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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mer 7 Déc 2011 09:06 
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Le chapitre 8, un peu d'humour et on repart:


Chapitre 8 : G12

L’escorte poursuivit sa route sans autres incidents majeurs. Ils remontèrent la route de tous les périls jusqu’à apercevoir Red Line. Puis les deux navires s’engagèrent sur la périlleuse Calm Belt en direction d’East Blue. Le vice-amiral Sakazuki se chargea des quelques rois des mers qu’ils croisèrent, et finalement ils atteignirent la plus calme de toute les mers. G12 n’était plus qu’à une journée de navigation ; le voyage depuis Marineford avait duré au total 13 jours.

Les trois conspirateurs savaient que le temps approchait où les choses, pour eux, allaient devenir… mouvementées. Gil et Shiro avaient été extraordinairement détendus durant les derniers jours, sans doute parce qu’ils ne risquaient rien sur le bateau. Même entre eux, l’éternelle relation conflictuelle était revenue, comme si tout était normal. Shiro se sentait gênée par le souvenir de cette nuit sur la proue, et se montrait agressive pour dissimuler son embarras, comme à son habitude. Gil, égal à lui-même, collectionnait les bêtises ; non-respect de la hiérarchie, manquement à ses tâches, paresse et indélicatesse envers officier irritable, la liste était longue.
De son côté, Cariaju restait enfermé dans la cabine de commandement du matin au soir et ne se montrait guère. Les marins, qui connaissaient leur chef, redoutaient à présent d’être appelés dans cette pièce qu’ils supposaient irrespirable. Le sergent avait même fait courir une rumeur selon laquelle la fumée était désormais si dense qu’elle écraserai quiconque se risquerait à l’intérieur. Une blague qui lui avait valu d’être enfermé les deux derniers jours dans la cabine de la lieutenant. Cependant, ce n’était plus une peine d’emprisonnement pur et simple, la jeune femme le rejoignais souvent et ils discutaient de bien des choses, parlant de leurs enfances, de leurs rêves et de leur passé. Ils évitaient soigneusement d’aborder leur avenir.
Le dernier jour, tous trois se réunirent sur la proue pour mettre leur stratégie au point. Il s’agissait de rester le plus proche possible de Roger jusqu’au jour de l’exécution, sans attirer l’attention. Gil commençait à devenir nerveux, et l’inquiétude de Shiro commençait à apparaître au travers de cernes profonds. Le contre-amiral en revanche affichait une sérénité à toute épreuve, comme si ce qu’il s’apprêtait à commettre relevait de l’ordinaire. Vers 17h, l’escorte pénétra dans le port la base.

Contrairement aux autres bases de la Marine, G12 n’avait rien d’une forteresse. Derrière le port aux allures commerciales les baraquements étaient alignés comme dans une simple caserne, sans la moindre infrastructure de défense. Seule une demi-douzaine de canons installés dur les quais rappelaient la qualité de place « forte ». La tour du commandant, située en retrait, était à peine plus menaçante.
L’ambiance parmi les marines était tout aussi détendue. G12 était le seul bastion de la Marine à posséder des bars, des établissements qui en d’autres endroits seraient désert en permanence mais ici faisaient toujours le plein. Quiconque pénétrait dans cette place forte ne pouvait douter qu’elle se trouvât dans East Blue.
Gil marmonna à l’attention de ses comparses :

- C’est vraiment une base de la Marine ? On se croirait dans un tripot de la grove 23 !

- Vous alliez souvent dans la grove 23, sergent ? demanda Shiro avec un regard mi- réprobateur, mi- amusé.


Le jeune homme rougît et détourna le regard.

- Tch !... Au moins, on aura le champ libre pour la « mission ».

- Ne parle pas de ça ici, idiot ! La jeune femme ponctua sa réplique d’un coup de poing judicieusement placé.

Cariaju sourit. Il était heureux de voir que malgré l’aventure hasardeuse dans laquelle il les embarquait, ses deux jeunes compagnons conservaient leur joie de vivre. Il en venait à envier les pirates et leur éternelle insouciance. Roger, par exemple, était le genre de personne qui ne se départissait jamais de son large sourire. Même sur l’échafaud, le vétéran en était persuadé, il ne faillirait pas.
Soudain, un marin de Sakazuki se présenta à eux.

- Contre-amiral Cariaju, le vice-amiral souhaiterait vous parler. Il se trouve à la capitainerie du port. La présence de vos subordonnés serait souhaitable.


Le chef avait une longue expérience de la hiérarchie. Une telle injonction était très mauvaise. Il n’y avait pas de raison objective à cela, mais il sentit une peur rampante monter en lui. Il aurait voulu dire à Shiro de fuir avec le sergent, mais cela aurait revenu à les trahir tous les trois. Ils n’avaient pas d’autre choix dans l’immédiat que de suivre le marin et se présenter sagement devant Sakazuki. Il était peu probable à près tout que celui-ci ait eu vent de leur projet; leurs discussions s’étaient systématiquement tenues à l’écart des indiscrets. Pourtant, sous ses dehors de brute sanguinaire, l’homme lave était malin comme un Yagara. Se doutait-il de quelque chose ?
La réponse ne tarderait pas à venir, cependant, car le petit groupe arriva à la capitainerie et pénétra dans le quartier des officiers. La silhouette massive du vice-amiral éclipsait la dizaine d’officiers subalternes présents dans la pièce. Ceux-ci ne semblaient pas sur le point d’attaquer, mais leur présence indiquait néanmoins que l’on voulait les dissuader d’accomplir quoi que ce soit de trop « hâtif ».
Lorsque le marines chargé de la commission eu présenté son rapport et fût sortit, Sakazuki pris la parole.


