Bonjour à tous, certes le chapitre 1 arrive un peu tard, mais il sort le jour prévu.
Bon ce point mis à part, ce premier qui ouvre le premier Arc s’avère être un peu long, mais pas de problème pour ce qui manque de temps, il est divisé en plusieurs parties (marquée par un double espacement).
Sans plus atteindre voici le chapitre premier de l’Arc I.
Arc I – Nelson
Chapitre 1 – Premières confrontations, l’apparition de "l’Espadon écarlate"Sur West Blue, le jour s’était maintenant levé. Le soleil, perçant le reliquat des brumes matinales, venait illuminer un océan sanguin dont la teinte inhabituellement rouge provenait du miroitement des montagnes de Red Line sur sa surface.
Perdu dans cette immensité cramoisie se détachait une petite embarcation sans voilure aucune, immobile quoique tanguant légèrement au gré des vagues.
Tranchant avec le calme remous des flots une violente altercation régnait sur le navire.
- « NON, MAIS J’Y CROIS PAS ! T’avais dit que tes dials tiendraient au moins deux jours. » Vociférait Cyryl.
- « C’est bon je m’en occupe… Normalement ils sont pas faits pour fonctionner dans l’eau. Sinon, merci de demandé mais oui, je ça va mieux ! » Lui rétorqua Vivian.
- « De quoi ! C’est juste le termite qui t’es resté sur l’estomac, pas la peine dans faire un plat, y a pas mort d’homme… »
- « MAIS JE M’EN FOUS DE ÇA ! Moi je te parle de tout à l’heure, j’ai bien cru que j’allais y passer ! Et c’était quoi ce requin de je sais pas combiens de mètres qui a surgit de je ne sais où ! D’ailleurs si t’avais pas poussé les dials comme un malade quand il est apparu, ils n’auraient pas callés ! »
- « Ok, la prochaine fois je laisse le requin nous bouffer alors… » Ironisa t-il.
- « Très marrant … Passe moi plutôt la clef à ta droite que je finisse de régler les dials pour les adapter à l’eau. »
- « Je pige pas… C’est des coquillages. Comment tu peux les régler ? »
- « Tout simplement car se sont des dials artificiels, ils peuvent être adaptés à leur environnement mais ils sont aussi en mesure de remplir une autre fonction, tant que celle-ci ne diffère pas trop de sa mission d’origine. Ainsi pour le dial de ma main droite, un anneau extérieur me permet de légèrement modifier sa structure interne, ainsi je peux basculer entre impact, pal et axe dial. Dans ce cas précis seul la manière de renvoyer le coup diffère. »
- « C’est ça, je me demandais comment tu avais pu passer d’un coup tranchant à un coup transperçant… Sinon, Juste comme ça, tu penses avoir fini d’ici à deux minutes ? »
- « Oui, dans tes rêves les plus fous... » Railla l’ange.
- « Alors on va avoir un problème. »
Vivian intrigué par ces paroles se releva, tournant son regard dans la même direction que son ami.
Devant eux, se dégageant d’un l’horizon encore voilé, surgit un trois mâts aux voiles rouges battant pavillon noir, sa grand-voile arborait un immense crâne blanc, de sa mâchoire grande ouverte s’échappait une flamme, un peu à la manière d’un cracheur de feu, à l’arrière, deux flambeaux embrasés et entrecroisés prenaient place.
Des pirates sans aucun doute, mais pas un équipage que Cyryl connaissait, cependant en trois ans de nombreux groupes avaient eu le temps de se former.
Sans moyen de se mouvoir, tout deux en étaient réduit à regarder le navire se rapprocher à vive allure porté par de puissants vents qu’eux ne pouvaient exploiter.
Le bâtiment était maintenant arrivé à leur hauteur, sa grande voile venait d’être hissée, l’ancre commençait à s’enfoncer dans la mer, il se tenait tel un géant surplombant la frêle embarcation.
Un individu en particulier ce détachait du lot de pirate.
