Voilà. Tout est dans le titre je pense. Je me suis essayé à quelque chose de nouveau pour moi, et je n'espère pas que cela va vous plaire. Ce n'est pas forcément le but après tout.
Faisant presque office de thérapie, je compte poster plusieurs chapitres à cette chronique. Peut-être autobiographique, peut-être romancé, tantôt réel, tantôt fictif, je me suis amusé à écrire ce que je vous propose.

N'est-ce pas ce que tout à chacun souhaite ?

Bonne lecture.


Chapitre I

Il fait nuit. Je dors étrangement bien pour une fois. D’ordinaire, mes nuits sont agitées, voir éveillées. L’exception qui confirme la règle sûrement. Pourtant, je ne comprends pas. Je me sens si bien sous ces draps, je me sens en sécurité sous cette couverture. La chaleur m’enveloppe, me protège presque. La douceur du tissu, le contact avec la matière, me plait.

Je ressens soudain quelque chose qui vibre sous moi. Machinalement, ma main agit et stoppe immédiatement cet objet vibrant. Je regarde mon portable : 7h00. Je tire une grimace, j’ai cours dans une heure.

Vite, je me lève. La salle de bain, juste à côté de la chambre à coucher, parait loin à mes yeux embrumés. Je pousse la porte, baisse mon pantalon, et me faufile doucement sous la douche. Sans réfléchir, j’actionne le robinet : je frissonne. L’eau froide me fait reculer, et j’attends tremblotant que son antagoniste arrive. Dès que la salvatrice vapeur me rassure, je me jette sans hésitation sous le torrent. Retrouvailles avec une sensation que je pensais avoir quitté depuis longtemps. La matière change, l’effet reste le même : Je me sens bien. Le temps passe, je reste là les yeux fermés. L’eau coule sur mon visage, dessine un sillon sur mon torse, poursuit sa route sur mes cuisses, et retourne à sa plomberie. Le cycle se poursuit, inlassablement, sans que je ne trouve le courage de l’arrêter. Pourtant, je dois m’y résoudre : Je vais finir en retard.

Je coupe l’arrivée d’eau. Très vite, je ressens à nouveau ce froid qui m’assaille et me croque la peau. Je me réfugie sous une serviette, et me frotte vigoureusement pour essuyer toute cette eau qui stagne sur mon corps. Je commence déjà à regretter d’avoir abandonné cette douche… Enfin, pas le temps de gamberger. Je suis pressé.

Retour rapide dans la chambre. Je choisis au feeling ma tenue, jean noir et chemise blanche accompagné d’une cravate également noire. Je l’enfile plus rapidement que jamais, en n’oubliant pas de laisser un air négligé. Parait que c’est tendance. Soit, je me trouve pas trop mal.

Je me précipite dans la cuisine. Mince, le café est à faire. Heureusement que j’ai une de ces espèces de machine à café express. Durant la minute où le café coule dans la tasse, je m’enfourne une brioche. Petit regard sur mon téléphone : 7h25. Argh, je sens que je vais me faire tuer. J’avale le café brûlant d’une traite. Bon sang, dire que je dois encore me préparer… Ils vont tous me faire la misère.

Je fonce dans la salle de bain. Le goût amer du café encore présent sur le palais, j’attrape le pot de gel qui trône sur l’évier. J’en applique sur la paume de main, frictionne la substance avec la deuxième, et commence à sculpter ma chevelure brune. Le tout prend forme, mais je dois m’y reprendre à plusieurs fois avant d’être satisfait. Je suis vraiment trop perfectionniste à ce niveau. Je me rince finalement les mains, prend mon sac et mes clés, puis finalement prend la porte de mon appartement. Je suis définitivement en retard.

