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 Sujet du message: Re: [Fanfic] A la conquête de la nouvelle ère
MessagePosté: Jeu 3 Jan 2013 15:00 
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Localisation: Pourquoi cette question ?
Bon tout d'abord, je n'ai remarqué que peu de fautes d'orthographes en lisant mais il y en a quand même une qui m'a fait un peu rire quand le Lieutenant parle vers le début du chapitre "dit donc, c’est fini les mèches bases là-bas !". C'est plutôt '"messes basses". Sinon, oui peu de fautes et mise en page sympa du texte.

Pour ce qui est des descriptions, elle sont particulièrement bonnes, en particulier celle de Nelson. D'ailleurs, je remarque que tu laisses le mystère sur le style de combat de ce personnage et surtout, qu'il est très passif pendant le combat contre Cyryl, Vivian et Aramis. Il marche sur les traces de son père d'après ce que Cyryl nous en dit dans le flash-back ! Dernière chose sur Nelson, il m'a l'air d'avoir une légère tendance au lunatisme (j'sais pas si ça se dit). En effet, au début, il est d'un calme charismatique et dès qu'il voit Cyryl, il devient tout excité, ce qui casse pour moi cette image de charisme qu'il y avait au début.

Pour l'instant, il y a eu peu de personnages, mais ils sont tous très développer. Et ce, même dans leurs origines : le grand-père d'Atrecor et le père de James Nelson sont tout deux des noms célèbre. Attention à ne pas en abusé, si tu veux mon avis.

En parlant de personnages très développé, le père Lankester aurait le pouvoir de neutraliser le démon et les pouvoirs du Fruit. ça me fait un brin penser à Ao No Exorcist, tout ça. Et il maîtrise le Razor, c'est donc quelqu'un de puissant. On devine donc une altercation pour que Cyryl puisse retrouver son pouvoir.


Je finirais en parlant des deux pirates que les héros rencontrent. Je pense à une alliance dans le futur, plus que pour s'évader. Quant à la "cinglée", ce serait plutôt elle qui rejoindrait la bande, si quelqu'un doit la rejoindre bien sûr. Et oui, car tu ne nous as, je crois officialisé rien du tout concernant un éventuel équipage et c'est Vivian qui nous le rappelle en disant qu'il aurait mieux fait de s'en aller. Bref, ce qui est limpide, c'est qu'ils seront recherché après s'être enfuit.


Voilà pour le chapitre, maintenant, concernant le dessin de ton avant dernier post, il est comme à ton habitude très bon. Aramis et Vivian en particulier ne sont pas tout à fait comme je les imaginais. On remarque l'épée, plus fine que ce à quoi je m'attendais, à moins qu'on n'en voit que le tranchant et pas un côté. Dans ce cas, elle est plus large. Quant au feu de Vivian, c'est sûrement un Dial qui le crée.

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] A la conquête de la nouvelle ère
MessagePosté: Lun 28 Jan 2013 18:32 
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Woulà ! Ca fait longtemps que je ne suis pas allé sur le Cabinet pour lire des fics' ! Surtout la tienne, que j'avais quelque peu délaissée...
Bon tu est dans une pente ascendante et tu ne cesse de t'améliorer ! C'est super cool ! Je vais même peut-être t'aujouter dans ma signature...
Par contre, c'est passé le dimanche 27 janvier, faut que tu te dépèche^^ !
A+ mon chou :Bon clay bizou bizou: !


Dernière édition par Hi Im Pineapple le Jeu 7 Mar 2013 15:23, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] A la conquête de la nouvelle ère
MessagePosté: Mar 29 Jan 2013 01:55 
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Je souhaite avant tout m’excuser pour ne pas avoir posté à la date prévue, malheureusement des problèmes techniques (pas encore totalement résolus) m’ont empêchés de terminer la partie bonus, qu’à cela ne tienne, je le posterai plus tard (j’explique tout cela à la suite du chapitre)


    Avant de commencer, quelques explications/précisions à la suite du commentaire de Liam d’émeraude.
    Spoiler: Montrer
    Liam d’émeraude a écrit:
    C'est plutôt '"messes basses".

    Oui j’ai honte, la faute en incombe à la correction automatique, mais ça n’excuse rien, j’aurai dû le voir lors de la relecture.

    Liam d’émeraude a écrit:
    Pour l'instant, il y a eu peu de personnages, mais ils sont tous très développer. Et ce, même dans leurs origines : le grand-père d'Atrecor et le père de James Nelson sont tout deux des noms célèbre. Attention à ne pas en abusé, si tu veux mon avis.

    Aucun souci à ce niveau-là. Oui j’ai introduit des noms célèbres, osons le dire des légendes, néanmoins comme toujours, les faits dont résultent ces légendes sont exagérés et j’aime à les atténuer, Il n’y a qu’à voir le père de Nelson. Il a certes fait chuter le capitaine de la seconde flotte de Barbe Blanche mais pas d’une façon très glorieuse.
    Deuxième point il n’y aura plus de noms célèbres, hormis une référence à One Piece (encore qu’il ne s’agit pas vraiment d’une légende) et celui d’un individu de génie (pas Vegapunk), en dehors de ça tous les "grands noms" que je prévois d’introduire dans la partie "West Blue" ont été cités dans l’histoire.
    Après il y aura bien sûr des individus "d’exception" seront introduits, mais aucunes légendes, seulement des personnages sortant de l’ordinaire ou en devenir comme c’est souvent le cas dans One Piece.

    Liam d’émeraude a écrit:
    En parlant de personnages très développé, le père Lankester aurait le pouvoir de neutraliser le démon et les pouvoirs du Fruit. ça me fait un brin penser à Ao No Exorcist, tout ça. Et il maîtrise le Razor, c'est donc quelqu'un de puissant. On devine donc une altercation pour que Cyryl puisse retrouver son pouvoir.