Adossé à la rambarde, il était affublé d’un large manteau de cuir sombre auquel manquait la manche droite, le bras nu ainsi apparent affichait une affreuse brûlure courant sur l’ensemble du membre. Le reste de son habilement était composé d’une ceinture noire retenant un long sabre à la poignée enflammée, un pantalon rouge ample fait d’un tissu simple couvrait l’intégralité de ses jambes et venait s’enfoncer dans une paire de botte éculée.
Le sombre personnage se tourna finalement vers la petite barque, son teint était pâle, le manteau qui revêtait laissa apparaitre sur le côté droit de son torse le prolongement de la brûlure qui recouvrait son bras, ses cheveux cuivrés dressés flottaient au vent tels des flammes, son visage était dur, ses yeux sombres et acérés, son nez pointu, il arborait un cigarillo encore fumant au coin la bouche qui elle-même affichait un petit sourire sadique.
D’une voix rauque il s’adressa aux deux compères.
- « C’est quoi ça ? Un bateau sans voile… Je vois, vous vous êtes déjà fait dépouiller... Aucun intérêt, aller les gars cramez moi ça ! »
A peine l’ordre fut-il donné, qu’un des nombreux canons du pont fit feu sur la frêle embarcation.
Pourtant aucune déflagration ne vint s’abattre sur l’humble bateau, bien au contraire c’est le silence qui marqua cet instant. A ce calme s’opposait un sentiment de surprise affiché sur les visages de l’ensemble de l’équipage pirate, même l’individu qui avait donné l’ordre de détruire la barque afficha un temps un regard étonné, avant de finalement esquisser un sourire.
- « RAAH-AHH-AHH-AH ! Finalement on va peut-être pouvoir s’amuser un peu avec eux. » S’amusa t’il.
Devant lui l’individu en manteau noir, bras gauche tendu, tenait du bout des doigts le boulet encore fumant. Celui-ci tourna légèrement la tête et chuchota à son ami.
- «
Combien de temps avant de repartir ? »
L’ange lui fit alors discrètement signe en lançant glisser deux doigts le long de sa jambe.
D’un léger hochement de tête Cyryl lui fit comprendre que le message était passé, il se retourna alors vers l’homme qui avait donné l’ordre de les abattre et s’adressa à lui posément tout en jonglant avec le boulet de la main gauche.
- « Donc toi tu es le capitaine de cette bande de pirate, je ne crois pas connaitre ce drapeau, qui es-tu ? »
Ces quelques mots, posés de façon si calme provoquèrent un infime brouhaha sur le pont du galion. L’ensemble des hommes se trouvant dessus étaient stupéfiés, comment ne pouvait-il pas connaitre leur capitaine, l’une des terreurs de West Blue, mais ce qu’ils craignaient plus que tout s’était la réaction de ce dernier face à une telle insulte.
A leur grande surprise, loin de la colère, c’est l’hilarité qui s’empara de leur capitaine.
- « RAHH-AHH-AH ! Mais tu débarque d’où, toi ? Je suis Aheno Henke dit le "Flambeur" capitaine des Arsonist Pirates ! Mon nom fait trembler tout West Blue ! Quiconque voit ce pavillon sait qu’il faut s’enfuir en courant, mais toi, tu oses dire que tu ne me connais pas. »
Cyryl ne n’écoutait plus, son nom lui avait suffi, il se moquait des menace et surtout il était intrigué par les pavillons du navire, en effet, si l’un reprenait le symbole du "Flambeur», un second, plus imposant, ondulait au sommet du mât principal.
Il s’agissait aussi d’un Jolly Roger mais celui exhibait un motif bien différent, le crâne était assez classique à ceci prêt que le menton se prolongeait sous la forme de deux cornes pointant vers le bas, à l’arrière s’entrecroisait deux lances, pointes vers le bas qui chacune transperçait le fragment d’un cœur coupé en deux.
Ce symbole là par contre, Cyryl le connaissait.
- « Ce drapeau qui flotte là haut c’est celui du "Brise cœur". J’en déduis que tu n’es qu’un un simple lieutenant à sa solde. »
- « QU’UN SIMPLE LIEUTENANT ! Je pensai en finir rapidement avec vous deux, mais là, toi et ton pote vous allez souffrir ! » Répliqua Aheno enragé.