7h40. L’ascenseur met vraiment trop de temps. Je tapote du pied durant l’attente, m’acharne sur le bouton d’appel. Enfin, les portes s’ouvrent. Je m’élance dans la cabine, et appuie furieusement sur le clavier de commande. Direction le sous-sol. Je cours à ma 307 tout en l’ouvrant avec la commande centralisée. Je me poste au volant, insère la clé de contact, boucle ma ceinture, et commence à manœuvrer. Je sors enfin du parking grâce à la clé infrarouge du portail, et fonce à travers la ville. Je regarde l’heure : 7h50. Je suis déjà mort et enterré.

La circulation est dense, comme toujours. Les travaux du tramway n’en finissent pas de foutre un boxon pas possible. Chacun y va de son petit coup de klaxon, chacun essaie de se faufiler pour atteindre le plus rapidement possible un feu rouge désespérément long. Déjà, les appels sur mon portables commencent à affluer. Je sais, je sais, je suis complètement en retard. Je jette un coup d’œil autour de moi : personne. Ou plutôt : Pas un policier. C’est décidé, je fonce. Oubliant les limitations, oubliant même simplement le code de la route, je me sens comme Hamilton sur un Grand Prix. Il faut dire que les différentes installations ressemblent furieusement à celle du Grand Prix de Monaco. Le rugissement du moteur aidant, je me sens excité. J’enchaîne les virages, slalomant entre les véhicules traînant devant moi, j’atteins enfin le parking de la fac. Bon sang, il est 8h. Ça va être infernal comme entrée. Tant pis, j’ai déjà vécu pire ici.

Je cours vers l’amphithéâtre, mon sac à la main. Je suis essoufflé, mais la course n’y est pour rien. J’appréhende de pousser la porte qui se trouve maintenant devant moi. Derrière se trouvent sûrement les pires exemples que l’humanité puisse montrer. Pfff… Je ne vais pas rester planté là éternellement, et pourtant j’aimerai tant le faire. Ou alors, rentrer chez moi encore plus vite qu’à l’aller. Impressionnante lâcheté qui me caractérise tant.

Allez, je me jette à l’eau. Et pousse la porte.

Dès lors, je n’entends déjà plus rien. Les regards haineux plongent vers moi, les sifflements assourdissant me percent les tympans, je me sens à la fois blasé et énervé par ce comportement. Je cherche rapidement une place libre dans cet amphithéâtre bondé. Le professeur, ce « cher » Dr. Ermich me presse, je l’ignore. Au comble de ma frustration, j’adresse un magnifique bras d’honneur à tous ces chacals de doublants, tandis que les primants explosent de rire. Le professeur m’envoie un regard noir, je lui renvois. Après tout, je ne l’ai jamais aimé cet anatomiste aux schémas trop petits et flous.

J’aperçois enfin Cyrielle. La journée peut commencer.

Très bonne description, il y a du talent là dessous sans aucun doute !

Par contre, j'ai du mal à y voir la finalité, car il n'en existe sans doute pas. Etrange. Mais j'aime bien, pas grand chose à rajouter parce que ça posséde des qualités narratives simples et efficaces, le texte est suffisament court pour ne pas nous noyer, le vocabulaire est riche... Très réussit en tout cas !

Merci Leto !
J'ai pris la décision d'écrire ça un soir, et ça m'a fait du bien.
Pour la question de la finalité, j'avoue qu'il n'y en a pas. A part celle de raconter une journée, dans ses évènements et aboutissants. Rien de bien folichon, mais c'est ce côté ordinaire qui m'a plu.

La suite de cette journée morne bientôt.

Pas si morne que ça j'espère.

J'aime le rythme et la diversité de ton vocabulaire.
J'apprécie ce que tu écris.
Et quand bien même tu n'es pas Baudelaire.
Continue, de te lire j'ai envie.

Comme Ben Beckman et Leto II j'ai moi aussi bien aimé ce premier chapitre .
Ni trop court ni trop long j'ai surtout était surpris de l'avoir lit avec tant de facilité d'une traite . C'est simple et efficace et même si il ne se passe pas 30 000 choses on a quand même envie de lire la ligne suivante .
Autre bon point , le fait de parler du quotidien fait que certains passages doivent parler au lecteur et ça l'implique un peu plus dans la lecture .
Reste plus qu'à savoir qu'est-ce que cette Cyrielle peut avoir de si spéciale .
Une histoire à suivre de près !

