Merci à tous ceux qui ont postés. Ça encourage.
La lame portée dans le dos de Malovski sur ordre d'Analielle dérape. Cela s'explique par le fait que Malovski a adopté sa forme hybride. En effet, il est un possesseur d'un fruit du démon zoan et a ainsi a possibilité de se transformer en une tortue préhistorique, la plus grande de tout les temps : testudo atlas. S'en suit une discussion entre Grant et Malovski au cours de laquelle ce dernier expose point par point ce qui lui as mis le doute sur l'ombre noire. Néanmoins, son raisonnement finissant sur un parallèle entre pirate et la société de l'Océan noire, Analielle s'énerve. Cette dernière ordonne alors à Grant de tuer Malovski. Le combat commence et Malovski disposant d'une force incroyable ainsi que d'une formidable défense domine le duel. C'est alors qu'Analielle se propose pour rejoindre le combat traînant un corps mort derrière elle. Que va-t-il se passer ?
Quelques minutes plus tôt. Analielle cherche à tuer l'un des deux pirates. Macahua est en train d'affronter ses hommes tandis que Sormaf semble encore sonné. Le choix est donc tout fait. Analielle essaie de le tuer mais le pirate évite au dernier moment. dès lors, un combat s'engage entre eux, naginata contre gants métalliques. Mais l'affrontement se révèle être de courte durée. Analielle grâce à une anticipation de l'attaque de Sormaf le tue, un one-shot ! dans ces derniers instants Sormaf se demande quelles étaient les réelles intention de son capitaine à son encontre. Peu de temps après, Analielle provoque Malovski en traînant le corps sans vie de son subordonné. Après quelques échanges, le combat entre eux deux commence. Analielle perd rapidement l'avantage et finit par se retrouver dos au mur. C'est alors que Malovski grâce à sa force couplé de son FDD détruit le mur ce qui provoque l'effrondement du bâtiment tout entier.
L'effondrement passé, les pointures que sont Malovski, Macahua, Analielle et Grant se révèlent encore indemne. S'en suit alors une discussion entre ces quatre-là où il est question du départ de Grant, de la morale de Malovski mais surtout de la distinction entre pirate et société de l'Océan noir. Ce dernier point amène d'ailleurs à parler d'un certain village du nom de Sylia qui aurait été saccagé par les pirates de Malovski au cours de leur première tractation avec la société de l'Océan noir. Puis soudain, venant de nulle part, telle une bête, un hurlement retentit. Mais qu'en est-il ? Qu'est-ce que cela ?
@ Reyan D Sultan : Mais il y a bel et bien égalité entre les deux garçons. C'est seulement que Silann prend plus de place en terme de développement car son cas est plus complexe. Mais passons au chapitre voulez-vous. J'avais dit un chapitre clé et bien chapitre clé il y aura :
Chapitre 21 : Fuites, réalité et faux-semblantQuartier des affaires Est – 10 minutes avant l’effondrement soit 14 minutes avant le criMatt courait aussi vite qu’il le pouvait, il fuyait ! Comme si sa vie en dépendait, comme s’il était sur le point de mourir. Enjambée après enjambée, mètre après mètre. Toujours plus vite, toujours plus loin. Il devait s’éloigner des pirates. Il en avait peur, trop peur. La mort incarnée par ces derniers l’effrayait au plus haut point. Seule la distance parvenait à le rassurer, à lui conférer un sentiment de sécurité. C’est pourquoi il creusait la longueur ainsi crée en s’éloignant de plus en plus. Il ne savait pas où il allait, et de la même façon, il ne savait plus où il était. Il s’en fichait maintenant. Ce qui comptait, c’était de courir. Pourtant, il trébucha. Il perdit équilibre. Il tomba. Et bien sûr, aussitôt, il voulut se relever. Mais juste à ce moment-là des bruits se firent entendre. II s’agissait du vice-amiral Malcolm, du colonel Analio et d’une vingtaines de leurs hommes.
_ Qu’est-ce qu’un marine fait ici ?! S’exclama Analio. Un homme de corvée ne devrait pas être sur le champ de bataille ! Puis s’adressant à Matt. Quel est ton nom ?
