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MessagePosté: Sam 20 Fév 2010 22:38 
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Chapitre très long, et très bien !
Rien à redire !

Je n' ai qu' une chose à dire : Bastonnnn !!!!

_________________
Si vous lisez cette signature, c' est que vous n' avais rien d' autre à faire...


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MessagePosté: Jeu 25 Fév 2010 20:52 
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Un nouveau chapitre, un tout petit peu plus tôt que prévu.

Chronologie One Piecienne : Après la bataille contre Ener, Luffy et compagnie festoient sur Upper Yard.

Chapitre 19 : Old Man Clanton le Medium

« - Qu'est-ce que tu nous veut au juste ? As-tu tué Nezumi ?
- De suite les grands mots. Pour qui me prends tu mon cher Juju ? Je ne suis pas l'un de ses sauvages qui peuple cette île. Ce type ridicule m'a bousculé, je n'ai fait que me défendre. On dirait que l'étranglement lui a fait perdre connaissance. C'est pourtant étrange, je croyais que les rats étaient les animaux dotés du plus grand instinct de survie, et voici que cet idiot ose m'agresser... Nous vivons vraiment dans un monde dangereux, ne trouves-tu pas Juju ?
- Je crois surtout que tu m'as l'air d'être le genre de type à aimer les longs monologues.
- Hahaha ! Ce n'est pas faux ! »

Juju et Kohryu, après avoir fait face aux livres démoniaques de la bibliothèque, venaient de pénétrer dans la chambre du vieux Tombstone, où les attendait le mystérieux Johnny Boy. Il donna un coup sec dans l'air avec son bras droit, ramenant jusqu'à lui un lasso, qui, jusque là, était resté entourer autour de la gorge de Nezumi. L'homme commença à déambuler au hasard dans la pièce, retournant et jouant avec quelques petites babioles, comme s'il cherchait quelque chose. Cependant, à aucun instant, son attention ne se détourna des deux garçons. Il reprit son discours.

« - Vois-tu, mon cher Juju, il s'avèrerait que tu te sois fourré dans une situation déplaisante. Tes récents actes de piraterie ont attiré l'attention des amis de mon père, et, en général, ils n'aiment pas trop que quelqu'un interfère avec leurs affaires.
- D-désolé si je vous ai causé du tort... Et vous savez, je ne suis pas vraiment pirate... Je ne sais pas trop comment j'en suis arrivé à diriger une bande de crétins, et quand je repense à tous ce qui m'est arrivé depuis que j'ai quitté mon boulot sur Chicken Crawl... C'est assez dingue.
- Tais-toi ! Je déteste être interrompu. Ma voix est si douce, si harmonieuse, je prend un plaisir infini à écouter cette sublime mélodie qui provient du plus profond de mon être. Mais je dois avouer que tu as néanmoins dit quelque chose d'intéressant. Chicken Crawl... L'île de la malbouffe... Aurais-tu par hasard croisé un bébé nerveux et cette femme vulgaire ?
- Tu veux parler de ce fou furieux de Babyface ?
- Hahaha ! Quel qualificatif subtil pour décrire un tel monstre ! Tu me plais bien mon petit Juju. Mais, sache-le, mon ami, ce "fou furieux" comme tu le dis si bien, tirait de gros profits en soutirant de l'argent aux restaurateurs de cette île. Il a vu d'un mauvais oeil le fait que tu t'allies à son plus grand rival, le capitaine Capone Bege, et que tu dévastes son île dans laquelle il avait tant investi.
- Quoi !? Qu'est-ce que c'est que ces conneries !? C'est un malentendu !
- LA FERME ! Ne m'interromps plus jamais vermine !
- Oups...
- Bien... Comme je le disais, le capitaine Babyface était bel et bien décidé à te faire la peau la dernière fois que je l'ai vu. Tu as eu de la chance de lui échapper... D'ailleurs, figure-toi que je le connais très bien ce Babyface, héhéhé... Es-tu étonné ? Haha ! Je suis sûr que oui ! Mon père et ce stupide gamin font tous deux parti d'un même groupe...
- Le Cercle des Pirates Disparus ?
- Vous devriez vous taire, murmura Kohryu.
- Oh ! Tiens donc, tu es au courant. Notre renommée ne connait-elle aucune limite ? Oui, tu as tout à fait raison. Ce groupe est composé de cinq pirates particulièrement puissants. Ma foi, je me demande comment tu peux être encore en vie après avoir croisé la route de deux d'entre eux, Babyface le Flingueur, et Lily la Fracasse.
- Hein ? La petite Lily est si importante ?
- Malheureusement ta chance s'arrête ici, mon cher ami. Vois-tu, ce fameux groupe dont je te parle, à décider de mettre une prime de cent millions de berry sur ta tête, mort ou vif. Si tu n'avais pas croisé la route du vieux Tombstone sur l'île de Jaya, tu n'aurais pas eu à rencontrer mon père, l'effroyable Old Man Clanton le Medium. A l'heure qu'il est, mon cher père a déjà dû s'occuper de tes amis...»

Dans les sous-sols du temple, Clanton, l'homme en fauteuil roulant émergea lentement d'un très long sommeil et observa les environs. Face à lui, d'étranges phénomènes lui tenait tête, un air à la fois interrogateur et terrifié visitant leur visage.

« - Qu'est-ce que c'est que ce truc ? demanda Balthazar. Est-ce que c'est un autre fantôme ? Un pote de Sadako ?
- J'en sais fichetrement rien, répondit Dias. Hé pépé ? T'es vivant ? Qu'est-ce que tu fous ici ?
- ...
- Il est peut être dur d'oreille ce vieux schnock...
- Tu veux qu'on essaie de se rapprocher Balthazar ?
- Dis pas n'importe quoi Gaspard ! Toi, d'où t'es perché, tu ne risques peut être pas grand chose, mais moi je serai le premier à me faire trucider si ce truc est maléfique !
- Nous devrions essayer de lui jeter quelque chose, proposa Melchior. Si jamais ça le traverse, on aura plus qu'à fuir.
- Et si jamais ça le touche et que furieux, il se mette à dégager une aura démoniaque et se jette sur nous pour nous arracher les tripes ? »

Rosso saisit un révolver et l'expédia avec force dans la face du bonhomme. Une quantité incroyable de spectres aux visages défigurés par des expressions épouvantables, se mirent alors à tournoyer autour de lui. Le corps du vieil homme se souleva de lui-même et se mit à léviter dans les airs. Sans dire un mot, il plana rapidement vers ses agresseurs, tout en invoquant des ectoplasmes vengeurs, bien décidés à dévorer leurs proies.

« - Tu ne peux pas arrêter de faire n'importe quoi et de nous foutre dans la merde !?
- Détendez-vous mon brave Dias, vous savez bien que le stress est mauvais pour votre coeur.
- Je t'en foutrai moi du stress ! Abruti !
- Ferme-la un peu Dias, cria Balthazar. Contente toi de courir et de chercher un moyen de nous sortir de cette crise !
- Oh regardez ! s'exclama Rosso. On est sauvé ! Droit devant, c'est ma princesse !
- Bordel de merde ! C'est Sadako !!! »

Pris en sandwich entre Old Man Clanton, et son armée de spectres, et Sadako, nos amis, perdant tout espoir, s’apprêtèrent à stopper leur fuite lorsque Sadako, à la vue de Rosso, fut prise de terribles nausées. Contrainte de s’arrêter dans un coin pour évacuer un poids sur l’estomac, nos compagnons en profitèrent pour filer en direction des cachots.

« - Mais c’est quoi ce type ? cria Dias. C’est un zombie ou quoi ?
- C’est dommage... soupira Rosso. J’aurai bien voulu présenter ma fiancée à Maître Juju, moi. Mais bon, je ne me fais pas vraiment de souci, je suis sûr que nos chemins se croiseront à nouveau très bientôt. Vous verrez Maître, je suis sûr que vous allez l’adorer !
- J’en suis pas si sûr, dit Dias.
- Gaspard !
- O-oui Melchior ?
- Merde ! lâcha balthazar paniqué. Regardez la pièce où on était enfermé !
- Des squelettes ! »

Effectivement, dans le cachot où Rosso les avait piégés, des spectres provenant du corps de Clanton, vinrent réveiller les ossements humains de leur long sommeil. D’une démarche maladroite, ils attaquèrent immédiatement. Pendant que Rosso, Gaspard et Dias poursuivaient leur fuite en avant, Melchior et Balthazar sur leurs échasses, en profitaient pour faire feu sur les squelettes, repoussant ainsi leurs assauts. Old Man Clanton, contrôlant ses troupes à l’arrière, semblait véritablement invincible et hors de portée. Au détour d’un couloir, Rosso s’arrêta, plongea ses bras, ou ses ailes, au fond de son bec, et en sortit un bazooka. Tirant un obus sur le plafond, les gravats s’écroulèrent sur les squelettes, stoppant par la même cette première menace. Malheureusement pour eux, les fantômes ne furent pas le moins du monde gênés par cet éboulement et traversèrent l’obstacle sans aucunes difficultés. Clanton fit de même.

« - Bien joué Rosso ! Mais d’où tu nous a sorti ce bazooka ?
- Je l’ai emprunté lorsque nous étions dans le laboratoire.
- Bon, expliqua Melchior. Nous avons réussi à échapper aux squelettes. Il ne nous reste plus qu’à semer cet homme et ses fantômes. C’est dommage pour le trésor, mais je ne pense pas me tromper en disant que personne ne souhaite y retourner ?
- C’est clair. Dès qu’on est remonté à l’étage, je quitte cette île de dingues !
- Hahaha ! éclata de rire Rosso. Profitons pleinement de cette attraction mes amis ! Nous n’avons jamais cessé de nous battre pour la justice depuis que nous sommes nés, je vous le dis, d’après ma longue expérience, il est aussi très important de pouvoir s’amuser de temps en temps ! C’est bon pour le moral des troupes !
- Parce que tu crois que c’est un jeu !?
- Hahaha !
- On y est ! les avertit Gaspard. Escaliers droit devant !
- Excellent ! Avec un peu de chance, ils nous mèneront directement près de la sortie ! »

Les hurlements de terreur des Magus Brothers et de Dias parvinrent jusqu'au sommet de la tour et aux oreilles de Juju et Kohryu.

« - Tiens ? s'exclama Johnny Boy. On dirait bien que vos amis ont réussi à attirer l'attention de mon très cher père. Hélas Juju, je crains de ne plus avoir le temps de poursuivre notre passionnante conversation. Comment ? Qu'y a-t-il père ? Oh ! Je vois... En effet, cette information est très intéressante...
- A qui parle-t-il ?
- On ferait peut être bien de filer, frère Juju.
- Hahaha ! Mon cher Juju, mon père vient de me transmettre une information assez amusante... Vois-tu, après avoir été vaincu par le vieux Tombstone il y a déjà des décennies, mon père s'est retrouvé dans un état unique. Oublié et abandonné par la grande Faucheuse, il s'est retrouvé plongé entre la vie et la mort, son corps pourrissant abritant un esprit puissant et immortel. Cet état lui a permis d'acquérir des aptitudes incroyables telles que le pouvoir de communiquer avec l'au-delà, et d'invoquer l'esprit des morts.
- Alors c'est pour ça que tous ces phénomènes nous sont arrivés... C'est dingue !
- LA FERME !!! C'est la dernière fois de ta pitoyable existence que tu m'interromps, bouseux ! Je vais te pulvériser, t'arracher les yeux, te dévorer le coeur, te briser tous les os de ton corps,... »

Profitant du monologue de Johnny Boy, Juju et Kohryu firent demi-tour et partirent en courant.

« - ..., t'éplucher vif, de brûler à petit feu, te tirer les poils des jambes, te... Argh ! Ils sont parti ! Comment osent-ils me faire parler dans le vent !? Ames damnées ! Incarnez-vous et poursuivaient ces misérables ! HAHAHAHAHA ! »

Grâce au pouvoir de medium de Old Man Clanton, une troupe de spectres affamée et désirant se venger de Juju, quittèrent leur repos éternel et se mirent en chasse, suivis de près par Johnny.

« - Frère Juju ?
- Ferme-la et cours, Ko !
- Je voulais juste vous avertir, ne regarde surtout pas dernière nous.
- Hein ? Qu'est-ce qu'il y a derrière... AAAAH ! Les fantômes des cannibales ! Ils nous foutront jamais la paix eux !? »

Ailleurs, quelque part entre les sous-sols et le rez-de-chaussée du Temple Karma.

« - Ah... ah... ah... Ah ! Ca y est les gars ! s'écria Balthazar. Je reconnais ce couloir, on est revenu près de l’entrée.
- Tiens ?
- Qu’y a-t-il Rosso ? demanda Melchior.
- Les fantômes ont cessé de nous poursuivre ?
- Tant mieux ! fit Dias d’un air soulagé. Vite, retournons dans le hall principal et cassons-nous d’ici ! »

Leurs poursuivants ayant mystérieusement disparus, les fuyards purent reprendre un rythme moins précipité le temps de reprendre leur souffle, gardant toutefois une vive allure, encore sous l’effet de l’adrénaline. Il ne leur fallut que quelques minutes pour retrouver l’entrée, leur expression de joie à la vue de cette porte d’entrée se figeant bien rapidement en frayeur. Seul Rosso passa de la déception à devoir quitter les lieux à un tout autre sentiment, l’amour. En face d’eux, Old Man Clanton lévitait au centre de la salle, Sadako à ses pieds... Une ribambelle de spectres voltigeaient à grande vitesse tout autour d’eux.

« - Quelqu’un sait prier ?
- Qu’est-ce que tu crois !? On est des pirates, pas des curés !
- L’amour de ma vie ! Cette fois, je ne te quitterai plus jamais ! 
- Oh oui ! Pitié ! Crève toi aussi ! »

A l’extérieur du temple, après son petit dîner de cannibales, Mamie Bonheur se réveilla d’une bonne sieste digestive. Ne sachant plus trop où elle se trouvait, il faut dire qu’elle commençait à devenir gâteuse la vioque, Mamie Bonheur observa les environs. Les récents événements lui revinrent vite en mémoire. Près d’elle, le dugong enseignait les rudiments du kung-fu aux moines-guerrier, alors que La Mamma tentait de consoler Babyface, criant et pleurant tel un nouveau-né.

« - OUINNN ! OUINNN !
- Allons, allons Capitaine. Calmez-vous... Vous avez dû faire un cauchemar... Il serait temps que vous fassiez vos nuits...
- OUINNN ! L-la ferme p-poupée ! OUINN !
- Hé toi ma jolie ! appela Mamie Bonheur.
- Que puis-je faire pour vous aider ?
- Est-ce que tu sais où sont passés les jeunes que je poursuivais ?
- Ils ont pénétré, voici quelques heures déjà, dans ce temple. Le capitaine attend qu’ils en ressortent.
- Très bien ! Merci ma belle. C’est tout ce que je voulais savoir... Il est grand temps que j’aille leur botter le cul à ces enflures ! Comment ont-ils osé m’attacher à un arbre et pactiser avec l’ennemi ? Argh ! J’enrage !!! »

Sortant, de Dieu seul sait où, un lance-roquettes vingt fois plus gros qu’elle, cette minuscule mémé rondouillarde fit feu sur les portes de la tour. S’élançant dans les flammes et la fumée, elle atterrit sur un tas de gravats, pile devant ceux qu’elle cherchait, eux-mêmes restant bouches bées devant une pareille entrée en scène.

« - Ohohoh ! Je vois que mon arrivée vous laisse sans voix ! Vous avez bien raison de trembler, ma colère s’apprête à tomber sur vos fesses bientôt rougies par mes coups de fouet ! Ohohoh !
- J’y crois pas ! s’exclama Dias stupéfait. Elle a buté le vieux et Sadako ! »

Dans la bibliothèque, au sommet de la tour, Johnny lança son lasso, saisissant Juju à la gorge et le ramenant vers lui et les cannibales fantomatiques tout en l’étranglant. La couleur de sa peau passa rapidement du rouge au bleu. Kohryu attrapa les jambes de son ami et tira.