Entretemps les deux minutes s’étaient écoulées, Vivian avait fait signe à Cyryl que les réparations étaient terminées, celui-ci s’adressa alors au capitaine du vaisseau pirate.
- « Bien, si ça ne te dérange pas tu t’occupera de nous une prochain fois, nous, on va pas s’éterniser ici… Aller à la prochaine. Charge !»
Suite de ce mot, il projeta par-dessus son épaule le boulet avec lequel il jouait jusque là.
Celui-ci parti à une vitesse telle qui semblait sortir droit de la gueule d’un canon, on pouvait le voir décrire une trajectoire légèrement circulaire, orbitant autour des deux navires, fini par toucher la poupe le trois-mâts, l’explosion qui s’en suivi provoqua un incendie sur l’ensemble de l’arrière du navire.
Profitant du désordre régnant sur le bâtiment ennemi, Cyryl saisi la poignée du gouvernail.
Alors qu’il allait relancer les dials, deux des hommes de Henke tentèrent un abordage, mais s’était sans compter sur l’ange qui tendant la main gauche, paume ouverte, s’écria :
- « Vous aimez le feu hein, alors vous allez apprécier ça, Pyro-Dial ! »
L’assaut des deux forbans fut stoppé net par une déferlante de flammes.
Entretemps Cyryl avait pu relancer les dials, ainsi, comme lors du départ de Wreck Island, l’embarcation fila à une vitesse telle que le temps d’armer un canon, elle ne serait déjà plus à portée.
Cette fuite aussi soudaine que mouvementée, attisa la fureur d’Aheno.
- « Eteignez moi ce feu, repêchez ces deux abrutis, et faites moi savoir quand le navire sera prêt à appareiller, on les poursuit. »
- « Mais capitaine, ils sont trop rapide, on va les perdra de vu avant de pouvoir les suivre. » Lui fit discrètement remarquer l’un de ses hommes.
- « Crétin, avec une aussi petit embarcation il ne peuvent rejoindre qu’une seule destination dans cette direction, le "Rocher". »
- « Mais capitaine, le chasseur de prime doit encore y être ! »
- « T’EN MIEUX ! Comme ça je pourrais enfin me débarrasser de lui par la même occasion ! Et le prochaine que j’entends se plaindre je le crame sur place, C’EST COMPRIS ! ».
- « OUI CAPITAINE.»
Malgré cette mésaventure les deux compères purent finalement rejoindre, peu avant la fin de la journée, leur objectif.
- « Incroyable ! Je te fais mes excuses Vivian, ces dials sont incroyables ! Il nous aura à peine fallu un jour pour rejoindre notre destination, là où deux jours de mer sont normalement nécessaires. »
Devant eux se dressait un énorme pic montagneux, aussi rouge que Red Line, la montagne plongeait abruptement dans la mer si bien que les habitations qui y étaient construites donnaient l’impression de défier la gravité, ces bâtiments tranchés de par leur couleurs blanches avec la roche, partout d’immense escaliers raides, taillés à même le roc reliés entre elles les demeures, ici et là certaines s'affichaient "hôtels", "banques", "casinos" et autres lieux communs d’îles balnéaires.
Le sommet du pic était surmonté d’une immense fortification à l’aspect de château, bien que délabrée, la plus hautes de ses tours avaient été transformée en phare.
En contrebas, des quais flottant avaient été construis pour faciliter les accostages. Directement posé dessus se trouvait une première série de bâtiment en tout genre, eux construit simplement en bois et principalement composé de petits motels et de bars miteux.
- « Voici le Mont Pic Rouge, le point de ralliement de tout West Blue, tout le monde sait que pour le rejoindre il suffit de longer Red Line. Aller on va s’amarrer au plus vite, le bateau commence à prendre l’eau. »
En effet à peine l’embarcation fut telle arrimée au quai qu’elle commença à sombrer, les deux compères s’empressèrent de récupéré tout se qu’ils pouvaient.
