^^


Chapitre III : Des troupes achevées

Le soleil commençait à disparaître lentement à l'horizon pour laisser place à la lune à moitié pleine, déjà apparut dans le ciel. Kasuki et Shizue marchaient toujours côte à côte, ne laissant que le silence autour d’eux. Ni l’un ni l’autre n’avait commencé à parler depuis qu’ils étaient partit de la forêt. Les deux individus se trouvaient sur un petit sentier, comme ceux qui reliaient les villes entrent elles. Autour de ces derniers, ce n'était que champs et clôture en bois servant à garder les bêtes des fermiers pour ne pas qu’ils s’échappent. A leur droite, se trouvait la forêt dont ils étaient sortit depuis quelques temps pour la longer jusqu’à maintenant. Pendant une heure, Kasuki ne voulait pas s’arrêter de peur qu’on les suive encore. Mais Shizue commençait à fatiguer et ralentissait de plus en plus. Elle fini par prévenir Kasuki qui n'avait pas l'air de la remarquer.
- Kasuki, attend ! Dit-elle en s'arrêtant pour reprendre son souffle.
Il s'arrêta pour se retourner et soupira, la regardant, les mains sur les genoux, légèrement penchée en avant pour respirer. Pour toute réponse, le jeune dit.
- Nous serons au village dans quelques minutes. Dit-il en montrant la masse de petites maisons à plusieurs mètres. On s'y arrêtera pour la nuit, ça te va ?
Shizue approuva d'un signe de tête puis elle recommença à marcher malgré la fatigue. C'est donc lorsque le soleil fut complètement disparut et que les lumières soient apparut, qu'ils arrivèrent tout les deux au village. Sans attendre plus longtemps, ils allèrent dans une petite auberge. Chacun d'eux prirent les clés d'une chambre et montèrent les escaliers pour arriver au premier étage. Kasuki se dirigea vers sa chambre qui était juste à côté de celle de Shizue. Avant d'entrer, il lui dit.
- Nous partirons à dix heures, alors soit prête.
Il ne laissa pas le temps à Shizue de lui répondre et entra dans la chambre. Cette dernière fit de même après avoir soupirée.
Dans la sienne, Kasuki retira enfin sa cape qu'il avait gardée depuis quelques jours maintenant. Il laissait maintenant apparaître une tenue dont la couleur rester entre le bleu très foncé et le noir, comme ses cheveux. Il portait un pull qui s'arrêtait peu après les coudes, laissant ses avant-bras nus. Le tout, fermé par une tirette. Une sorte de cape était accrochée autour de son cou ce qui faisait un col roulé qui arrivait jusqu'à son menton, se terminant au milieu du dos. Sur ses mains, des gants qui se stoppaient après le poignet. Concernant le bas, Kasuki portait un pantalon large jusqu’au dessus de ses chaussures. Par-dessus, il portait une autre cape s'arrêtant derrière les genoux, laissant quand même assez d'espace pour bouger normalement. Enfin, il portait des bottes de cuir noir qui s'immobilisaient après cinq centimètres en partant des chevilles. Elles étaient fermées par des lacets qui partaient de chaque bout de la chaussure.
Kasuki ne resta pas longtemps dans sa chambre et descendit au rez-de-chaussée n'ayant pas vraiment peur qu'on le reconnaisse. Comme tous les commerçants, si une personne paye, qui que ce soit, il restera un client. Il arriva donc dans le petit salon qui servait de repos et commanda un simple verre d'eau. Il resta assis dans un fauteuil à regarder par la fenêtre. Un petit vent frais entrait dans la pièce par cette dernière placée en face de Kasuki. Il termina rapidement sa boisson et resta là, à admirer la beauté de la nuit. Quelques minutes plus tard, une autre personne entra dans la pièce. Mais comme à son habitude, Kasuki ne prit même pas la peine de le saluer. D'ailleurs, l'inconnu ne fit aucunement attention à ce détail et partit s'asseoir plus loin, laissant le ténébreux tranquille. Ainsi, de longues minutes passèrent dans un silence pesant dans toute la salle.
