« Dieu. Être un dieu, voila un destin peu banal dont j’aspire depuis ma naissance. J’ai vogué sur de nombreuse mer et j’ai affronté des dangers inimaginables pour découvrir le secret qui me permettrait de réaliser mon rêve. Après des années d’errance, mes pas m’ont amené sur les terres de la Volonté du D, une île sauvage domestiquée d’une manière inexplicable. J’ai enquêté, minutieusement, stockant des informations obtenues à chaque coin de rue, même dans celle les plus sombres. Après plusieurs moi de recherche, une rumeur, une seule, éclata à mon oreille comme étant la récompense tant désirée. J’y étais presque, être un dieu était pratiquement à ma portée. Mais voila, un obstacle me barré la route. Il me fallait la Volonté du D. Elle devait m’appartenir, à n’importe quel prix, c’était la seule condition pour connaître le secret qui ferait de moi un dieu. Aujourd’hui, la Volonté du D m’appartient à 55% et je suis le numéro 2 de l’île. Personne ne sait que c’est moi qui gère l’organisation qui achète chaque les parcelles de terrain abandonné par leurs propriétaires. Personne ne sait que c’est moi qui ai recruté les Jokers pour faire fuir les habitants de l’île. Personne ne sait que je suis le principal responsable des vagues de Chomp qui envahissent chaque mois les rues de la cité. Je suis un homme aimait et apprécié pour mon travail par toute la population sans qu’aucun ne se doute que je suis le seul responsable de leur malheur. Je serais bientôt dieu et personne ne pourra m’en empêcher et je régnerais sur le monde entier du haut de ma tour, la Red Apple. »
Le soleil venait de se lever et éclairer de sa chaude lumière la chambre vétuste et crasseuse dans laquelle le jeune Slash était soigné depuis 2 jours. Il était temps pour lui de remercie son hôte et de prendre congé. L’odeur qui régnait sur le navire en ruine était infecte et il n’était pas mécontent de mettre les voiles. Tôji, son hôte, était un personnage étrange. Un genre d’ermite qui aurait pu faire fuir n’importe quel créature dangereuse, humaine ou animal. L’homme semblait élever quelques moutons dans le fond de la cale de son navire, le Black Jack, un bateau vieux et fatigué qui attendait l’heure de la retraite. Il avait également une étrange attirance pour les champignons puisqu’il en cultivé en masse sur le pont de sa résidence.
Slash était prêt à partir, son maigre bagage en bandoulière et son sabre à la ceinture.
- Tu semble prêt à mettre les voiles, gamin, remarqua Tôji.
- Effectivement, et je dirais que ce n’est pas trop tôt. Ça empeste la pourriture ici, mais je dois dire que j’ai apprécié ta générosité, je te remercie du fond du cœur de m’avoir secouru.
- Générosité ? S’esclaffa Tôji. Parce que tu crois que j’ai fais ça gratuitement ? Tu me dois 1000 berrys maintenant précisa t-il en prenant un air sérieux.
- QUOI ! MAIS C’EST L’ARNAQUE !!! Cracha Slash. J’aurais jamais du monter sur ce bateau, se lamenta t-il. J’en ai assez, je me barre.
Slash tourna les talons et s’apprêta à quitter les lieux. Tôji l’en empêcha en l’attrapant par l’épaule.
- Attend gamin ! Tu m’a l’air bien pressé, mais sait tu au moins où aller ? Demanda Tôji l’air toujours aussi sérieux. C’est bien beau de faire le chien fougueux mais tu ne tiendras pas plus d’une heure si tu ne te procure pas un pass.
- Un pass ? Qu’est-ce que c’est ? S’interrogea Slash.
- Ça ne m’étonne guère que tu pose la question. Tu ne connais aucune des règles de ce pays, tu me semble bien mal barré si tu continuer comme ça. Pour info, chaque nouveau arrivant doit se faire connaitre auprès des autorités, si tu ne le fais pas, tu auras à coups sûr la milice Speedwagon à tes trousses, voire pire.
- Laisse-moi deviner, Ichigo ?
- Exact, acquiesças Tôji. Pour éviter ça, il faut te rendre à la Capitainerie, c’est là que tu pourras récupérer un pass. C’est également là que vie le grand Patricien ange bleu, le maître incontesté de la Volonté du D, c’est bien à savoir.
- Et après ça je suis libre de faire ce que je veux ? Demanda Slash.
