J'ai lu le dernier one-shot en date. Comme mon habitude je vais te faire l'analyse complète. Et pour une fois, je vais te corriger car il y a beaucoup de fautes.
Donc tout d'abord la forme :
Les fautes corrigées sont en
rouges.
Les mauvaise formulation, les non-sens et les mauvaises constructions sont en
orange.
Les remarques et explications sont en
verts.
Les reformulation sont en
bleues.
Dark Knight a écrit:
Je m’interroge sur ma propre inutilité constante.
Sur le pourquoi inextricable de mon être.
Je suis moi.
Je ne suis rien.
Rien.
Je sens la colère m’envahir parfois.
Devant la futilité d’une existence vide de sens.
Devant la surconsommation d’un monde en pleine dérive.
Devant l’angoisse de mes parents, stupides et putrides face au lendemain.
Face à l’amalgame de merde, présenté comme l’aide parfaite et salvatrice dont ont à besoin pour surmonter nos problèmes [mal formulé. Le "à" est en trop. Il manque le sujet de la phrase. Essaies plutôt ça : "Face à l’amalgame de merde, présenté comme l’aide parfaite et salvatrice dont ont besoin nos parents pour surmonter nos problèmes"]. Trop gros ? Solution. Trop vieux ? Solution. Trop mous ? Solution. Trop cons ? Insoluble malheureusement, pauvres gens. [Tous les adjectifs sont aux pluriels car ils qualifient les "gens"] Pensez bien que l’exclusivité de ce miracle nous aurait d’abord soigné nous même ! Et nous n’aurions alors plus de raison d’exister. Exister. L’homme ne se suffit plus à lui-même, l’homme n’existe plus pour lui-même. Loin des tendances fâcheusement égoïstes qui nous animent, nous nous soucions de tout et tout le monde, des problèmes de chacun. Abjecte grimage à peine voilé d’une raison d’exister qui peine à aller outre notre propre ego. Se tenir informé des problèmes des autres, oui, mais pour relativiser les siens. Intervenir dans des pays en guerre, oui, mais pour se donner la force d’ignorer les problèmes persistant dans notre propre société. Nous sommes là. Nous existons. Parce que, exister et végéter, oui, nous végétons d’une trop grande sollicitude inutile envers les autres, se réduit finalement à notre mode de vie.
J’hurle !
J’hurle et j’absous mes démons, profonds, nés d’une sensibilité qui me permet de voir à quel point nous sommes aveugles. Le silence est d’or. La parole est d’argent. En ce monde, le mensonge est diamant. Le monde flamboie de mille feux face à chaque mensonge honteusement déballé, remballé et servit sur un plateau. Mass-média ? Mass-tromperie. [Il s'agit d'une francisation partielle de mass media, cela prend donc un trait d'union] Ou comment l’homme inventa un moyen propre et stylé pour être dirigé tel un mouton. Des crimes horribles, commis par des gens horribles, présentés par une vieillissante journaliste horrible à des gens horribles. Horribles d’une curiosité maladive et pourtant mal placée. Curiosité sur la forme, curiosité sur le contenu du mensonge, mais jamais, mon Dieu, jamais sur le pourquoi du mensonge, pourquoi pourtant vitale. [Le "pourquoi" est en trop. Si ce n'est pas le sens que tu veux donner, reformules]
C’est pourtant à portée de main [Il s'agit du participe passé et non du verbe à l'infinitif], et c’est peut-être ça le plus rageant finalement. Cela qui provoque en moi une haine farouche face à notre plus-que-totalitaire consommation sur le monde. Tout prendre, tout prendre, gâcher, jeter, utiliser, violer et finalement s’éteindre [Mauvaise construction. Je te propose : "pour finalement s'éteindre"]. S’éteindre devant l’abjecte vérité que nous sommes dans une course à la destruction, destruction de notre planète, de notre morale et de notre conscience [Il manquait le "de"]. Nous sommes telle une plaie [tel s'accorde en genre et en nombre avec le nombre auquel il se rapporte, c'est-à-dire ici "plaie" qui est un mot féminin], purulente et insensible face à l’extrême vérité en amont de notre conscience. Mais loin d’être à l’aval de celle-ci, nous nous tenons devant le gouffre béant de l’incertitude, de la tromperie et de la niaiserie. Folle adoration du bref, folle adoration du précoce. Culture de l’intensive brièveté de ce qui nous entoure : objets et personnes. La civilisation est morte, en même temps que toute civilité pourtant inhérente à ce monde, dans les jours anciens. Ne parlons plus de culture, ce terme est bel et bien révolu, mort en même temps que la conscience collective, agressée de tout côté par nos propres outils.
Dorénavant, parlez plutôt d’Occulture.
Parce que le trash et le gore font partie intégrante de notre éducation.
Parce que la naïveté a brûlé vive sur le bûcher de la transparence. [Même si j'ai trouvé en cherchant sur internet qu'on pouvait écrire "bucher", je te recommande à l'avenir de l'écrire avec un accent circonflexe. Déjà parce que deux dictionnaires différents (le Larousse et le Petit Robert) le présentent comme ça et pas autrement, mais surtout parce que la source (l’académie française) indiquant que "bûcher" pouvait s'écrire sans accent circonflexe date de 1990]
Parce que la morale est foulée aux pieds par les dictateurs de la bonne conscience.
Parce que nous sommes ce que nous sommes.
Des hommes.
Résultat : beaucoup de fautes d'accords. Pourtant, j'ai remarqué que parfois et sur une longue distance il n'y avait plus de fautes (sauf erreur de ma part), peu importe leurs natures. Parallèlement à ça, j'ai trouvé des mauvaises formulations. J'ai essayé de les arranger comme j'ai pu car ne voulant pas changer le sens. Mais tu fais comme tu veux concernant les reformulations proposées.
Conclusion : Tu semble t'être relu mais sur quelques parties seulement. Tu n'aurais pas écrit ton texte en plusieurs fois par hasard ?
En tout cas, penses à faire une relecture finale.
Une petite chose qui m'avait frappé lors de la correction mais dont je n'ai pas encore fait part : "Trop gros ? Solution. Trop vieux ? Solution. Trop mous ? Solution. Trop cons ? Insoluble malheureusement, pauvres gens." Il serait bien de faire après chaque "solution" et à la réponse pour "trop cons" un renvoi à la ligne. Cela donnerait plus de poids et appuierait davantage sur le mot "solution" ainsi que la non réponse apportée à la connerie. Encore une fois ce n'est qu'un conseil.
Je traiterai le fond en édit ou dans un autre post. Vu la complexité que tu lui as donné ça promet ! Je sens que je vais bien m'amuser ! ^^
Edit : Tu me mets la pression. Ne t'attends pas à grand chose pour celui-là, je le trouve beaucoup plus difficile que Mutisme ou même que ton précédent one-shot dont je ne me souviens plus du nom. Même en ayant fait deux relectures, je n'ai pas tout saisi (bon en même temps je n'ai vraiment cherché à comprendre, j'étais concentré sur les fautes). Mais bon nous verrons bien ...Sinon pour ma correction, c'est normal. J'aime bien prendre du temps à aider, à peaufiner les fics que j'aime bien (après je ne le fait pas toujours c'est vrai). Donc ne t'inquiètes pas ce n'est pas des heures supplémentaires en tant que membre du CdL, c'est simplement que j'en ai envie (et puis je le faisais déjà avant d'être au CdL bien que pas sous cette forme).