Matt ne comprenait pas grand-chose. Il était depuis presque une dizaine de minutes en état de panique. Néanmoins, il parvint à rassembler ses esprits pour penser clairement. C’est ainsi que malgré le trouble et la peur qui l’habitait encore, il identifia les personnes qui étaient présentes devant lui. Et il fut bien soulagé de reconnaître des marines. Il s’agissait de personnes dans le même camp que lui. Et mieux encore, elles étaient contre les pirates. Il pouvait donc se reposer sur ces soldats sans crainte. Il répondit plein de soulagement :
_ J-Johnson. Matt Johnson.
A l’annonce de ce nom, Malcolm se souvint de l’appel passé avec Le caporal Conray. Néanmoins, il continua à laisser parler Analio.
_ Et donc Matt, pourquoi étais-tu en train de courir ? Demanda Analio qui avait bien vu l’état de panique dans lequel avait été le garçon.
Matt fut dans un premier temps surpris par cette question. Puis devant la nécessité de répondre à un supérieur, il marmonna quelque chose d’inaudible. Ce à quoi le colonel lui redemanda de répéter. La réponse ne fut pas plus concluante. Pourtant cette fois-ci, Analio réussit à comprendre la phrase :
_ A … A cause des pirates.
_ Et bien quoi des pirates ? Ils t’ont fait quelque chose ?
_ Non … en fait …
_ Ils t’ont blessé peut-être ? Insista Analio.
_ Non … je …
_ Ou alors ils t’ont me …
_ Assez Colonel. Le coupa le vice-amiral Malcolm d’un ton sec et à la fois posé. Vous ne savez pas vous y prendre. Puis se tournant vers Matt il déclara : Je suis le vice-amiral Malcolm. Tu sais, celui qui qui parlait à l’escargophone tout à l’heure. Rassures-toi, je ne suis pas aussi sévère que ce que j’en ai l’air. D’ailleurs relèves-toi, tu seras bien mieux que par terre.
Le vice-amiral Malcolm lui tendit la main. Matt hésita un peu, puis attrapa la main du sexagénaire qui le hissa vers le haut.
_ On est mieux dans cette position que sur le sol, pas vrai ?
_ O-oui.
_ Et si tu nous racontais maintenant la raison de ta présence ici. Il me semblait que tu étais avec le caporal Conray.
_ En-en fait, j’étais bien avec lui. Avoua-t-il. D’ailleurs j’étais aussi avec deux autres marines. Il y en avait un petit qui rouspétait tout le temps et un autre plus grand, qui se disputait souvent avec le petit. Leurs noms étaient je crois quelque chose comme … Gros guy et Salté.
_ Presque. Grolgoï et Stanley. Et donc tu étais avec eux, que s’est-il passé par la suite ?
_ Un homme est apparu. Il sentait l’alcool et il était ivre. Par contre ce n’était pas un pirate. On l’a appelé je crois Malaubide. On disait aussi de lui qu’il était docteur, mais moi je ne le crois pas.
_ Je pense savoir de qui tu parles. Le docteur Mallobus n’est-ce pas ?
_ Oui c’est ça.
_ Et pourquoi penses-tu qu’il n’était pas docteur ?
_ Il ne sent pas comme à la clinique de Néméria. Lui, il sent l’alcool.
A cette phrase pleine de naïveté, les marines présents ne purent s’empêcher d’esquisser un sourire. Même le vice-amiral Malcolm qui pourtant d’habitude si froid dans son attitude montra un bref sourire. Pendant un instant, les cernes abyssaux de son visage semblèrent gagner en profondeur.
_ Il est réellement docteur ? Demanda Matt.
_ Plus ou moins. Il l’est sans pour autant l’être. Lui répondit le vice-amiral Malcolm en restant vague.
_ Comment ça ?
_ Il a été médecin dans la Marine. Mais suite à un incident grave il ne l‘est plus.
_ Mais alors pourquoi le caporal Conray nous a-t-il conduit à lui ?