- Cette maudite mascarade est enfin terminée. Je ne serais tranquille que lorsque ce maudit pirate cessera de respirer, mais une attaque est désormais fortement improbable. Cariaju, vous avez accompli votre travail et allez rentrer au plus tôt à Marineford. Je m’occupe du reste, soyez sûr que tout se passera conformément au plan de ce vieux requin de Kong.

Il se doute de quelque chose ! Pensa le vétéran. Le vice-amiral les poussait vers la sortie de manière trop appuyé pour être innocente. Cependant, il fallait en avoir le cœur net.

- En êtes-vous sûr, Sakazuki ? Mes hommes et moi pouvons encore vous être utiles. Cette base n’est pas idéale pour se prémunir des attaques. Un incident semblable à celui des titans pourrait se reproduire.

Dans le dos de l’épéiste, Shiro grimaça. La réminiscence de ce terrible jour ne devait pas lui être agréable.
Le vice-amiral se pencha vers son collègue, comme si il ne voulait pas être entendu. Son expression se fit plus hargneuse que d’accoutumé.

- Vous allez faire comme je vous dis, vieux débris. Je ne veux pas que votre maudit idéalisme ne vienne compliquer encore plus cette mission. Vous allez donc vous retirer bien sagement et obéir à vos ordres, est-ce clair ?

Gil fit mine de s’indigner en entendant le « vieux débris », mais le lieutenant l’en empêcha. Son sempai était en train de tuer leur insubordination dans l’œuf, ce n’était certainement pas le moment de se focaliser sur ce genre de détail.

- Très bien, jeune homme, - répondit Cariaju; si vous voulez bien nous excuser, mes équipiers et moi-même allons préparer notre départ. Je vous souhaite d’accomplir votre mission avec succès.

Sakazuki se renfrogna encore un peu plus, mais ne répondis rien. Le trio sortit du bâtiment et fit mine de se diriger vers le quai. Dans la capitainerie, Le vice-amiral appela un de ses hommes.

- « Ils » sont ici, pas vrais ? Aller me les chercher, et dites-leur de surveiller ces trois-là. Je n’ai aucune confiance en ce forban dégarni.


- Chef, que fait-on ? On ne va quand même pas se laisser arrêter par ce salaud ? Gil était de nouveau en mode « dynamite », près à exploser. Comme à son habitude, Shiro entreprit de le désamorcé.

- Fermez-là, sergent. On ne peut pas désobéir ainsi à un ordre direct, se serait de la folie.

A sa grande surprise, le chef appuya le garçon.

- Non, nous avons choisis de désobéir de toute façon. Si nous obtempérons, nous perdrons toute chance d’approcher Roger au bon moment. Le moment est venu pour nous de dire « adieu » au Tiny Thor.





Over...
J'aborde ici une petite partie transitoire où j'ai l'impression de perdre un peu en qualité. Insatisfaction chronique de l'auteur, ou réalité? Bref, j'attend vos avis ^^

Edit: Argh! quelle erreur ! Merci Enitu, c'est corrigé

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Dernière édition par Wander Tony le Dim 11 Déc 2011 10:25, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Dim 11 Déc 2011 00:07 
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Bon chapitre mais sans plus. Un chapitre transitoire comme tu l'as dit donc on a pas grand chose à se mettre sous la dent.

Seule question qui ressort : comment a pu savoir sakazuki ? Les géants peut-être ...

Curieux de voir comment tu vas faire évoluer la situation.

Wander Tony a écrit:
J'aborde ici une petite partie transitoire où j'ai l'impression de perdre un peu en qualité. Insatisfaction chronique de l'auteur, ou réalité? Bref, j'attend vos avis ^^

Ça c'est sûr que c'est beaucoup moins bien que le chapitre 7. Pourtant c'est toujours aussi bien écrit donc ce n'est pas au niveau de l'écriture (forme). Je pense que c'est plus un passage à plat, en tout cas moi je le ressens comme ça. Tu nous a sorti un super chapitre la dernière fois et là ce chapitre à côté donne l'impression qu'il y a une baisse de qualité car les éléments le constituant sont moins nombreux et moins captivant. Bref, pas de baisse de qualité mais un défaut d'inspiration pour arriver à faire passer ce chapitre de transition après l'excellent chapitre 7. Mais bon pas d'inquiétude je pense qu'au prochain chapitre ça va repartir de plus belle avec l'intrigue, le reste suivra.
En tout cas, ce chapitre a le mérite de mieux faire ressortir le suivant qui ne pourra être que plus passionnant.

Au passage tu t'es emmêlé dans les numéros des chapitres : tu passes du 5 (La goutte de magma…) au 7 (Empathie), puis tu double le 8 (L’heure du choix et G12).


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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mer 21 Déc 2011 15:44 
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Toujours pas satisfait par ce chapitre (désolé Enitu, je carbure en diesel ^^) , mais il y aura du mieux après je pense.

A, et puis Sakazuki est juste malin, il ne savait pas vraiment.

Chapitre 9 : Traqué

Les trois rebelles pressèrent le pas dans en direction de la tour principale de la base. Ils auraient voulus courir, de peur que l’homme lave ne les rattrape. Mais cela aurait éveillé les soupçons des nombreux marines qui flânaient dans les allées.

- Nous allons voir le commandant de G12

Dit le contre-amiral d’une voix ferme.

- Le Colonel Cendar est un vieil ami, et je suis sûr qu’il nous aidera.