Mais un bruit retentit, suivit d'un cri. Puis plus rien. Tantôt, le patron lui avait dit qu'il était le premier client de la journée avec Shizue. Il se leva donc et remonta rapidement au premier étage pour arriver devant la porte de la chambre de la jeune fille. Il l'appela plusieurs fois, mais aucune réponse ne lui parvint. La porte étant fermée à clé, il fut obliger de la défoncer. Lorsque la porte tomba au sol, il marcha dessus et arriva dans la grande pièce, identique à la chambre de Kasuki. La fenêtre était ouverte, laissant les rideaux voleter à cause du vent. Mais aucune trace de Shizue. Le ténébreux se dirigea vers la fenêtre pour voir s’il restait une trace quelconque, mais rien.
Ne pouvant pas laisser Shizue à son sort, il sauta par la fenêtre. Dehors, il faisait frais. Un nuage passait devant la lune qui bloquait ainsi les rayons de lumière qui éclairaient, en plus des lampadaires, la ville entière. Plusieurs étoiles étaient parsemées dans le ciel sombre. Kasuki arriva dans une rue où quelques habitants rentraient chez eux. Dans les maisons, les dernières lumières s'éteignirent pour laisser la pièce dans le noir total afin de laisser aux personnes fatiguées une longue nuit de sommeille. Au loin, s’élevait la fumée des usines de la ville. Yupa étant une ville industrielle, il y avait beaucoup plus d’industrie que dans les autres endroits. Kasuki alla questionner les passants, mais personne ne put lui dire ce qu'il voulait entendre. Lorsqu'il eut finit son interrogatoire, il soupira. Il commença à réfléchir tout en marchant plus lentement…
- Ils sont partit vers la base de la ville…
Le jeune homme releva rapidement la tête pour voir un inconnu, adossé contre le mur à sa gauche. A cause de l'obscurité, Kasuki ne put distinguer son visage. Il le regarda, puis s'approcha de lui, restant sur ses gardes.
- Comment le sais-tu… ?
- Je les ai sentit partir avec une fille endormie sur leurs épaules, ça ne peut qu'être celle que tu recherches. Lui répondit l'inconnu.
Maintenant qu'il était arrivé près de lui, il put reconnaître l'homme de l'auberge. Des cheveux noirs plutôt long recouvrait la partie gauche de son front, laissant son visage à l'expression neutre en total liberté. Il portait une chemise d'été de couleur blanche don les deux boutons du haut étaient ouverts. Un long jean couvrait ses jambes fines et musclées.
Kasuki, qui n'aimait pas vraiment remercier quelqu'un, le fit quand même. L'autre lui fit qu'un simple sourire avant de lui dire.
- Je viens avec toi…
- En quel honneur ? Questionna-t-il.
- Tu n'as pas besoin d'en savoir plus, ne t'inquiète pas, je ne te gênerais pas. Fit l'inconnu.
- Et comment t'appelles-tu ?
- Seiji… Seiji Dasue.
Kasuki soupira puis accepta d'un signe de tête. Ils commencèrent donc à courir tout les deux en direction de la base du gouvernement qui surplombait toute les maisons. Le vent défilait à leurs oreilles et Kasuki dut fermer légèrement ses yeux pour ne pas que le vent gâche sa vue. Une fois arrivé près de la porte principale du bâtiment, ils durent escalader le mur d'à côté. Lorsque les deux hommes furent en haut, ils purent admirer les gigantesques murs en Lucyrium, les nombreuses fenêtres ainsi que les projecteurs qui surveillaient la zone pour éviter que les intrus puissent passer. L'architecture de la base n'avait, en aucun cas, rien avoir avec celle des maisons. Kasuki et Seiji sautèrent jusqu'en bas pour ne pas se faire attraper par l’un des faisceaux lumineux qui venait juste de passer sur l’endroit où ils étaient restés. En bas, ils avancèrent rapidement et entrèrent par une sortie de secours.
Une fois à l’intérieur, Kasuki souffla un coup pour reprendre sa respiration tandis que Seiji ne bougeait pas du tout. Lorsqu’il se redressa, le ténébreux remarqua un étrange détail qu’il n’avait pas put distinguer lorsqu’il était dehors. Seiji gardait ses yeux fermés. Il lui demanda, préférant baisser le ton pour ne pas se faire entendre.
- Pourquoi gardes-tu tes yeux fermés ?
- Je suis aveugle. Répondit simplement le non-voyant.
- Et tu arrives à te repérer ?
- Puisque je ne vois rien, je me focalise sur l’énergie que dégage ce qui m’entoure et je me repère grâce à ça. Expliqua Seiji.