_ En réalité, bien qu’il n’exerce plus sa fonction, il arrive de temps en temps qu’on fasse appel à lui. Vois-tu dans cette base nous sommes en sous-effectif. Normalement il devrait y avoir bien plus de soldats. Me suis-tu jusqu’ici ?
_ Oui oui ! Répondit hâtivement Matt qui semblait avoir totalement repris ses esprits.
_ Bien. Ce problème de sous-effectif donc, touche toutes les fonctions de base. Ainsi nous manquons de soldats, de canonniers, de cuisiniers et de bien d’autres postes importants dont les médecins. Mais revenons à Mallobus. Il était là, et ensuite ?
_ Des pirates sont arrivés, ils étaient beaucoup. Et en les voyants …
Matt s’arrêta. Il n’osait parler plus, dire tout fort ce dont il avait honte. Mais le vice-amiral Malcolm en voyant ce blocage l’encouragea :
_ Je t’en prie continues. « Et en les voyant … ».
_ … J-j’ai eu peur. Avoua-t-il enfin. Les larmes commencèrent alors à monter et c’est ainsi qu’il continua : J’ai eu peur et j’ai fui. Pourtant je m’étais promis que je ne fuirais plus, que je serais courageux, que j’arriverai à protéger les autres. Mais je ne voulais pas mourir !
Dès lors qu’il eut fini, les larmes coulèrent en abondance. Et aussi surprenant que cela paraisse, le vice-amiral Malcolm s’approcha de lui et lui colla sa tête contre son ventre.
_ Pleures mon garçon, pleures autant que tu veux. Tu sais, ce que tu as fait aujourd’hui n’était pas un acte de lâcheté comme tu sembles le croire. Tu n’as pas avoir honte. Au contraire, ce que tu as fait aujourd’hui, loin d’être la chose la plus intelligente, n’était pourtant pas l’acte le plus lâche. Tu as fui, c’est vrai. Mais il s’agissait là d’un acte de courage. Car il faut être courageux pour fuir. Beaucoup de personnes dont des marines ne veulent pas fuir. Ils pensent qu’il s’agit d’un déshonneur, pour eux-mêmes déjà, mais aussi pour la Marine. Mais ceux qui pensent ça sont des idiots. A quoi servirait un honneur préservé par des défunts ? C’est absurde ! Leurs morts ne provoquent en réalité que plus de pertes et de sentiment de défaite pour la Marine. Et en plus, la Marine est plus humilié par leur mort qu’elle aurait pu l’être par le fait qu’ils soient restés en vie. Rester sur le champ de bataille ou le quitter. C’est un choix difficile qui appartient à chacun d’entre nous de trancher. Mais dans l’un ou l’autre cas, pour prendre une décision et s’y tenir, il faut avoir du courage. Ce n’est donc pas un acte humiliant, loin de là. Et cela peut même revêtir lors de certaine circonstance un esprit stratégique. Comme quoi, même les plus grands fuient.
Puis il l’écarta, se baissa à sa hauteur et lui dit en le regardant droit dans les yeux :
_ Ecoutes-moi bien mon garçon. Fuir n’est pas un acte de faiblesse. N’ai jamais honte de fuir, jamais !
Matt et le vice-amiral Malcolm restèrent encore une minute sans rien dire sous les yeux étonnés et ahuris des soldats qui n’avaient jamais vu leur chef agir de cette façon. De son côté, Analio était en admiration devant cet homme qu’il avait l’honneur de servir. Le vice-amiral Malcolm avait su non seulement calmer le garçon avec tact, compréhension, écoute et patience, mais avait en plus donné et rappelé à tous une grande leçon. Analio à cet instant plus que jamais pensa que le vice-amiral Malcolm était un grand homme et qu’il était fier d’être sous ses ordres.