Shiro répliqua :

- Peut-être, mais c’est un officier de base extérieure, il est en dessous de moi dans la hiérarchie. Il ne pourra pas faire grand-chose.
- Un préjugé classique, jeune fille. Cendar est le maître de cette base, ce qui signifie qu’il agit chez lui comme bon lui semble. Sakazuki ne prendra pas le risque de s’attaquer à une base entière.

En réalité, Cariaju était d’accord avec le lieutenant. Non seulement il comptait demander à son ami une violation de la hiérarchie qui lui vaudrait de très gros ennuis, mais il n’était même pas certain que le vice-amiral ne retourne pas la base entière une fois leur désobéissance découverte. Il ne pouvait que prier pour ce moment se produise le plus tard possible.
Maintenant qu’ils étaient ouvertement en rebellions contre la Marine, leur seule chance de poursuivre le plan était de se cacher à Logue Town en attendant le jour J. Il leur faudrait auparavant quitter G12 sains et saufs, et cela seul ne serait pas une mince affaire. Le vétéran comptait sur Cendar pour leur trouver une échappatoire ; une fois loin de Sakazuki le risque serait beaucoup plus faible.
Tout cela était très clair dans l’esprit du contre-amiral ; il devait cependant attendre d’être en sécurité pour en parler aux deux autres.
Après avoir marché une dizaine de minutes, l’équipe se retrouva au pied de la tour. Comme à Sabaody, un porche sombre menait dans une cours au milieu de laquelle se tenait le bâtiment principal de la base. Au passage, Gil sembla remarquer quelque chose dans l’embrasure d’une fenêtre car il fronçât les sourcils.

- Tient, qu’est-ce que des agents du gouvernement font dans une base comme G12 ? On n’est pourtant pas à Enies Lobby…

Inquiet, Cariaju leur fit de nouveau signe de se presser. Ils s’approchèrent de la porte et demandèrent au factionnaire d’avertir le colonel Cendar au plus vite.
Quelques minutes plus tard la sentinelle revint avec l’air préoccupé.

- Entrez, le colonel souhaite vous voir au plus vite. Apparemment, il y a beaucoup d’agitation dans le secteur du port, vous feriez mieux de vous dépêcher.

Gil et Shiro commencèrent à montrer des signes d’inquiétude. Le sergent suggéra que les événements au port n’avaient peut-être rien à voir avec eux, la jeune femme lui intima de se taire d’un coup de poing.


Le groupe pénétra hâtivement dans la tour sous le regard nerveux de la sentinelle. Gil se retourna avant d’avancer, mais l’agent avait disparus. Ils s’engagèrent dans un étroit escalier en colimaçon et montèrent jusqu’au sommet de la tour. Ils atteignirent un large palier très différent de l’aspect général de la base. De l’autre côté se trouvait une lourde porte gravée, gardée par deux officiers. Bien qu’il n’y ait personne d’autre dans la pièce, la tension qui y régnait était presque palpable. Gil et Shiro montraient désormais des signes de malaise évidents.

- Allons-y.

Cariaju s’avança pour capter leur attention et détendre un peu l’atmosphère.

- Comme je l’ai dit, Cendar est un très bon ami. Mais il est un peu paranoïaque …

C’était un mensonge. Le colonel Cendar était certes une personne prudente, mais pas à ce point-là. Manifestement, quelque chose n’allais pas ici, et le chef n’aimait pas ça. Il ne voulait simplement pas inquiéter ses compagnons.
Les gardes ouvrirent la porte et le groupe pénétra dans un large bureau. Celui-ci était beaucoup plus éclairé et moins étouffant que l’ancien bureau du contre-amiral à Sabaody, sans-doute grâce à la baie vitrée qui donnait sur l’ensemble de la base. Cependant l’odeur était toute aussi nauséabonde ; les deux jeunes gens grimacèrent de dégout. Sans-doute était-ce à cause de la pipe que fumait le petit homme assis derrière le bureau central. Le colonel Cendar était à l’opposé de l’image que l’on se faisait d’ordinaire d’un officier supérieur. A peine plus grand que son bureau, pour le moins charpenté et pratiquement chauve, il flottait dans un uniforme ridiculement grand et disparaissais sous une masse de papiers qui encombraient le bureau.

- Cariaju… entrez vite, tous les trois. Je ne sais pas quel genre de bêtise vous êtes en train de faire, mais nous n’avons pas beaucoup de temps. Le Cipher Pol est ici.


La déclaration du colonel provoqua l’indifférence de Gil et Shiro. Même si les agents du gouvernement mondial ne se rendaient pas d’ordinaire dans les bases extérieures de la Marine, la plupart d’entre eux n’était rien d’autre que des marines en costume-cravate. Il n’y avait pas grand-chose de plus à craindre de leur part que des simples soldats. Cariaju en revanche s’alarma ; son ami n’aurait pas dit cela s’il n’avait pas une bonne raison.

- Le Cipher Pol… Tu veux dire une des unités 6 à 8 ?

Les CP6, 7 et 8 étaient des unités d’espionnage et de renseignement réputées. Si l’une d’entre elle se trouvait dans G12, l’objectif des rebelles serait sévèrement compromis.

- Si seulement il n’y avait qu’eux… Les unités présentes sont 7 et 9.

Gil tiqua

- 9 ? Les unités CP ne vont que jusqu’à 8, n’est-ce pas ?

Mais son assurance s’évanouit aussitôt à la vue de l’expression d’épouvante qu’affichait Shiro. Même Cariaju abandonna un instant son flegme habituel :

- Le CP9… son existence n’est qu’une rumeur, mais tous les officiers du QG ont entendus parler d’opération menée par ces assassins d’élite. Ils maitriseraient toutes les techniques du Rokushiki, et certains d’entre eux auraient même mangé un fruit du démon !