Le plus urgent pour Cyryl fut de trouver un hôtel, Vivian ébloui par l’endroit aurait préférer une petite visite mais la nuit tombant, il se résolu à suivre son ami.
Les deux acolytes entrèrent dans un des hôtels situés en bord de quai. Celui-ci était petit, construit en bois. Bien moins impressionnant que les grands hôtels bâtis à même la falaise, il était pourtant tout à fait correct en comparaison de certains de ses voisin immédiat et surtout les prix n’était pas élevés, cela avait fini de convaincre les deux amis. Vivian parce qu’il ne possédait aucun Berry et Cyryl, parce que, bien que disposant un énorme sac rempli de divers pièces d’or et d’argent provenant de Wreck Island, était très économe, allant même jusqu’à négocier le prix de la chambre et à prendre une chambre avec deux lits plutôt que deux chambres séparées.
La négociation fut âpre et l'hôtelier ne put cacher son agacement en voyant celui qui avait tant négocier payer en pièces d’or.
Si Vivian se dirigea immédiatement vers la chambre, épuisé, Cyryl lui profita de la fin de soirée pour visiter divers magasins. Le premier fut un magasin de vêtement, il était en effet pressé de quitter ses vêtements usés par trois années passé sur l’île épave.
L’autre endroit où il désirait se rendre était la bibliothèque de l’île, pressé de découvrir les grands événements qui c’était déroulés durant ces trois années d’absence, et, notamment par la grande guerre de MarineFord dont-il avait eu connaissance du fait d’un fragment d’article parvenu jusqu’à Wreck Island.
La bibliothèque fermant ces portes, il retourna finalement à son hôtel, chargé des paquets de ses courses et de multiples ouvrages et archives qu’il avait pu emprunter, durant le trajet le conduisant à son hôtel, il pu apercevoir que curieusement une partie de l’île semblait avoir connu un incendie récemment.
Perçant les volets mal fermés de la chambre, les premier rayons de soleil vinrent réveiller Vivian à peine l’aube levée.
Celui-ci fut stupéfié de voir que Cyryl ne semblait pas s’être couché, il était en effet toujours sur cette même chaise, celle sur laquelle il l’avait vu s’asseoir dans la soirée d’hier avant de s’endormir, devant lui, posé sur la table des piles de documents, articles et livres, ainsi qu’une tasse de café.
Mal réveillé, l’ange ne s’était pas immédiatement aperçu que son ami avait ôté son long manteau noir qu’il porté jusque là, celui-ci revêtait en effet maintenant un ensemble de vêtement neuf, une chemise blanche au dessus de laquelle se trouvait un gilet assorti à un pantalon de costume noir, des souliers de cuir noir eux aussi, une cravate et une fine ceinture de tissu bleu roi venaient compléter ce nouvel habillement.
- « Pas mal le nouveau look, sinon tu as dormi cette nuit ? »
- « Merci, j’en avais marre de ces vieux vêtements, sinon oui, j’ai pris une heure ou deux pour me reposer, mais faut dire qu’il s’en est passé des choses durant ces trois ans, surtout l’année dernière avec la guerre au sommet. »
- « Y a que toi qui n’était pas au courant... Ces événements ont même atteint Nuevola. Enfin faut dire que mon île n’est pas très loin de Sabaody et donc de MarineFord. Mais vu l’ampleur de ce qui c’est passé même l’île la plus perdu de ce monde doit être au courant. »
- « Seulement partiellement en fait … »
- « C’est vrai c’est toi qui était sur cette île ! » Rigola Vivian.
- « Bon assez ri, aller viens on à pas mal de truc à faire. » S’exclama Cyryl tout en saisissant son nouveau manteau posé jusque là sur le dossier de la chaise, une sorte d’Ulster entièrement blanc aux coutures noires et aux boutons argentés.
Les deux camarades quittèrent alors leur chambre et descendirent vers le port, ils purent alors constater que leur frêle navire avait fini de sombrer durant la nuit.
- « Bon il va nous falloir un nouveau bateau. Tiens je te laisse un peu d’agent. »
- « Euh, ok, mais tu veux quand j’en fasse quoi ? » Questionna l’ange.
