Bonjour ! Bon, je suis un peu étonné que le précédent chapitre n'aie pas fais sensations puisqu'on y découvre pas mal de noms, d'adversaire ou de rivaux ou même d'allier potentiels. Mais bon... Le chapitre 11 qui marque le début de la bataille qui, selon mes prévisions durera 5 chapitres.
Chapitre 11 : Le début de la bataille.
_Treuil D Sefir ! Hurla un homme au chapeau de paille blanche. On a un compte a régler, tous les quatres !
Dans la cohue de la bataille, Sefir chercha du regard l'homme qui l'avait interpeller ainsi. Son nom était Artain, il le savait car sa mémoire avait fait le lien entre le timbre de cette voix et celle du marine qui avait voulu le féliciter sur Juket. Soudainement, alors qu'il en était toujours à sa recherche silencieuse, un éclair blanc lui frappa le bras et l'y entailla dans une gerbe de sang, sans pour autant arrêter sa course. Sefir attrapa son bras de son autre main, se crispant de douleur, puis fit volte-face. Il entendit alors le bruit de quelque chose qui surgissait derrière lui. Avant qu'il n'ait eu le temps de faire le moindre geste la chose passa ses bras sous ses aisselles et ses mains sur la nuque de Sefir. Une simple pression lui suffit pour maîtriser le capitaine pirate et l'empêcher de bouger. Enfin, l'inconnu lui donna un coup de pied dans la cuisse qui le mit à genoux.
Bien qu'il ne pouvait plus lever sa tête bien haut, même en forçant au maximum, Sefir put apercevoir, à quelques dizaines de mètres de là, l'éclair blanc qui l'avait frappé. Il serpentait entre les combats, les face-à-face ou les chocs pour, tout-a-coup, faire demi-tour et revenir vers lui. A une vitesse phénoménale. Sefir sentit une main passer dans ses cheveux rouges, doucement, calmement... puis les tirer en arrière, lui redressant la tête de force, la faisant craquer. C'était forcément un autre adversaire puisque le premier le tenait toujours. Et alors, il fit le calcul. L'éclair se tenait exactement à la même distance du sol que son coup. Et justement, c'est vers là que ça se dirigeait.
Le sang de Sefir ne fit qu'un tour, comprenant les intentions de ses deux ennemis dont il ne se doutait que vaguement de l'identité. Dans sa tête, il créa une image, qu'il modela, peu à peu, qu'il rendit de plus en plus net, précise. Il créa une image, ou plutôt, la modifia, pour qu'elle soit apeurante, saisissante, et pourquoi pas fatale ? Puis, lorsque lui même trouva son image plus que réaliste, il la projeta mentalement sur ceux qui le maintenait.
Espérant un résultat, même si pas immédiat, au moins rapide, Sefir fut déçu.
Car rien ne vint. Ni le costaud qui le tenait, ni l'autre n'eut le moindre faible. Pas un tressaillement. Au contraire, même ! Celui dont il ne savait rien tira encore plus violemment sur ses cheveux et transperça la main de Sefir à l'aide d'un poignard de telle sorte que la main était comme épinglé au sol. Sefir ne put, ou ne voulu pas rugir de douleur, car son agresseur se pencha un peu plus sur lui.
_N'essaye pas de nous avoir avec tes illusions, c'est compris ? _Mais comment savez-... _La ferme ! Tu viens d'essayer de nous tromper en nous faisant croire que le chapeau se multipliait en trois pour venir vers nous. Mais nous ne sommes pas dupe.
L'éclair se rapprochait toujours plus.
_Adios... AH, C'EST QUOI ÇA ! SA PEAU !
Aussitôt, les inconnus lâchèrent Sefir et s'éloignèrent, littéralement terrifiés. Sefir, enfin libéré de son entrave humaine plongea à terre, évitant de peu ce qui avait failli le décapiter. Quelques cheveux rouges vinrent se poser sur le sol de pavé, juste à côté de sa tête, preuve que son réflexe ne s'était pas avéré inutile.