- Chef, c’est mauvais ! Nous ne sommes pas de taille contre les hommes de Spandine.

Fit Shiro qui luttait pour garder son calme. Même pour elle, un tel défi était indéniablement insurmontable. Elle ne pouvait utiliser que la moitié des six pouvoirs, et son fruit du démon n’était pas très offensif. Pourtant, ce n’est pas pour elle qu’elle prétendait s’inquiéter :

- Gil ne peut pas affronter un agent CP9 dans son état actuel. Ses pistolets ne serviraient à rien

- Ne vous en faites pas, mon lieutenant ! Personne ne peut me battre au tir !

Fanfaronna le jeune homme, qui n’avait de toute évidence pas compris.

- Détrompez-vous, sergent. Votre habilité au tir ne sera pas suffisante pour blesser ces assassins. A vrai dire, je serai moi-même en difficulté face à l’un d’entre eux.

Cette dernière affirmation plongea le sergent dans le doute. Qui étaient ces agents qui pouvaient rivaliser avec un contre-amiral ?

- Comme d’habitude, vous êtes responsable de toute cette agitation.

Tous trois se souvinrent qu’ils étaient en présence de Cendar.

- Je ne sais pas ce que tu as encore fait, Cariju. Mais je peux t’assurer que le CP9 n’est pas là pour Roger. Sakazuki suffit amplement.


Soudain, une explosion retentit dans le port. Tous les quatre regardèrent à travers la baie vitrée et aperçurent une lueur rougeâtre vers les quais. Shiro pâlit, Cariaju ferma les yeux et Gil serra les dents. Le chef murmura :

- Désolé, Tiny Thor.

Cendar réagit rapidement :

- On dirait que vous n’avez pas beaucoup de temps. Mon aide de camp va vous conduire dans mes quartiers, où vous pourrez m’expliquer ce que vous êtes venu me demander. Faites exactement ce que je vous dis, entendu ? Enseigne Belmer, vous pouvez rentrer.



Comme c'est les vacances et bientôt Noël, je réfléchit à un petit bonus, sous la forme d'un chapitre dés la semaine prochaine ou un chapitre "bonus" hors de l'histoire. En tout les cas, à la semaine prochaine !

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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mer 28 Déc 2011 11:32 
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Bon, et bien pour commencer, joyeux Noël à tous!

Comme promis, j'ai réalisé le petit bonus de Noël qui va bien.
Ni chapitre bonus, ni chapitre anticipé, j'ai fait ce que je préferre, prendre un crayon et dessiner !
Comme cela se faisait il y a un an, voila une série représentant les trois héros de l'histoire.

En exclusivité, et par ordre d'apparition, voici:

Gil
Spoiler: Montrer
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Shiro
Spoiler: Montrer
Image


Et le chef Cariaju
Spoiler: Montrer
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Voila, ça paye pas de mine et sans un imprévu embêtant (mon pc kaputt T_T) j'aurais pu faire beaucoup mieux, mais bon il faut savoir se contenter de se qu'on a ! (C'était la morale du jour... OK, je sors)

Edit: En couleur, c'est mieux! Je remplacerait chaque personnage par sa version couleur petit à petit (parce que c'est méga long, et encore je ne fait que du coloriage bête et méchant ^^)

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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mer 4 Jan 2012 15:03 
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Bonne année à tous ! Les regrets continuent en 2012 avec un dixième chapitre :

Chapitre 10 : Belmer


Une jeune marine aux allures de punk entra par une porte latérale. Cariaju s’étonna de son apparence, qui ne correspondait pas vraiment à l’idée qu’on pouvait se faire d’un aide camp. Sous sa casquette, ses cheveux rouge tuile étaient coupés courts, à l’exception d’une bande attachée sur le sommet du crâne qui lui retombait en queue-de-cheval. Une cigarette dépassait de ses lèvres et ses yeux reflétaient une lueur de douce folie enjouée. On ne pouvait manquer la ressemblance avec Gil ; pourtant Cendar n’était pas le genre d’officier à promouvoir n’importe qui. Sans doute son apparence était-elle trompeuse, elle devait cacher des qualités humaines telles que le colonel les aimais.

- Mais c’est pas vrai, quelle puanteur ! Colonel, il faut vraiment que vous arrêtiez de fumer cette pipe ! Et puis, combien de fois je dois vous dire de ranger votre paperasse ! On vous voit à peine ! S’exclama-t-elle à la surprise générale.

- Belmer, je vous présente le contre-amiral Cariaju, un vieil ami du temps où j’étais sous-officier au QG, ainsi que ses équipiers, le lieutenant Shiro et… ce jeune homm…

La jeune femme le coupa

- Gil ? Qu’est-ce que tu fais ici, espèce de tête de poivron ?

Le jeune homme, depuis que le nom de l’enseigne avait été prononcé, avais une expression de surprise et de gêne mélangés.

- Be… Belmer ! Eh ben ça… euh.. je suis sergent, sous les ordres du vice-amiral.

Les trois autres les regardèrent avec ettonement. Cendar demanda à Belmer avec un air aussi niais que sa question :

- Vous vous connaissez ?

Cariaju sourit. Son ami n’était pas toujours très vif dans les conversations civiles. Mais c’est une tout autre chose qui l’amusait le plus: il n’avait pas manqué de relever l’expression désapprobatrice de Shiro. La jeune femme regardait l’enseigne avec un air sombre qui en disait long sur son opinion à son propos.
Une nouvelle explosion retentit, forçant les fugitifs à revenir dans la réalité.