« - Allez ! Tiens bon Juju !
- Argh... Je-j’étouffe... Cough ! Cough ! Putain ! ... Les fantômes... ils... arrivent ! Merde... coupe... la corde !
- Désolé frère Juju. J’ai pour principe de ne jamais utiliser d’objets tranchants ou d’armes à feu.
- On... s’en fout... de tes... putain de principes. Choppe... mes colts !
- HAHAHA ! T’es foutu Juju ! Tes vieux amis vont te bouffer ! HAHAHA ! Quoi !? »

Soudain, les spectres disparurent. Sous le coup de la surprise, Johnny Boy relâcha son étreinte, et Kohryu en profita pour dénouer le lasso et libérer Juju.

« - Que se passe-t-il !? Qu’est-il arrivé à père !?
- Vite ! Ko ! On se casse !
- Jamais ! Je ne vous laisserai jamais vous en tirer ! Je n’ai pas besoin de ces fantômes pour vous trucider ! Prenez ça !
- Attention Ko ! Son lasso !
- Mince... dit Kohryu. Il m’a attrapé le bras... »

A la sortie de la bibliothèque, au pied de l’escalier en colimaçon par lequel ils étaient arrivés, un duel de tire à la corde s’engagea entre Kohryu et Johnny, semblant tous deux de force équivalente. Pour lui faire relâcher son emprise, Juju dégaina ses colts et fit feu sur le cow boy. Ce dernier se mit à l’abri derrière une étagère, sans toutefois libérer le moine.

« - Tu oses ! Tu oses ! Méprisable avorton ! je vais te tuer ! Oser me tirer dessus avec les colts de Tombstone, ceux là même qui vinrent à bout de mon père !
- Frère Juju, j’ai une idée... Continue de faire feu...
- Hahaha ! Mais où vises-tu donc Juju !? C’est tout ce que tu sais faire avec une arme en main ? N’espère même pas m’égratigner ! Hahaha !
- C’est quoi ce plan Ko ? Je n’ai presque plus de munitions...
- Pour se protéger de tes balles, il est obligé de se mettre à couvert et de libérer le mécanisme sur son bras lui permettant de contrôler la longueur de sa corde. Autrement dit, nous allons nous servir de toute la longueur dont nous aurons besoin et de son manque de visibilité, pour atteindre le bas des escaliers en un rien de temps. Nous aurons ainsi mis une bonne distance entre lui et nous. Vous êtes prêts pour le grand saut ?
- Euh... Tu sais, j’ai un peu le vertige... T’aurais pas un autre plan ?
- Accrochez-vous bien à moi ! C’est parti !
- AAAAAH !
- Hein ? Pourquoi la corde de mon lasso se déroule-t-elle aussi rapidement ? ... Oh non ! Les maudits ! »

Se précipitant vers l'escalier, Johnny Boy ne put que constater, sans pouvoir réagir, la fuite de Juju et Kohryu.

« - Merde ! Vous croyez aller où comme ça !? hurla Johnny tout en commençant à dévaler les marches.
- ...
- ...
- ... ... ... Ouf ! Je l'ai échappé bel... chuchota une voix dans l'ombre. »

Resté caché dans la chambre de Tombstone, Nezumi vit partir l'homme au lasso. Soulagé et enthousiaste, il laissa transparaître un sourire plein de malice, tout en levant à hauteur de ses yeux, une carte ainsi qu'une clé.

« - KI KI KI ! J'ai bien fait de faire le mort... Ces idiots belliqueux... Au lieu de chercher un quelconque indice sur l'emplacement du trésor, ces idiots de pirates ne pensent qu'à se battre et à s'entretuer. KI KI KI ! Et me voici maintenant en possession de la carte indiquant l'emplacement d'une chambre secrète et la clé servant à l'ouvrir. Si je suis les indications, la salle au trésor devrait être... là !!! »

Utilisant la clé dans un orifice sur l'un des murs, une trappe s'ouvrit instantanément. Avançant prudemment, Nezumi tomba bien vite, nez à nez avec un coffre au trésor... Réutilisant, à tout hasard, la même clé, le coffre s'ouvrit dans un horrible grincement...

« - AAAAAAAH ! »

Mamie Bonheur et Rosso s'affrontèrent du regard... Aucun des deux amants ne voulait perdre ce duel d'endurance.

« - Rosso... Vile crapule... Pourquoi m'as-tu laissé seule attacher à cet arbre, pendant que vous, vous pouviez bouffer comme des sagouins et vous remplir la panse d'une bonne bibine. C'est inacceptable !
- Désolé Mamie. Mais notre liaison ne peut plus continuer. tu n'étais qu'une aventure d'un soir, depuis j'ai rencontré le grand, le véritable amour, celui qui te déchire le coeur et te dévore l'âme !
- Q-quoi !? M-mais Rosso ! On s'était juré de vivre ensemble une fois cette fan fic terminée... Nous sommes de véritables âmes soeurs !!! Tu ne peux pas me quitter comme ça ! Je ne suis pas une femme objet !
- Tsss ! soupira Rosso avec mépris. tu n'étais qu'une nouvelle proie que j'ai accroché dans mon palmarès de conquêtes ! Hahaha ! Tu as un physique attrayant, certes, mais croyais-tu vraiment que je pourrirai avec une campagnarde dans un trou perdu tel que celui-ci. Hahaha ! Quelle idiote !
- Quel gougeât ! souffla gaspard.
- Et qui est cette fille que tu as rencontré ? Est-elle plus jeune que moi ?
- Hmmm... J'en suis pas sûr... Ca dépend depuis quand elle est morte...
- Waargh ! Grrr ! Waaaah !
- Hein ? Quels sont ces grognements ? demanda Mamie Bonheur.
- C'est elle ! s'écria Rosso. Ma princesse ! Elle est ressuscitée ! »

Sadako se releva folle furieuse de sa prison de roches, juste derrière la petite vieille.

« - Grrr ! Aaagh ! Rrrnngh !
- Hein ? Qui t'es toi ? T'as pas l'air d'aller bien petite. T'es malade ?
- Sadako ! Ma beauté !
- Quoi ? C'est pour cette pimbêche que tu me quittes !?
- Rrrrgh ! Aaargh !
- Ta gueule toi ! BOUM !
- Aaaah ! cria Rosso. Elle a tuée Sadako ! L'enfoirée !
- ... Quelqu'un peut me dire comment la vioque a fait pour crever un fantôme avec un lance-roquettes ? demanda Dias.
- ... Va savoir... répondit Melchior.
- ... Quelqu'un peut me dire d'où cette vioque aussi grande qu'une porcine a sorti ce lance-roquettes ? demanda Balthazar.
- ... Va savoir... répondit Melchior.
- Mais t'es complètement malade !? cria Rosso. Pourquoi tu l'as tuée ? Non ! Sadako !!! snif...
- Je suis désolé mon poulet... s'excusa la mamie. Elle était au mauvais endroit, au mauvais moment... C'est triste... Un dommage collatéral...
- Oui... snif. Je suppose qu'on y peut rien... Il y a toujours des pertes civiles dans une guerre... Mais je dois me remettre ! Sa mort est un signe du Ciel me disant que Sadako et moi n'étions pas faits l'un pour l'autre. c'est la triste réalité.
- Oui ! Tu as raison ! Ton coeur appartient à Mamie !
- Mamie ! Tu m'acceptes encore malgré tout le mal que je t'ai fait ?
- Bien sûr mon poulet !
- Bon... soupira Dias. Et si on se cassait nous ?
- Les gars ! »

Arrivant vers eux en courant, Juju et Kohryu leur apparurent, essoufflés.

« - Maître Juju ! Avez-vous trouvé le trésor ?
- Si tu me pose cette question, c'est que vous-même n'avez rien découvert... malheureusement, on a été accueilli au sommet de la tour, par toute une bande de fantômes et un taré de cow boy étrangleur.
- Hmmm... dit Melchior. Je vois que nos deux groupes ont vécu à peu près les mêmes expériences...
- Mais qu'est-ce qui s'est passé ici !? Vous vous êtes entretués à coups de lance-roquettes ou quoi ?
- Vous n'êtes pas loin de la vérité, Capitaine.
- Mais c'est la vioque !? Qu'est-ce qu'elle fout là !?
- Ohohoh ! Heureuse de te revoir moi aussi, avorton. Sache que si je ne fêtais pas mes retrouvailles avec mon bien-aimé, je t'aurai exterminé dès l'instant où je t'ai aperçu...
- Toujours aussi flippante la vieille...
- Hahaha ! Et vous, toujours aussi drôle Maître Juju !
- Et toi toujours aussi crétin Rosso. J'imagine qu'il y a des choses qui ne changeront jamais... Mais bon, trêve de bavardages ! Il faut se casser d'ici en vitesse ! Le type qu'on a rencontré, Johnny Boy, son père et lui me recherchent. C'est à cause de son paternel qu'il y a tant de spectres ici. Il aurait le pouvoir d'invoquer des fantômes ou un truc dans le genre.
- Vous voulez parler de Old Man Clanton, Capitaine Juju ? demanda Gaspard.
- Vous connaissez ce dingue !?
- Hahaha ! En effet Maître Juju. Figurez-vous que nous l'avons affronté et que grâce à ma force et mon charisme exceptionnel, nous l'avons contraint à rendre les armes. Ma belle et tendre s'est occupée de l'enterrer sous ces gravats !
- Quels gravats ?
- Ceux-ci Maître Juju ! Ceux dont est en train de jaillir une lumière verte et violette, visiblement terriblement sordide et maléfique.
- Tu veux dire ces gravats d'où un vieux type immatériel est en train de passer au travers des roches tout en nous regardant d'un air haineux et meurtrier ?
- Oui, ceux-là même Maître !
- Oh merde... »

Old Man Clanton s'extirpa des décombres. Il monta dans les airs et poussa un hurlement épouvantable, crachant par la même occasion des dizaines de spectres nauséabonds sur nos héros.

« - Aaaah ! hurla Dias. On va se dissoudre ! Tiens ? Il ne se passe rien ?
- Waaaargh ! Rrrrgh ! Aaaaaagh ! Cough ! Cough !
- Qu-quoi !? Il s'étouffe ?
- Cough ! Cough ! Wargh ! Argh ! Aaaaah...
- ...
- Il est tombé ? s'étonna Juju.
- ... Il est mort, commenta Kohryu en s'approchant du vieux bonhomme.
- ... Cool... se félicita Juju. VICTOIRE !!!
- Tu parles d'une victoire... soupira Dias, néanmoins soulagé.
- ... Père ? »

Le regard fixé sur le corps sans vie de son père et capitaine, Johnny Boy fit son entrée...

« - Juju... Que... Qu'as-tu fait ? Tu... tu l'as tué !? C'est impossible !
- Holà, calme-toi un peu. On l'a pas vraiment tué, tu sais. Cet abruti nous a craché ses fantômes dégueulasses et c'est étouffé avec.
- Que-que-que-que-que QUE DIS-TU !?!? Tu insultes la mémoire de mon père en le traitant d'abruti !!! Mais jusqu'où ira donc infamie !?
- C'est vrai que vous n'avez pas été très fin sur ce coup, Maître Juju, critiqua Rosso.
- La ferme toi...
- TU ES UN HOMME MORT JUJU !!!
-Aaaaah ! A l'aide ! KI KI ! »

Dans les escaliers où se tenait Johnny Boy, Nezumi déboula comme un fou, se fracassant le corps dans sa chute folle sur chacune des marches. Heurtant violemment Johnny dans le dos, il l'entraîna avec lui dans sa chute. Le cow boy amortissant la chute du souriceau, Nezumi se releva péniblement. Johnny Boy ne se relevant pas, Kohryu s'approcha de lui.

« - Il est mort. La nuque brisée.
- ... VICTOIRE ! Wahou ! Je suis vraiment balèze ! J'ai éclaté un capitaine pirate fantôme et un cow boy à la gâchette facile.
- Incroyable Maître Juju ! J'ai toujours su que vous aviez un potentiel incroyable en vous !
- T'appelle ça une victoire, toi ? soupira Dias. C'est quoi ce dénouement à la con ?
- Aidez-moi ! Aidez-moi ! supplia Nezumi.
- Qu'est-ce qu'il t'arrive abruti de souriceau ?
- Il arrive ! La chose me poursuit !
- Quoi ?
- Hi hi hi ! Je t'ai retrouvé petite souris ! Hi hi hi ! Jouons encore ensemble ! »

A la suite de Nezumi et Johnny Boy, une étrange petite créature descendit les escaliers en battant des ailes. Un animal invraisemblable avec une tête de chat et une petite crinière de lion, un pelage de différentes couleurs, roux, jaune, rose, deux petites ailes d'oiseau dans le dos et une paire de corne sur le front. Bizarrement, cette chose ne possédait pas de pattes, mais une longue queue fouettant l'air et à l'extrémité enflammée.

« - Ouah ! Y a beaucoup de monde ! Vous êtes venus joué avec moi ?
- C'est quoi ce truc ?
- Ce truc ? Je suis pas un truc ! Tiens ? »

L'animal fut soudain prit d'un vif intérêt pour Juju. Il voleta autour de lui en le reniflant.

« - Oh ! Ca alors ! Hi hi hi ! Tu as les jouets de Papa ! Tu dois être mon grand frère ?
- De quoi tu parles ? De ça ? demanda Juju en sortant ses colts, Earp et Holiday.
- Oui ! Oui ! Oui ! C'est les jouets de Papa !
- Papa ? Est-ce que ton père ne s'appellerait pas Tombstone ?
- Je le savais ! Je le savais ! Hi hi ! Tu connais Papa !
- ... Mais qu'est-ce que tu es ?
- Moi ? Je suis le trésor ! Je suis l'arme ultime !
- QUOOOOI !? »


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MessagePosté: Ven 26 Fév 2010 17:55 
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Localisation: A la poursuite de la Sagesse
Très bons affrontements qui annoncent la fin des aventures sur cette île.

Juju et cie ne sont pas très forts, mais ils ont une telle chance(ou malchance) qu'ils arrivent à battre tous leurs ennemis avec un gros coup de bol.
Juju, qui va avoir une prime à 100 millions: je lui dirais comme surnom "Juju la Chance" :luffy langue:

Sinon, le dernier adversaire qu'il reste, c'est Babyface et celle qui lui donne le sein. J'espère un combat intéressant contre eux, et j'aimerais bien voir les capacités de son "assistance".
Et aussi, il faudra découvrir comment fonctionne cet être étrange qui semble être l'arme ultime de Tombstone.
Excellent comme d'hab', et continue!

P.S:
J'ai une question. Quand Babyface attaque avec ses pistolets, il descend sur ses pieds pour tirer ou bien il reste dans les bras de son assistante?

_________________
Proverbe arabe:
"Si tu parles, tu meurs.
Si tu ne parles pas, tu meurs.
Alors, mieux vaut mourir après avoir parlé."


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MessagePosté: Ven 26 Fév 2010 19:45 
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Il reste dans les bras de sa nourrice, bien entendu. N'oublions pas que Babyface n'est qu'un bébé, il ne sait pas encore marcher.

Quant à Juju, le mystérieux Slade lui a déjà mis une mise à prix dans le chapitre dix. Une mise à prix ne circulant que chez les pirates. L'ami est totalement inconnu du côté des forces de la Marine.


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MessagePosté: Ven 5 Mar 2010 17:21 
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Chronologie One Piecienne : Luffy et compagnie fauchent l'or des Shandia et s'enfuient en courant !