Quartier des affaires Est – 5 minutes après l’effondrement soit 1 minute après le criSilann était à genoux au milieu des décombres, tête penchée en arrière. Il criait ! Il hurlait ! La douleur était trop grande, la souffrance trop difficile à supporter ! Il avait longtemps fui la réalité, il avait espéré que tout cela n’avait été pas réel, que cela n’avait été qu’un rêve. Mais voilà qu’à présent la dure réalité lui faisait face, le vieux Mirroi était bien mort ! Il n’y aurait pas de retour possible, pas d’espérance à avoir ! La vérité était cruelle à entendre car il n’y avait plus d’échappatoire, plus de moyen de fuite ! Pour la première fois, Silann était directement confronté à ce qu’il s’était efforcé d’ignorer, de cacher au plus profond de son cœur. C’est pourquoi ce cri était si important. Car il ne représentait pas un simple cri, il représentait bien plus. Il gueulait, il beuglait sa souffrance comme une bête qu’on égorge et qu’on crame de toute part au fer chaud. Chaque coup à vif de réalité lui causait davantage de douleur. Ils lui rappelaient le corps inerte du vieux Mirroi, sa chaleur fuyante, ses yeux vides de vies, son manque de respiration, tout ce qu’il voulait fuir. Et c’est justement ce que ce cri signifiait, une ultime tentative de fuite envers cette réalité qu’il ne voulait ni reconnaître ni accepter. C’est ainsi qu’il criait ! Peine, douleur, rage, peur, souffrance, voilà ce que ce cri extériorisait avec force et puissance ! Et ce cri n’en finissait pas ! Il durait ! Il trainait ! Il retentissait ! Il y avait non seulement ce déni de réalité mais il y avait aussi autre chose, les coupables étaient devant lui ! Il avait beau ne pas les voir distinctement à cause de la poussière, il les sentait, les ressentait en plus de pouvoir les entendre. Leurs présences respectives lui étaient révélées à tel point qu’il aurait pu les situer par rapport à lui. Et dans le cas présent, ils étaient à peine à quelques mètres droits devant lui. Bientôt leurs présences lui devinrent insupportables. Il ne voulait plus les entendre ! Il ne voulait plus les écouter dire de telles choses ! C’est ainsi que dans son cri vint se mêler des paroles à peine compréhensibles :
_ LE VIEUX MIRROI N’EST PAS MORT ! ... IL NE PEUT PAS MOURIR, JE NE VEUX PAS QU’IL SOIT MORT ! … IL EST VIVANT ! VOUS M’ENTENDEZ ! … IL EST VIVANT !
Puis il se recroquevilla et des gouttes coulèrent en abondance sur ses joues. Des larmes de tristesse, des larmes de souffrance, des larmes de dénis, des larmes de douleur et enfin des larmes d’aveu : le vieux Mirroi était bien mort et il ne reviendrait pas. Dès lors, son cœur pendant si longtemps meurtri par la souffrance allait être allégé d’un poids languissant et douloureux. Celui de la souffrance né d’un sentiment irréel mais ô combien tellement sincère nommé espoir.
Les belligérants en entendant ce cri furent tous surpris. Ce hurlement était tellement emplit de souffrance qu’ils avaient l’impression que quel que soit l’origine de ce dernier, cela sortait du profond de l’émetteur. Néanmoins, parmi eux, seul Grant reconnu la voix. C’était indéniablement celle du gamin à la frange. Le timbre était le même. Pourtant, en comparaison du cri qu’il avait entendu plus tôt dans la journée, celui-là était poussé à un tout autre niveau. Grant, tout comme la première fois, eut un certain ressentiment. Il n’aurait su dire d’où lui venait cette impression. Il en avait entendu des cris au long de sa vie. Des cris de désespoir, des cris de souffrance, des cris de folie, des cris de peur et bien d’autres encore. Mais pourtant, celui-là avait quelque chose de différent. Ce hurlement n’était pas beuglé de façon "commune", il était poussé comme si la vie de son émetteur -soit ici le gamin à la frange- en dépendait. C’était un cri pour vivre et même plus, pour rester en vie. En un mot, pour survivre.
Bientôt ce cri venant de nulle part s’estompa. Tous restèrent encore silencieux pendant quelques instants. Puis Analielle rompit ce silence en déclarant à ses hommes qui s’étaient remis de l’effondrement :
_ Il y a quelqu’un à proximité. Il nous a peut-être entendus. Notre association avec les pirates ne doit pas être connue. S’il ne s’agit pas de l’un de nos hommes tuez-le.