J'en connais qui a la lecture de ceci se serait écrié "zOMG Cheer up emo kid !"
Ce qui m'aurait immanquablement amené à sortir mon marteau de guerre +20 contre les connards pour leur éclater proprement le cervelle, puis souiller leurs restes avec mes semelles crottées.
Bref, là n'est pas la question.

J'ai bien apprécié le récit en lui-même. C'est fluide, les descriptions font mouches, on comprend parfaitement ce que tu veux faire passer.

Tout comme on, enfin je, comprend parfaitement qu'il n'y a aucune finalité là-dedans. Le texte en soi est une finalité.
C'est pour cela que je t'encourage à écrire la suite, pour peu que tu aies besoin qu'on te le demande.

Juste une question.

Par l'Enfer et la Surmétensomatose, ne serais-tu pas en Médecine ? Si c'est ça, ça file pas mal de clés de compréhension.

Naviguant sur la route des fan fic qui parsèment le forum, je tombe sur celui-ci - un nouveau topic - qui a pour bon ton de présenter des "chroniques de vies". J'adore cela. Contrairement à beaucoup de personnes, j'aime écouter la vie plus ou moins intéressante des gens sans dire osef, et j'aime raconter ma vie (ce que je suis en train de faire ?).
Bref je commence à lire ce premier chapitre et bonne surprise : je n'arrive pas à m'arrêter de lire, ce qui est un très bon point. Le vocabulaire est très bon, c'est fluide, assez intérressant, et j'attends impatiemment la suite. Sinon la longueur est parfaite : pas trop court et pas long.

Merci ! Sympathique les vers...



Tant mieux si tu as trouvé ça facile à lire. Je ne cherche pas à faire quelque chose de compliqué. Une simple histoire qui pourrait arriver à tout le monde...
Cyrielle, spéciale ? Absolument pas. Ce n'est qu'une fille ordinaire. Enfin... On verra.




J'ai pas l'impression d'être un Emo... Mais ton marteau de guerre est très intéressant. Tu me le prêtes ? ^^



Merci.



Tout à fait. Tu as bien résumé la situation. GG !



Là encore, tout bon. Étudiant en PCEM1 (Médecine quoi...). La filiale qui va jarter avec les pharma pour devenir un truc complètement flou... Enfin, ce n'est pas le propos.
En tout cas, oui, je suis étudient en médecine. Et oui, ça peut expliqué pas mal de choses !



Content que tu ais arrêté ton voyage sur ce modeste topic !
Et content aussi de voir que (apparemment, tu n'es pas le seul) la lecture est facile. Je le répète : Je n'ai pas fait ça pour que le lecteur reste bloqué à chaque mot !

Et voici la suite. L'avantage de ce format, c'est vraiment sa longueur. Pas comme un chapitre de Fan-Fic par exemple. Bref.

Bonne lecture.


Chapitre II -

Je m’installe à ma place. Cyrielle me regarde avec un grand sourire, tandis que les autres continuent de siffler leur mécontentement. Quelle bande de râleurs tout de même. Que j’aimerai leur rabattre leur caquet une bonne fois pour toute. Bah, il suffit d’être patient : Ils vont tous se ramasser en fin d’année. Le pied.

Je prend mon crayon, et commence à gribouiller un schéma ressemblant au système cardiaque. Je dessine maladroitement le ventricule gauche. Zut, ma gomme. Je perd du temps, à croire que je n’arriverai jamais à le gérer celui-là. Je recommence mon dessin, le professeur est déjà passé à autre chose. Quand va-t-il comprendre que les étudiants ne vont pas aussi vite que lui ? On n’a pas des années d’expérience pour dessiner un cœur nous.