- Nom d’un roi des mers, nous perdons du temps. Vous deviez nous amener dans vos quartiers, Cendar.
- Très juste, mon ami. Suivez-moi !

Les cinq marines passèrent la porte dont était sortie Belmer, traversèrent un couloir et entrèrent dans un petit salon éclairé par un plafond vitré. Cendar s’assit dans un fauteuil de cuir près d’une grande table ovale et saisit un cigare dans une boîte en fer

- Colonel ! s’écria Belmer avec un regard effrayant.
- Ou… oui, jeune fille, vous avez raison, pardonnez-moi.

Répondit-il, confus et rougissant.

- Ne faites pas attention, mes amis. Belmer est un peu sanguine, mais c’est une gentille fille.

Gil murmura à l’intention de ses équipiers, d’un ton sarcastique :

- Elle est complètement folle, oui.

Cariaju sourit malgré son air interrogateur, mais Shiro se renfrogna. Gil, qui ne perdais jamais une occasion de draguer, crut voir une faille

- Quelque chose ne va pas, mon lieutenant ? Ne vous faites pas de soucis, on va s’en sortir !
- Idiot de tête de piment ! lui répondit-elle, agacé, en lui enfonçant le visage dans la tasse de café que Belmer venait de lui tendre. Cette dernière s’esclaffa :

- Ah ah ah, tu n’as pas changé, Gil ! Tu es toujours un aussi mauvais dragueur ! Je devrai te donner des leçons !

Cette remarque ne fit qu’énerver un peu plus l’irritable lieutenant. Elle se penchait en avant en arquant le dos, comme un chat. Gil, qui connaissais trop bien cette attitude, crut bon de s’excuser :

- Désolé pour ça, mon lieutenant. Belmer est un peu extravertie, si vous voyez ce que je veux dire…
- LA FERME !!! hurla-t-elle en se transformant.
- Lieutenant, ce n’est pas le moment ! Lui fit remarquer Cariaju, au grand soulagement de Gil qui tremblait de tous ses membres.
- Ca alors, un Zoan ! Le fruit du chat, n’est-ce pas ? Regardez, Belmer ! On ne voit pas ça tous les jours sur East Blue ! S’exclama Cendar.
- Et ben, tu t’es trouvé une sacrée copine, Gilou !

En entendant le surnom que lui donnais Belmer, Gil virât en l’espace d’un instant du rouge au blanc pâle. Shiro allait exploser et le réduire en lambeaux, ça ne faisais aucun doute. Le chef crut également qu’il allait devoir intervenir, lorsqu’un soldat fit irruption :

- Mon colonel, le vice-amiral Sakazuki demande à vous voir !


Cariaju comprit qu’ils n’avaient plus le temps. Il ordonna à ses équipiers de se tenir calme, et entreprit d’exposer la situation à son ami. Les trois jeunes gens se tenaient alignés et au garde-à-vous. Shiro était d’une humeur massacrante, Gil paraissait terrorisé entre la fureur du lieutenant et l’ordre impérieux du vice-amiral, quand à Belmer elle n’avait pas l’air de bien comprendre la situation, mais devait être également impressionné par l’autorité de Cariaju. Au fur-et-à mesure que le vétéran parlait, cependant, tout trois reprirent une expression sérieuse et s’intéressèrent à son discours.
Lorsque le briefing fut achevé, le vice-amiral se tut et attendit la réaction de Cendar. Celui-ci s’empara d’un cigare ; Belmer n’osa le reprendre cette fois, l’alluma et inhala profondément, expira et dit simplement :

- Je comprends. Je vais vous faire sortir.

A peine eut-il prononcé ces mots que son escargophone personnel retentit. A l’autre bout de la ligne, l’inquiétude de la sentinelle était évidente. Les trois fuyards se rapprochèrent simultanément du colonel, comme pour mieux entendre le jeune marine à l’entrée de la tour. Celui-ci se contenta d’une phrase laconique :

- Mr Spandine vient de pénétrer avec deux de ses hommes, malgré mon opposition. Il monte vers votre bureau en ce moment même.

A ces mots, chacune des cinq personnes présentes dans le salon sentit son pouls s’accélérer. Considérant l’état d’excitation d’ores-et-déjà avancé de ses équipiers, le chef pris les devants.

- Vite, Cendar, y a-t-il un autre moyen de quitter le bâtiment ? On ne doit surtout pas nous voir ici !
- Suivez-moi !

Belmer répondit comme si elle attendait la question. Elle se dirigea vers une armoire dans l’ombre de laquelle était dissimulé un levier qu’elle activa. Aussitôt, la vitre au plafond se souleva et une échelle descendit au milieu de la pièce. Le colonel déclara d’un air gêné :

- J’avais fait installer ça pour aller bronzer sur le toit.

- Ça ne vous a pas vraiment profité.

Fit remarquer Gil, qui ne se retenait plus. Le petit homme avait en effet la peau assez pâle.
Alors que Cariju les pressait de grimper à l’échelle, Belmer renchérit :

- N’est-ce pas ? C’est à cause de cette saleté de pipe. Et puis, vous devriez manger des clémentines. Elles sont excellentes pour le teint.