Sefir se releva, très doucement, encore conscient d'être passé à littéralement quelques cheveux de la mort, de sa fin et de la fin de ses rêves. Il prit lors enfin conscience de la responsabilité que lui conférait son statut de capitaine. La responsabilité de ses compagnons. En se plaçant sous ses ordres, ils mettaient leur vie entre ses mains et lui, devait les protéger, coûte que coûte. C'est pourquoi, il devait les battre ! Il fit une nouvelle volte-face, regardant dans les yeux ses trois nouveaux adversaires. Artain, Kifcher et Kaefece, comme il s'en doutait.
_Eh, ta peau là, tu devrais là reconstituer, ça te va pas, comme ça... _Alors, c'est vous... _Surpris ? Fit Artain, narquois. _Nan. _Ahahahah ! Je m'en doutais, tu es le genre de types qu... _Je m'en fous. Il faut que je vous battes. Pour mes amis. _... Soit, tu l'auras voulu. Boomerang.... Chapeau !
***
Tyg, en bon meneur d'hommes étaient avec ses hommes, en plein milieu de la bataille faire son discours d'encouragement.
_Une alliance est une alliance, mes amis, claironna Tyg. Cette homme aux cheveux rouges se bat déjà contre ses trois marines. Il a l'air puissant mais il ne pourrait pas s'occuper de tant d'ennemis. Occupez vous donc du bataillon de ce marine qui nous a poursuivi. _BIEN CHEF !
Aussitôt, sans aucun ordre, sans aucune discipline, mais avec passion et rage, tout les hommes, sabres au clair déferlèrent sur ceux d'Artain qui, justement hésitaient à intervenir dans le combat de leur chef et de ses sergents.
Quand à lui, Tyg, fier de ses hommes, comme à son habitude ne vit pas surgir, sur sa gauche, les trente hommes sous les ordres d'Ertgan. Ils profitèrent de l'effet de surprise pour tirer des rafales de balles sur le célèbre voleur. D'abord surpris par les coups de feu en nombre qu'il pouvait entendre, il se ressaisit à temps et bondit grâce à une impressionnante détente, au moment où les premières balles passaient sous ses pieds et finissaient leur course aérienne dans les murs de briques qui bordaient la grand-place. Par chance, aucune victime ne fut a déploré sous cette rafale de balle.
Mais les tireurs ne s'arrêtèrent pas là. Ils recadrèrent Tyg et tirèrent à nouveau.
_Tornado kick !
A l'aide d'un semi-salto, l'homme au turban se retrouva tête vers le bas, au plus haut de son saut et commença à tourner sur lui-même, très très rapidement, créant une mini-tornade qui dévia toutes les balles. Sans temps mort, entama sa chute. se redressant, il tira de son turban un objet noir, rond et petit surmontée d'une mèche qu'il alluma.
Les tireurs ne tiraient maintenant plus, d'abord perplexe de l'attaque, puis de l'étrange objet. Le fixant avec des yeux terrifiés pour les plus lucides et attentionnés pour les autres. Soudain, Tyg projeta de toutes ses forces l'objet qui traversa l'air en soufflant et qui, au moment de l'impact, produisit une petite explosion qui souffla les marines les plus proches de lui. Les moins chanceux, clairement.
Tyg atterrit sur ses jambes, comme un chat, quelques mètres devant l'explosion qui le séparait des marines. Lorsque la fumée provoqué par la bombe se dissipa, tout le monde pu voir un spectacle d'horreur, constitué de morceau de chair humaine, de bout de bras, de jambes ou de têtes éparpillés, de litres de sang ou encore de morceaux d'os.
_Nhyu hoho ! Sacrée explosion ! _Tu … Tu … Tu vas payer ! Cria l'un des hommes. _ Ouais, ouais, on verra ça, répliqua Tyg en se mettant en garde.
***
_Elle est à moi ! _Non à moi !
Trepha et Opalia n'arrivaient pas à se décider de qui combattrait la magnifique et terrible Jyna au milliard de lame. Celle-ci observait avec un certain amusement, et un brin d'agacement, la dispute entre ses deux potentiels adversaires qui, comme elles, étaient des femmes. L'une d'elles étaient blanche, possédait des cheveux verts clairs et des yeux noirs ; elle était très jolie, avec sa silhouette élancé et ses manières de riches. L'autre était noire, de peau, comme de cheveux ou de yeux ; elle aussi pas vilaine, elle prenait tout de même bien moins soin d'elle que l'autre.
_Mais t'es bouchée ? Elle est à moi ! _Et mon poing dans ta gueule, il est à toi, lui aussi ?