La pause arrive enfin. Je ne sens plus ma main, et mes fesses me font un mal de chien. Fichus sièges en bois inadaptés. Je me lève, et jette un coup d’œil autour de moi. Je vois de drôles de cinglés ici. Un couple plutôt démonstratif s’embrasse sans retenu. Ennuyeux. Devant moi, ce type regarde une série sur son ordinateur Je crois que c’est SCRUBS. Veinard. Il a fait ça toute la matinée. Je regarde derrière moi : On détourne les yeux. On me fixait ? La jeune fille cache sa gêne. Ridicule. Si elle veut que je m’intéresse à elle, elle devrait au moins soutenir mon regard. Tiens ? Elle recommence à me fixer. Mignonne. Pas mon genre, mais mignonne. Elle a le défaut d’être blonde. Je préfère les brunes. Tant pis, elle ira chez le coiffeur ou je resterai insensible. Quoique, à y regarder de plus près, elle a des atouts plutôt intéressant… A mon tour de la fixer. Elle soutient mon regard. Amusant, vraiment. Elle commence à me plaire.

La pause se termine. Trop vite. Le petit jeu est terminé. Le professeur reprend ses droit, et nous re-déballe tout son savoir anatomique. Assommant serait plus juste comme qualificatif pourtant. Rah, je hais vraiment cette matière. La somnolence me guette. De plus en plus, mes paupières tombent. Je sens un coup au niveau de mes côtes flottantes. Cyrielle m’a réveillé. Mon rendez-vous avec Morphée est reporté. Aie. Elle n’y est pas allée de main morte. Elle me lance un sourire moqueur et amusé, je lui rend un air de martyr en carton. Elle éclate de rire, pas vraiment le moment. Les regards fusent à nouveau, les sifflements percent mes oreilles. Ils ne savent pas s’arrêter ceux-là. Peu importe, le cours est presque fini. Encore 10 min de souffrance. Je regarde passer les minutes sur mon téléphone, inlassablement.

Fin du cours. Enfin. Je range mes affaires pêle-mêle dans mon sac, et tente de quitter ma place. Impossible. La foule est trop compacte vers les sorties. Tant pis, nous sortirons par l’issue de secours.

Il est midi. Je meurs de faim. Je propose à Cyrielle d’aller manger un morceau quand son copain arrive. Merde. Ce type ne peut pas me voir, et c’est réciproque. Grand, plutôt beau garçon, un certain charme, il m’énerve. Pas que je sois pire que lui (au contraire), mais son air suffisant a le don de me rendre dingue. Il porte une cigarette à ses lèvres. Et me souffle sa fumée à mon visage. Je vais finir par lui en coller une. Elle me retient. Ok, j’ai compris. Je te ferais ta fête une autre fois. Je les laisse, le poing serré dans ma poche.

J’avance vers le restaurant universitaire. Première fois que j'y vais d’ailleurs, un exploit. Je pousse la porte, évite deux-trois personnes qui bloquaient le passage, et regarde le menu. Peu de choses me font envie. Et à voir la tête de la jeune fille à côté de moi, elle ressent la même chose. Jeune fille ? Ah oui tiens, c’est la fille de la pause. Elle m’ignore. Ou tente de m’ignorer si j’en crois ses coups d’œils discrets. Elle remarque rapidement que je l’ai moi-même remarquée. Elle détourne son regard, puis me tourne le dos. J’en profite pour poser mes yeux sur ses courbes. Excitante.

Je choisis le plat qui me semble le moins horrible pour mon palais. Erreur, je me rend vite compte qu’ils sont tous au même niveau. Je regrette ma propre cuisine. Je me dirige vers la table la plus à l’écart, où je serais définitivement tranquille. Manque de pot, j’entends que l’on s’approche de moi dans mon dos. Je fais mine de ne pas m’en faire tandis que je commence à manger mon steak. Finalement, on m’interpelle. Pourquoi les gens ne veulent jamais laisser les types qui se mettent à l’écart seul ? N’ont-ils aucune logique ? Alors que je m’apprêtais à poser la question, je me rend compte qu’il s’agit encore de cette blonde. Trop mignonne.