Cariaju remarqua en effet que la jeune femme avait en effet un très joli teint. Cette marine était décidément surprenante.
Les fugitifs arrivèrent sur le toit. C’était une zone large d’environ cent-cinquante mètres carrés, complètement découverte, avec une porte d’accès à dix mètres de là où ils se trouvaient.
Le vétéran compris le plan de son ami : lorsque les agents entreraient dans le bureau, Cendar les distrairais tandis qu’ils s’échapperaient par la porte. C’était une bonne idée, mais s’il y avait vraiment des agents CP9 cela ne suffirait probablement pas.
Un des marines de garde entra dans la pièce en bas et annonça que Spandine entrait dans le bureau. Cendar adressa un ultime encouragement à son ami avant de regagner sa place.

- Tu as intérêt à réussir, vieux pirate…

Belmer s’avança vers la porte en leur faisant signe de suivre. Gil la rejoint immédiatement. Shiro et Cariju s’apprétaient à faire de même, lorsque la porte s’ouvrit de l’intérieur. Une silhouette massive apparut dans l’escalier, une silhouette sur laquelle le vice-amiral distingua une chemise à fleur.

- Je me doutais bien qu’on ne pouvait pas faire confiance à ce vieux rat terrestre de Cendar

Belmer recula à côté de Gil, qui lui demanda :

- Génial … t’as un plan B, grande sœur ?




Le frère et la soeur réuni! un coktail explosif, et dans deux semaines un long chapitre mêlant action et sentiments!

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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mer 18 Jan 2012 10:37 
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Voilà un bon gros chapitre auquel je pensais depuis longtemp. Assez satisfait du résultat...

Chapitre 11 : Quels sont tes rêves ?

L’heure n’était évidemment plus aux explications. D’ailleurs, Cariaju doutait qu’une explication fut possible avec cet homme. Ils allaient devoir se battre. Mais L’homme lave était invincible, ou à tout-le-moins hors de leur portée. Dans une telle situation, la solution la plus logique était la fuite, mais ils se trouvaient sur un toit, à plus de vingt mètres de hauteur. Les seules issues étaient bloquées par des hommes aux pouvoirs monstrueux, ou plutôt des monstres à l’apparence humaine. Avec son cloud kendo, le vétéran avait peut-être une chance de passer, mais ses compagnons ne pourraient le suivre, et cela était hors de question. Il n’y avait donc aucun échappatoire, sinon mourir au sommet de cette tour. Le chef considéra cette option un instant. Mourir avant d’accomplir sa rédemption serait-il honorable ? Non, sans doute pas. D’autant qu’il était responsable des trois jeunes gens. Il ne pouvait simplement pas mourir maintenant. Et ils ne pouvaient pas fuir non plus.
Au milieu de cette aporie, l’ex-contre-amiral fut distrait par une injonction de l’aide de camps Belmer.

- Par ici ! Le treuil !

Sur leur droite, à l’extrémité du toit se trouvait une grue en bois qui devait servir à acheminer rapidement des fournitures dans les étages supérieurs. Le plateau du treuil était en haut, comme s’il les attendais. Ils pouvaient fuir par-là, au condition d’en avoir le temps. Cariaju s’écria :

- Lieutenant !

Puis il se rua sur son supérieur. Flamberge jaillit et barra le chemin du terrible vice-amiral. L’épéiste aurait aimé blesser l’homme lave, mais celui-ci répondit à son fluide par un fluide plus puissant encore, au point que l’énorme poigne du véteran trembla. Ce dernier vacilla et fit un bond en arrière, constatant avec soulagement que sa subordonnée avait compris son injonction.
Rapide comme la foudre, Shiro s’était changée en zoan et avait bondit sur l’escalier. Avant que Sakazuki n’ait le temps de sortir, elle anéantis la toiture qui s’effondra sur le vice-amiral, obstruant l’accés. Ça n’allait évidemment pas l’arrêter, mais l’essentiel était de gagner quelques précieux instants. La jeune femme fit un nouveau bond et se retrouva sur le parapet.

- Attendez, on ne va quand même pas descendre la dessus !

S’écria-t’elle en constatant l’étroitesse de la plateforme. La précipitation de Gil et Belmer ne lui laissèrent pas le temps de renchérir. Le frère et la sœur la heurtèrent en trébuchant et ils tombèrent tous les trois en hurlant. Gil s’agrippa au plateau, Belmer parvint à y placer une main, et l’autre sur l’épaule du jeune homme. Shiro se rattrapa à la taille du sergent qui faillit lâcher prise. Heureusement, la femme-chat était très légère et elle parvint à passer sur le dos du sergent pour rendre sa prise moins pénible. Cariaju les rejoints d’un bond et atterrit sans difficulté sur la plateforme. Celle-ci se mit à descendre comme par magie, quoique « chuter » eu été plus approprié. Le petit groupe dévala les vingt mètres jusqu’au sol en hurlant, puis s’enfonça dans une tranchée Creusée au pied de la tour. Encore dix mètres plus bas, la plateforme s’arrêta d’elle-même au ras du sol. Gil lâcha prise et le trois jeunes gens s’effondrèrent sur le sol.
Dans son bureau, le colonel Cendar lâcha le levier de commande dissimulé à l’intérieur d’une armoire. Son uniforme était maculé de sang et plusieurs plaies sur tous son corps saignaient abondement. Il grogna et se tourna vers deux hommes essoufflés et ensanglantés qui le regardait haineusement.

- Bien, à présent, si nous reprenions ? Nous avons encore beaucoup de choses à nous dire…


- Relevez-vous, sergent !

S’écria Cariaju en se retournant. Le jeune homme était à terre et serrait les dents. Les quelques secondes de chute à supporter les poids de trois personnes devaient se faire sentir dans ses bras.