- Tu es décidément plein de mystère…
Kasuki n’en rajouta pas plus et préféra continuer. A force de courir dans les couloirs sensiblement pareil, ils finirent par se perdre. Plusieurs fois, ils durent se cacher pour éviter de se faire repérer. Seiji demanda de ne plus bouger. Après quelques secondes, il demanda à Kasuki de le suivre. Ils continuèrent de courir pendant plusieurs minutes avant d’arriver devant une porte. Malheureusement, elle était gardée par une seule personne. Mais sa tenue laissait penser qu’elle n’était pas un simple garde. Il portait sur ses épaules une cape montrant son insigne qui était semblable à celle du Sergent Marc que Kasuki avait abattu le jour d’avant.
- Bonsoir messieurs. Je suis le Sergent Arou. La fille que vous recherchez est derrière moi.
Seiji s’avança un peu plus que le ténébreux et répondit à l’homme du Gouvernement :
- Je suis désolé, commença Seiji, si vous nous laisser passer, il n’y aura aucun blessé.
- Tu es bien prétentieux… répliqua le Sergent en ne prenant pas compte de la remarque.
- J’évoque simplement ce qu’il risque de vous arriver.
Kasuki ne réagissait pas. Il regardait plutôt comment Seiji gérait la scène. Il pensa que s’il parlait ainsi, c’est qu’il devait être assez fort pour le battre. Ce dernier le fit sortir de ses pensées lorsqu’il lui dit :
- Kasuki, vas-y, je m’occuperais de lui. Il n’a pas l’air de vouloir m’écouter.
- Tu es sur de pouvoir le battre ? Demanda-t-il
- Ne t’inquiète pas pour moi…
Seiji fonça alors vers l’ennemi. Il fut tellement rapide qu’il disparut complètement du champ de vision des deux autres. Lorsqu’il réapparut, il était juste en dessous d’Arou et lui assena rapidement un coup de poing au ventre. Kasuki profita de cet instant pour se dépêcher de passer la porte et chercher Shizue. Le Sergent essaya de l’arrêter en lui envoyant un pic de glace, mais Seiji plaça un coup de coude dans le bras ce qui fit dévier l’attaque.
Le non-voyant recula de quelques pas pour faire face à Arou qui se redressait lentement. Autour des avant-bras de Seiji, était maintenant apparut des bandages pour éviter à la peau de se déchirer lorsqu'elle entrait en contact avec l'ennemi. Malgré ses yeux fermés, il restait bien en face de son adversaire sachant très bien où il se trouvait et quand esquiver lorsque celui-ci l'attaquait. Lorsque le Sergent fut enfin redressé complètement, il fit apparaître de la glace sur tout ses avant-bras. L'homme du Gouvernement fonça sur Seiji qui put l'esquiver très facilement dut à sa lenteur. Lorsque le Sergent fut bien placé, Seiji frappa sur le coude à un endroit très précis. Il paralysa alors tout le bras gauche de son adversaire. Le jeune homme reprit lentement ses distances, commençant à parler d'une voix toujours aussi calme.
- Votre bras gauche sera inutilisable pour l'instant. Abandonnez, s'il vous plait…
Pour toute réponse, Arou lui envoya une lame de glace visant le cœur. Seiji dévia l'arme très facilement en la frappant sur le côté. Elle s'écrasa par terre laissant des dizaines de morceaux de petits glaçons s'éparpiller dans la salle pour commencer à fondre lentement. Une fois de plus, le non-voyant disparut pour asséner un puissant coup au diaphragme bloquant ainsi la respiration du Sergent. L'attaque fut tellement puissante qu'il ne pouvait plus reprendre son souffle. Seiji fit disparaître ses bandages et s'avança vers la porte en prononçant une dernière phrase.
- Vous auriez dut abandonner… Je suis désolé pour vous. Adieu…
Sans dire quoi que ce soit d'autre, Seiji ouvrit la porte par laquelle Kasuki était sorti et commença à le rattraper. Le Sergent venait de tomber par terre, mort…

Kasuki venait d'arriver dans une petite pièce sombre. Une seule fenêtre aérait la salle. Le ténébreux regarda autour de lui avant d'arrêter son regard sur Shizue qui venait de lever la tête après avoir entendu la porte s'ouvrir.