Chapitre 20 : La bestiole ou comment dresser ces saloperies de Tamagotchi

« - Alors ? Si t'as les jouets de Papa, c'est que t'es certainement mon grand frère, hein Juju ? Hein ? Hein ? Hein ? Tu veux jouer avec moi, Juju ? Ouais ! Jouons tous ensemble ! Hihihi !
- La ferme ! cria Juju. Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel !? On a fait tout ce chemin pour tomber sur cette bestiole !?
- Calme-toi frère Juju. Dis-moi petite bestiole, quel est ton nom ?
- Hihi ! Un nom ? C'est quoi un nom Juju ? Donne moi un nom Juju !
- Tu t'appelleras la bestiole à partir d'aujourd'hui, répondit ce dernier.
- Ouah ! C'est drôlement chouette comme nom ! Hihihi !
- Formidable ! s'enthousiasma Rosso. La bestiole, voici un nom dégageant à la fois puissance et intelligence, un nom qui vous sied à merveille. Sachez-le, dans les temps anciens, seuls les plus grands guerriers avaient l'honneur de recevoir ce nom ! Mes longues études d'archéologie sur l'île d'Ohara m'ont d'ailleurs appris qu'à l'origine, la bestiole était le nom d'un demi-dieu plein de courage et de vigueur. Un grand nom pour un valeureux défenseur de la Justice tel que vous !
- Ouah ! Je suis vraiment exceptionnel alors ! Hihihi !
- KI KI ! Pourquoi vous sympathisez avec ce truc !? Il a essayé de me bouffer, moi, le grand colonel Nezumi !
- Merde ! pleurnicha Dias. Toutes ces épreuves pour se rendre compte que le trésor n'est autre que ce machin... J'ai failli crever pour rien...
- La bestiole m'a l'air appétissante, murmura Gaspard.
- La ferme gaspard ! Va pas bouffer ce truc !
- Balthazar a tout à fait raison, acquiesça Melchior. il ne faudrait pas que tu attrapes une indigestion en mangeant n'importe quoi.
- Ohohoh ! ricana Mamie Bonheur en observant discrètement la bestiole. Une arme ultime, hein ? Y a peut être moyen d'en faire quelque chose...
- En tout cas, bienvenue parmi nous la bestiole ! hurla Rosso ravi de voir un nouveau compagnon s'incruster dans la bande.
- Qu'est-ce que tu racontes Rosso !? Il est hors de question que ce truc nous accompagne !
- Je suis heureux de voir un tel débordement de joie de votre part Maître Juju !
- D'où t'as vu que je débordais de joie, abruti !
- Allez les amis ! Il est temps de rejoindre nos navires et de quitter cette île pour de nouvelles aventures !
- Euh... Rosso ? l'interrompit Melchior. Tu n'as pas oublié que l'on avait plus de navire, j'espère ?
- On s'en fout ! Allons-y ! Nous improviserons une fois sur place !
- Ouais ! hurlèrent tous à l'unisson.
- Bordel, soupira Juju, faut vraiment que je trouve un moyen de les semer...»

Sortant du temple Karma, Juju et ses compagnons se retrouvèrent face à Babyface, son flingue pointé vers leurs crânes malchanceux.

« - Héhé ! ricana-t-il plein de fierté. Ces abrutis croyaient-ils vraiment pouvoir quitter les lieux sans que je n'intervienne ?
- Leur prétention est bien énervante, Capitaine babyface. Devrai-je m'occuper d'eux ?
- Bouge pas poupée ! J'ai envie de m'amuser aujourd'hui, héhé !
- Putain, on est dans une sacrée merde là, dit Juju.
- Héhéhé ! Tenez-vous prêts, bande de déchets, il est grand temps que vos têtes se détachent de vos corps, héhé ! Je prendrai un soin tout partic...
- ... Capitaine Babyface ? Quelque chose ne vas pas ?
- Je-je... OUIIIN ! OUIIIN !
- Vous avez faim, Capitaine ? Prenez mon sein !
- Bande de morveux... snif... V-vous avez de la chance... d'être tombé sur moi à l'heure de ma tétée... snif... L-la prochaine fois que nos chemins se croiseront... sera la dernière... OUIIIN !
- Allons Capitaine Babyface... Calmez-moi ce gros chagrin...»

Après des adieux peu bouleversants avec le dugong et les moines-guerrier, notre joyeuse bande de bras cassés reprit la route du retour vers la côte, où était amarré leurs navires. De nombreuses questions se posèrent en cours de route, quant à l'éducation de la bestiole.

Question n°1 : La bestiole, dis-moi, qu'est-ce que tu bouffes ?

« - Et vous pouvez m'expliquer pourquoi la vioque psychopathe et les deux débiles viennent avec nous ? demanda Juju.
- Surveille ton langage avorton, répondit Dias. Je te signale que les seuls à avoir un navire ici sont Nezumi et moi-même. Si tu as l'intention de quitter cette île de dégénérés un jour, je te conseille de la mettre en veilleuse.
- KI KI KI ! Quel ton irrespectueux ! Apprends à respecter tes aînés, gamins.
- Allons, Maître Juju, intervint Rosso. Soyez patients avec eux. C'est vrai qu'ils sont stupides mais vous verrez à la longue, ils peuvent s'avérer amusants.
- Et c'est toi qui me traite de stupide !? C'est le comble de l'ironie !
- Amusants ? Tu crois que j'en ai quelque chose à foutre qu'ils soient amusants !? Il faudrait que tu prennes conscience qu'on est pas dans un jeu ou une stupide fan fic là ! Tes conneries vont finir par me tuer, je le crains...
- Hihihi ! Tu t'amuses drôlement bien Juju !
- Non, je ne m'amuse pas !!!
- En effet, honorable la bestiole. Vous verrez l'ambiance est toujours au beau fixe dans notre équipe, je suis sûr que vous vous intégrerez très rapidement ! Je dois dire que cet état folklorique est en grande partie assuré par mes incroyables talents d'animateurs,...
- Hihihi !
- ..., moi, le grand, le prestigieux, l'admirable, Rosso le Comédien, garantis un spectacle de haute volée, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept !
- Hihihi ! T'es super Rosso ! Je t'adore !
- Ne l'encourage pas, la bestiole.
- Hahaha ! Je vois que vous reconnaissez mon talent, mon bon prince des bestioles ! Vous avez l'oeil pour ces choses là, c'est sûr !
- Mais dis-moi la bestiole, commença Kohryu. Si l'on doit te garder à nos côtés, de quoi devons-nous te nourrir ? »

Etant totalement irresponsable et se foutant royalement quant à la bonne nutrition de la bestiole, le narrateur prit le choix avantageux d'occulter cette partie du scénario et de ne rien donner à manger à la bestiole, durant toute la durée de la fan fic.

Question n°2 : La bestiole, dis-moi, quels sont tes heures de sommeil ?

« - Et toi Ko ? Tu viens aussi avec nous ?
- En effet frère Juju. Je n'ai plus aucun but sur cette île, plus aucun avenir. Autant prendre la mer et sombrer dans l'enfer des abysses avec vous...
- Ca ne me dérange pas que tu nous accompagne, mais arrête de dire ce genre de trucs, tu vas nous porter la poisse. J'ai pas vraiment l'intention d'aller rejoindre les fonds marins, moi.
- Mais pourquoi tu ne restes pas ? le questionna Balthazar. T'as pourtant éclaté le phoque dugong. T'as eu ta vengeance, non ?
- En effet, je l'ai vaincu... Mais une défaite reste une défaite. Je ne puis revenir sur ces faits. Mon honneur en restera à jamais terni...
- T-tu es un peu dur avec toi-même, Ko...
- Merci de ton soutien, frère Gaspard. Aujourd'hui, un nouvel horizon s'affiche devant moi...
- Hahaha ! C'est clair ! fit Juju en éclatant de rire. Ton nouveau but est de me protéger quoiqu'il arrive ! Avec ta force de super sayen, mes deux flingues et tous ces abrutis pouvant me servir de chaire à canons, je ne risque plus rien ! Hahaha !
- Et moi ? Et moi ? Et moi ?
- Ferme-la, la bestiole ! Je ne vois pas à quoi un truc aussi ridicule que toi pourrait m'être utile !
- Mais dis-moi la bestiole, commença Melchior. De combien d'heures de sommeil as-tu besoin par jour ? As-tu des horaires fixes ? »

Etant totalement dépourvu de sens moral et encourageant l'esclavage et l'exploitation de ses employés, le narrateur, s'extasiant devant la souffrance de la bestiole, fit le choix sadique et cruel de priver cette étrange créature d'un quelconque besoin de sommeil.

Question n°3 : La bestiole, dis-moi, vu que tu n'as pas de pattes et que tu ne peux donc pas jouer à la baballe, à quoi faut-il jouer pour te faire évoluer ?

« - Franchement, se plaignit Juju, qu'ai-je bien pu faire au bon dieu pour mériter un tel acharnement... Je commence par perdre mon boulot, je me retrouve avec un boulet se prenant pour un poulet, mes espoirs de richesses se sont effondrés à cause de ce truc, et voici que maintenant, j'apprends que de dangereux pirates sont à ma poursuite... Malheur...
- Il n'y a aucun malheur dans tout ceci, Maître Juju ! C'est une occasion en or ! Laissons les venir ces maudits pirates ! Notre tâche n'en sera que d'autant plus facilitée ! Hahaha ! Laissons les s'approcher et exterminons ces maudits criminels une fois pour toute ! Hahaha !
- Comme si j'allais commencer à écouter tes absurdités...
- Moi de toute façon je m'en fous, s'exclama Dias avec gaieté, dans quelques minutes nos chemins se sépareront pour toujours. J'ai hâte !
- C'est quand même assez étrange, réfléchit Melchior à haute voix. Quel genre de créature peut bien être la bestiole ?
- Vu qu'il n'a pas de pattes, c'est peut être un poisson ?
- Dis pas de conneries Gaspard ! T'as déjà vu un poisson qui se baladait hors de l'eau comme lui, en planant dans l'air !?
- Un poisson volant peut être...
- Ohohoh ! Ne soyez pas ridicules les jeunots...
- Tiens la vioque, s'étonna Juju. Ca faisait longtemps qu'on ne l'avait pas entendu cette vieille folle.
- Comment tu m'as appelé salopard !? Fais gaffe à ce qui sort de ta boîte à conneries si tu veux pas te retrouver avec un deuxième trou de balle !
- Toujours aussi vulgaire la vioque...
- Mais dis-moi la bestiole, reprit Mamie Bonheur. Si tu te prétends l'arme ultime, tu dois sûrement être comme l'une de ces conneries de Pokemon. A quoi faut-il jouer avec toi pour de faire évoluer vers ta forme ultime d'arme de destruction massive ? Ohohoh ! »

Etant totalement dénué de gentillesse et de qualités humaines, le narrateur, à l'évocation de cette question, prit un malin plaisir à éluder cette partie de l'histoire, afin de priver la bestiole des jeux éducatifs, nécessaires à la construction du psychisme d'un nouveau-né.

Question n°4 : La bestiole, dis-moi, puisque tu n'as pas de trous du cul, comment fais-tu pour évacuer tes excréments ?

« - Et toi la vieille, demanda Juju. Qu'est-ce que tu fais encore avec nous ? Ne devrais-tu pas retourner dans ta forêt de sauvages ?
- Petit insolent, grogna mamie Bonheur. Je ne sais pas ce qui me retient de vider de tes tripes et de te pendre avec... Mais il est hors de question que je reste sur cette île à attendre le retour de mon amant. Je dois le surveiller ce chaud poulet, pour qu'il ne s'égare plus et me reste fidèle.
- Haha ! Nul besoin de s'inquiéter Mamie ! Notre amour est véritable et sans faille. Pourquoi irais-je voir ailleurs, alors que tous mes plus inavouables fantasmes se trouvent dans cette vieille carcasse morbide !
- Ohohoh ! Quel flatteur...
- Génial... Un couple de cinglés...
- Quoi !? Vous vous opposez à notre union, Maître Juju !?
- Non, non, rassure-toi. C'est juste que là où tu trouves de l'excitation, je n'y vois que des crises de nausées...
- Mais au fait, noble bestiole, dit Rosso en changeant de sujet. Mon oeil avisé de grand scientifique vous a bien observé sous toutes les coutures, et j'ai pu constater une absence d'anus sur votre corps. C'est un fait qui m'intéresse au plus haut point, car, voyez-vous, je suis dans la même configuration que la votre. Alors, d'égal à égal, comment faites-vous pour évacuer vos matières fécales ? »

Etant totalement insensible et indifférent à la souffrance d'autrui, le narrateur, dans son plus gros éclat de rire machiavélique, fit le choix de passer sous silence les moyens à disposition de la bestiole, pour lui permettre de faire caca, l'obligeant ainsi à se retenir jusqu'à la fin de cette fan fic. La bestiole, scandalisé par les termes de son contrat avec le narrateur, vint rouspéter et faire connaître ses revendications. Le narrateur, plein d'arrogance et de suffisance, rit aux éclats en voyant cette petite chose se plaindre. Il n'était autre qu'un Dieu pour ses personnages, et, écrasé sous la pression de son travail et les cris stridents de son patron, le narrateur prit la décision de rejeter sa frustration sur sa fan fic et d'en faire voir de toutes les couleurs à ses protagonistes. Hahaha ! Vous allez morfler bande de crétins, dit-il.

« - snif... Mais pourquoi est-il aussi méchant...
- PARCE QUUUUUE !!! hurla Rosso.
- Ne t'inquiète pas, petite bestiole, le réconforta Kohryu. Il payera bien assez tôt son arrogance... héhé...»

Sortant des bois, la bande à Juju fit face à la côte où le navire de la Marine de Nezumi, tira une dizaine de boulets de canons sur le celui de Devil Dias.

« - AAAAH ! Mon bâtiment ! hurla ce dernier. Qu'est-ce que tu fous Nezumi !?
- Oups... KI KI ! Ils ont dû se réveiller et voir le bateau pirate...
- Hein ? s'enquit Juju. Qu'est-ce que tu veux dire souriceau ?
- Et bien... Pour être tout à fait honnête, je ne suis pas un colonel de la Marine. KI KI KI !
- Quoi !?
- Enfin, je ne le suis plus, depuis que la zone maritime où j'officiais s'est retrouvé libérée de l'influence de la piraterie. Tout ça à cause de ce maudit chapeau de paille, grrr... Le QG de la Marine a donc décidé de rediriger des forces militaires provenant d'East Blue, vers la route de tous les périls. C'est comme ça que je me suis retrouvé destituer de mon titre de colonel pour me retrouver simple matelot de troisième classe. Quel déshonneur... Me voici aujourd'hui contraint d'obéir aux ordres de l'autre monstre...
- On s'en fout de tes conneries ! cria Dias. T'inquiète, on savait déjà que t'étais un minable ! Mais pourquoi attaquent-ils mon navire !?
- Ben t'es un pirate. C'est normal... KI KI !
- Logique, acquiescèrent Juju et Rosso.
- Quoi !? Vous êtes de son côté !? Nezumi ! Quand on est arrivé sur cette île, on a bien décidé de s'allier pour trouver le trésor !?
- KI KI ! En effet. Malheureusement, mes camarades ne sont pas au courant.
- Quoi !?
- KI KI ! Profitant de quelques jours de repos du contre-amiral et du lieutenant, j'en ai profité pour empoisonner le thé des hommes à bord afin de les endormir. Je comptais bien retrouver richesses et renom en trouvant le trésor de Tombstone. Je ne m'attendais pas à trouver ce truc à la place...
- Wahou ! Il est machiavélique le souriceau !
- En effet Maître Juju. »

Se penchant par dessus bord, un militaire jeta un coup d'oeil sur nos héros avant d'appeler son supérieur.

« - Caporal Ponchi ! Des hommes suspects à terre !
- Hein ? Qui êtes-vous donc jeunes gens ? Des pirates ?
- Euh... N-non C-caporal ! balbutia Juju.
- Caporal Ponchi ! cria Nezumi. Ne vous laissez pas duper ! Ces hommes sont... Argh !
- Nezumi, c'est toi ? Qu'arrive-t-il à mon homme ?
- Sûrement une insolation, répondit Kohryu, en rangeant le bâton qui venait de s'abattre sur le crâne de la souris. Nous vous avons trouvé mourant en pleine mer, et nous sommes occupés de votre santé.
- Haha ! Voici de bien braves matelots ! Nous vous devons donc la vie ! Et bien c'est décidé ! Félicitations les gars ! Vous voici promus au rang de matelots de seconde classe ! Embarquez !
- K-KI !? murmura Nezumi à moitié conscient. Ils sont plus haut gradés que moi !?
- Bon... On s'en sort encore d'une bien étrange façon...
- N'est-ce pas formidable, Maître Juju ? Nous voici revenus dans la voie suprême qu'est la Justice ! En route pour de nouvelles mésaventures !
- Ouais ! hurlèrent-ils ensemble d'une même voix.
- Ta gueule, Rosso...»