    A vrai dire je n’ai jamais lu ce manga. Le personnage du père Karras Lankester (nom complet) a, en fait, été inspiré du film l’Exorciste (version 1973).
    Il trouve en réalité son origine la combinaison des noms des deux prêtres du film, le père Lankester Merrin (joué par Max von Sydow) et le père Damien Karras (joué par Jason Miller).
    Il faut aussi nuancer sa puissance, le Razor est la seule technique du Rokushiki qu’il maitrise (même si c’est déjà pas mal).

    Pour les autres questions, les futurs chapitres devraient y répondre.

Et maintenant voici le chapitre 4.




Chapitre 4 – Evasion & opposition

Dix heures vingt-sept minutes…
C’était, et ce, depuis la violente explosion qui secoua la tour Ouest, l’heure sur laquelle restait figée le cadran de la grande horloge surplombant la cour intérieure de la forteresse de Gaviotaz.
En contrebas de la machine rendue inutilisable et malgré un impressionnant nuage de poussière et de poudre, la cour laissée transparaitre le spectacle d’un violent affrontement opposant marin et prisonnier en tout genre.
Plus haut, sur le rempart qui reliait la tour de détention à celle de logement, deux évadés avaient réussis à retourner un des canons, normalement orientés en direction la mer, vers l’intérieur du fort.

- « C’est quelle partie de cette prison déjà, que l’capitaine nous a demandé de faire sauter ? » Demanda le plus grand des deux fuyards.
- « Mais t’écoutes rien toi ! Il nous a demandé de pulvériser la salle d’honneur et cette ordure de Colonel qui est à l’intérieur ! » Rétorqua son compagnon d’arme.
- « Oh, c’est bon… et elle est où cette salle, monsieur le génie ? »
- « Euh, … LÀ ! REGARDES ! C’est celle avec le groupe de soldat devant… Regardes, y en a même un qui vient de rentrer dedans ! Ouais c’est sûr, celle-là, pas de doute avec ces grandes portes sculptées, ça ne peut-être qu’elle... Bon, allez, allumes la mèches on va tout faire péter !


••…Le matin même, huit heures et vingt-deux minutes…
À l’intérieur de la salle des gardes, au rez-de-chaussée de la tour de détention, seulement trois hommes étaient en poste jouant aux cartes pour passer le temps, quand soudain l’un prit la parole :

- « Bah alors, il en met du temps pour finir sa tournée le jeunot… »
- « T’as raison. » Lui répondit l’un de ses collèges. « On devrait peut-être aller voir, non ? »

A peine eut-il fini sa phrase, que la porte menant à l’escalier principal de la tour s’ouvrit. En sortit en jeune soldat, une casquette règlementaire visée sur la tête. Ses mouvements, lents et saccadés, laissant apparaitre son état de fatigue avancé.

- « Et bin gamin, on s’est inquiété pour toi, allez viens nous rejoindre.» L’invita l’un des gardes.

D’un simple geste de la main, le matelot de de deuxième classe refusa l’invitation en indiquant du doigt la porte de la petite salle de repos annexe.

-« Ouais. Je comprends. Pauvre gosse, il est debout depuis deux heures du mat’, et en plus de ça, il ne finira son second quart qu’à dix heures. »
- « C’est bon, il est jeune. C’est pas à nous, les vieux, de s’occuper des basses besognes… En plus de ça il m’a fait peur ce novice. »
- « Pourquoi ? » L’interrogea l’un de ses compagnon de jeu.
- « Bah, imagines un peu que des prisonniers se soient emparés de lui et l’aient pris en otage. »
- « Un jour comme aujourd’hui ! Non mais t’en as d’autres des conneries comme ça ? »
- « C’est bon… C’était juste pour détendre un peu l’atmosphère, si on… »

Le garde ne put finir sa phrase. La porte principale donnant sur la cour centrale venait, en effet, de s’ouvrir laissant apparaitre la silhouette du lieutenant Horatio. Il n’en fallait pas tant, les trois gardiens quittèrent immédiatement leurs sièges pour accueillir leur supérieur au garde-à-vous. Le gradé scruta alors furtivement la salle avant de s’adresser à ses subordonnés.

- « Messieurs, repos ! Aujourd’hui est un jour particulier comme vous le savez et malheureusement nos effectifs ont dû être temporairement réorganisés pour y faire face, évidement cela tombe mal, surtout avec ces nouveaux prisonniers. Aussi le Colonel m’a-t-il demandé de vérifier que ceux-ci étaient bien hors d’état de nuire. » … « Vous deux, accompagnez moi jusqu’au dernier étage, je souhaite en finir au plus vite afin de rassurer le Colonel. »



Quelques minutes plus tard, le seul garde restant vit revenir, non sans soulagement, l’officier et ces deux complices. Le lieutenant était ravi. Il avait en effet pu constater que les trois fauteurs de trouble de la veille étaient toujours emprisonnés. Mieux encore, celui que son supérieur lui avait demandé de surveiller en priorité, Cyryl pour ne pas le nommer, était dans un état tel qu’il ne put même pas quitter sa paillote, ni même soulever le mince tissu qui le couvrait.
Rassuré par le spectacle auquel il venait d’assister, le lieutenant quitta la tour de détention, arborant un sourire au coin des lèvres, pressé qu’il était de faire son rapport, pour enfin profiter de la merveilleuse journée qui s’annonçait.