- Pas tout à fait. Par mesure de contrôle et d’égalité, chaque habitant doit avoir une activité, mais t’inquiète pas pour ça, je suis sûr que tu trouveras un boulot assez bien payé pour que tu me rembourse rapidement.
- Comme si que j’allais te rembourser.
- Tu n’a pas le choix, sans le savoir tu as ingurgité une espèce rare de champignons mortels et je suis le seul à connaitre l’antidote, qui doit valoir, hum… disons 1000 berrys ? Précisa Tôji avec un air faussement sadique.
- ASSASSIN !!!!!! Beugla Slash de colère. C’EST IMMONDE DE FAIRE ÇA !!
- AHAHAHAH !!! C’est ça le business gamin.
Slash se mit à pleurer de dégout tant il avait honte de s’être fait avoir comme un débutant.
- On ne peut pas baisser le prix de ce que je te dois ? Supplia Slash.
- Non.
- J’n’ai pas le choix alors ?
- Effectivement.
- Ok, ok, mais après je ne veux plus rien avoir à faire avec toi, imposa Slash avec un ton déterminé.
- Moi ça me va du moment que tu me paye.
Slash soupira une nouvelle fois de dépit et se mit en direction de la ville.
- Une dernière chose, gamin. C’est un conseil que je te donne.
Slash se retourna une dernière fois vers Tôji. Son regard n’était plus le même, beaucoup plus sombre, plus sérieux.
- Une épée ne sert pas à décorer, alors si tu n’es pas capable de t’en servir, débarrasse toi en car ça va t’attirer des problèmes. Précisa Tôji.
Slash se sentit vexé par les propos de Tôji.
- Qu’est-ce que vous en savez qu’elle n’a jamais servit ? Demanda Slash d’un air consterné.
- Elle n’a aucune trace d’usure mais surtout, elle ne sent pas le sang, expliqua Tôji.
Slash se sentait complètement désabusé. Vexé, il jeta en l’air les belles paroles de Tôji et partis d’un bon pas vers son nouveau but.
- N’importe quoi, murmura t-il.
« Quelque part dans un lieu secret connu de personne »
L’endroit était sombre et une forte odeur d’humidité se faisait sentir. Une seule lumière éclairé la pièce dont une table trôné en son milieu. Autour, assis dans un désordre complet, on pouvait apercevoir quatre ou peut être cinq silhouettes. Leurs regards étaient tous dirigés vers le coin le plus sombre de la pièce où une voix étrange venait faire fuir le silence ambiant.
- Dites-moi mes choux, comment un de mes meilleurs éléments a pu finir comme ça ? Demanda la voix sur un ton très féminin.
- Heu ! Et bien c'est-à-dire que, en faite, heu ? Répondit un des hommes en se grattant la tête tout en cherchant ses mots.
- Van Auger veut dire qu’il n’en sait rien maître, répliqua la seule femme du groupe.
- J’avais compris Luciol, rétorqua le maitre des lieux, j’avais… bien… COMPRIS !!
- Faut pas le prendre mon petit DD, se défendit Luciol. Et il ne fallait pas filer ce genre de boulot à ces trois incompétents.
- Incompétent ? Fit un troisième. Parce que mademoiselle croit pouvoir faire mieux que JCC peut être ?
- Oui ! Répondit Luciol en se levant. Si cet imbécile arrêtait de penser avec autre chose que sa…
- Attention à ce que tu dis Luciol, menaça l’interlocuteur de Luciol, on a des lecteurs d’un certain âge, alors pas de grossièreté, je te prie.
- LUCIOL ! HOHENHEIM ! CA SUFFIIIIIIIIIIT ! Hurla le chef de l’assemblée des fameux Jokers en sautant sur place.
On pouvait entendre un bruit de grelot qu’on agité à l’endroit où ce situé le chef des Jokers. Luciol et Hohenheim se regardèrent longuement avant de se rassoir chacun de leurs côtés.
- Bien maitresse, répondirent t-ils tout les deux.
Van Auger commença à pouffer dans son coin.
- Maitresse ? Vous avez dit maitresse ? Demanda Donnie Darko en sortant de l’ombre.
Il était habillé de façon des plus ridicules, complètement vêtus d’un habit d’arlequin moulant aux couleurs rouge et noir des pieds à la tête. D’ailleurs son couvre-chef était le clou du spectacle. Son visage était rehaussé d’une cagoule à grelot à trois branches. Il portait également un masque recouvrant ses yeux. En faite, il était le parfait sosie d'Harley Quinn, célèbre complice du Joker. Il s’avança vers ses hommes en dandinant des fesses pendant que Van Auger éclatait de rire.