Prenant le large, le navire de la Marine s'envola vers d'autres horizons. Allongé sur le sable, désespéré, sans navire, sans équipage, et pleurant toutes les larmes de son corps, Devil Dias songea sérieusement à se pendre aux cocotiers.

« - Et moi alors ? Qu'est-ce que je deviens ? ... snif...»


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MessagePosté: Ven 5 Mar 2010 19:50 
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It' s Very Good !
Rien à redire ! C' est excellent !

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Si vous lisez cette signature, c' est que vous n' avais rien d' autre à faire...


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MessagePosté: Jeu 1 Avr 2010 11:28 
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Un mois pour sortir ce chapitre... J'ai vraiment galéré pour trouver de nouvelles idées et j'ai dû le réécrire deux fois pour arriver à quelque chose... Ouf...

Chronologie One Piecienne : L'équipage de Chapeau de Paille débarque sur Longring Longland...

Chapitre 21 : Matelot de seconde classe Juju !

« - Alors Contre Amiral Smoker ! Comment se passe votre séjour sur notre île paradisiaque ?
- Ne me prends pas pour un imbécile Slugghorn. .Je sens cette odeur fétide de pirate sur ta carcasse. Continue ton petit jeu, le temps qu'il durera, mais crois-moi, ton règne secret ne durera pas éternellement. Un autre que moi finira bien par découvrir des preuves sur tes activités clandestines...
- Hahaha ! Vous êtes bien dur avec moi, Contre Amiral ! Mais vous êtes ici sur mon domaine, faîtes comme bon vous semble, mais chez moi, sur Holiday Island, tous sont les bienvenus. Qu'ils soient pirates ou justiciers ! N'est-ce pas Platoon ?
- En effet Monsieur...
- Tsss... Maudite limace... Tashigi !
- O-oui Contre Amiral Smoker ?
- Combien de temps reste-t-il avant de reprendre du service ? Ce n'est pas en sirotant ces cocktails épouvantablement trop sucrés que je mettrai la main sur Chapeau de Paille.
- Nous avons reçu une communication de la part du Caporal Ponchi. Il devrait arriver d'ici une journée.
- Bien...»

Quelques part, au grand large :

« - Hé Ho ! Matelots ! Astiquons ce rafiot ! Hého ! Hého ! »

Sur le navire militaire, Juju, Rosso, et Kohryu se retrouvèrent sur le pont dès les premières lueurs du jour, à donner des ordres aux matelots de troisième classe, forcés de nettoyer les moindres recoins du bateau. Parmi eux, Nezumi, bouillonnant de rage à l'idée de recevoir des ordres de telles crapules. Les frères Magus et mamie Bonheur quant à eux, se trouvaient à fond de calle, à éplucher des pommes de terre.

« - Allez bande de bouseux ! cria Juju avec autorité. Nettoyez-moi le pont avec plus d'énergie ! Mettez donc un peu de coeur à l'ouvrage que diable !
- KI ! Maudit pirate ! Comment oses-tu manquer de respect au grand colonel Nezumi sur son propre bâtiment !?
- La ferme souriceau ! Matelots ! Cessez votre labeur. Votre camarade ici présent se chargera de terminer les corvées à lui tout seul. Hahaha !
- Quoi !? Qu'est-ce que tu dis !?
- Quel est donc tout ce remue ménage de si bon matin ?
- Bien le bonjour, Caporal Ponchi, répondit Juju. Ne vous inquiétez pas et laissez moi faire mon travail. Je me charge de mater les marins indisciplinés.
- Ah je vois... C'est encore ce Nezumi qui pose des problèmes ?
- KI KI !? Ne vous laissez pas duper par ce vaurien, Caporal. Coupez-lui la tête !
- Hm... C'est comme vous me l'aviez dit, Monsieur Juju. Visiblement, ce marin d'eau douce ne supporte aucune forme d'autorité. C'est assez problématique. Qu'allons-nous bien pouvoir faire de lui ?
- J'ai ouï dire que les ventes aux enchères d'esclaves offraient de très bon prix pour la capture de monstres semi humains. Je suppose qu’on pourrait se faire beaucoup de berry en vendant un homme souris.
- Hm... Voici une suggestion fort attrayante, Monsieur Juju...
- KI !? Qu’est ce que vous racontez, Caporal !? Je ne suis pas un monstre, je suis un être humain ! Ne vous laissez pas embobiner par ces sornettes ! Lui et sa bande ne sont rien d’autre que d’infâmes... » BONG !

Le bâton de Kohryu s'écrasa sur le crâne de Nezumi, envoyant le pauvre homme au pays des songes.

« - Allons bon ! En plus de son insolence, voici qu'il se permet de roupiller en plein pendant son service ! Monsieur Juju, je crois que vous avez raison, vous m'avez ouvert les yeux. Nous devons nous débarrasser de cette crapule, il n'y a pas de place sur cette mer pour les tires au flanc. Je vous nomme à compter de cet instant Matelot de Première Classe !
- Je vous remercie de la confiance que vous avez su me porter Caporal ! Je ne vous décevrai pas !
- Excellent, maître ! s'exclama Rosso. A peine arrivé, vous obtenez déjà une promotion. Je vous reconnais bien là !
- Hahaha ! C'est bien normal. Il faut bien que je me bouge maintenant que ma carrière dans la piraterie est terminée. La marine ne me semble pas être un si mauvais choix, surtout qu'avec un supérieur aussi stupide que toi, je vais monter les échelons à une vitesse folle ! Hahaha !
- Au fait, demanda Kohryu, sauriez-vous où a bien pu passer la bestiole ?
- On s'en fout de ce truc Ko ! Hahaha ! »

Dans la cale du navire, Mamie Bonheur, surexitée, bondissait au travers des cuisines, épluchant tel un maître samurai les pommes de terre que les Magus et les commis envoyaient vers elle. Armée de la tête au pieds de lames dangereusement aiguisées, elle se chargea à elle seule des corvées, sous le regard contemplatif des soldats devant cette danse sauvage et exotique. A la fin de sa tâche, la vioque atterit fièrement sur ses pieds, un soupçon d'arrogance dans le regard, et fut saluée avec le plus grand respect par le reste des matelots. C'est à cet instant que Juju ouvra violemment la trappe de la cale, et pénétra dans la pièce, un sourire narquois sur le visage, suivi de près par ses deux fidèles acolytes.

« - Alors, commenca-t-il, bande de gueux. Messieurs, j'ai l'honneur de vous annoncer que notre clairvoyant caporal Ponchi, vient de me nommer au poste de matelot de première classe et de délégué syndical. A ce titre, vous me devrez, à partir de cet instant, respect et obéïssance aveugle. Mes intérêts devront forcément passer avant les vôtres.
- S'il vous plait Capitaine Juju ?
- Oui, mon cher Melchior ?
- Je pensais que le poste de délégué syndical devait avant tout prendre en compte les revendications et les besoins de ceux qu'il défend. C'est à dire nous, honorables travailleurs.
- Hahaha ! Quel naïf ! Allons, Melchior, ceci n'est qu'une légende urbaine. Nous ne vivons pas dans un monde de dentelles et de froufrous roses où chantent et dansent gaiement de gentils bisounours. Dans ce monde, c'est chacun pour sa poire, vous n'aurez qu'à vous démerder. Je ne suis pas vos mères. Ainsi, en faisant passer mon confort avant le votre, il y a de fortes chances pour que mon humeur soit gaie, chassant de mon esprit les envies de vous fouetter et de vous donner à manger aux requins pour optimiser votre temps de travail. Hahahaha !
- Hmmm... On dirait que le pouvoir lui est monté à la tête.
- Quoi !? s'écria Balthazar. C'est quoi ces conneries !? Rosso ! Ko ! Vous êtes avec lui ?
- Silence cloporte nauséabond ! Moi Rosso le Poulet, militaire de carrière de père en fils, je ne tolère l'insubordination sur mon batiment ! Maître Juju, devrai-je emmener cette vermine en salle de torture pour lui remettre en tête d'où viennent les ordres ?
- Ca ira pour cette fois, Rosso. Esclaves ! Contentez-vous de me préparer un festin pour mon repas. J'ai la dalle ! Hahaha !
- Bordel, murmura Balthazar. Et toi Ko ? Toi qui est si fier et si droit, acceptes-tu ces méthodes abjectes ?
- Désolé frères Magus... Mais j'ai perdu mon honneur voici des semaines déjà. Je ne puis que me laisser porter par les vagues, en regardant où me mène mon destin...
- Ca suffit ! cria Juju. Vous commencez à me gonfler ! Au boulot ! Et pour punir vos objections et vos plaintes, vous n'aurez que des épluchures de patates comme repas ! Hahaha !
- Qu-quoi !? balbutia Gaspard. On ne va pas manger !? Noooooooon !!! »

Sur ces mots, Juju referma violemment les portes et s'en alla vers d'autres occupations. Dans la salle laissée dans l'obscurité, Mamie Bonheur, seule dans un coin, bouillonnait de rage.

« - Maudit gamin impertinent ! hurla-t-elle. Je m'en vais te découper en tranches et te donner en pâture aux monstres marins ! Satané raclure ! Comment oses-tu parler sur ce ton à une dame aussi distinguée que moi-même et corrompre la noble voie de mon amant ! Vengeance ! Révolution ! J'en appelle à la mutinerie ! Mettons à mort ce salapiaud de Juju !
- Ouais !!! »

Etendu sur une chaise longue, profitant du soleil sur le pont du navire, Juju dégustait de bons petits plats et s’ennivrait de boissons de première qualité, éventé et servi par ses subordonnés de grade inférieur, et entouré de ses deux gardes du corps menaçant, Kohryu et Rosso. Le caporal Ponchi vint bientôt le rejoindre.

« - Haha ! je vois que vous savez comment profiter des bonnes choses officier Juju !
- En effet caporal. ce serait réellement un crime de ne pas profiter d’un temps aussi superbe. Allons, joignez-vous à moi !
- Hahaha ! Vous n’avez pas tort ! J’accepte volontiers cette invitation. Il faudra que je propose de telles nouvelles activités au contre-amiral lorsque nous l’aurons retrouvé sur Holiday Island. A n’en pas douter, votre initiative risque de le ravir.
- J’espère bien, mon ami. Esclaves ! hurla Juju. A boire pour le caporal !
- Tout de suite votre Majesté !
- Hahaha ! Vous avez su dompter ces feignants. Vous pouvez compter sur moi pour vanter vos mérites au contre-amiral !
- Allons, il n’y a rien de plus simple que de mener à la baguette une telle bande d’incapables. Ils ne sont pas bien différents qu’une meute de chiens sauvages. Quelques coups de bâton, une carotte pour les faire avancer, et en un rien de temps, les voici domestiqués. Haha ! Et puis, à bien y penser, ... » BOUM !

Une explosion faisant voler en éclat une partie du pont interrompit la discussion des deux hommes.

« - Que-qu’est-ce que donc que tout ceci !?
- Caporal ! des pirates à babord !
- Quoi !? »

Au loin, le pavillon noir flottant dans l'air, fier et menaçant. Les coups de canons n'en finisaient plus de venir s'échouer à proximité du bateau de la Marine.

« - Caporal ! Les pirates sont en approche ! Ils foncent droit vers notre direction !
- Merde ! Faîtes tonner les canons ! Faîtes moi couler ces forbands !
- Caporal ! Les hommes dans la calle ont décidé de faire grève ! Ils resteront sourds à vos ordres tant que vous n'aurez pas répondu à leurs revendications !
- Quoi !? Mais ils se croivent où eux !? Juju ! Qu'allons-nous bien pouvoir faire ? Hein ? Que faîtes-vous dans ce canot de sauvetage ?
- Heu...
- Je vois ! Magnifique officier Juju. Vous vous apprêtez à partir avec vos deux compagnons affronter ces maudits pour tous nous sauver !
- Heu... Pas vraiment...
- En effet Caporal Ponchi ! répondit fièrement Rosso. Vous verrez ! Nous mettrons toute notre âme à contribution pour faire régner l'ordre sur ces mers ! Comptez sur nous ! » BOUM !

Un coup de canon venait de percuter la petite embarcation et envoya valdinguer Juju et les autres un peu plus loin.

« - Noooon ! s'écria le Caporal. Tout est foutu, notre dernier espoir s'envole. on va tous m... Argh !
- Oh non ! s'indigna Rosso. Le Caporal Ponchi vient de se manger un boulet en pleine face, Maître Juju.
- Aaaah... Juju...Preux guerrier des mers... En cette heure fatidique, voici que je me meurs... Je n'ai pas d'autre choix que de te confier les vies de nos hommes... J'ai foi en toi Juju... Caporal Juju... Argh.
- Ouah ! Félicitation Maître Juju ! Vous venez d'obtenir une nouvelle promotion !
- Mouais, ça ne me servira pas à grand chose si je crève ici... Je n'ai pas trop le choix, je dois convaincre les sous fifres de sacrifier leur vie pour ma sécurité... Escortez moi jusqu'à la calle. »

Ta tan ! Juju et Mamie Bonheur, l'instigatrice de la mutinerie, se faisait face. Un silence de plomb recouvra le navire, ne laissant plus entendre que les explosions et les coups de feu. Une ambiance lourde et grave planait sur ce face à face oppressant. Les deux opposants, les regards plein de fureur et d'intimidation ne bronchèrent pas un mot et jouèrent au jeu de celui qui baisserait les yeux le premier. Finalement, Juju débloqua la situation en s'exprimant le premier, d'une voix forte et autoritaire.

« - Alors caanilles insolentes ! Que signifie une telle attitude ?
- Ta gueule ! »

Tournoyant dans les airs et plongeant son pied dans la face de l'arrogant Juju, ce dernier s'envola vers le pont supérieur et s'écrasa violemment contre le grand mât.

« - Désormais, je prends les commandes de ce bâtiment ! Quant à toi, insupportable vermine répugnante, tu peux me croire, je vais t'en faire voir de toutes les couleurs ! Oh oh oh !
- Ne rêve pas la vioque ! chantonna gaiement le capitaine pirate débarquant telle une fleur. Ce bateau est désormais sous mon commandement, moi, le vaillant Capitaine...»

Avant même qu'il ait pu donner son nom, Mamie Bonheur saisit une petite chose volant dans l'air et...
Quelques instants plus tôt :

« - Hihihi ! C'est chouette ! C'est la première fois que je pars en voyage. Ô quel beau bateau ! Hihihi !
- Qu-quoi !? Qu'est-ce que c'est que ce truc !?
- Bonjour monsieur le Marine !
- Quoi !? Ce truc parle !?
- Hihihi ! Bien sûr que je parle. Dis moi monsieur, sais-tu où est grand frère Juju ? Je veux jouer !
- M-mais qu'est ce que tu es petite chose ?
- Moi ? Je suis la bestiole. Heu... J'ai mal au bidou...
- Haha ! C'est ce qu'on appelle le mal de mer, jeune bestiole.
- Le mal de mer ? Etrange...
- Si c'est le matelot de première classe Juju que tu cherches, il est en ce moment même sur le pont.
- Merci ! Hihihi !
- Mais attends ! ne pars pas maintenant, on est attaqué par des pirates. Fais comme moi et reste cacher le temps que les choses se tassent. Ah ! trop tard, il est parti...»

Fonçant à toute allure vers le pont, la bestiole, à la recherche de divertissement, traversa les flammes et la fumée dégagées par les explosions sans s'en soucier, et passa sous le nez d'une petite vieille furibonde qui l'attrappa violemment.

« - Oh oh oh ! Je te tiens !
- Hihihi ! Bonjour la vioque !
- Quoi !? s'offusqua Mamie Bonheur. Toi aussi tu m'appelles comme ça !? Tu es aussi insolent que ton maître. Mais bon, en tant qu'arme ultime, il est temps de mettre tes talents à l'épreuve. OH OH OH ! C'est parti ! Attaque, arme de destruction massive !!!
- N-ne me secoue pas comme ça la vioque... Mon bidou... Beuuuurk ! »

La bestiole fut dirigée vers les pirates par la vieille qui pressa violemment de ses deux mains sur l'estomac de la chose. Celle-ci poussa un hurlement de douleur assourdissant qui mit tous les hommes en présence à terre. Son long cri provoqua, au dessus du navire ennemi, une sorte de tourbillon qui s'agrandit rapidement et commença à accélérer de plus en plus. Avec une force d'attraction inouïe, les bandits et leur rafiot furent aussitôt absorbés dans ce vortex et disparurent mystérieusement et à jamais de ce monde...