Une frêle sonnerie se fit brusquement entendre dans la salle des gardes. Celle-ci venait de la chambre de repos. Levant les yeux vers les fenêtres qui donnaient sur la cour, les trois marines, encore attablés, en comprirent vite la signification. Il était dix heures moins cinq, leurs doutes furent vite étayés lorsqu’ils virent sortir le jeune marin, encore vacillant, de la petite pièce annexe.
Pour lui commençait enfin son dernier tour de garde. Il se traina péniblement en direction de l’escalier central, sous le regard compatissant des trois gardiens.
A peine ce dernier s’engagea-t-il sur la première marche, que les anciens reprirent leurs occupations, s’amusant, entre autre, à commenter les riches et parfois ridicules costumes qu’arboraient les civils exceptionnellement invités, en ce jour, dans l’enceinte de la forteresse.
Quelques minutes passèrent, quand brusquement un violent bruit se fit entendre. Avant même de pouvoir réagir, les trois gardes contemplèrent avec horreur l’envolée de la porte scellant normalement l’escalier central, celle-ci avait été arrachée et propulsée avec une violence telle, qu’elle vint s’encastrer avec fracas dans le mur qui lui faisait face.
Rapidement remis de leur stupeur, les marins constatèrent que le jeune matelot avait été fait prisonnier et mis en joue par les détenus. Parmi tous ces rebuts, ils purent reconnaitre deux pirates qui leur avaient été remis ainsi qu’une grande partie de leur équipage respectif. Mesurant dans les deux mètres cinquante de haut, les deux flibustiers présentaient une forte corpulence ainsi qu’une pilosité particulièrement développée qui masquait la majeure partie de leur visage, tant et si bien que, si l’un n’avait pas été roux et l’autre blond, il n’aurait été possible de les distinguer.

- « Bordel ! Les "Éternels rivaux", Klaus Wigbold et Michels Wichmann sont libres ! Et le gamin qui s’est fait prendre ! » S’exclama l’un des garde.
- « Ne bougez pas et il ne lui sera fait aucun mal…. Allez, maintenant, vous posez vos armes et vous vous placez dans le coin de la pièce. » Ordonna, d’une voix roque, le géant roux.

D’ordinaire les gardes auraient peut-être collaborés, mais c’était impossible un jour tel que celui-ci. L’un d’entre eux, le plus âgé, se jeta sur l’escargophone d’alerte, alors que les deux autres se précipitèrent en direction de la porte menant vers la cour intérieure. Pour autant cela ne fut pas suffisant, l’un des évadés, un épéiste, réussit en un instant à neutraliser les trois marines, alors même que ces derniers se dirigeaient dans des directions opposées.

- « Il est balèze ce blondinet, hein Wigbold. »
- « Tu l’as dit Wichmann, par contre… Qui as dit que tu pouvais m’adresser la parole... » Répondit l’autre capitaine, défiant des yeux son alter ego.

Alors que les deux pirates semblaient s’apprêter à engager dans un combat, Aramis s’adressa violemment à eux :

- « JE M’OCCUPE DE TROIS GARDES ET VOUS, VOUS N’ÊTES MÊME PAS FOUTUS DE VOUS OCCUPER DE L’OTAGE. »

La brouille naissante entre les deux capitaines, voire plus généralement entre les deux équipages, avait en effet permis au jeune gardien de discrètement s’enfuir en direction de la cour centrale. Rapidement dehors, le jeune homme s’époumona :

- « UNE ÉVASION ! VITE ! LES PRISONNIERS SE SONT ÉCHAPPÉS ! »

- « Et merde… Tant pis ! On maintient le plan, allez, chacun sait ce qu’il a à faire... Bien alors c’est parti ! » Lança Aramis.

Alors que l’annonce de l’évasion conduisait les soldats de la citadelle à se rassembler pour riposter, le groupe de fugitif se sépara, lui, en deux. La majeure partie des évadés, dirigée par les "Éternels rivaux", s’était engouffrée dans le couloir reliant la tour de détention à la tour de commandement et ce, juste après que le pirate blond eut donné de mystérieuses directives à quelques-uns de ses hommes.
L’autre groupe, nettement plus petit, avait à sa tête Aramis. Conduisant les meilleurs hommes des équipages des deux pirates, ainsi que d’autres prisonniers indépendants, leur mission était de retarder le plus possible l’intervention des troupes de la forteresse. Pour cela une seule solution, engager le combat dans la cour du fort pour détourner l’attention des marines des véritables objectifs.

•••


Accoudé au balcon d’honneur qui s’élançait légèrement au-dessus de la cour intérieure, Nelson observait cette révolte naissante.
Si sa nature, sereine et calculatrice, lui dictait naturellement que cette tentative d’évasion était vouée à l’échec, le fait qu’elle ait lieu, à cet instant, en ce jour particulier et qui plus est juste après l’admission de ces nouveaux prisonniers, l’irritait au plus haut point.
Agacé, le colonel se retourna en direction de son lieutenant :

- « Je pensais que la situation était sous contrôle Horatio… Ne m’avais pourtant tu pas assuré qu’il n’y avait plus rien à crainte du côté des prisonniers. »
- « Je ne comprends pas comment cela est possible... » … « Colonel ! Laissez-moi me racheter, je ne laisserai pas ces vermines gâcher ce jour ! » Insista le lieutenant Horatio.
- « Je ne pense pas avoir vraiment le choix… Les invités sont là et ils commencent à paniquer... Impossible pour moi de les laisser seuls. Bien, la meilleure solution est de faire fermer la salle d’Honneur. » … « Horatio ! Prends la garde d’élite avec toi et écrases cette révolte avant la fin de la cérémonie, je ne veux pas qu’il reste un seul survivant, il te faudra au moins ça pour te racheter ! » … « Dernière chose ! Je ne veux voir personne interrompre la cérémonie ! »
- « OUI, COLONEL ! BIEN, COLONEL ! » Acquiesça le lieutenant.