Elle me demande si elle peut s’asseoir à ma table. Je n’ai rien contre. Elle commence par poser son plateau, puis enlève sa veste. Très lentement. Elle cherche à me draguer là ? Pourquoi pas après tout… Vive les illusions quand on ne sait pas encore que c’en est. Encore faudrait-il que c’en soit une cette fois. Sa façon de mettre en évidence son décolleté n’est pas naturelle. Mais excessivement agréable.

Je termine mon repas. Je ne sais d’ailleurs toujours pas comment j’ai fait pour accomplir cet exploit. Au moins, j’aurais appris le nom de cette jolie blonde : Gaëlle. Joli. Commun, mais joli. Elle me propose d’aller ensemble au prochain cours. Je ne refuse pas. Mais le prochain cours n’est pas avant… Ouch, une heure. Je vais devoir passer une heure seul avec elle ? Si elle continue à m’allumer comme tout à l’heure, je vais péter les plombs…

Je vais sérieusement péter les plombs. Assis tous les deux sur un banc, on doit sentir ma gêne / excitation à des kilomètres. Elle me touche la main. Ok. Elle passe sa main dans mes cheveux. Ça passe. Elle caresse ma cuisse. Temps mort. Ma raison va flancher. Pas que de coucher avec cette fille me gênerait, loin de là. Du moment qu’elle n’a pas mon téléphone… Seul soucis : Je la sens pas. Bizarre comme impression. Trop facile presque. Où est la caméra ? Elle me dit quelque chose, je suis trop dans le flou pour comprendre. Je répond oui machinalement. Elle prend ma main, et y place un billet avec son adresse. Je sors de ma torpeur. Elle me dit à ce soir… Et part.

Je reste là comme un con. C’est quoi cette journée de dingue ?

Eh bien, j'aime ce premier texte, pour sûr ^^.

A vrai dire, moi aussi j'aime les textes courts écrits et faits de cette manière. De plus, ton vocabulaire est diversifié, ton style est fluide et permet une lecture "rapide", sans bloquer sur aucun passage.
Petit plus qui me fait accrocher : je m'identifie. Bon, pas à tout, évidemment, et je sais que ce n'est pas ma vie, mais je retrouve des comportements d'un Homme normal (pour peu que l'anormalité existe, mais je ne commence la philo que l'année prochaine, je préfère m'abstenir de ce genre de réflexions pour le moment) : la douche de laquelle on refuse de sortir, la pensée obstinante du "J'suis en retaaard, meeeeeeeeeerde !" des mauvais matins... Bref, du classique et du commun. C'est le but de ton texte. Donc c'est réussi. :P

En somme : continue, that's what we need !

Edit : Rah, le temps de poster et un deuxième chapitre est là. Je lirai et commenterai demain ^^.

Ben non justement, tu n'en es pas un, je râlais juste contre l'un de mes thèmes de prédilection : les gens qui voient des émos partout. D'ailleurs, je prête volontiers mon marteau, il est là pour péter des rotules et il aime ça !


Comme quoi ce que j'en sais par ceux qui y sont passé était vrai... Et la fusion Pharma-Médecine, j'en sais quelque chose, mon petit frère est en 1ère année de Pharma et il serre les fesses pour avoir son année du premier coup.

Concernant ce deuxième chapitre, c'est marrant, je remarque un gros virage. Les éléments s'enchaînent d'une manière plutôt inattendue, nous offrant par la même un gros cliff à la fin ! Sans parler du pur twist sur Cyrielle sur laquelle on aurait pu se faire de fausses idées à la fin du premier chapitre (personnellement c'était mon cas). Rien que pour cette maîtrise du récit je te félicite.

Très drôles les remarques sur le RU, ça fait toujours mouche quand ça frappe au niveau du vécu.^^

Je rejoins aussi le rang de ceux qui adorent ces deux premiers Chapitres (soit tout le monde).