« - Hihihi ! Je me sens mieux maintenant. J'ai l'impression d'avoir un poids en moins sur l'estomac !
- Oh oh oh ! Voilà qui est fort intéressant, ricanna Mamie Bonheur.
- Hmmm, réfléchit Kohryu. Je pourrais peut être utilisé cette bestiole...
- Argh... Saloperie de vioque. Elle commence vraiment à me gonfler celle-là...
- Oh, Maître Juju ! Vous vous réveillez enfin ! Vous venez de rater un incroyable spectacle que nous a offert la bestiole.
- Ne me parle pas de ce truc Rosso ! Nous avons d'autres préoccupations. Il faut jeter la vieille par dessus bord et reprendre le contrôle de ce bâtiment !
- Oh oh oh ! Tiens donc, le gamin est déjà réveillé...
- Aaaah ! La vieille !
- Je vais t'apprendre ce qu'il en coute de se moquer de ma tendre personne... Oh oh oh !
- Aaaaah ! »

Laissons Mamie Bonheur et Juju à leurs inestimables séances de torture, et avançons un peu dans le temps, au moment où le navire de la marine parvint enfin à destination, Holiday Island.

« - Juju, mon ami !
- Caporal Ponchi ? Il était encore vivant lui ?
- J'ai appris que toi et tes amis quittiez nos rangs ! Quelle bien triste nouvelle ! Je n'oublierai jamais tous ces moments que nous avons passé ensemble, et ton enseignement quant à la méthode pour diriger des hommes restera graver en moi à jamais ! Adieu Juju !
- Ouais, c'est ça... Bon, on y va nous. Aaaah... Holiday Island, quel nom merveilleux pour une île... Je sens que je vais enfin pouvoir me reposer et prendre du bon temps ! Enfin...»

S'éloignant des quais, Juju et ses compagnons partirent découvrir les délices que pouvait proposer une telle destination. Pendant ce temps...

« - Mwahaha ! Alors, mon bon vieux Smoker. A la revoyure ! En espérant que ce séjour fut agréable !
Mwahaha !
- Maudite limace... Tashigi ! On y va ! On ne m’y reprendra pas à deux fois avec cette histoire de congés forcés...
- A-a vos ordres !
- ... Ponchi ! Qu’est-ce qu’il s’est passé pendant mon absence ? Qu’est-ce que c’est que ce désordre !?
- Ah ! Contre-Amiral Smoker ! Je suis heureux de vous revoir ! Vous allez voir, j’ai appris beaucoup de choses pendant notre voyage ! Vous allez adorer !
- Mouais... Pas sûr que ça me plaise...»


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MessagePosté: Sam 10 Avr 2010 06:45 
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Chronologie One Piecienne : Luffy passe en mode imitation de lui-même version congelé.

Chapitre 22 : Détente sous les cocotiers et pluie de cocos explosives

« - Aaaah... Rosso... Tu ne peux pas savoir à quel point c'est agréable...
- Ah bon Maître Juju ? Personnellement, je trouve que tout ça manque cruellement d'animation. Je dois vous avouer que j'ai tendance à m'ennuyer depuis notre arrivée sur cette île.
- Hahaha ! C'est normal Rosso. C'est parce que tu es un abruti. Seuls les crétins de ton espèce...
- Les poulets ?
- ... sont incapables d'apprécier la chaleur du soleil sur leur peau, le calme apaisant et le ballotement des vagues qui nous emporte dans de douces rêveries...
- Hmmm... J'aimerai bien rejoindre les autres moi.
- Et je ne te parle pas de ces délicieux cocktails et de ces mêts extraordinaires ! Sans compter ces charmantes donzelles légèrement vêtues et aux formes attrayantes !
- Mamie Bonheur reste bien plus agréable à admirer...
- !!! Quoi !? Mais tu te rends compte de ce que tu viens de dire !? Quel abominable crime envers le bon goût !!! ... Oh ! Regarde moi celle-là et admire le charme envoutant de mon être entrer en action... Salut, ô toi, lumineuse nymphe au corps si...
- Nympho !? BANG !
- Aïe !
- Sale pervers !
- Quelle force ! Elle vous a bien fait décoller, n'est-ce pas Maître Juju ?
- La ferme... »

Holiday Island, la luxueuse île paradisiaque alimentant les rêves et les désirs les plus fous de milliers de gens à travers le monde. Une destination légendaire que bien peu de personnes ont réussi à atteindre. Ici, point de contraintes, ni de règles, et encore moins d'enquiquineurs pour vous hurler des ordres absurdes à vous en faire éclater les tympans. Ici, le vocabulaire se voit fortement restreint pour le bonheur de tous, d'étranges et austères mots comme travail, devoir, six heures du matin ou insomnie, étant prohibés et punis d'une longue cure de rhum pour vous effacer la mémoire. Ici, les mots du jour sont simples et efficaces; détente, massage, alcool, bronzage,... Bienvenue à Holiday Island, la seule île de Grandline ayant le mérite de respecter les véritables valeurs de l'être humain. 

« - Ma petite bestiole, tu es vraiment un sacré phénomène...
- Hihihi ! Merci la vioque !
- Grrrr... Tu devrais apprendre à la boucler des fois, saloperie de machin volant. Mais bon, je suppose que cette mauvaise éducation te vient de ce satané morveux, tu n'y peux rien.
- Dis moi la bestiole...
- Oui grand frère Kohryu ?
- Quelle était donc cette mystérieuse technique que tu as utilisé contre les pirates ?
- Bah, je sais pas trop. La vioque m’a appuyé sur le bidou, alors j’avais très mal.
- Hmmm... Etrange...
- Oh oh oh ! Je pense avoir la réponse à cette question. Ca m’avait tout l’air d’être un vortex vers un autre monde !
- Wahou ! Comme la JoyStation de M’sieur Freecs ?
- Mais non la bestiole ! Oh oh oh ! Ca n’a rien à voir. C’est la force de ton désespoir qui t’a permis de créer un passage inter dimensionnel, un peu comme quand Bou est sorti de la chambre de l’esprit et du temps.
- Wahou la vioque ! Quel savoir !
- M’appelle pas comme ça trou duc’ !
- La vioque a raison, la bestiole, ...
- J’vous ai dis d’pas m’appeler comme ça bande de cons !!!
- ... comme je le disais, la bestiole, tu es notre petit Mokona personnel. Ton potentiel est énorme !
- Oh oh oh ! En effet, le bonze n’a pas tort. Je vais pouvoir en boter des culs grâce à toi, ma petite télécommande à sliders. Oh oh oh !
- Hi hi hi !
- Héhéhé ! ricana un drôle de panda humanoïde.
- Waaaaah !!! Tu sors d’où toi avec tes " héhé " à la con !?
- Héhéhé ! Je suis le grand, je suis le puissant, je suis...
- Halte là ! cria un drôle de bonhomme à tête de tomate.
- Héhéhé ! Il m’a déjà retrouvé... Sur ce mes amis, à la revoyure !
- Attends ! Reviens ! Grrr... Je l’aurais un jour, je l’aurais,...
- ... ... Ils sont partis, dit Kohryu après un moment. Mais c’était qui ces gus ? »

Holiday Island... Parsemmée de plages de sables blancs et de lagons d’une clarté à couper le souffle, qui, je vous demande qui, aurait pu résister à pareil paysage idyllique ? Aaaaaah ! Luxueuses et inaccessibles vacances pour le commun des mortels, mais visiblement pas pour l'étrange groupe rassemblé par Juju.

« - Gaspard, arrête un peu de t'empiffrer et profite un peu du paysage !
- Mais... Balthazar... Y a tellement de bonnes choses ici...
- Notre frère a raison Gaspard. Nous sommes en présence d'extraordinaires paysages, tâche de faire honneur à la chance qui nous est accordé.
- Héhé ! Salut poulette ! Ca te dit de venir faire des pirouettes sur mes échasses ?
- Balthazar... Tu pourrais suivre tes propres conseils...
- Tiens donc ! Mais qui voilà ? Les Magus Brothers ! Mwahahahah ! »

Interrompant leur conversation, un homme s'approcha d'eux en riant à pleins poumons. Un type monstrueux à la peau grasse et jeauneâtre, des dizaines de kilos de bourrelets de graisse retombant sur tout son corps et dissimulant la quasi intégralité de ses jambes et de son cou. Slugghorn, l’un des membres secrets du Cercle des Pirates Disparus et Directeur d’Holiday Island...

« - Mwahahahah ! J'en étais sûr ! C'est bien vous, les Magus ! Impossible de vous manquer avec une dégaine pareille !
- Q-qui ? Mais tu es...
- Slugghorn ! cria Balthazar. Mon vieux pote !
- Ca alors, m'sieur Slugghorn ! Mais que faîtes-vous ici ?
- Mwahahahah ! Toujours aussi glouton Gaspard à ce que je vois ! Mais enfin, je ne suis peut être pas le meilleur placé pour dire ça !
- Capitaine Slugghorn, demanda Melchior méfiant. Que faîtes-vous ici ? La dernière fois que nos équipages se sont croisés, s'était lors de la réunion d'alliance du Capitaine Slade. Qu'êtes-vous devenu depuis ?
- Allons Melchior, rouspéta Balthazar visiblement agacé par le comportement de son frère. Cesse un peu d'être si suspicieux envers tous ceux que nous croisons, surtout si cette personne est un vieux camarade comme cette bonne vieille limace.
- Ne t'en fait pas pour ça, Balthazar, c'est naturel pour des pirates de se méfier d'autres gredins. Heureusement pour vous, mes chers frangins, celà fait déjà un certain temps que ma carrière dans la piraterie a pris fin. Je suis désormais un homme respectable et respectueux des lois.
- Vous avez arrêté la piraterie ? Comment un homme aussi avare et cupide que vous a-t-il pu renoncer aux chasses aux trésors et au pillage de navires marchands ?
- Et bien, figure toi, mon ami, que j'ai découvert un moyen bien plus raisonable et lucratif pour m'enrichir. Tout ce que vous voyez autour de vous m'appartient. Bienvenu sur Holiday Island, frères Magus, bienvenu sur mon île !
- Quoi !? Sérieux !?
- Bien entendu mes amis ! Mais, voyons, je manque à toutes règles de politesse ! Quel piètre hôte fais-je ! Dis donc Gaspard, Est-ce que ça te dirait un buffet à volonté ?
- Hourra !!! Vive le Seigneur Slugghorn !!!
- Hmmm... Etrange... »

Pendant ce temps du côté de Juju et Rosso...

« - Oh ! Regardez Maître Juju ! Une fiesta !
- Hmph !
- Enfin un peu d'animation ! je vais vous en mettre plein les yeux mes poulettes ! Voici venir Rythmic Rosso, le Cardinal de la Danse ! Yeah !
- ...
- Ben, qu'y a-t-il Maître Juju ?
- Je ne suis plus d'humeur...
- Haha ! Je vois ! On dirait bien que tous les coups de soleil que vous venez d'attraper aient réussi à atteindre votre moral ! Haha ! Allons ressaisissez-vous Maître, ricana-t-il en lui donnant une vigoureuse tape sur l'épaule.
- Aaargh ! Abruti ! Ne me touche pas ! Ca brule !
- Allez Maître ! Rien de tel qu'un tour endiablé sur la piste de dance pour vous faire retrouver votre bonne humeur ! Hahaha !
- Nooooon ! Laiiisse moi !!! »

Choppant Juju contre son gré, il l'entraîna dans la foule euphorique, le faisant tourbilloner dans tous les sens au gré de la musique, auquel se mêlait les hurlements de douleur du malheureux. Au bout de quelques heures de torture, le calvaire de Juju prit enfin fin, celui-ci s'écroulant épuisé et meurtri.

« - Hahaha ! On s'est drôlement bien amusé, non Maître Juju ?
- Abruti... J'vais te crever, murmura le garçon dans un souffle.
- Hahaha ! J'avoue être moi-même un peu essoufflé après tout cet exercice. »

Il s'approcha de la carcasse de Juju et s'assit près de lui, sur une sorte de gros fauteuil rouge à pois noir. Après quelques secondes, le fauteuil roula légèrement en arrière faisant tomber à la renverse Rosso, surpris. Il fixa l'objet un instant avant de tenter une nouvelle fois de s'y asseoir. Le même résultat se produisit, Rosso se retrouvant une nouvelle fois le bec dans la poussière. il retenta plusieurs fois la même expérience, arrivant toujours à la même conclusion. Trouvant ce fauteuil très étrange, il en fit le tour à plusieurs reprises, l'examinant de près. tout d'un coup, l'objet sphérique, pris de panique, se mit à s'enfuir à toute vitesse en roulant sur lui-même.

« - Maître !!! Mon fauteuil se fait la malle ! Vite, il faut le rattrapper !
- Fous moi la paix... Tu m'as assez fait chier comme ça ce soir, je veux pioncer...
- Vite grimpez ! cria-t-il en attrappant violemment Juju et en le jetant sur son dos.
- Aaaargh ! Enfoiré ! Mes coups de soleil ! Mamaaaaan...
- Reviens ici fauteuil satanique ! Je purgerai le mal qui te ronge pour l'avenir et la sécurité de tous les fessiers de ce monde ! »

La course poursuite entre Rosso le Poulet monté par Juju le malchanceux et le fauteuil rouge à pois noir débuta. Le fauteuil, ressemblant à une grosse boule inarrêtable et pulvérisant tout ce qu'il heurtait, se mit alors à larguer des bombes sur nos héros qui les progetèrent un peu plus loin et leur firent perdre la trace de leur proie.

« - On aura tout vu ! râla Juju. Voilà que maintenant des fauteuils essaient de m'assassiner. Moi qui croyais être tombé sur une île idyllique, voici que les ennuis commencent à se pointer...
- Ne vous inquiétez pas Maître !
- Je ne m'inquiète pas puisqu'on va rapidement se casser d'ici avant de se faire buter.
- Nous rattraperons cet objet démoniaque et l'exorciseront de tous ses péchés !
- Je ne crois pas, non.
- Il en va de la sécurité de ce monde et de notre réputation de justiciers vertueux !
- Si tu savais à quel point j'en avais rien à foutre du monde, mais bon, je suppose qu'encore une fois, tu n'écoutes rien de ce que je dis...
- En avant ! Hahahaha ! »

Ailleurs, dans le parc arboricole de l’île, où l’on pouvait trouver toutes sortes de fruits exotiques et aux saveurs exquises...

« - Wahou ! C’est drôlement bon ça ! Hihihi !
- C’est pas faux la bestiole, oh oh oh ! ricana Mamie Bonheur. Tiens, goûte moi à ce truc aussi !
- Miam !
- Je dois avouer que je suis bien obligé de rejoindre votre point de vue mes amis, approuva Kohryu. Nous venons tous trois de la même île et je suppose que nous sommes encore bien ignorant de toutes les merveilles qui pullulent en ce monde.
- Arrête de radoter le moine ! Bouffe moi ce fruit ultra alcoolisé !
- Allons la vioque ! Ce n’est pas raisonnable qu’un homme de ma stature s’abreuve de ce genre de substance.
- Oh oh oh ! regarde moi ça la bestiole ! Nous tenons là un étrange phénomène d’ivrogne qui s’ignore !
- Hi hihi ! et moi, la vioque, je peux en avoir ?
- Désolé la bestiole, vaut mieux pas tenter de te beurrer, Dieu seul sait où tu pourrais nous expédier.
- Tiens, questionna Kohryu, quel est donc ce fruit étrange au milieu de toutes ces cocos ? »

En effet, perché en haut d’un grand cocotier, un mystérieux fruit se retrouvait mélanger aux autres. Cette grosse boule rouge à pois noirs ne passait décidément pas inaperçu...