- Nous avons au mieux quelques minutes avant qu’il ne nous trouve. Jeune fille, où mène ce conduit ?
Dit-il en s’adressant à Belmer.

- Aux égouts de la base. Le colonel faisait construire un ascenseur pour accéder à sa « base secrète »
Gil, soudainement remis sur pied, s’étonna :

- Une « base secrète » ? Cette base est un camp de vacance pour marine grabataire, non ? Pourquoi construire une « base secrète ?

Shiro lui fit remarquer que de toute façon, la Marine ne construisait pas de base secrète.
Belmer répliqua :

- En fait, le colonel à des passe-temps assez… enfantin. Il a fait construire un port souterrain pour son yacht personnel. Nous allons le prendre pour nous échapper.

Gil et Cariaju pouffèrent, et même Shiro esquissa un sourire. Le chef poursuivit.

- C’est parfait. Ne perdons pas de temps et rejoignons ce providentiel navire de plaisance.
- Oui, j’ai bien envie de prendre des vacances !

La remarque était stupide, mais Shiro et Belmer frappèrent Gil par pur réflexe. En avançant dans les tunnels sombres des égouts, Belmer fit remarquer au Lieutenant

- Vous avez pris le coup de main, on dirait. Quand il était petit, je l’ai tellement frappé que j’ai finis par penser qu’il aimait ça.

Gil, déséquilibré par deux bosses sur sa tête, protesta en chancelant.
D’après Belmer, peu de gens savait comment retrouver le port souterrain de Cendar. Leurs poursuivants mettraient une éternité à les retrouver.

- Mis à part le port souterrain, les égouts compte plus de trente sorties dans toutes la bases, dont certaine ne sont pas sur les plans. En tant qu’aide-de-camp du commandant, je les connais tous, bien évidement.

Cariaju l’interrompit.

- C’est parfait. Après nous avoir montré le chemin, vous n’aurez qu’à sortir par l’une d’elle et vous fondre dans la foule des marines.

Belmer se figea. Son expression se décomposa mais Shiro se planta devant-elle et pris un air féroce :

- Vous recommencez, chef. Nous avons déjà eu cette explication à mon sujet, vous ne pouvez pas lui interdire de nous suivre.

Etonné par le brusque changement d’attitude de sa subordonnée à l’égard de l’enseigne, le vétéran ne répondit rien. Cette discussion le gênait, il n’était plus sûr de savoir comment se comporter avec ces jeunes gens.
Le cas de Belmer n’était pas aussi désespéré que celui de Shiro, cependant. Les officiers subalternes des bases terrestres n’étaient que des sous-fifres, sur G12 plus qu’ailleurs. Même si elle était impliquée dans la trahison, elle ne ferait pas l’objet d’une enquête trop approfondie. D’autant plus que leur principal ennemi dans cette affaire était Sakazuki. C’était le genre d’homme qui ne se préoccupait guère des sous-fifres.
A la surprise de tous, Gil prit la parole sur un ton que ses compagnons ne lui connaissaient pas :

- Grande sœur… je sais que tu voudrais rester avec moi pour me protéger. Tu as toujours été comme ça. Quand les bandits ont saccagés la plantation de mandarine familiale, tu t’es engagée dans la Marine pour devenir plus forte. Tu as toujours pensé à moi avant tes propres rêves. Mais tu sais, quand je me suis engagé à mon tour, je pensais t’en libérer.
Belmer, bien que de toute évidence bouleversée, garda contenance. Elle sembla regarder dans le vide quelques instant, puis ses yeux se refocalisèrent et elle répondit.

- Alors c’était ça… Eh bien, tu as réussi, n’est-ce pas ? Tu t’es engagé, et moi je me suis retrouvée réduite à m’occuper d’un vieil officier en fin de carrière. Quelque part, j’étais satisfaite. Je ne t’en ais presque pas voulut. Mais voilà que nous nous croisons, que tu t’es débrouillé pour te mettre en danger. Ne t’attend pas à ce que je détourne le regard. Après tout, c’est mon rôle de grande sœur !
Cariaju distingua un instant de flottement dans les yeux de Gil. Lui non plus n’était pas totalement résolut.

- Non, Belmer. Ce danger dont tu parles, je l’ai voulu. Je l’ai choisi.

Et Shiro intervint :

- Belmer-san … Ne vous en faites pas pour lui. Je ne prétends pas que ce vers quoi nous nous dirigeons n’est pas dangereux, mais… Nous le protègerons, je vous le promets. De plus, il n’est pas complètement sans défense.

Le sourire malicieux qui ponctua ces derniers mots sembla faire autant d’effets que le sens des paroles. Le chef sourit lui-aussi. Assister à ça méritais bien tous les déboires qu’ils subissaient.
Gil reprit, et cette fois sa conviction devait être totale :

- Belmer, je connais ton rêve. Si tu viens avec nous, tu seras une fugitive, condamnée à vivre comme une hors-la-loi pour le restant de tes jours. Comment pourra tu jamais élever un enfant dans ces conditions ?

Cette fois-ci, l’enjouée marine pâlit. Le jeune homme avait presque gagné.

- Et toi, petit frère ? N’as-tu pas des rêves, toi-aussi ? Crois-tu pouvoir les poursuivre plus facilement que moi en étant un hors la loi ?

Contrairement à ce qu’elle devait espérer, le garçon de faiblit point. Il parut contemplatif l’espace d’un instant, un faible sourire se dessina sur ses lèvres, puis il jeta un œil au chef et enfin son regard s’arrêta sur Shiro, qui le lui rendit.

- Mes rêves… se trouvent dans cette aventure.