C'est vrai que l'on se ressent à travers ton récit, on s'y croit vraiment, avec toute cette normalité quotidienne. Ça manquait au Forum tout de même: beaucoup d'histoires d'aventures et de périls, mais là, pour le moment, j'accroche complètement avec la notion de vie quotidienne mais avec un jour différent qu'un autre. Comme quoi, il n'est pas obligatoire de toucher dans l'extraordinaire pour captiver les foules.

Pour continuer sur les qualités, je dirai que le vocabulaire employé est à la fois de bonne qualité mais aussi abordable par tous, ce qui accentue énormément le réalisme du récit. La narration est très sympathique car claire et concise, on ne se perd pas dans la description qui est limitée au strict nécessaire.

Non franchement, je ne trouve rienà redire, continue comme ça.

Yo, j’aime bien aussi.
C’est fou quand même comment je me suis retrouvé dans le personnage à ma lecture du premier chapitre : c’est exactement mon comportement matinal de mort-vivant (sauf que je m’en fous d’être en retard – mes profs ont l’habitude – et que je ne prends pas de petit déjeuner – je suis un fétichiste de la faim).
Bon, je ne fais pas Médecine mais à part ça, tout concorde ! ^^

Quant au deuxième chapitre, j’adore. Le suspense créé par la blonde ou, comme l’a remarqué TEW, le twist volontairement inachevé de Cyrielle sont vraiment bien rendus. J’ai été pris dans ce jeu amoureux, et c’est vrai que ça marche souvent, plus ou moins, de cette manière (enfin, si on occulte le comportement ultra direct de la blonde je veux dire).

Je ne reviendrai pas sur les qualités narratives de ton texte, LC, on l’a déjà fait pour moi.
Continue ! (Mais continue aussi La Volte-face du combattant !)

Pour être original, je dirais que j'ai bien aimé ton petit essai.
Comme ce qui a été dit auparavant, c'est bien écrit et bien lisible. Dans le chapitre 2 tu fais plus de petites phrases de 1 ou 2 mots intercalés entre des phrases de longueur normale. Ça donne un rythme et un style. J'aime.

Et je rejoins The Undertaker & EnOd en disant que je m'y retrouve aussi dans ton récit. Enfin le chapitre 2 en fait. Le coup de l'amphi, le RU.

Après 6 mois de cours, j'ai inauguré le RU lundi. *_____*

Par contre le coup de la fille, ça m'arrive jamais. (*´Д`*)
Juste des regards dans le métro/RER à la limite.

D'ailleurs qu'est-ce qui est réel, qu'est-ce qui est fictif? Mystère.

Continue comme ça. On veut la suite!

Déjà un deuxième chapitre , ça fait encore un bon point : le rythme de parution . Comme ça au moins c'est sur on a pas le temps d'oublier le chapitre précédent et l'envie de lire ne redescend pas .
Un deuxième chapitre qui fait moins commun que le premier , cette fois-ci ce n'est plus une journée toute simple mais au contraire une journée particulière . La question qui me pend aux lèvres quasiment à chaque fin de phrase c'est : ça lui est vraiment arrivé ou pas ?
Et cette question me revient souvent car beaucoup d'éléments semblent vrai même cette histoire de blonde . Il n'empêche que le chapitre laisse terriblement pensé que cette dragueuse cache quelque chose de louche oui mais quoi ? Y a t'il un piège ? Va t'elle tuer le pauvre jeune homme !?
Et pis comme ça à déjà été dit il y a toujours ce phénomène d'identification qui est récurent dans ce second chapitre aussi et ça m'épate toujours autant !
Bref vivement la suite !

Je viens de lire tes deux chapitres (d'une traite) et franchement j'ai accroché! Bon, comme tout ceux qui ont commenté, je trouve ton style d'écriture très fluide, c'est vraiment agréable de te lire! Et c'est vrai que le côté réaliste est sympa aussi ^^ (qui n'a jamais été à la bourre le matin ^^?).
Sur ce, bonne continuation!