- LA FEEEEEEEEEEEEEEEEEEERME IMBÉCILE !!!!!! Explosa t-il. Est-ce que je ressemble à une femme moi ? Demanda Donnie Darko à ses hommes. Est-ce que je ressemble vraiment à une... FEEEEEEME !!!
Luciol, Hohenheim, Van Auger, Docteur Jojo et His Airness qui étaient restés silencieux depuis le début, se regardèrent à tour de rôle avant de répondre à l’unisson.
- CARRÉMENT !
Donnie Darko resta bouche bée. Il resta silencieux un moment avant de redresser le torse, se retourner et croiser les bras en arrière.
- Alors qu’est-il arrivait à JCC ? Demanda t-il une nouvelle fois.
- CHANGE PAS DE CONVERSATION !!!!
Hohenheim fronça les sourcils et prit un air grave.
- Moi et Van Auger on s’occupait de Captainkévin quand JCC partit à la poursuite d’un étranger qui nous avait surpris, expliqua t-il. Il avait l’air particulièrement excité ce soir là.
- Comme d’hab, précisa Luciol.
- Quand on a voulu le rejoindre, il était déjà dans cet… état.
- Où était-ce ? Demanda Donnie Darko.
- Prêt des quais maitress.. heu, maitre. Précisa Hohenheim.
Donnie Darko jeta un regard de soumission à Hohenheim qui le supporta sans broncher, ce qui eu pour conséquence de froisser un peu plus son égo.
- Mais d‘après un témoin qu’on a gentiment molesté, il serait sortit d’un vieux rafiot nommé Blackjack avec ces… blessures.
- Le Blackjack dit-tu ? Réfléchit Donnie Darko. Alors ! Qu’attendez-vous pour aller rendre une petite visite à celui qui nous a personnellement déclaré... la guerre ?
Les Jokers se levèrent à l’unisson en levant le poing et en hurlant.
- MORT A L’ENNEMI !!!! MORT A L'ENNEMI !!!!
Donnie Darko rejoignit ses hommes dans la foulée en sautillant sur place tout en faisant cliqueter les grelots de son chapeau et hurlant à tue tête.
- SUS !!! SUS !!! SUS !!!
Les Jokers stoppèrent net leur chant de guerre et regardèrent effrayés Donnie Darko.
- C'est vraiment notre chef ? Murmura Docteur Jojo.
Une voix inconnus mit fin à la scène complètement cocasse et irréelle.
- Mauvaise idée, très mauvaise, fit une voix prêt de la porte de sortit.
Surpris, tout les Jokers se retournèrent vers le nouveau venu, un homme de grande taille à la peau sombre et sans cheveux impeccablement vêtus d’un smoking parfait d’un noir profond.
- Tu es qui toi ? Exigea His Airness sur le qui vive. Et comment tu as trouvé notre planque.
- Toi ici, s’exclama Donnie Darko surprit. Ce n’est pas dans l’habitude de ton maître d’envoyer ses sous-fifres à ma rencontre.
- Mon maître a entendu parler de l’incident impliquant un de vos hommes et il connait très bien le responsable, expliqua sans détour l’homme en noir. Il m’envoie justement vous conseiller de ne rien tenter contre lui, son sort ne vous concerne pas.
Donnie Darko se sentait une fois de plus bafoué par un moins que rien. Il détestait par dessus tout qu'on lui donne des ordres. Mais il devait bien se plier aux ordres de celui qui l'avait engagé et qui le rendait riche.
- Qui est-il pour être si important à vos yeux ? S’interrogea le chef des Jokers.
- Il s’agit de Tôji Tôji Chopper, ancien Modo de la Volonté du D.
Les Jokers furent paniqués à cette annonce. Tout le monde savait que les anciens Modos avaient d’étranges pouvoirs qui les rendaient dangereux et imprévisibles. Ils avaient tous étrangement disparus sans laisser de traces, ce qui avait forcé le Patricien ange bleu à engager une milice, la Speedwagons Foundation. Les Modos étaient devenus presque une légende parmi la population de la Volonté du D et seulement les activités d’Ichigo, le dernier Admin en action, rappelés qu’ils n’étaient pas un récit imaginaire pour effrayer les enfants.
- Nous avons encore besoin de vous, de tout votre effectif, alors ne faites pas de bêtise et restaient loin de cette homme, ordonna l’homme en noir. C’est un ordre direct de Kira.