Ses ordres donnés, le commandant en chef de la citadelle se dirigea, confiant, à l’intérieur de la salle dans laquelle l’attendaient ses invités.
Ayant délégué le commandement à son second, il put sereinement faire fermer les colossales portes de bois sculptées, isolant ici la salle d’un tumulte extérieur à venir. Enfin, pour garantir la bonne tenue la cérémonie et s’assurer qu’aucun individu ne vint à l’interrompre, le colonel avait ordonné, aux troupes d’élite et à son lieutenant, de rester en poste à l’intérieur de la galerie afin de garder l’entrée du salon d’Honneur.
Horatio se posta sur le garde-corps, celui-ci étant le prolongement de la galerie, dans le but d’assurer sa mission. Observant l’évolution de la situation depuis les hauteurs, il établit le contact escargophonique avec la salle de commandement et les autres organes majeurs de la forteresse pour organiser les contre-mesures, sachant devoir mettre fin à cette insurrection avant onze heures, heure de clôture de la cérémonie.

•••


Entretemps le groupe de prisonnier qui s’était engagé dans le corridor menant à la tour Ouest continuait de progresser, malgré quelques accrochages, tous arrivèrent dans le grand hall que constituait la basse de la tour de commandement.
Cette grande pièce blanche, bien que majestueuse et assez peu décorée et quasiment pas meublée. En fait, cette salle avait été conçue pour permettre le passage régulier des soldats et assurer la bonne répartition de ces derniers dans l’ensemble dans la tour de contrôle, tour qui constituait le centre névralgique du complexe.
Deux gigantesques escaliers partaient de cette salle, l’un montait au sommet en direction de la salle de commandement, l’autre au contraire, s’enfonçait dans la base rocheuse de l’édifice et conduisait vers les cales.
Face à ces deux chemins qui s’ouvraient devant lui, le groupe se scinda en deux, un premier s’organisa, sous la direction des deux géants et prit la direction des quais. Le second avait à sa tête Vivian, son objectif affiché étant de rendre inopérant le centre de contrôle de la forteresse.

•••


La première de ces deux hordes à rejoindre son objectif fut celle de l’ange, se rendre jusqu’à la porte blindée qui protégeait la salle de commande fut une tâche relativement aisée du fait du faible nombre de marines présents sur le site, la majorité d’entre eux se trouvant soit, sur l’archipel, sans se douter réellement de la situation à l’intérieur de la place forte de Gaviotaz, soit, en prise avec le bataillon dirigé par Aramis.
Pour autant il fallut tout de même prêt d’une vingtaine de minutes aux perceurs de coffre et autres artificiers, pour enfin parvenir à faire sauter le verrou qui gardait l’entrée du noyau de la fortification.
Une fois ce dernier tombé, la place fut vite soumise, ses occupants étant peu habitués à se battre. L’un des artificiers questionna alors Vivian :

- « Alors…, si j’ai bien compris le plan on fait tout sauter, c’est ça ? »
- « Attendez deux minutes avant de sortir vos pétards… Ces installations sont très intéressantes… Leur conception est enfantine… Et… Oh ! Voyez-vous ça. Apparemment ils ont envoyé un message disant aux troupes présentent sur l’archipel de se regrouper et de vite rejoindre Gaviotaz…. » Rétorqua l’ange.
- « Et le gars avec des ailes ! Le pont qui relie Pescador et Gaviotaz est un pont levant ! Normalement d’ici on pourrait le faire se lever pour empêcher les marines de l’archipel de rejoindre le fort ! » S’exclama l’un des évadés.
- « C’était déjà prévu… et… c’est fait ! Bien, maintenant dites-moi, il nous reste de quoi faire sauter la salle ? » S’interrogea Vivian.
- « Non ! Ou du moins, pas dans son intégralité. On en a trop utilisés pour faire sauter la porte. » Lui répondit l’un des artificiers.
- « Dans ce cas j’ai pas trop le choix. Allez ! Que tout le monde sorte ! Emmenez aussi les soldats, je ne veux pas avoir de mort sur la conscience. » Ordonna Vivian.

L’ange attendit que tous ait quitté la salle et ait rejoint le hall pour sortir un étrange objet de son sac, qu’il avait pris la peine récupéré lors de l’évasion. L’objet était constitué de deux aroma-Dial. Ils étaient soudés ensemble de telle sorte que les ouvertures soient orientées vers le haut. Un socle, fixé à la base de l’appareil, le maintenait droit et stable. Un troisième coquillage, plus petit celui-ci, se trouvait au centre du dispositif.
Vivian le tourna sur un tour complet, à la manière d’une minuterie, avant de délicatement poser le conglomérat de coquillage sur le sol et de s’enfuir à toutes jambes.
Il lui fallut moins d’une minute pour rejoindre le hall. Là, il cria au groupe qui l’attendait de rejoindre le couloir par lequel ils étaient arrivés et de se protéger le mieux possible.
Dans la salle de commandement, la machine infernale avait entamé son œuvre, la pièce tout entière était maintenant remplie d’un gaz translucide qui provoquait l’ondulation de l’air ambiant. Brutalement, le petit coquillage placé au centre s’ouvrit pour révéler sa vraie nature, un pyro-Dial.
L’explosion qui résulta de l’embrasement du gaz fut telle qu’elle éventra l’ensemble de la tour Ouest, libérant une intense onde de choc qui frappa jusqu’au mécanisme interne de l’horloge de la cour, bloquant son cadrant sur dix heures et vingt-sept minutes.

Encore choqué par l’explosion, le groupe quitta très prudemment le corridor dans lequel il c’était réfugié. Redécouvrant un hall devenu méconnaissable et dont le plafond effondré, laissait percer les rayons du soleil.
Très rapidement le groupe, guidé par l’ange, entreprit de déblayer les débris qui obstruaient l’escalier conduisant aux cales. Le nouvel objectif était de rejoindre, le plus rapidement possible, les capitaines alliés.