Voili voilou. Et pendant ce temps, je pred du retard dans l'écriture de la suite. J'éspère ne pas avoir à retarder la parution.

PS: 150 messages... auto-dédicaces alors ^^ !

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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mer 18 Jan 2012 12:42 
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C'est curieux j'étais sûr d'avoir commenté depuis le nouvel an. Bon dans ce cas je rattrape mon retard.

Pour commencer bonne année (hum ... 18 janvier - -')

J'ignorais que tu dessinais (je remarque au passage la colorisation de certains ^^). Le tout est très bien fait. Un petit problème de proportionnellement peut-être ou du moins j'en ai l'impression avec les bras de Cariaju et la tête de Shiro me semble un peu trop avancée. En tout cas la colo est bien faite. C'est drôle mais avant j'avais associé Gil à ton avatar (je me doutais que Gil ne pouvait pas être aussi classe). Au fait quand feras-tu la colo des mèches de ton avatar ? A moins que ce soit voulu et dans ce cas je n'ai rien dit.
Si tu peux faire des colos, j'en conclu que tu as trouvé une solution à ton ordi "kaputt".


Les trois chapitres de retard maintenant :

Le 9 je ne l'ai pas tellement apprécié non plus. Une arrivée en fanfare chez Cendar (au passage j'aimerai connaître le pourquoi de ce choix de nom, j'ai un petit espoir pour un perso du même nom dans les aventuriers du survivaure), une parfaite ignorance des héros envers Cendar alors qu'ils se sont déplacés pour aller le voir, un Sakazuki toujours extrême dans ses méthodes mais pas rapide (c'est rageant de voir qu'il est juste à côté et qu'il ne s’aperçoit de rien) et un meli-melo brouillon sur le CP. Il me semble que dans ce chapitre il y a une sorte d'immobilisme narratif. Il ne se passe rien à part la destruction du Tiny Thor (l'arrivée du CP à la limite).
Je crois que pour le coup j'ai trop de recul et que je suis trop sévère.


Les deux chapitres qui suivent par contre, là j'ai adoré. L'arrivée de Belmer dans l'histoire et son traitement, c'est tout simplement excellent. En plus tu tiens compte de tout les détails développés dans le manga et tu en fais mention avec brio. C'est bien amené et ça correspond parfaitement. J'imagine maintenant parfaitement l'une des raisons qui la poussée à se retirer de la Marine. Tu m'as aussi surpris avec le lien fraternel qui unit Gil et Belmer, au départ j'avais pensé à une ancienne connaissance dans la Marine voir une ancienne conquête (hautement improbable, je sais). Et encore une fois c'est bien amenée puisque placée en fin de chapitre ce qui appuie encore plus la révélation. Mais tu ne t'arrêtes pas là et tu continues de plus bel avec la fin du chapitre 11. Traitement classique mais toujours aussi efficace. Donc, rien que pour cette raison avec ces deux chapitres tu rattrape (selon mon point de vue) les deux autres.
Mais résumer l'excellence des deux derniers chapitres à ça serait assez minimaliste. Ils sont aussi bon car bourrés d'humour (le coup de la chute et de la transformation zoan pour boire le café m'a bien fait marrer) et il y a enfin de l'action, ce qui selon moi manquait cruellement à ta fic pour remettre la remettre sur pieds.
Spandine ?!! Mais qu'est-ce qu'il fout là ce gugusse ? :Ussop big gloup:

Je me demande comment tu vas gérer ce nouveaux protagoniste et surtout de quelle manière tu vas faire évoluer la situation. Aura-t-on toujours Gil, Shiro et Cariaju dans le rôle des fuyards ? Pour l'instant ils me semble hors d'atteinte de quiconque donc pour spéculer je dirai qu'on passera de l'étape fuite à l'étape évasion.


Sur ce j'attends la suite.


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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mer 18 Jan 2012 18:35 
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Editer ou répondre ? Répondre, parce que j'adore écrire des roman ^^

Alors, à propos du dessin...
Effectivement la main de Cariaju est un peu disproportionnée, j'ai mal géré la proportion. J'aurais pu le corriger avant d'encrer, mais c'est le style de Oda qui favorise ça.
Et concernant mon avatar, je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veut dire par "mèches", mais je crois que tu ne percois pas le degradé qui devrai les mettres en valeur. Ce qui voudrait dire que mon dégradé est à refaire ! ^^

En fait, pour mon pc, j'ai trouvé la solution assez rapidement, mais je n'ai pas voulu éditer.


Ensuite, Tu a l'air étonné par la présence de Spandine. Mais en fait, la capture de Roger et la destruction d'Ohara se situent à peu près à la même pèriode, donc c'est normal qu'il soit là en tant que chef du CP9. Même si c'est vrai qu'en tant que CP9 ils ne se sont pas spécialement illustrés... ça va venir !

Cendar... ah ben, c'est dommage je n'ais jamais écouté les survivaures. Non, le nom vient juste de sa pipe et de mon manque d'imagination ^^' (qui a dit qu'un écrivain devait avoir de l'imagination ?)

Enfin, parce que cette fic est surtout un entraînement, je t'annonce que si l'action manquait jusqu'à présent, il ne devrait pas tarder à y en avoir beaucoup plus. Et au fait, j'aborderais très bientôt la phase finale des regrets. Je pense donc en finir d'ici Avril Mai.

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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Jeu 27 Déc 2012 19:31 
1 Berry
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Je sais que cette fic date un peu :Chapeau de paille goute: mais j'ai adorer cette fic et je suis dégouter que tu a pas put la finir :Luffy erente:
A plus

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