La dispute se prolongeait et, chez la colonel, l'agacement commençait à prendre le pas sur l'amusement. Ses deux sabres la démangeait grandement et lui soufflait presque à l'oreille de s'occuper de ses deux ahuris vite fait. Les hommes qu'elle commandait était prêts à lui donner leur soutient à tout instants mais elle préférait qu'ils restent en retrait pendant ses combats, histoire de ne pas faire de victimes inutiles.
_J'ai une idée ! _Oui, moi aussi ! Tu vas voir ailleurs si j'y suis et je me bats contre elle ! _Nan, faisons un … _Oh ! Ça suffit ! _...Pierre, feuille, ciseau ! _Je suis partante ! 1 ! _2 ! _Oh ! Vous m'écoutez, oui ! _ Ciseau ! _Feuille ! _Oui, j'ai gagné ! Nargua Opalia. _Tsss ! La ferme ! _Susanoo Slash !
Jyna sauta vers les deux femmes, sabres croisé juste devant son torse et, grâce à une pirouette avant parfaitement exécuté, démultiplia la puissance du coup des sabres, une fois qu'ils furent donnés. La faux de Trepha vibra lorsque l'un des Katanas vint se heurter à sa lame d'argent ; mais elle ne faiblit pas. En revanche le liquide blanc et gluant qui, comme avant se solidifia, lui, ne bougea pas d'un pouce. Le sabre ne put même pas le trancher, ni même l'entamer.
_Qu'est ce que... _Surprise, n'est-ce pas ? Je me nomme Opalia et j'ai mangé le Sasaru Sasaru no mi qui me permet de produire et contrôler de la colle à volonté ! Et je suis ton adversaire ! _Colonel, cria un matelot. Vous avez besoin d'aide ? _Je m'occupe d'eux, intervint Trepha qui, même si elle ne pouvait pas affronter une pointure, voulait au moins s'amuser un peu.
***
Reptilus surplombait tout le champ de bataille. Grâce à ses ailes, il volait et ainsi, obtenait une vue d'ensemble de la grand-place et de ce qui s'y passait. Ainsi, il analysait les combats, les combattants, leurs auras ou leur physique. Et dans toute cette cohue, une personne, si on pouvait l'appeler ainsi, se détachait du groupe. Du moins, plus que les autres. Son aura, tout autant que le reste était différente. Non, finalement, ce n'est pas qu'elle était différente. C'est qu'elle était inexistante. Cette entité n'avait pas d'aura, ce qui signifiait qu'elle n'était pas humaine. De plus, même si elle en avait la taille et la forme, tout, chez elle, différait d'un être humain. De couleur rouge, sa peau, même de loin semblait bouillir, créant de petite bulle à sa surface et laissant une traînée de vapeur rouge montée dans les airs, malgré ses vêtements d'un noir profond. Ses yeux, vitreux comme pas un, ne reflétaient aucune expression, à la manière d'un mort. Ses mains étaient recouverts de gants épais et un sentiment de terreur grandissait automatiquement chez ceux qui le regardait.
Après quelques instants de perplexité profonde, Reptilus se reprit en main. Étant donné que personne ne se battait contre ce qui lui semblait être un cyborg, il piqua dessus, s'embrasant par la même occasion.
Mais, alors qu'il approchait de plus en plus de sa cible qui ne l'avait pas encore repéré, croyait-il, une ombre surgit et se plaqua contre son dos avec une force telle qu'elle l'entraîna dans une chute qui aboutit dans le sol pavé de la place.
Reptilus se releva. Tout à coup, il se rendit compte que ses flammes n'était plus. Pourtant, il les avait créé et était certain de ne pas les avoir absorber ! Alors pourquoi ? Pourquoi s'était-il éteint ?
_Tu as l'air surpris, lézard ! Ricana un homme tenant une boule de feu dans la main. _Toi ! Cccc'est toi qui viens de... _C'est moi. Oh ! Tu devrais regarder autour de toi !
Reptilus qui, bien entendu ne se méfiait pas fit ce que lui demandait l'homme. Il tourna sur lui même, lentement, dans le sens des aiguilles d'une montre, se rendant peu à peu compte...
_Je … Je sssssuis en enccccercler !
En effet, douze homme l'encerclait, l'empêchant de prendre la voix terrestre pour fuir.