- « Quelle question … Vas nous acheter un nouveau bateau. » Répondit-il un petit sourire moqueur aux lèvres.
- « Bin, et toi tu vas où ? »
- « Je vais prendre mon petit-déj dans le bar restaurant là bas. Aller à tout à l’heure et trouves-nous un bon navire… » Dit-il en s’éloignant, laissant Vivian seul sur le quai.
- « J y crois pas, il c’est passé quoi là … » Lâcha t-il dépité.
•••
Longeant tranquillement le long de la rive, Cyryl arriva face à un petit bar, il faisait lui aussi parti des ces constructions en bois de bord de mer réservés à un public plus populaire que les grands établissements bâtis plus en hauteur. Poussant tranquillement les portes il pu apercevoir que le bar était plus grand qu’il n y paraissait vu de l’extérieur.
Sur la gauche se trouvait le tenancier, derrière lui un grand miroir entouré d’étagères recouvertes de liqueurs et autre boisons de toutes sortes, face à lui le bar à proprement dit devant lequel était installé une dizaine de sièges. A droite les tables étaient éparpillées le long du mur sur lequel étaient accrochés divers tableaux. Le centre de la pièce était lui dégagé, probablement volontairement laissé vide pour servir de piste de danse et dans une moindre de ring pour les fins de soirées agitées.
Le jeune homme en manteau blanc vint finalement s’asseoir au bar, face au patron, il lui commanda un café et entama une conversation avec lui.
- « Merci pour la café. Dites moi, vous savez s’il y a des bateaux à vendre par ici. »
- « Oui, y en a quelques un, plus loin sur les quais, pourquoi vous êtes intéressé ? »
- « Rien d’urgent et j’ai un ami qui s’occupe de ça, je voulais juste m’assurer que je ne lavais pas envoyé pour rien. Laissons ça de côté, hier soir j’ai pu observer que quelques bâtiments ont brulés un peu plus haut. »
- « A ça… Il y a deux jour les pirates ont débarqués sur notre îles, ils ont commencés à piller les commerçants mais ont fuis dans la précipitation quand ils ont appris que "l’Espadon Ecarlate" allait arriver sur l’île. C’est leur capitaine qui a ordonné de mettre feu à l’île, mais heureusement nos pompiers l’ont très vite maitrisé. »
- « "L’Espadon Ecarlate" ? Avec un tel nom c’est sans doute un homme poison ? »
- « Vous n’êtes pas d’ici vous. Non vous n’y êtes pas du tout, c’est un chasseur de primes très connu sur West Bl… »
Le rugissement d’une sirène se fit brutalement entendre et stoppa net le gérant dans son explication, provoquant chez lui un sentiment de panique.
•••
Quelques instant avant que ne se déroulent ces événements, sur les quais, se trouvait Vivian trainant des pieds et marmonnant.
- « Je me suis vraiment fait avoir comme un con sur ce coup là ! Enfin heurtement il m’a laissé une sacrée somme, avec ça je n’aura pas de mal à trouver un bateau potable et dès que j’ai plus besoin de lui je me casse, c’est vrai quoi, j’ai rien à faire ici sur West Blue, moi, je dois me rendre le plus vite possible sur M… »
Stoppé net dans sa réflexion, il sursauta impressionné par le puissant bruit de la sirène retentissant. Autour de lui les passants commençaient à s’enfuir, criants et hurlants.
- « NON ! ILS SONT DE RETOUR ! »
- « CETTE FOIS CI ILS VONT TOUT BRULER ! »
- « CE SONT EUX, Y A PAS DE DOUTE ! LES PIRATES SONT DE RETOUR ! »
Il ne pouvait pas en croire ses yeux, observant la mer au alentour, l’ange se rendit compte que les pirates que tous craignaient étaient ceux rencontrés la veille au matin, d’ailleurs il reconnaissait la voix du capitaine hurlant ses ordres à son équipage.