_ Bien Dame Analielle. Répondirent les hommes de la société de l’Océan noir avant de franchir le rideau ténu de poussière.
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Je vous l'avez bien dit que c'était un chapitre clé. Enfin ... tout dépend à quel niveau on se place.
De toute façon, on ne pourra plus me dire que j'accorde plus d'importance à Silann qu'à Matt. C'est bien Matt qui a le plus gros développement dans ce chapitre.
Notez qu'il y a une référence de temps double. Pour des raisons de commodité et de réalisme je me dois de prendre comme référence l'effondrement et non le cri. Il s'agit donc pour ce chapitre d'une transition (histoire que tout le monde saisisse).
Enfin, j'ai un petit bonus : une fiche-résumé de la psychologie des deux garçons et l'évolution de cette dernière pour chacun d'eux :
Matt
Matt est un garçon de dix ans dynamique toujours prêt à aller de l’avant. Son optimisme ainsi que sa détermination sont ce qui fait sa force. Il a de plus l’esprit d’aventure et a un côté rêveur très prononcé. A côté de ça, il est naïf pour ne pas dire parfois candide ce qui l’amène souvent dans de drôles de situation. Néanmoins, sa légèreté est trompeuse. Car à l’instar de son ami Silann, lui aussi a sa part d’ombre. Après la mort du vieux Mirroi, Il a développé un traumatisme par rapport aux pirates. Il a non seulement peur d’eux, mais a en plus un sentiment de culpabilité dû à son inaction pour empêcher le meurtre.
Afin de compenser son inaction, Matt essayera au mieux de remplir ses fonctions de marine dont la plus importante : sauver des vies. Pour s’en tenir à cela, il se fera à lui-même la promesse de ne plus fuir et de ne plus avoir peur.
Seulement les paroles sont une chose, le terrain une autre. Matt ne pourra tenir son engagement sur la durée malgré un courage exemplaire lors d’une rencontre avec deux pirates. A la vue d’un groupe beaucoup plus important, la peur reprendra le dessus et il fuira.
Matt au cours de sa fuite, rencontrera le vice-amiral Malcolm, alors plus haut gradé de la base G-14. Devant le tact et la compréhension de ce dernier, Matt avouera la raison de sa fuite. A cela, le vice-amiral se chargera contre toute attente de non seulement le consoler mais aussi de lui expliquer le courage présent dans la fuite : la fuite est une chose dont il ne faut pas avoir honte.
Silann
Silann est un garçon de dix ans faussement introverti. Pourtant, malgré une apparente timidité il ose s’affirmer et aller à l’encontre d’autres personnes, dont ses supérieurs. Pour cela il n’hésite pas à les taquiner et même à les défier. Comme quoi, il ne faut pas se fier des apparences. Mais ses attributs ne s’arrêtent pas là. Il est réaliste, observateur, réfléchi et légèrement perturbé. En effet, il verra la mort du vieux Mirroi comme un acharnement du Sort. A contrario de son ami Matt pour lequel il voue une admiration et un respect sans borne pour ne pas dire presque maladif, il pense que la responsabilité de la mort de son ancien père adoptif lui est extérieure et que par conséquent, elle ne lui incombe pas. A noter aussi que Silann rejette la mort du vieux Mirroi. Bien que la réalité soit là et qu’il ne puisse pas la changer, il ne reconnaît pas la mort du vieux Mirroi en tant que tel. Pour résumer, il n’a pas fait son deuil. Il va sans dire que ce garçon est au fond de lui-même très tourmenté.
Après la quasi-mort de Matt, Silann se révélera complètement submergé par la colère. La volonté de mourir lui passera par la tête, mais elle ne sera pas assez forte pour le pousser à l’acte. Après l’incident, Silann se jurera de protéger son ami Matt. Pas par amitié, mais pour ne pas le perdre.
A l’entente de la vérité sur le sort de son village, Silann se verra obligé d’accepter la mort du vieux Mirroi. La fuite est une chose bien douloureuse quand la réalité inaltérable de la situation lui fait face.
La description des deux garçon a été mises à jour dans le premier post mais de façon à ne pas spoiler.
En espérant que vous avez passé un bon moment.