« - En effet, répondit Mamie Bonheur, quel étrange phénomène...
- Etant donné que nous sommes bien ignorant des subtilités de cette mer, je m’attendais forcément à trouver des choses farfelues, mais là...
- Tiens ! Il a bougé ! s’exclama la bestiole.
- Quoi !? hurla la vieille. serait-il possible que...
- Hihi ! Tu as compris ce que c’était la vioque ?
- Bien sûr sacrebleu ! Ce ne peut être qu’un fruit mutant désirant envahir la Terre et faire des humains ses esclaves ! Reculez vite ! Nous sommes en danger !
- Allons, la vioque, tenta Kohryu de la raisonner. Ce n’est qu’un simple fruit, nous ne risquons absolument rien.
- Hihihi ! Regarde Ko, il nous envoie des cadeaux !
- Hein ? un fruit qui nous envoie des... A couvert !!! Des bombes ! » BOUM !

Le fruit mutant, du haut de son cocotier balança une série d’explosifs sur nos héros, transformant le joli paysage arboricole en véritable champs de bataille. A peine remis sur pieds suite au souffle de l’explosion, Kohryu, Mamie Bonheur et la bestiole constatèrent que le fruit mutant, rond et rouge à pois noirs, venait de prendre la fuite en roulant sur lui-même à toutes vitesses.

« - Vite soldats ! Après le mutant ! Il ne dois pas nous échapper !!! »

Les frères Magus et Slugghorn, côte à côte, pénétrèrent dans l'hôtel le plus prestigieux d'Holiday Island où ils furent accueillis comme des rois par une haie d'honneur de pin-up.

« - Wah ! s'étonna Balthazar. Décidément, mon vieux, tu ne te prives de rien. Ca me donnerait presque envie d'arrêter ma carrière de pirates en voyant à quel point ça t'as réussi.
- Mwahahahah ! Allez, vous êtes mes invités pour ce soir. Sentez-vous libre de faire comme chez vous. Mais commençons par vous faire visiter les lieux ! »

Explorant cette immense demeure, guidé par un Slugghorn fier et amical, les frères Magus s'extasièrent devant la splendeur des lieux, d'une richesse à couper le souffle. Ils passèrent par de nombreux espaces luxueux, dont un bar chic et où étaient attablés de beaux nobles plongés dans des conversations savantes, un grand restaurant proposant les mêts les plus raffinés de Grandline, une salle de bal au parquet si lustré qu'on aurait dit un miroir gigantesque, des installations de luxe, salles de massage, sauna, piscine intérieure, ... Ils finirent par s'arrêter dans une salle de sport destinée à flatter l'orgueil des riches, en leur donnant une certaine illusion de détenir une parfaite condition physique.

« - Et bien, ma foi, tu m'épates, Slugghorn.
- Il est vrai que sur ce point, je suis bien forcé de rejoindre ton avis Balthazar. Il est assez incroyable de voir à quel point tu as évolué en si peu de temps...
- Mwahahah ! Merci bien mes p'tits gars ! Pour ce soir, dîtes-vous bien que toutes ces installations vous sont accessibles !
- Hahaha ! Excellent ! Regardez-moi tout ça les frangins ! Y a de quoi se sculpter un corps herculéen avec tous ces trucs. Toutes ces machines, tous ces punching ball pour se défouler ! Hahaha !
- Tiens ? fit Gaspard, surpris. Ce punching ball est un peu différent des autres... »

En effet, le long d'un mur était présenté une longue série de sacs de sables suspendus à des cordes et destinés à recevoir toute la fougue de leurs opposants. Tous étaient identiques mis à part l'un d'eux. Un sac totalement sphèrique, rouge et à pois noirs...

« - Mwahahahah ! Allez mes amis, il est temps pour vous de rejoindre vos appartements et de découvrir ce que j'aie à vous proposer.
- Hm... Je suppose que tu as raison, acquiesça Melchior. Allez Gaspard, allons-y.
- A tes ordres Melchior ! »

Immobile, près du sac rouge à pois noirs, Slugghorn regarda les Magus Brothers quitter les lieux. Après quelques instants, il se mit à parler seul...

« - Alors, où en est-on ?
- ...
- Hmmm... Je vois, je vois... Intéressant... Voici que la chance me sourit une nouvelle fois. Ce gamin que Slade tient tellement à neutraliser vient se jeter directement entre mes griffes. Mwahahahah !
- ...
- Quoi ? Les Magus accompagnent ce gamin ? Voici qui est bien embêtant... N'est-ce pas Platoon ?
- En effet Capitaine Slugghorn, répondit une voix sortie de nulle part. »

La corde du sac de sable rouge à pois noirs se cassa net le faisant lourdement tomber à terre. Le sac commença à se relever lentement et à se désenrouler, laissant apparaitre une grosse coccinelle géante se transformant petit à petit en être humain...

« - Mwahahah ! Platoon ! Partons en chasse !
- A vos ordres Capitaine Slugghorn... »


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MessagePosté: Sam 17 Avr 2010 19:15 
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Chronologie One Piecienne : En route vers Water Seven !

Chapitre 23 : Péripéties de luxe

« - Ah ! Ah ! Ah ! En-enfoiré ! J'vais te tuer ! murmura Juju essoufflé et à l'agonie.
- Hm ! Mais où est-il donc passé ? s'interrogea Rosso. Les traces mènent jusque devant cet hôtel et s'arrêtent net ici... Aurait-il réussi à semer le plus grand pisteur de tous les temps ? Si tel est le cas, ce fauteuil est vraiment effrayant...
- Abruti ! T'as toujours pas compris que ce truc n'était pas un fauteuil !?
- Quoi !? Mais alors, il m'a dupé le fourbe !!! Que peut-il être alors Maître Juju ?
- Comment veux-tu que je le sache !? Laisse moi descendre et fous moi un peu la paix !
- Frère Juju ? Frère Rosso ? Que faîtes-vous donc là ?
- Ah ! Kohryu, soupira Juju avec satisfaction. Enfin quelqu'un de raisonnable...
- Tiens donc ! Si ce n'est pas cet insupportable morveux... Moi qui espérait ne pas voir sa tronche durant notre escale.
- Hihihi ! Salut grand frère !
- Merde Ko ! Pourquoi as-tu ramené la vioque et la bestiole avec toi. J'ai pas vraiment besoin d'avoir ces boulets dans les pattes là. L'autre andouille de volatile était déjà bien suffisant...
- Désolé d'interrompre votre repos frère Juju... Voyez-vous, nous étions à la poursuite d'un étrange phénomène...
- Une noix de coco géante qui roulait à toute vitesse ! poursuivit la bestiole.
- Une noix de coco géante et mutante ! précisa Mamie Bonheur.
- Tiens donc ! Quelle coïncidence ! ajouta Rosso. Nous sommes aussi à la poursuite d'un vil énergumène. Un fauteuil maléfique et extrêmement dangereux.
- Je t'ai déjà dit que ce n'était pas un fauteuil, abruti ! cria le héros. Aaaah... Vous me fatiguez tous autant que vous êtes... Bon, moi je vais me aller me trouver un petit coin sympa où je pourrai enfin me reposer un peu. Et je suis sûr que ce superbe hôtel en regorge, héhéhé ! Allez ! A plus les nazes !
- ...
- ...
- Bon... Et nous, qu’est-ce qu’on fait ? demanda Kohryu.
- C’est évident mon ami, déclara Rosso fier. Moi, je pars à la poursuite du fauteuil ! Il en va de la sécurité de ce monde !
- Wahou m’sieur la volaille ! Je peux venir avec toi ?
- Bien entendu ma bestiole ! Il est grand temps que je prenne mes responsabilités et que je prenne en charge ta formation. Je ferai de toi un justicier d’exception ! En avant !
- Hihihi !
- ... Bon... On dirait qu’il ne reste plus que nous la vioque... Que fait-on ?
- Ca me parait pourtant évident, stupide ignare chauve. Nous partons à la recherche de la noix de coco mutante ! D’après tes talents de pisteur, sa trace s’arrête devant cet hôtel, n’est-ce pas ?
- C’est bien celà, Mamie...
- Alors qu’atendons-nous ? Réduisons ce bâtiment en cendres !!! Oh oh oh ! »

Profitant d'un moment d'inattention du maître d'hôtel et des employés, Juju se faufila en douce à l'intérieur du bâtiment. S'hasardant dans les couloirs luxueux du palace, il ne put que rester sans voix devant la splendeur des lieux. Stressé par son entrée sournoise et la peur de se faire jeter dehors, il déambula sans but, dégoulinant de sueur et tremblant de tout son corps à la vue du moindre membre du personnel. Il put néanmoins se frayer un chemin sans encombre vers les étages supérieurs, où il finit par tomber sur une suite vide. Se laissant lourdement tomber sur un grand matelas soyeux et confortable, le bienheureux Juju rejoignit le royaume des songes...
Ailleurs...

« - Alors c'est ici que ce gredin a trouvé refuge, murmura Rosso furibond. Ce vil fauteuil a su s'entourer d'une bonne garde rapprochée. Il sera difficile de parvenir jusqu'à cet infâme personnage...
- Dis ! Dis m'sieur Rosso ! Pourquoi reste-t-on cacher derrière ce rideau ?
- Hahahaha ! Quelle question puérile ma petite bestiole ! De telles paroles prouvent bien l'immaturité dont tu fais preuve ! Hahaha !
- ?
- Vois-tu, tous ces gens, là dehors, très peu de gens sont capables de le voir, mais mon oeil affuté et entraîné aux techniques de contre-espionnage l'a distingué immédiatement. Toutes ces personnes ne sont que des espions couvrant de sombres activités criminelles ! Ne te fie jamais aux apparances la bestiole ! Elles sont souvent trompeuses ! Hahaha !
- Wahou ! Alors tous ces gens sont des méchants ?
- Non la bestiole ! C'est bien pire que ça ! Ce sont tous de pauvres victimes controlées par une redoutable intelligence artificielle désirant s'emparer du monde !
- Quoi !?
- ... Hein ? s'enquit une voix derrière la cachette de Rosso et la bestiole. Qu'est-ce que c'est ?
- Allons donc ! cria une voix plus aigüe et autoritaire. Quel est donc ce laisser-aller très cher ?
- Euh... Désolé monsieur... Mais j'ai entendu des voix derrière ce rideau, et regardez, ne serait-ce pas des pattes de poulet qui en dépassent ?
- Comment !?
- M'sieur Rosso, chuchota la bestiole. Je crois qu'on est repéré !
- Hahaha ! éclata de rire Rosso d'une voix bien sonore. Pour qui me prends-tu la bestiole ? Moi, le grand, l'unique, Rosso le poulet, le plus grand espion de tous les temps qui occis les gredins et ravit le coeur de ces gentes dames, tu me crois capable de me faire repérer si facilement par ces péquenots ? Non, soyons sérieux... Sûrement ont-ils découvert d'autres espions bien moins professionnels que ma personne ! Hahaha !
- ... ... ... Jeune homme, commença le maître d'hôtel derrière le rideau, apportez moi ma lance.
- A-à vos ordres monsieur. ... ... ... Voici, monsieur !
- Hm ! Merci bien. Maintenant, mon garçon, poursuivit le maître d'hôtel, laissez moi vous faire une démonstation de la façon dont on accueille les indésirables et les fauteurs de troubles dans cet hôtel . ... ... ... Yiiiihaaaaaa !!!
- Waaaah !!! hurla Rosso voyant la lance lui frôler le bec. Ouf, c'est pas passé loin...
- Oups, fit la bestiole. Cette fois m'sieur Rosso, je crois bien qu'on est repéré.
- Allons bon, cesse tes âneries, répliqua la volaille. Nous avons juste à faire à un bien piètre lancier. Il faut dire que sa précision est quelque peu mauvaise, voulant pourfendre les espions qu'il a repéré, regarde où atteri sa lance. Vois-tu la bestiole, c'est ce qui arrive lorsque l'on néglige son entraînement quotidien.
- Ouf, si vous le dîtes, je suis rassuré !
- ... ... ... Yiiiihaaa ! Yiiihaaa !!! cria le maître d'hôtel en perçant l'air de deux coups de lance.
- Waaah ! Waaah !
- Oh regardez m'sieur Rosso ! Il vous a perçé l'aile droite ! Quelle maladresse tout de même ! On devrait aller se plaindre au responsable !
- Tu as bien raison mon jeune ami. Une telle incompétence est impardonnable et pourrait s'avérer dangereuse pour une personne moins habile que moi ! Dîtes donc, mon cher monsieur, réclama Rosso en sortant la tête de sa cachette et en s'adressant au maître d'hôtel. Ne pourriez-vous pas vous appliquer dans vos attaques et nous laissez un peu tranquille ! C'est que nous avons un travail sérieux, nous ! Comment voulez-vous que l'on vous espionne si vous ne cessez de nous déranger !?
- Nah ! se plaint à son tour la bestiole en lui tirant la langue, avant qu'ils ne retournent tous deux derrière le rideau.
- ... ... ... Grrrrr, grogna méchamment le maître d'hôtel. Technique suprême de la mort ! Méga coup de lance apocalyptique du cramage de gueule !!!!! »

Le maître d'hôtel, dans sa rage incontrôlée, pourfendit l'espace devant lui, sa flamme s'enflammant et faisant voler en éclat tout un pan du mur. Rosso et la bestiole, mystérieusement rescapés, se fixèrent quelques instants dans les yeux, fixèrent l'incendie qui se propagea à grande vitesse dans le rez-de-chaussée, puis finirent par fixer les orbites furieuses et assassines du maître d'hôtel.

« - CASSOS ! crièrent-ils à l'unisson.
- REVENEZ ICI VERMINES !!!! hurla le maître d'hôtel.
- Où allons-nous m'sieur Rosso ?
- C'est pourtant évident ma très chère bestiole. Ce maudit fauteuil ne peut que se cacher qu'à un seul endroit : les cuisines !
- Ah bon ? Pourquoi ?
- Hahahahaha !
- REVENEZ ICI VERMINES !!!! J'VAIS VOUS BUTER !!! »

A l'extérieur de l'hôtel, dans une ruelle sombre donnant sur l'arrière du bâtiment, Kohryu et Mamie Bonheur, dissimulés à l'intérieur de deux containers, attendaient patiemment que cette porte, destinée au personnel, ne s'ouvre. Soudain, l'instant tant attendu arriva... Deux soubrettes sortirent, chargées de lourds sacs qu'elles balancèrent dans les poubelles. Aussitôt, une petite vieille et un chauve à l'oeil pervers surgirent, saisissèrent les deux femmes et les entrainèrent à l'intérieur des ordures.

« - Grouille toi le bonze ! Fous les à poils !
- A vos ordres mamie...
- Oh oh oh ! Voilà ! Maintenant, nous allons pouvoir nous infiltrer sans nous faire remarquer. Nous disposons de parfaits déguisements qui mettent, d'ailleurs, bien mes cuisses en valeurs. Oh oh oh ! Tu ne trouves pas le bonze ?
- Beuuuuurk ! gémit Kohryu en vidant ses tripes.
- Tsss ! Incapable de reconnaître la véritable beauté... Allez introduisons-nous dans ce repaire à mutants et partons éclater la gueule de cette noix de coco monstrueuse ! Ah ! Attends, j'ai failli oublier ! Un peu de maquillage est nécessaire pour faire ressortir ta beauté de jeune vierge ! Oh oh oh ! Allons-y Kohryu !
- ... Oui mamie... »

Pénétrant dans une large salle où tout un tas de domestiques s'occupaient du linge des chambres d'hôtes, un autre goupe constitué de jolies soubrettes effectuait de fréquents aller-retours en échangeant linge sale contre le propre. Un homme à l'oeil lubrique s'approcha de nos deux jolies (?) travesties.