- « JE VEUX QUE VOUS ME LES RETROUVIEZ LE PLUS VITE POSSIBLE ET QUAND CE SERA FAIT PREVENEZ MOI, JE VEUX PRENDRE LEURS TÊTES PERSONNELLEMENT ! »
Le navire s’approchait rapidement, bientôt il allait atteindre le quai où se trouvait Vivian. Conscient que seul il ne pourrait tous les vaincre, ce dernier sauta à bord du premier bateau venu et s’empressa de recouvrir son corps sous une vieille couverture qui trainait sur le pont du navire.
Sous sa cachette de fortune, il pu sentir néanmoins sentir toute la force de l’impact du galion enfonçant les quais, s’en suivirent des tremblements provoqués par les dizaines de membres de l’équipage débarquant et s’agitant à fouiller les alentours à sa recherche ainsi qu’à celle de Cyryl.
Ce ballet fut bref, moins d’une minute après leur arrivée l’un des pirates s’écria.
- « CAPITAINE ! J’EN AI TROUVÉ UN ! ICI, DANS CE BAR !»
•••
Dans le bar on pouvait entendre la sirène retentir à l’extérieur, le tavernier s’était tu, au dehors, se faisait entendre les cris des passants.
- « ILS SONT DE RETOUR ! LES PIRATES SONT DE RETOUR ! »
Le propriétaire de l’établissement se tourna alors vers son client.
- « C’est l’alerte qui prévient l’île de l’arrivée des pirates et apparemment se sont les même qu’il y a deux jours. Les fous, cette fois ils sont faits ! »
- « Com… ! » Une violente secousse stoppa net Cyryl dans son élan et fit tomber sa tasse de café. Une fois le tremblement terminé il se retourna vers le tôlier. « Comment ça ils sont fait ..? »
- « Je vous l’ai dit "L’Espadon Ecarlate" est ici et ces pirates aussi forts soient-ils ne pourront pas en réchapper ! »
Alors qu’il ramassait les débris de sa tasse et s’apprêtait à questionner le gérant sur le fameux chasseur de prime, l’un des pirates ouvra brutalement la porte du bar et se mit à crier.
- « CAPITAINE ! J’EN AI TROUVÉ UN, IL EST LÀ ! DANS CE BAR !»
Menaçant Cyryl de son arme, il lui fit comprendre qu’au moindre geste suspect il tirerait sans hésitation. Cela ne semblait pas gêner le jeune homme outre mesure qui paisiblement attendait sur sa chaise l’arrivé du reste du groupe, un léger sourire d’impatience dessiné sur le visage.
Il ne fallu que quelques secondes pour voir arriver le "Flambeur" et le gros de son équipage.
- « Parfait et en plus c’est le brun ! » S’enthousiasma Henke. « Ne bouge pas ça va être vite fini, tu ne souffriras pas. SWORD TORCH, BEHEADING ! » S’exclama t’il en dégainant son sabre tout en se jetant sur lui.
Le coup était parfait, vif et précis. La lame aiguisée portait encore quelques traces de sang. La future victime ne bougeait pas, cela paraissait si facile de se débarrasser de lui, si bien qu’Aheno voyait déjà la tête de celui qui lui avait fait affront suspendue à la proue de son navire.
Encore quelques millimètres et tout serait fini…
A peine la lame eut-elle touchée le cou de Cyryl que le coup porté par le pirate s’arrêta net, non pas comme si la lame était entrée en contacte avec une autre, non, plutôt comme si l’attaque n’avait jamais était lancée.
- « Un problème ? » Ironisa Cyryl.
- « Mais c’est quoi ce bordel ! ALLER LES GARS, TOUS AVEC MOI ! » S’exclama Henke.
•••
Relevant légèrement le tissu qui le recouvrait, Vivian put apercevoir le capitaine des Arsonist Pirates, ainsi que la majorité de son l’équipage se diriger en toute hâte vers le bâtiment que lui avait indiqué son subordonné.
Une fois le groupe passé, il s’extirpa lentement de la bâche qui le couvrait et observa les pirates s’introduire à l’intérieur du bar, persuadé que Cyryl ne pourrait survivre à cette affrontement il décida de quitter l’île en volant le bateau sur lequel il se trouvait, ce afin de fuir l’endroit le plus vite possible.