- Kasuki ! S'écria-t-elle, heureuse de le voir.
Le jeune homme se dirigea vers elle. Il ne mit que quelque seconde pour la défaire des liens qui la retenait prisonnière de la base. Mais leur joie fut de courte durée. En effet, l'alarme de la base venait de retentir signalant ainsi les trois fugitifs.
- Il faut se dépêcher… Fit simplement Kasuki.
Shizue approuva avant de sortir de la pièce pour commencer à courir le long des couloirs. A plusieurs reprises, des soldats du Gouvernement les interceptaient, mais Shizue utilisait son pouvoir pour les emprisonner. C'était sa façon de remercier Kasuki d'être venu la sauver. Ce dernier ne fit pas grand-chose à part rester sur ses gardes au cas où la jeune fille venait à se faire prendre une fois de plus. Mais vu la situation, il venait de comprendre que cela n’allait plus se reproduire. Plusieurs minutes plus tard, ils retrouvèrent Seiji qui venait dans leur direction. Il fit rapidement demi-tour pour courir avec eux. Shizue ne l’avait pas encore vu, mais les questions seraient pour plus tard…
Ils finirent par arriver devant la grande porte de la base. Ils la franchirent mais malheureusement pour eux, la quasi-totalité de l’armée du bâtiment se trouvait devant eux. Presque tous les soldats pointèrent leurs armes à feu sur eux, d’autres sortaient leurs sabres et les derniers firent apparaître un élément sur certaines parties de leurs corps. Les trois protagonistes avancèrent prudemment, chacun près à se protéger si il le fallait. Une fois les quelques marches descendues, ils se firent encercler rapidement. Sans y faire attention, Kasuki commença à parler.
- J’espère que l’un de vous à un plan pour nous faire sortir de la….
- A part foncer dans le tas, je ne vois pas vraiment d’autre solution… Répondit Seiji.
- C’est vrai que c’est la seule qui s’offre à nous… Fit calmement Kasuki.
- Ce qui confirme ce que je pense de vous, vous êtes complètement fous. S’amusa Shizue.
- Soit prête à utiliser tes pouvoirs alors… On se retrouvera dehors. Termina Kasuki.
Chacun d’eux fonça alors tout droit. Kasuki sortit ses deux armes, utilisant la détente de l’une et la lame de l’autre. Son œil gauche était devenu rouge, comme à chaque combat. Il tournait plusieurs fois sur lui-même pour toucher tous les soldats autour de ce dernier. Plusieurs balles et autres projectiles élémentaires filaient sur lui, mais il fit en sorte de les éviter. De son côté, Seiji n’avait pas trop de mal. Il frappait ses ennemis à divers endroits du corps, les faisant tomber directement, sans arriver à se relever. Il s’aidait de ses oreilles et de l’énergie qu’il ressentait pour éviter le même genre d’attaque que l’on faisait à Kasuki. Enfin, Shizue aussi n’avait pas de difficultés. Elle utilisait ses lianes pour emprisonner, fouetter et parer les soldats ainsi que leurs attaques. Elle avait enfin comprit qu’elle ne pouvait pas vivre innocemment dans ce monde avec le Gouvernement à sa recherche.
Ce manège dura de longues minutes. L’on entendait plusieurs cris de personnes entrain d’agoniser par-ci par-là. Mais cela venait plus du coin de Kasuki, les deux autres ne mettaient que les adversaires hors d’état de nuire. Certains membres se relevaient, courant après eux, en essayant de les rattraper, mais rien à faire. Ils faisaient bien trop de dégâts sur leurs passages.
Pourtant, une balle perdue toucha l’épaule gauche de Kasuki. Stoppant momentanément ses attaques répétées. Il posa sa main sur la partie toucher et commença à sentir la chaleur du sang couler sur ses habits. Il évita une nouvelle attaque d’un des soldats et riposta en tirant plusieurs fois. Les balles perforèrent l’armure de l’ennemi et le tua sur le coup. Tant bien que mal, il essaya de se défendre, mais le sang coulait trop pour être assez efficace. Il opta rapidement pour la fuite, tuant ou mettant hors combat ce qui se dressait devant son chemin…

Dans un des villages voisins, une porte s’ouvrit rapidement laissant passer une unité de renseignement. Il se mit au garde à vous devant la personne en face de lui.