•••


Alors qu’il venait juste de se séparer dans le hall de la tour Ouest, l’attroupement de forbans conduit par Wigbold et Wichmann s’empressa de descendre l’escalier circulaire pour rejoindre le sous-sol de la forteresse, là où étaient amarrés les navires de la marine, seule porte de sortie possible pour un aussi grand nombre d’évadé.
Si rejoindre les quais s’avéra facile, le plus dur restait à faire pour le contingent des deux capitaines, il fallait, en effet, encore s’en emparer.
Or les débarcadères étaient bondés de soldats qui préparaient leurs bâtiments pour le défilé naval qui était prévu en clôture de cérémonie.
Si dans un premier temps, la charge des prisonniers put bénéficier de l’effet de surprise, rapidement les combats s’intensifièrent, à un point tel que les deux frères ennemis décidèrent, temporairement, de combattre l’un à côté de l’autre.
Durant de longues minutes le sort de la bataille fut indécis, les pertes furent lourdes des deux côtés, mais finalement l’esprit de liberté fut le plus fort et les pirates prirent le dessus.
Brutalement une forte détonation se fit entendre, instantanément suivit par un violent tremblement qui eut pour conséquence d’infliger des dégâts, parfois lourd, à la structure même du bâtiment, au point même décrocher certains blocs du plafond, ceux-ci s’abattant et endommageant quelques-uns des navires stationnés à quai.
Mais plus grave encore pour les évadés, cette secousse fit entrée dans la bataille deux nouveaux adversaires qui étaient, jusque-là, paisiblement endormis dans un coin de la cale, les frères Prior, connu de toute la proche région.
Tous deux, arboraient le grade de sergent et ils étaient considéraient comme faisant partie du groupe très fermé de meilleurs charpentiers marins de West Blue.

Très vite, le duo d’artisan, que composait de Castor et Pollux Prior, vint à la rencontre des capitaines rivaux. Cette entrée dans la bataille des deux frères, redonna aussi de la hargne aux marines, relançant par là même toute l’issue du combat.
Il fallait avouer que les deux frangins, connu comme les troisième et quatrième meilleurs combattants de la base, avaient de quoi soutenir la comparaison avec les deux pirates. Leur taille, leur gabarit et leur musculature était tout aussi prononcée que celles de leurs adversaires, sinon plus.
Le combat qui allait s’engager entre les quatre titans serait rude, ce, d’autant plus que les jumeaux avaient maintenant enfin dévoilé leurs armes, Castor, dégainant une immense scie de son dos et Pollux, s’emparant d’une imposante masse en pierre, posée dans le coin d’un des nombreux débarras du site.

•••


Après s’être assuré du bon départ du premier groupe, le petit commando, restait en retrait, pu enfin pleinement se concentrer sur sa tâche : attirer l’attention d’un maximum de soldats dans le but de faciliter l’accomplissant des missions confiées à Vivian et aux deux capitaines pirate.
Ce petit bataillon, conduit par l’épéiste, était composé d’une trentaine d’individus, qui regroupait l’ensemble des individus primés à plus de cinq millions de berrys retenus par la marine à l’intérieur de la tour de détention, tous, excepté les capitaines Wigbold et Wichmann.
Tous étaient donc de valeureux combattants rompus à l’art de la guerre, il fallait au moins ça pour contenir les vagues de marins envoyés vers eux par le lieutenant Horatio.

Ce même lieutenant, du haut de son poste d’observation, organisait la reprise en main de la citadelle, la tour de contrôle lui ayant fait parvenir ses premiers rapports. Il savait que ce petit contingent de prisonnier resté en arrière n’était là que pour faire diversion, afin de laisser le temps au groupe principal de prendre possession des organes de direction.
Néanmoins un problème se posait à lui, le seul accès direct vers la salle de commande, pour des raisons logistiques et de sécurités se retournant contre eux, était un couloir qui partait de la grande salle des gardes se trouvant au rez-de-chaussée de la tour de détention, tour qui, justement, était sous le contrôle du bataillon d’insurgé.
Ainsi quoi qu’il arrive, le second savait, qu’avant d’entreprendre quoi que ce soit, il lui fallait faire tomber ce commando de prisonnier.



La lutte au cœur de citadelle était âpre et violente, celle-ci se compliquait pour les marines à mesure que durait le combat, en effet, en plus de l’amoncèlement de cadavres venant de leur propre camps, un brouillard, principalement constitué de particules de poudre, tombait progressivement, devenant de plus en plus opaque au fur et à mesure que retentissaient les tirs.
Tous ces obstacles jouaient pour les prisonniers, les marins, eux, plus habitués aux batailles rangées, trébuchaient sur les corps sans vie de leur camardes et le smog naissant gênait les tirs des soldats placés sur les hauteurs.
Ainsi malgré un déséquilibre numérique évident, les forces de la forteresse ne parvenaient pas à asséner le coup de grâce aux révoltés, pire encore pour les forces de la justice, certains évadés parvenaient à rejoindre les remparts et à s’emparer de certaines pièces d’artillerie.

Rageant devant ce spectacle et devant l’absence d’informations de la part du centre de contrôle, ce qui lui faisait dire que les prisonniers étaient parvenu à leur fin, le lieutenant tapotait la poigné de son sabre, fixant Aramis à la tête du groupe de prisonnier, frustré qu’il était de ne pouvoir aller à sa rencontre.

Soudainement une énorme explosion souffla le sommet de la tour Ouest, les débris qui en résultèrent virent, pour partie, s’abattre sur le champ de bataille, compliquant encore d’avantage la situation pour les soldats de la forteresse.
Comprenant la gravité de la situation, Horatio, s’élança en direction des combats, laissant au soin de la garde d’élite, la charge de surveiller la porte menant à la salle d’Honneur, estimant qu’il était temps pour lui de s’occuper personnellement des évadés en commençant par le premier d’entre eux, Aramis.
Arrivé à sa hauteur, il dégaina son sabre hors de son fourreau bleuté pour asséner un violent coup de taille à son adversaire, entaille qui fut facilement parée par son adversaire. La violence de l’échange avait fait s’éloigner la poussière alentour sur plusieurs mètres, à la manière d’un violent coup de vent.
Le duel entre les deux bretteurs était lancé et il s’annonçait d’une violence extrême.