Il releva l’ancre, abaissa la voile et alors qu’il s’apprêtait à appareiller, une silhouette massive apparue devant lui, tout en relevant progressivement les yeux, on pouvait voir le visage de Vivian se figer.
L’imposant individu s’adressa alors à lui.
- « On tente de me voler à ce que je vois… Bien, un petit échauffement avant de m’occuper de ces pirates ne peut pas me faire de mal… »
•••
Dans le bar, seul le capitaine était encore debout, la scène était impressionnante, les membres de son équipage étaient éparpillés un peu partout dans la pièce, certains transpercés par leur propre sabre se retrouvaient épinglés au mur ou au plafond, d’autres présentaient des traces d’impact de balle, d’autres encore se retrouvaient encastrés dans le mobilier.
- « Mais… Il est pas possible ce type ! ET TOI ! TU AS MANGE UN FRUIT DU DEMON, C’EST LA SEULE EXPLICATION POSSIBLE ! » S’exclama Henke.
- « Vas savoir… » Répondit-il d’un ton moqueur.
- « Tu à peut être résisté à tout mes attaques jusque là, mais tu ne résisteras pas à ça ! FIRE BALLS ! » Le pirate, à la manière d’un cracheur de feu avala le contenu d’une bouteille cachée à l’intérieur de son manteau, porta son épée à la poignée enflammée devant sa bouche et projeta des boules de feu sur son adversaire.
Celui-ci pour la première fois dut esquiver l’attaque qui lui était lancée, courant à la rencontre du pirate.
- « Charge ! »
Le poing serré, il frappa son ennemi au ventre, l’horion dégagea après coup une puissance telle que son adversaire se retrouva violement projeté contre le mur et perdit connaissance à l’impact.
La combat était fini, le gérant n’en revenait pas, les pirates n’avaient pas eus l’ombre d’une chance.
Le combat à peine terminé un petit grincement de porte se fit entendre, se retournant vers cette dernière Cyryl put découvrir qu’un autre individu venait d’entrer dans l’établissement, celui-ci était plutôt grand, son visage masquait par un heaume sur lequel se dessinait une croix latine, seule sa main gauche reposant sur la poignée de son épée sortait d’une immense cape rouge qui lui recouvrait l’ensemble du corps, l’épée bien qu’elle même partiellement cachée apparaissait par endroit, elle semblait disproportionnée par rapport à sa taille.
L’individu s’avança lentement, son bras droit, qui jusque n’apparaissait pas, trainait quelque chose sur le sol, ou plutôt quelqu’un… Vivian !
- « C’est "L’Espadon Ecarlate" ! » S’écria le gérant.
- « "Ecarlate" ok ça je comprends avec cette grande cape rouge, mais pourquoi "Espadon" ? Tu es sûr que c’est pas un homme poisson qui se cache sous ce masque ? »
- « AHHAHHAAH ! Tu n’y es pas du tout ! » S’exclama l’individu. « "Espadon" est le terme qui qualifie le type d’épée dont je me sers. »
- « Bien, maintenant que l’on connait les raisons de ton surnom, on va pouvoir passer aux choses sérieuses. C’est mon ami que tu traines par terre… »
- « Vraiment, J’en déduis que tu es toi aussi un voleur. Preuve en est, tu m’as volé ma proie, Aheno Henke dit le "Flambeur", prime douze millions de Berrys… Et tu l’as battu... Ça risque d’être amusant, EN GARDE ! »
- « Je vois, encore un imbécile qu’il va falloir raisonner… Bien si ça peux te faire plaisir… Aller ramènes toi ! »
A suivre…Voilà, que vous ayez aimé ou non, nécessitez pas à laisser un petit commentaire directement à la suite du sujet (à condition qu’il soit bien construit).
Si vous ne vous sentez pas l’envie de commenter directement ma fic, mais que vous l’avez aimée (ou non) envoyé un petit MP, ça fait toujours plaisir.
Le chapitre suivant sera publié le mercredi 27 juin 2012 est s’intitulera «
Chapitre 2 – Un duel empreint de souvenirs, prochaine destination : l’île de Gaviotaz »