« - Hé hé ! Et alors mes chéries ! Que faîtes-vous là à glandouiller, alors que de vieux pervers attendent impatiemment dans leur chambre que de mignonnes petits brins de filles viennent égayer leur journée ?
- Désolé boss ! répondit Mamie Bonheur d'une voix langoureuse. Nous prenons notre service sur le champs !
- O-oui monsieur, poursuivit Kohryu avec timidité.
- Hé hé ! Une petite timide, ça me plait bien ça... Rrrrr ! grogna le chef de service en faisant claquer le fessier du moine.
- Enfoiré !!! hurla le moine en lui assénant un puissant coup de bâton sur le sommet du crâne. Me touche pas le cul !!!
- Argh !!!
- Oh oh oh ! Excusez le tempérament de cette jeune vierge effarouchée mon bon monsieur. Elle ne connait pas encore très bien les choses de ce monde. Mais si vous voulez prendre du plaisir, sachez qu'une femme mûre telle que moi...
- La ferme la vioque ! On y va maintenant ! »

Quelque part, dans un couloir ravagé et en flammes, le maître d'hôtel fou furieux armé de sa longue lance continuait de chercher les intrus...

« - ... Où sont-ils passés les salauds ! Grrr... Vous me paierez ça...
- ... Tu crois qu'il est parti M'sieur Rosso ?
- Hm ! On dirait bien ma petite bestiole. Viens vite, sortons de notre cachette et poursuivons notre exploration des lieux. Oh quel hasard !
- Qu'y a-t-il ?
- Regarde mon bestiaux ! Les cuisines ! »

Fonçant à vive allure vers le lieu où ils pensaient découvrir ce soi disant fauteuil ensorcelé, Rosso et la bestiole déboulèrent comme des fous dans les cuisines en pleine activité. Leur arrivée fut immédiatement remarquée et tous stoppèrent leurs activités pour dévisager ces deux énergumènes. Un silence pesant s'installa. Soudain, le maître d'hôtel surgit lui aussi comme un forcené, projetant les deux héros au travers de la salle, ce qui eut pour conséquence de créer une jolie pagaille.

« - Quel est donc ce laisser-aller !? cria le maître d'hôtel. Où vous croyez-vous donc !? Rangez moi tous ce bazar ! Ah ! Au fait, n'auriez-vous pas aperçu un poulet géant et un truc volant non identifié ? »

Sur ces mots, Rosso se releva au milieu d'un tas d'assiettes cassées et de plats renversés sur son plumage.

« - Aaaah ! C'est lui ! C'est l'intrus ! Cuisiniers à l'attaque !!! Plat du jour : poulet au curry !
- Oups ! souffla Rosso en avalant un rôti. Ma chère bestiole, on dirait bien que nous sommes repérés... Il est temps de se faire la malle !
- Vous n'irez nulle part !!! Et touche pas à ma bouffe salopard !!! »

La pointe de la lance du maître d'hôtel projeta une gerbe de flammes grillant quelques plumes du poulet. Voulant fuir par la porte de derrière, Rosso fut bloqué par trois cuisiniers armés de plusieurs piles d'assiettes. De chacune d'elle, des lames bien aiguisées sortirent des tranches. L'habile volatile parvint à esquiver la plupart de ces assiettes-shuriken, mais se fit surprendre dans son angle mort et reçut un puissant coup de poelle géant sur la tête. Assomé, encerclé, la situation de nos deux amis semblait être sans espoir... C'était sans compter une violente explosion qui réduit le plafond en miettes, les débris venant s'écraser tout autour d'eux et assomant leurs agresseurs. En hauteur, ils aperçurent Kohryu version super sayan 3, des cheveux dorés ruisselants de son crâne chauve, en train de massacrer des dizaines de vieux prétendants lubriques, visiblement émoustillés par la tenue de soubrette sexy du moine. Montant à l'étage, ils retrouvèrent alors la mamie.

« - Que se passe-t-il Mamie ? demanda Rosso.
- Oh oh oh ! ricana celle-ci. On dirait qu'on a trouvé un point faible de ce charmant petit bonze. A l'instant même où ses charmants messieurs ont commencé à nous peloter des parties très intime, oh oh oh, la timidité de ce Kohryu a pris le dessus et, à mon grand désespoir, il a éclaté tous ces pervers.
- Hmmm ! Alors ça veut dire qu'aucun de nos deux groupes n'est parvenu à retrouver nos cibles respectives... »

Ailleurs, dans une chambre d'hôtel bien calme...

« - Qu'est ce que c'est que ce bordel encore ? râla Juju. Décidément, où que j'aille, y a pas moyen que je puisse me reposer tranquillement... C'est quoi ces explosions ? Je croyais que j'étais dans un hôtel de luxe ! ... Bah... Au moins, les autres emmerdeurs ne sont pas là...»

Quittant sa suite, Juju déambula au hasard dans les couloirs avant d'arriver devant une salle qui attira son attention, la salle de massages, où l'attendaient de jolies nymphettes aux mains blanches comme la neige et délicates.

« - Héhéhé ! Quel lieu paradisiaque...
- Je vous en prie, monsieur, si vous voulez bien vous déshabiller et vous installer, nous allons nous occuper de vous.
- Héhéhé ! Avec joie mes jolies...»

Juju, aux anges, profitait de ce massage ferme et entra dans un état second. Il se rendit compte à un moment que la séance venait d'être interrompue et se retourna. Quittant la salle, les jolies filles laissèrent la place à un homme massif et incroyablement gras, suivi de près par un gros bonhomme silencieux jouant avec les flingues de Juju, Earp et Holliday.

« - Hé ! protesta-t-il. Mais qu'est-ce qui se passe ici !?
- Bien le bonjour capitaine Juju. Je me présente, je suis le capitaine Slugghorn, propriétaire de cette superbe île. Laissez moi vous présenter mon second, Platoon ? »

Toujours armé des deux flingues, le dénommé Platoon s'approcha de Juju, se changeant peu à peu en une sorte de monstre insectoïde rouge à pois noirs...

« - Pu-putain ! cria Juju paniqué. C'est quoi ce monstre !?
- Allons, ce n'est pas très courtois d'insulter ses hôtes... Voyez-vous Platoon est un brave tueur en série ayant mangé l'un des fruits du démon, un zoan de type coccinelle...
- Q-quoi !? Un tu-tueur !? Une co-coccinelle !? Mais c'est quoi ce bordel !?
- Héhéhé...
- Waaaaaaaaaaah !!! »


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MessagePosté: Dim 25 Avr 2010 09:22 
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Chronologie One Piecienne : En route vers Water Seven !

Chapitre 24 : Les Traîtres

Le gros et calme Platoon, sous sa forme insectoïde, s'envola vers le plafond en tournoyant sur lui-même avant que ce boulet rouge à pois noirs ne s'abatte sur Juju, fracassant par là-même la table de massage. Le héros parvint de justesse à esquiver l'attaque en roulant sur lui-même et, nu comme un ver, tenta le tout pour le tout en fonçant vers Slugghorn qui bloqué la sortie, mettant toutes ses forces dans cette tentative dans l'espoir de la repousser. Slugghorn, qui même sans bouger aurait pu le repousser facilement, se contenta de ricaner en restant immobile. Sa peau déjà bien grasse et jaunie se retrouva soudain avec ces mêmes traits accentués à l'extrême. Ajouté à ça une certaine inconsistance dans son corps, la charge de Juju eut pour seul effet de faire pénétrer ce dernier dans le ventre de ce monstre. Englué dans une sorte de matière visqueuse et nauséabonde, il dut utiliser toute sa force pour s'en extirper et sortir de la salle de massage. Après être sorti du corps de Slugghorn, Juju se contenta de faire quelques pas en titubant et s'écroula quelques mètres plus loin dans son vomi...

« - Mwahahahahah ! éclata de rire Slugghorn. Alors très cher Capitaine Juju, que penses-tu de mon pouvoir et de ses effets sur le corps humain ? Que penses-tu de mon zoan de type limace ? Mwahahah ! Allez Platoon ! Poursuivons !
- A vos ordres Capitaine Slugghorn...
- Argh ! cria Juju. Mais lâche-moi saloperie de limace !
- Mwahahah ! Que crois-tu pouvoir faire contre moi gamin ? Je suis l'un des puissants pir... Aaaaah ! Qu'est-ce tu fous !? Tu me pisses dessus !? Salaud ! T'as trouvé mon point faible !
- Héhéhé ! Et alors mon gros, tu fais moins le malin ! Ne sous-estime jamais le grand Juju !
- Arrrrgh ! Je fond !!! A l'aide ! Platoon, tue-le !
- A vos ordres Capitaine Slugghorn...
- Oups ! Je ferai mieux de filer. »

Courant comme un dératé à travers les couloirs de l'hôtel et poursuivi par cette sphère furieuse et monstrueuse, la poursuite provoqua à la fois une destruction inouïe dans ce lieu prestigieux et un grand mouvement de panique chez les clients terrifiés. Au détour d'un couloir, Juju parvint tout juste à éviter la charge de Platoon qui éclata le mur et chuta du cinquième étage. Soulagé et s'arrêtant pour reprendre son souffle, il plongea son regard en contrebas pour vérifier que la coccinelle était bel et bien neutralisée. Hélas pour lui, Platoon, indemne, se releva sans mal sous sa forme humaine, se transforma à nouveau et chargea le pauvre Juju une fois de plus en plus en roulant à la verticale sur le mur. La course-poursuite reprit de plus belle. Dévalant les escaliers les uns après les autres à toute allure, il percuta violemment un poulet géant, les deux malheureux dégringolant les marches jusqu'au rez de chaussée.

« - Rosso ! Les gars ! Vous êtes tous là !
- Que se passe-t-il frère Juju ? demanda Kohryu.
- Il faut qu'on se casse d'ici ! Cet hôtel est rempli de mutants qui veulent me faire la peau !
- Justement Maître Juju ! Nous sommes venus pour ici pour les occir et faire régner l'ultime justice en ce monde !
- Ferme la Rosso ! Vite suivez-moi ! On se casse d'ici !
- Vous n'irez nulle part Capitaine Juju. »

Alors qu'ils s'apprêtaient à quitter les lieux en passant par la porte principale du hall d'entrée, un type immense apparu. Trois types pour être plus précis... Trois frères montés sur des échasses et bloquant l'accès au groupe de Juju, les fixant d'un oeil menaçant... Les frères Magus !

« - Qu'est-ce que vous racontez bande de boulets !? cria Juju. Cassez-vous de là ! On n'est plus en train de jouer là ! Des types dangereux sont à notre poursuite, il faut partir !
- Pour dire la vérité, commença Melchior, le capitaine Slugghorn ne poursuit pas ce groupe entier, il n'en a qu'après vous Capitaine Juju.
- Quoi !? fit Juju, surpris. Vous connaissez ce taré !?
- Oh oh oh ! Voilà qui règle le problème, ricana Mamie Bonheur. Nous n'avons qu'à leur livrer ce maudit gamin et le regarder se faire massacrer. Ca devrait être plaisant à voir. Et qui sait, peut être nous livreront-t-ils une récompense pour leur être venu en aide...
- Quoi !? T'es dingue la vioque ! Tu veux me sacrifier !? Après tout ce que j'ai fait pour toi !?
- Qu'est-ce que t'as fait pour moi à part m'emmerder depuis la première seconde où l'on s'est vu !? hurla la vioque. Et arrête de m'appeler comme ça ou je me chargerai de te plomber le cul moi-même !
- Allons, allons les amis, modéra Kohryu. Tentons de nous calmer et de réfléchir à la situation...
- Ah merci de me soutenir Ko...
- ... Nous devrions tout d'abord réfléchir entre nous à la somme à leur extorquer contre la carcasse de notre frère bienaimé, poursuivit le moine.
- Quoiii !? Toi aussi tu me lâches !?
- Hihihi ! Moi je veux des bonbons !
- Ta gueule la bestiole ! Depuis quand les machins dans ton genre ont droit au vote ?
- Mais euh... Grand frère Juju...
- Qu'en penses-tu mon amour ? demanda Mamie Bonheur en s'adressant à Rosso.
- ... Quelle question stupide ! rétorqua le poulet. Mamie tu me déçois, j'en attendais plus de mon aide de camp. Vous autres ! Quelle est donc cette attitude ! Ce n'est point digne de vaillant soldats de la liberté. Depuis quand pactise-t-on avec les terroristes, soldats ! Le fait même d'envisager d'engager des négociations nous conduit tout droit à la défaite. Accepter les conditions de l'ennemi aujourd'hui, ne peut que nous conduire vers une escalade du crime et du terrorisme ! SOLDATS !
- Chef, oui chef ! crièrent-ils tous à l'unisson.
- Prenez vos armes, nous partons en guerre, déclara Rosso en prenant la voix de John Rambo, yeah !
- Ouaiiis !!!
- ... ... Bon, ben moi je me casse, murmura Juju qui profita de la bonne humeur générale pour tenter de s'eclipser.
- Encore une fois, vous n'irez nulle part Capitaine Juju, le stoppèrent les Magus. »

Donnant un violent coup de pied, ou plutôt de perche, les trois frères envoyèrent notre héros voler dans le décor.

« - Que signifie cette trahison ? demanda Kohryu.
- Désolé capitaine Juju, s'excusa Gaspard. Vous allez bien ?
- Ne t'excuse pas pour ça Gaspard ! On a pris notre décision.
- O-oui Balthazar...
- Nous n'avons aucune justifications à vous donner, déclara Melchior. Mais puisque nous avons voyagé si longtemps ensemble, je suppose que c'est la moindre des choses. Voyez-vous, un pirate et ancien ami fortuné dirige cette île. Slugghorn la Limace... Un des membres du Cercle des Pirates Disparus !
- Merde ! Encore eux !
- Ils sont à la poursuite de Juju pour de mystérieuses raisons étant personnelles à leur chef, Slade le Terminator. J'ai décidé de tenir la promesse que Slugghorn et nous avions fait enfants et de lui venir en aide ! Voici mon histoire...
- On s'en fout de ton flashback à la con ! cria la Mamie. Passons à la baston !!!
- Snif ! pleurnicha Rosso. Quelle histoire émouvante...
- ... Je te signalerai qu'il n'a pas encore commencé son histoire, commenta Kohryu.
- Snif ! »

Pendant que Juju se relevait péniblement et que ses amis cherchaient des réponses au comportement des Magus, la situation se compliqua davantage avec l'apparition de Platoon, déboulant comme un fou avant de reprendre sa forme originelle. Coincé à l'avant et à l'arrière, bientôt toutes sorties furent condamnées par le retour des cuisiniers précédemment vaincus et du maître d'hôtel, toujours armé de sa lance enflammée.

« - Oups ! Là, on est dans la merde.
- Aucune inquiétude maître Juju, répondit Rosso en se tournant vers la coccinelle. Cette ordure ! Comment a-t-il osé me tromper en se faisant passer pour un fauteuil maléfique !
- Cette ordure ! grogna Mamie Bonheur. Comment a-t-il osé tromper une gente dame en se faisant passer pour une noix de coco terroriste !
- On va vous éclater !!! crièrent les deux amants d’un seul et même cri vengeur.
- Maître Juju ! Les amis ! Partez devant. La mamie et moi, on s’occupe d’eux. Partez à la recherche de ce Slugghorn et réglez lui son compte une fois pour toute !
- Euh... Rosso... protesta le héros. Ne devrions-nous pas plutôt nous casser d’ici ?
- Allons-y frère Juju, annonça Kohryu en saisissant son ami par le cou et en l’entrainant vers les étages supérieurs.
- Crois-tu vraiment avoir fait le bon choix mon pote ? demanda Balthazar. A vous deux, vous n’avez absolument aucune chance de nous vaincre.
- Ne t’inquiéte pas pour nous gredin, répondit la volaille. Et saches qu’il y a une chose que je déteste plus que tout... les traitres ! Ca va chier !!!
- Yeah ! acquiesça la vioque en sortant une énorme mitraillette et un bazooka d’on ne sait où.
- ..., se contenta de répondre Platoon. »

Un combat d’une violence inouïe s’engagea alors... Platoon chargea alliant force et vitesse. Rosso et Mamie, côte à côte bloquèrent ce boulet fou furieux d’une seule main et repoussèrent le mutant, surpris. Il dégaina alors les deux colts de Juju et se mit à tirer une rafale de coups de feu qui emmena le décors du combat dans une allure apocalyptique. Voyant les armes de son maître entre les mains de son ennemi, le regard de Rosso s’alluma d’une lueur rouge éblouissante, un regard plein de folie et de furie qui terrifia tout son entourage.