Profitant du départ du second, un soldat se hissa vers la galerie où l’attendaient le groupe des troupes d’élite.
Ce soldat, était celui-là même qui avait été fait brièvement prisonnier par les évadés avant le donner l’alerte, ôtant enfin sa casquette, il permit par ce geste aux hommes en garde du couloir de le reconnaitre. Il s’agissait d’un des individus qui les avait mis en difficultés la veille, celui dont le père Lankester s’était chargé du fait de son pouvoir.
Malgré la perte de ce pouvoir, Cyryl ne fut pas mis en difficulté par la vingtaine de soldats qui composaient l’escouade, il semblait même plutôt heureux de pouvoir enfin frapper directement ses adversaires, capacité dont son pouvoir l’avait privé durant trois longues années.
Pour autant il ne perdait pas de vu son objectif, Nelson, aussi délaissa-t-il ses adversaires pour forcer l’ouverture des portes du salon d’Honneur, d’un violent coup de pied.
Plus loin, sur le rempart faisant face à la galerie, deux évadés étaient, eux, occupés à pointer la gueule du canon, dont-ils venaient de s’emparer, en direction de la fameuse salle…••



Avec l’ouverture des portes, Cyryl put enfin découvrir la nature de la fameuse cérémonie, pour laquelle Nelson avait même été jusqu’à déléguer le commandement à son second, un mariage.
Enfin pas n’importe quel mariage, celui de Nelson lui-même, si l’identité de la mariée, dissimulé derrière un long voile blanc, restait pour lui un mystère, celle du prêtre célébrant la noce ne l’était pas, puisqu’il s’agit de l’individu même qui l’avait attaqué hier, le père Lankester.
L’assistance, distribuée de part et d’autre de la pièce à la manière d’une église, avait déjà été effrayée par le bruit des combats et avait fini d’être épouvantée par l’explosion qui détruisit la tour Ouest. Pour autant, Nelson n’avait laissé personne sortir, insistant sur le fait que le mariage devait avoir lieu, il avait convaincu ses invités de rester dans l’enceinte de la salle, assurant que son Lieutenant écraserait cette révolte.
Prenant Cyryl pour un marin, du fait de son uniforme, les convives furent mêmes pris d’un bref sentiment de soulagement, pensant que le soldat était venu annoncer la fin des combats. Nelson, qui avait donné l’ordre de ne voir personne entrer durant la cérémonie, se retourna en direction de celui qui avait brisé son interdiction et alors qu’il s’apprêtait à lui hurler dessus, le visage qui apparut devant lui le figea sur place, la bouche grande ouverte, sans qu’aucun son ne puisse en sortir.
Dans ce silence relatif, entrecoupé du fracas de la bataille, seul le père Lankester se faisait entendre. En effet, il continuait de prononcer son serment sans s’interrompre, exactement comme lui ordonner le colonel. L’homme de foi, finissait, à ce moment précis, de prononcer cette phrase si typique des mariages :

- « … Qu’il parle maintenant ou se taise à jamais. »

Ne pouvant résister à l’ironie de la situation, Cyryl lui répondu :

- « OUI ! … MOI ! JE M’Y OPPOSE ! J’ai des comptes à régler avec vous les mecs et je crois bien que je vais commencer avec toi le curé… Tant fait pas, après ça sera ton tour Nel… »
- « GARDES ! EMPAREZ-VOUS DE LUI ! JE VEUX LE VOIR MORT ! » Hurla Nelson, aux gardes qui se trouvaient encore dans le couloir juste devant le seuil.

Obéissant à leur supérieur, le bataillon d’élite, qui n’était pas parvenu à stopper Cyryl dans un premier temps, fondit sur la cible qui leur était désignée avec l’intention de redorer leur honneur blessé. Mais c’était sans compter une intervention extérieur, au loin une forte détonation se fit entendre, presque immédiatement suivie par une violente explosion qui souffla l’entrée de la pièce emportant, par la même occasion avec elle l’intégralité de la garde d’honneur ainsi que quelques invités.

- « Houlà ! C’était pas prévu ça … en même temps ça m’arrange pas mal. » Ironisa Cyryl. « Bon…, alors Colonel, partant pour une petite dérouillée … »

À suivre …




Comme je l’ai précisé en introduction, le bonus que j’avais prévu pour ce chapitre ne pourra malheureusement pas être publié dans l’immédiat, la faute à un scanner récalcitrant (j’aurai tout tenté).
Qu’à cela ne tienne, une fois le problème réglé, je publierai le bonus (comprenant un plan détaillé de la forteresse de Gaviotaz) dans un nouveau post, j’en profiterai aussi pour répondre aux d’éventuelles questions ou remarques qui me seront posées d’ici là.

Si l’envie vous prend de laisser un petit commentaire (un minimum construit) n’hésitez pas, vous pouvez aussi y adjoindre des questions étant donné que j’ai prévu d’y répondre lorsque je publierai le bonus.
Pour ceux qui n’aurait pas le courage ou l’envie de rédiger un commentaire complet, mais qui se poserait tout de même des questions, merci de les envoyer par MP.

Prochaine parution : La partie bonus concernant le chapitre 4 et d’éventuelles réponses aux questions posées.
Date de parution : lundi 18 février 2013

Prochain chapitre : Chapitre 5 – Quatre, Trois et enfin, Un
Date de sortie : Mardi 26 février vers 18-20 heures.


Dernière édition par IIC le Lun 25 Fév 2013 17:14, édité 4 fois.