- Monsieur ! La base de Yupa est prise d’assaut par les fugitifs Hitake Kasuki, Tsuki Shizue et Dasue Seiji ! Les dernières informations qui sont arrivées précise un total de mort s’élevant à trente. Que devons-nous faire ?
- Il ne servira à rien d’envoyer des unités maintenant. Dites leurs de se retirer de la bataille immédiatement, dans le cas contraire, ils auront trop de perte. Ne faite pas ébruiter cette information au-delà du village concerné. Il sera aussi inutile de leurs mettre une quelconque prime pour le moment…
- Bien monsieur !
Il se remit au garde à vous puis repartit directement pour accomplir les taches qui lui ont été confiées. L’autre homme était étrangement calme pour cette situation. Il avait dicté ses ordres dans la plus grande simplicité. Il pivota sur sa chaise pour regarder par la fenêtre…

Le ciel était maintenant complètement couvert par les nuages, ne laissant que quelques rayons de la lune passer au travers. Dans une petite forêt, l’on pouvait entendre plusieurs soufflements, dont un plus fort que les autres. C’était la respiration de Kasuki, adossé à un arbre, sa main droite posé sur sa blessure qui lui avait été faite quelques minutes plus tôt. Shizue était à côté de lui, essayant tout d’abord de calmer la respiration de son ami. Cette dernière prit délicatement la main de Kasuki pour voir la blessure. On pouvait voir la balle logée à l’intérieur du corps du ténébreux.
- Laisse moi faire… Fit-elle simplement
Le manieur de lames ne dit rien et lui fit entièrement confiance, malgré le faite qu’il ne la connaissait que depuis quelque temps. Si elle lui demandait ça, c’est qu’elle avait une raison… Shizue fit apparaître une liane entourée d’une sorte de poudre qui voletait autour de la plante. Elle la fit avancer vers la blessure et l’homme s’apprêta à ressentir une douleur. Mais rien. La liane rentra en lui pour récupérer la balle et la retira tout aussi délicatement. Cette dernière retomba par terre dans un bruit sourd. La poudre qui volait autour de la liane s’occupa automatiquement de l’arrêt du saignement et toute trace d’impact sur le corps. A la fin, il ne resta plus aucun signe de blessure…
Kasuki regarda Shizue avec un petit air étonné, ce qui était plutôt rare chez lui. La jeune fille souriait.
- Mon pouvoir ne me sert pas qu’à attaquer. Son atout majeur c’est le soin… Cette poudre est un pollen spécial qui atténue la douleur et permet de cicatriser rapidement une blessure.
Le ténébreux la regarda quelque temps, puis essaya de bouger son bras. Aucun problème… Il se leva, fit plusieurs pas tout en bougeant son bras. Tout allait bien. Shizue le regarda en souriant puis se leva à son tour.
- Tu as l’air en forme Kasuki… Fit une voix derrière eux.
Ils se retournèrent rapidement pour apercevoir Seiji qui se tenait debout, sans aucunes blessures. Il avait l’air d’aller plutôt bien.
- Toi aussi d’ailleurs. Lui répondit simplement le ténébreux.
Seiji s’avança alors vers eux en souriant. De plus près, Kasuki confirmait ses doutes. Le non voyant n’avais aucune trace de blessure, de saignement ou de vêtements déchirés. Il s’étonna quelque peu de le voir ainsi après une bataille comme celle-ci. Même Shizue était revenue avec quelques entailles parsemées sur ses bras. Bien sur, tout fut guéri rapidement.
Finalement, Seiji perdit son sourire et commença à parler.
- Le Gouvernement me cherche aussi.
- C’est ton pouvoir qui les intéresses je suppose ? Demanda sans s’étonner Kasuki.
- En effet, êtes-vous dans la même situation ?
- Oui, commença la jeune fille, Et c’est pour ça que j’ai été capturée…
- Dans ce cas, je vais sûrement rester avec vous. Nous avons plusieurs points en communs et cela me ferait de la peine de vous laisser, maintenant que nous nous sommes rencontrés.
- C’est comme tu veux… Termina simplement Kasuki…
Pour toute réponse, le non voyant sourit une nouvelle fois. N’ayant plus son manteau, Kasuki mit simplement les mains dans les poches et commença à marcher, suivit par Seiji et Shizue. Le prochain village qu’ils devraient aborder était Crysp, le village hors-la-loi…


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