« - Immonde crapule ! Je t’arracherai ses mains impures qui ont eu l’audace de salir ses trésors et les donnerai à bouffer aux chiens !
- Peut être bien, répondit une voix derrière lui, mais en attendant, que dirais-tu de mourir ? »

Balthazar, le frère Magus positionné le plus près du sol, s’agrippa à Rosso par le cou, l’étranglant. Gaspard, du haut de ses échasses, le propulsa en hauteur, le pauvre poulet allant se fracasser le crâne contre le plafond avant de s’écrouler dans des décombres, laissant sa compagne seule contre tous. Mamie Bonheur, elle, tenait à distance les cuistots à l’aide de sa mitraillette tout en tentant de vaincre le bras droit de Slugghorn à l’aide de sa seconde arme. Platoon ripostant en projetant des bombes, le champs de bataille devint vite illisible. Melchior stoppa l’attaque de la vieille en lui tirant dans le dos. Elle s’écroula.

« - ... C’est fini, murmura Platoon. Vite... Je dois retourner auprès du Capitaine...
- Une seconde ! hurla une voix. »

Les gravats sous lesquels étaient tenus prisonniers Rosso volèrent dans toute la pièce, certains d’eux, heurtant la tête des cuisiniers qui s’écroulèrent sous le choc. le volatile se releva avec fierté. Melchior prit son temps pour le viser puis fit feu. Disparu ! Rosso venait de disparaître au moment où les coups de feu retentirent. Il réapparu soudainement pile devant Balthazar qui tenta de l’attraper. Aussi vif et rapide que lors de son dernier déplacement, Rosso s’envola dans les airs pour se retrouver nez à nez avec Gaspard.

« - Eu-euh, balbutia ce dernier. Les frangins ? Je crois que j’ai un problème...
- Merde ! cria Balthazar. Esquive Gaspard !!!
- Trop tard, souffla Rosso. Technique spéciale : Méga coup de bec d’acier !!! »

Rosso bascula lentement la tête en arrière et asséna un coup d’une violence cataclysmique du bout de son bec, qui envoya d’affilée les trois frères au tapis. Le poulet regarda avec pitié ses anciens alliés agonisés et ne fit pas attention à ses arrières, Platoon fonçant à toute vitesse vers lui, prêt à lui briser la colonne vertébrale. Au moment où le drame allait subvenir, une explosion dévia la course du tueur et alla le faire s’écraser contre un mur. Mamie Bonheur ! Le front en sang, un cigare aux lèvres, un bazooka dans la main droite, une mitraillette dans la gauche, elle cracha un molard devant elle en affichant un sourire sadique. Le duo de choc ! Platoon se releva, visiblement très énervé par la tournure des événements...

« - Cette comédie a suffisament duré, souffla-t-il. Maître d'hôtel ! »

A cet appel, une lance surgit de nulle part dans le dos de Rosso et le transperça en pleine poitrine sous les yeux épouvantés de Mamie. Le poulet, pris au dépourvu, marmona quelques mots inaudibles, et lâcha un long râle d'agonie... La lance du maître d'hôtel s'enflamma alors, incendiant un Rosso bien amoché qui s'écroula à terre et en flammes... Rosso venait de mourir !

« - Mon amour ! Nooon !!! hurla la vioque désespérée.
- ... Il est temps que toute cette mascarade prenne fin , l'interrompit Platoon. Maître d'hôtel ! Achève cette femme et partons retrouver le Capitaine Slugghorn.
- A vos ordres, monsieur. ... ... Hein ?
- Que se passe-t-il ?
- Elle a disparu !
- Comment est-ce possible !? Elle était là à l'instant ! »

Visiblement, tout partait en sucette en cette magnifique journée. Alors qu'ils étaient venus prendre un repos bien mérité après toutes ces mésaventures, Juju et sa bande se retrouvaient dans une bien triste situation... L'un d'eux les ayant trahi, le bras droit de leur chef tombé au combat, la vioque vulgaire et belliqueuse portée disparue, et Juju, Kohryu et la bestiole, arrivant au dernier étage, devant une grande porte où les attendait l'une des plus grande menace qu'ils aient connu...

Pendant ce temps sur le port, Mamie Bonheur, larmoyante, observa l'horizon...

« - Ô triste monde ! Pourquoi me laisses-tu seule en ce jour maudit ? Cruels Dieux que vous êtes, d'avoir pris l'âme de mon époux ! En ce jour funeste, je n'ai d'autres choix que de me laisser porter par les vagues, elles seules pouvant décider de mon sort. Je n'ai plus la force de vivre sans l'être aimé à mes côtés... Adieu ! »

Mamie Bonheur sauta à l'eau et disparu bientôt sous les flots violents de Grandline...

A suivre !


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MessagePosté: Sam 27 Nov 2010 16:42 
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A quand la suite ?? :Sandji sur le cul:

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] Les Mésaventures du Capitaine Juju
MessagePosté: Mar 21 Juin 2011 16:30 
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Chronologie One Piecienne : euh... là j'avoue je sèche...

Chapitre 25 : On se foutrait pas un peu de notre gueule là ?!?! Si peu… Part One

" - Accusé cielo ! Veuillez vous lever !
- …
- Hmmm… Maître Twenty-One, veuillez énumérer les crimes de cette fripouille.
- Oui Votre Honneur. La crapule ici présente…
- Et oh, protestai-je ! Reste tranquille le procureur à deux balles et évite de m'insulter !
- Silence, hurla Son Honorable Dark-Oon ! Veuillez poursuivre Maître Twenty-One.
- Je vous en remercie Votre Honneur. Donc, je disais, cette crapule…
- …
- … ici présente, est accusée de revenir comme une fleur dans notre sublimissime lieu de soin thérapeutique qu'est le Cabinet après, je tiens particulièrement à souligner ce détail Votre Honneur, une absence de plus d'un an !
- Quoi, s'étrangla Sa Sublimissime ?! Plus d'un an ! C'est une grave atteinte aux Droits du Scénariste et de l'Ecrivain qui guide nos pas à nous autres Cabinétistes ! Qu'on lui coupe la tête !
- Sérieux, m'étranglai-je à mon tour ?! Et toi, le type inutile qui me sert à que dalle, c'est quand tu veux que tu te manifestes !
- E… Euh o-oui… Votre Honneur ?
- Qu'y a-t-il Maître Forgé ?
- O-objection… Maître Twenty-One ? A-avez-vous des preuves de ce que vous avancez ?
- Ah Ah, ricana ce dernier. J'attendais justement une telle question cher confrère ! Huissier Samar ! Veuillez présenter la preuve numéro 1. "

Hmm… Quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe là ? Ferme là et regarde. Après s'être foutu de notre gueule pendant vingt-quatre chapitres, cet abruti de narrateur va enfin s'en prendre plein les dents. Héhéhé ! Je tiens ma vengeance.

" - Constatez par vous-même Votre Honneur et noble assistance, poursuivit le perfide procureur qui avait bien l'intention de me faire chier jusqu'à la fin du chapitre. Prêtez attention aux dates de publication du dernier message de l'accusé. Me méprendrai-je en osant affirmer que le message en question nous fait revenir à la date du 25 avril 2010, 09h22 pour être précis ? Une interruption survenue en plein milieu d'un affrontement contre un boss et un suspense insoutenable qui plus est ! COMMENT JUSTIFIEZ-VOUS DE TELS ACTES ACCUSE CIELO ?!?!
- Et oh, c'est pas la peine de t'enflammer pour si peu mon p'tit gars. C'est qu'une fan-fic, pas de quoi en faire toute une histoire, réponse qui me revint en pleine poire de part un regard noir de Son Honorable Horreur.
- Qu-qu'une f-fan-f-fic, balbutia-t-il d'ailleurs, des flammes semblant surgir de ses yeux et de ses narines ?!
- Wah ! C'est quoi ce monstre !
- P-pas de quoi en f-faire toute u-une histoire, poursuivit-t-il crachant des litres de bave d'acide sulfurique réduisant son bureau en cendres ?!?!
- Mais c'est quoi ce monstre ?!
- S-son Ho-honorable Ho-Horreur, conclut-il en bondissant sur un chandelier en hauteur et en arrachant ses vêtements dévoilant par là même une musculature digne d'un super sayen 10 ?!?!?!
- Et c'est pas du jeu ! C'était pas dans ma réplique ça !
- Gardien Po-po-po-rito ! Tabassez-moi ce salopard, beugla-t-il s'arrachant la mâchoire au passage !
- A vos ordres Boss, acquiesça ce dernier en me mitraillant le crâne de coups de matraque.
- Sérieux ? Mais c'est quoi ce procès ? Maman… J'ai mal… "

Hahahahaha ! Je tiens enfin ma vengeance pour tous les supplices que ce narrateur de pacotille m'a fait subir ! Vous m'avez l'air très joyeux aujourd'hui Maître Juju ! Tu l'as dis mon poulet ! Hé les petits gars, vous allez me dire ce qui se passe ? On était en train de s'entretuer et tout à coup nous voilà en train de nous faire piquer la vedette par ces types ? Nous voilà même confinés et en train de tailler la discut' dans la partie narrative du chapitre. Mais c'est quoi ce bordel ?! Oh… T'es là aussi la limace ? Bon ben, explique lui Ko, moi ce type me dégoûte… Très bien frère Juju. Voyez-vous capitaine Slugghorn, nous ne sommes pas vraiment réels, uniquement des créations fantaisistes inventées par ce fourbe narrateur prénommé cielo. Et après moult mésaventures toutes plus ridicules les unes que les autres, on dirait bien que le sort à tourner et que c'est à son tour de faire l'expérience des atrocités qu'il nous a fait subir. Wah ! Mais quel salaud ce type. Je te le fais pas dire la limace. Mais les gars, si on se parle tous en même temps dans la partie narrative du texte, sans pouvoir distinguer qui dit quoi, on ne risque pas de complètement embrouiller les lecteurs qui ne vont plus rien comprendre à ce qu'il se passe ? Bah, t'inquiètes la limace, le seul truc à retenir dans cette fan-fic débile, c'est que c'est un gros sac de nœuds de conneries en tout genre. Y a rien à comprendre. …

" - Votre Honneur ?
- Je vous en prie Maître Twenty-One, poursuivez.
- A cet acte intolérable d'abandon de fan-fic, je tenais à souligner la déception et le désarroi d'un de ses fans, Monsieur Melcrock, qui n'a pu être présent aujourd'hui suite au terrible traumatisme que fut pour lui cet arrêt brutal, l'entraînant dans un incurable cycle de démence. Triste de voir qu'un tel acte puisse avoir de si profondes conséquences, n'est-ce point, sinistre cielo ? Acte d'autant plus répréhensible venant de la part d'un fidèle lecteur du monte-en-l'air.
- Sérieux ? Mais il était déjà dingue avant de passer de par chez moi, ce type, tentai-je vainement de me défendre seul vu que mon avocat était parti commenter la fan-fic de l'huissier Samar.
- Insolent ! Vous osez remettre en question la parole de ce pauvre malheureux ? Votre Honneur, c'est pour toutes ces raisons que je réclame la peine capitale envers l'accusé !
- Accordé !
- Déjà ?!
- Objection, s'éleva une voix vers laquelle se posèrent tous les regards !
- Qui êtes-vous, demanda Son Illustre Majesté ?
- Miss Yu Votre Honneur. Représentante des " Yeux Brûlés Outrés par le Caractère Extrêmement Vulgaire que peut Revêtir une Fan-Fic de l'Accusé Cielo" ! Ou YBOCEVRFFAC. Plus facile à retenir.
- Et pour quelle raison venez-vous retarder l'exécution de ce scribouillard de pacotille ?
- Votre Honneur, je pense qu'il est important d'appeler à la barre les témoins ayant été les plus proches de cette fan-fic pitoyable, ne serait-ce que pour éclairer la lanterne des quelques aventuriers osant s'empêtrer dans ce chapitre sans queue ni tête et d'y trouver un semblant de compréhension. Et quels meilleurs témoins que les protagonistes principaux ayant fait vivre cette fiction ?
- Oh ! Quelle bien bonne idée ! Mais comment diable pourrions-nous convoquer à la barre de tels phénomènes oubliés de toutes et de tous et inexistant dans notre réalité ?
- Rassurez-vous Votre Honneur. L'accusé ici présent a eu l'idée de créer, avant de quitter le navire tel le lâche qu'il incarne, un personnage difforme dénommé sommairement la bestiole et étant sur papier, une véritable machine à sliders !
- Wahou ! Un petit truc qui ne ressemble à rien et capable d'ouvrir des passages interdimentionnels ? Tout simplement fascinant ! J'accède à votre demande mademoiselle !
- Je vous en suis gré, Votre Honneur. La bestiole, es-tu là ? "

Oh ! Grand frère Juju ! Grand frère Juju ! T'as entendu ? Y a une voix qui m'a parlé dans ma petite tête ! Hmm… Lui réponds pas la bestiole, je sens les problèmes arrivés… Oui, oui, madame la voix mystérieuse, c'est moi, la bestiole ! Eh oh ! T'es sourd ou t'es débile, bien que j'opte pour cette seconde option. Je t'ai dis de pas lui répondre !

" - Je te salue la bestiole. Pourrais-tu venir dans notre dimension en compagnie de tes compagnons pour une affaire concernant votre créateur ? Tu pourras même avoir des bonbons. "

Wahou ! Cool ! Et qu'est-ce que tu fous la bestiole ?! Bordel, non, n'ouvre pas ce vortex !



" - J'appelle Rosso le Poulet à la barre, déclara Maître Twenty-One d'une voix forte qui résonna dans tout le Cabinet d'écriture. "

A suivre… ou pas.

" - Comment ça " ou pas ", s'énerva une nouvelle fois Son Honorable Grandeur ?! T'as pas intérêt à mettre encore un an avant de pondre la suite !!! "

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] Les Mésaventures du Capitaine Juju
MessagePosté: Mar 21 Juin 2011 20:08 
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YEAH !
Ca fait plaisir de voir que ta fic n'est pas morte, et quelle jolie mise en scène de ton retour (en espérant que tes créations vont se montrer indulgentes envers toi XD), tu repars sur les chapeaux de roues.

de ce que je me souviens du caractère de Rosso, ça promet pour le témoignage, hâte de voir comment tu vas t'en sortir pour ton procès.^^


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 Sujet du message: Re: [Fanfic] Les Mésaventures du Capitaine Juju
MessagePosté: Mar 21 Juin 2011 20:21 
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Haha, c'est ce qu'on appelle un retour ca ! (Je devrais peut-être faire pareil pour la mienne tiens...) En tous cas, c'est un comeback bien réussi ! Comeback qui annonce la reprise de l'histoire ou alors la conclusion ? :D

D'ailleurs je n'avais pas lu ta fic mais je pense le faire, comme quoi la fin peut donner envie aussi ! :)

Accusé cielo, je vous accuse de passer trop de temps à lire des mangas et des comics ! Na !


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 Sujet du message: Re: [Fanfic] Les Mésaventures du Capitaine Juju
MessagePosté: Mar 21 Juin 2011 21:32 
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Un énorme bruit retentit, et un personnage à l' allure aussi psycopathe que dingue entra : c' était Melcrock ! Wahou, trop cool ! Hihihi ! Ferme-la, la bestiole.

<< - Écoutez, je suis venu témoigner en faveur de cielo, tout d' abord parce qu' il est tout aussi dingue que moi, mais ensuite parce que sa fan-fic me fait mourir de rire... Ou pas, balança Melcrock, interrompant les discussions débiles en cours.
- "Ou pas" ? Nan mais hey, si c' est pour me dévaloriser, dégage ! dit-je avec empressement.
- Vous voyez, Votre (dés)Honneur ? C' est cette brutalité que j' apprécie chez lui ! répliqua le Dingue. >>

****
A part ça, un retour plutôt... Original, où je suis évoqué ! :Sanji amoureu:
D' ailleurs, mon petit écrit au-dessus peut être une partie du prochain chapitre, si tu finis ton délire avant de passer à la suite ! :Luffy hilare:

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Si vous lisez cette signature, c' est que vous n' avais rien d' autre à faire...


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