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] A la conquête de la nouvelle ère
MessagePosté: Mar 29 Jan 2013 19:07 
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Bravo ! Ta fic' ne cesse de s'améliorer ! Un seul petit défaut concernent la forme lors des dialogues :
Spoiler: Montrer
- « Je ne comprends pas comment cela est possible... » … « Colonel ! Laissez-moi me racheter, je ne laisserai pas ces vermines gâcher ce jour ! » Insista le lieutenant Horatio.
- « Je ne pense pas avoir vraiment le choix… Les invités sont là et ils commencent à paniquer... Impossible pour moi de les laisser seuls. Bien, la meilleure solution est de faire fermer la salle d’Honneur. » … « Horatio ! Prends la garde d’élite avec toi et écrases cette révolte avant la fin de la cérémonie, je ne veux pas qu’il reste un seul survivant, il te faudra au moins ça pour te racheter ! » … « Dernière chose ! Je ne veux voir personne interrompre la cérémonie ! »
Les guillemets servent à annoncer la fin d'un dialogue : les tiens sont mis systématiquement à la fin de chaque discours et même souvent à l’intérieur d'un même monologue ! A revoir donc.


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 Sujet du message: Re: [Fanfic] A la conquête de la nouvelle ère
MessagePosté: Mar 19 Fév 2013 03:57 
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Comme promis, voici le bonus du dernier chapitre (avec un peu de retard), qui suite à des problèmes techniques, n’avait pu être publié à temps.

Mais avant ça j’aimerai d’abord répondre à la remarque de Zedham.
Spoiler: Montrer
Zedham a écrit:
Les guillemets servent à annoncer la fin d'un dialogue : les tiens sont mis systématiquement à la fin de chaque discours et même souvent à l’intérieur d'un même monologue ! A revoir donc.

En fait, ce n’est pas une erreur de ma part. La règle est en effet celle que tu as donnée, néanmoins j’ai choisi de ne pas en tenir compte dans le but de faciliter la lecture de ma fic, ou, plus exactement, des dialogues qui la composent.
Mes textes étant longs, j’ai souhaité les rendre les plus simple à lire possible, aussi, dans cette optique, je me suis arranger avec la mise en page de mon récit, l’italique, par exemple, revoit à des faits passés.
De même pour les dialogues, j’ai voulu rester dans l’idée d’une ponctuation/mise en forme adapter, la règle veut, comme tu l’as souligné, qu’un dialogue s’ouvre et se ferme par des guillemets. Mais il y a une difficulté, dans ma fiction, les phases de dialogues sont relativement longues et je ne tiens pas à perdre le lecteur.
Certes avec la forme classique le retour à la ligne introduite par un tiret long permet d’introduire un changement de personnage, mais dans le cadre d’une fanfic, les échanges naissant d’un dialogue doivent être le plus vivant possible, ils sont proche des dialogues théâtraux (sans guillemet), ils forment (pour moi) le cœur du récit à l’instar des bulles dans les BDs ou les mangas (l’image montre, la bulle explique, elle permet d’entrer dans les détails, de donner sa cohérence au récit).
Ainsi, parce que j’ai voulu rendre plus agréable la lecture et rendre le plus compréhensible possible les échanges lors des dialogues, j’ai donné à ces derniers cette forme particulière. Un retour à la ligne souligné par un tiret introduit un changement de personnage, s’ouvre alors pour lui son discours/ ses paroles, souligné par les guillemets, et enfin, or guillemet, une précision sur le ton, l’attitude du personnage (ce qui permet le plus souvent de rappeler qui parle).
Cette forme, que j’utilise, tend ainsi à se rapprocher de celle du dialogue théâtral (retour à la ligne et tiret (normalement tiret long, mais j’ai opté pour le tiret court, plus léger), les guillemets permettant de séparer ce qui est dit du ton, de l’attitude employé (normalement introduit par les didascalies).

Ce choix reste critiquable, surtout pour un puriste, c’est néanmoins le mien, j’ai commencé ainsi, je vais donc continuer sous cette forme.

En ce qui concerne les guillemets à l’intérieur d’un même monologue, tout est dit au-dessus, les phrases misent entre guillemets sont celles qui sont "parlées", aussi quand les guillemets se ferment et qu’ils sont suivit de points de suspensions avant de se rouvrir, cela marque une pause dans le monologue du personne.

Maintenant, voici le bonus du chapitre 4 :
Spoiler: Montrer
L’archipel d’Avemare :


Image


Localisation :
West Blue.
Inspiration :
Les îles Maldives et les îles du Pacifique sud.
Concept :
L’idée était de créer un archipel à vocation touristique, mais qui devait aussi pouvoir tenir le rôle l’île forteresse.
Dès lors je suis parti d’une île volcanique qui se serait effondrée, créant une sorte de lagon protégé par un impressionnant récif, avec une île centrale, vestige de l’ancien volcan, un fort bâti à même le récif et enfin une séries d’îlots constitués de sables longeant le haut-fond.
Anecdote(s) :
L’île centrale, ou île de Pescador est donc tout ce qu’il reste d’un ancien volcan né au beau milieu de West Blue, la date de l’éruption qui a conduit à son effondrement et encore inconnue. Ce qui est sûr c’est le gouvernement mondial a vu en cet archipel le lieu idéal pour construire une place forte destiner à assurer la sécurité de West Blue.
A noter que si la forteresse à était bâtie sur l’extérieur du récif et non sur l’île centrale, c’est parce que cette île est longtemps restée inaccessible du fait des débris qui rendait tout accostage impossible.
Il a fallu attendre la volonté d’un groupe de riches investisseurs, souhaitant exploiter le potentielle touristique de l’ile, notamment ses grandes plages de sable blanc, tout en profitant de la protection offerte par la base de Gaviotaz, pour que soit organiser le vaste chantier de déblaiement et d’aménagement de l’île de Pescador.
Le port semi-circulaire est donc une construction récente, on il entre par le couloir de droite et on y ressort par celui de gauche (qui se trouve à droite quand n sort du port).
Outre les impressionnants hôtels, le bord montagneux du l’île à était réaménagé en un large escalier, conduisant à un pond suspendu prenant la direction de la forteresse de la marine.
Enfin un vaste pont flottant en demi-sphère a était construit pour relier et faciliter l’accès aux îles plages depuis Pescador (île centrale).