_Tu as de la réflexion ! Ironisa quelqu'un, derrière lui.
Reptilus fit volte-face, pile au moment où deux bras de roche sortait du sol et lui attrapaient les bras avec fermeté, l'empêchant également de décoller.
_Bande de lâchhhe ! _Ahahah ! Nous sommes des assassins du Gouvernement Mondial sous les ordres de Franck, ne crois pas avoir une seule chance de victoire contre les représentant de douze des treize CP ! _Laisssssssez-moi ! Combattez loyalement !
Reptilus sentait la rage et la haine montées en lui. Le risque de mourir aussi bêtement, sans avoir eu une chance de se défendre... Cela le dégoûtait !
_Ahahahah ! Il avait cru qu'on l'affronterait à armes égales ! _Pas de panique, ami reptilien ! Le grand Mhop est là pour te sauver ! Chat à neuf queues : Destruction !
Mhop, qui se trouvait en face de Reptilus, mais derrière la barrière humaine, fit un saut magistrale et périlleux qui l'amena à deux mètres du Grik. Encore dans sa chute, il dégaina deux fouets composés de neuf lianes avec, en guise d'extrémité, une sorte de crochet en métal. Un instrument de torture dont il se servit ! Il fit en sorte que tout les crochets trouvent leur cible dans la pierre et, grâce à sa force, les détruisit sans mal en tirant dessus. Reptilus était libre.
Aussitôt, il se mit dos à dos avec son sauveur, prêt au combat...
***
Hyphiol, le démon caché prenait son pied dans cette mini-bataille. Ce samouraï n'avait pas encore dégainé son arme, mais il s'amusait à se balader entre les combats, tous plus violent les uns que les autres, sans jamais y intervenir. Pourtant, l'heure n'était pas à la rigolade ! Autant que dans le nouveau monde, les pirates était ici dominés par tous ces représentant de la justice qui, s'ils étaient des extrémistes, n'auraient pas hésité à sacrifier toute l'île pour les vaincre.
Soudain, alors qu'il passait près du duel qui opposait son amie Opalia à la colonel Jyna, il se rendit compte que, au sol, des milliers de minuscules fils bruns se glissait entre ses pieds et le sol, s'entrecroisait, s'emmêlait et remontait à angle droit, dans toutes les directions. Le processus s'accéléra, l'auteur ayant sûrement vu qu'Hyphiol s'en était rendu. Les fils commencèrent à monter à vitesse triple, reformant à deux mètres du sol un nouvel angle, trouvant d'autres fils auquel s'emmêler. Fermant la Cage.
Hyphiol, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, sortit son sabre de son fourreau et d'une rotation complète, trancha les fils en deux, détruisant la Cage dont la partie trancher tomba sur les épaules et la tête du samouraïs... Des poils.
_Ertgan le poilu... Possesseur du Ke Ke no mi. _Oui, c'est bien moi. Tu as l'air perdu, dans ce champ de bataille, tu veux que je t'aide à retrouver ton chemin ? _La ferme ! Viens te battre ! _Avec … plaisir !
***
_Wax ! _Capitaine ?
Alors que tous le monde s'était éloignés, cherchant un ou plusieurs bon adversaires, seuls trois hommes étaient restés au milieu de la place. Parmi eux, Zécrian le Briseur, chef des Bone Pirate primé à 27 millions de berrys ; Wax, son charpentier toujours fidèle à son chef et toujours prêt à risquer sa vie pour lui ; Enfin, l'homme le plus puissant de l'île, un Capitaine Corsaire dont la renommé ne faisait que croître, Franck, la bourrasque.
_Es-tu prêts a vaincre un Corsaire, aujourd'hui ? _Bien entendu ! _C'est le plus grand combat qu'on aie eut à faire depuis le début de notre périple. Et Dieu sait qu'on en as livré, sur North Blue ! _Êtes vous sérieux, bande de minable lorsque vous vous dites prêts à me combattre ? Vous n'avez aucune chance ! Vous ne pouvez rien contre moi ! Je vais vous tuer ! Éol Crash !
Le prochain chapitre sera sur Blade History, donc il faudra patienter un peu.
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Dernière édition par Liam d'émeraude le Mar 19 Juin 2012 12:29, édité 1 fois.
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