•••


Le fort de Gaviotaz :


Image


Localisation :
West Blue, archipel d’Avemare.
Inspiration :
La célébré prison d’Alcatraz, mais aussi la Bastille et les anciennes forteresses en général.
Concept :
Il s’agissait ici d’introduire une forteresse originale, qui se distingue des autres bases de la marine avec un design plus ancien et plus massif.
Anecdote(s) :
Le fort de Gaviotaz (qui au passage vient de l’espagnol "gaviota", qui signifie "mouette") est l’une des plus ancienne base construite par le Gouvernement mondiale, c’est d’ailleurs ce qui explique son aspect un peu rustique.
Sa forme triangulaire caractéristique fut imposée lors de la construction par la topographie du terrain.
Cette forteresse est constituée de trois tours reliées entre elle part d’épaisses murailles, chacune de ces tours à sa propre utilité, la plus grande (celle surmontée du drapeau de la marine) et la tour de détention, ces murs sont particulièrement épais, elle comporte 7 étages de cellules, à l’inverse d’Impel Down ce sont les étages supérieur qui abritent les prisonniers les plus dangereux.
Une deuxième tour, la tour de logement et elle surmontée d’un phare à bois d’où sort une impressionnante flamme indiquant le chemin vers l’archipel.
La dernière tour et la tour de contrôle, elle dispose d’un étage qui s’ouvre sur une grande baie vitrée donnant sur les couloirs maritime et l’île principale, c’est au-dessus de cet étage que ce trouve la salle de commandement.
Sur la façade s’ouvrent deux portes automatiques permettant le passage de différents navires vers les quais intérieurs du fort. Un impressionnant balcon surplombe ces deux portes, ce garde-corps est en fait le prolongement de la salle d’honneur, on y accède via de grandes portes vitrées.
Encore au-dessus, une série de fenêtre donne sur le bureau du commandant de la place forte.

A l’origine un plan complet de la forteresse était prévu, mais faisant trop brouillon j’ai décidé de ne pas le poster tel quel. Il sera sans doute introduit dans un bonus ultérieur une fois que je l’aurai retravaillé.

Dernière annonce, le chapitre 5 sortira en fin de semaine prochaine, probablement le 23 ou 24 février 2013 avec un bonus consacré au personnage de Vivian (fiche et illustration).

Edit du 22/02/2013 : Le chapitre 5 sortira avec un jour de retard soit le mardi 26 février 2013, vers 18-20 heures (date arrêtée et définitive)
Edit du 26/02/2013 : je post depuis mon portable pour vous informer que en raison d’un problème avec ma box (qui dure depuis hier soir), il y a de forte chance que le chapitre ne sorte pas ce soir.
J’ai contacté mon opérateur, d’après lui il y a un travail de rénovation des lignes et il ne sait pas quand ils prennent fin, même si normalement ce genre de travaux ne dépasse pas 48h.
Le chapitre 5 sortira donc entre maintenant et demain soir (j’espère) , désolé pour le retard et le fait de ne pas pouvoir être plus précis.


Dernière édition par IIC le Mar 26 Fév 2013 16:24, édité 4 fois.

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] A la conquête de la nouvelle ère
MessagePosté: Jeu 21 Fév 2013 22:00 
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Localisation: Pourquoi cette question ?
Je suis en retard :s


Bon je ne vais pas faire trois pages sur l'orthographe et la syntaxe puisqu'il est très bon, mais, malgré les nombreuses relectures que je suis certains que tu effectues, il reste des fautes, et des évidentes puisque en général, il s'agit d'erreur de mot, sans doute à cause du correcteur, je ne sais pas. Je n'ai pas d'exemple mais je suis certain qu'en y prêtant attention, tu les repéreras. Bon, sinon, il y a quand même un point que je souhaite corriger : tu utilises l'impératif, notamment au début du chapitre en rajoutant un "s" à la deuxième personne, comme à l'indicatif. Or, à l'impératif, les verbes du premier groupe ne prennent pas de "s".
Spoiler: Montrer
Citation:
- « Bah, imagines un peu que des prisonniers se soient emparés de lui et l’aient pris en otage. »
pour exemple.


Concernant les Eternels rivaux, je suis conforté dans mon idée qu'ils ne rejoignent pas l"équipage, étant donné qu'ils ont déjà chacun le leur. J'espère que tu nous feras un point sur eux car ils m'intriguent. Comment sont-ils entrés en détention ? Lors d'un duel ? Voyage-t-ils ensemble, malgré leur rivalité ? Et je suis forcé de constater la ressemblance (minime, pour l'instant) avec Dorry et Broggy.

Tiens, pour Cyryl, après relecture, je ne peux que repérer tous les indices laissés pour qu'on devine qu'il s'agisse de lui : la casquette, qui si la scène avait été dessiné, aurait partiellement caché dans l'ombre son visage, le fait que Horatio ait dit qu'il n'avait pas eu la force de soulever sa couette ... Bref, ces petits détails anodins montrent tout de même une certaine rigueur. Dans le même domaine, on peut parler du plan d'évasion ficelé avec soin.

La fille du mariage est la fille en prison ? Pas mal de chances.

Les frères Prior. Bien qu'ils ne m'intéressent pas particulièrement, je ne peux m'empêcher de relever ce détail : ils font parti des meilleurs charpentiers de la région. J'exclus la possibilité qu'ils ne rejoignent l'équipage mais, auraient-ils des connaissances, du fait de leur statut, qui pourraient aider à en trouver un ? Ou leur style de combat serait-il influencé par leurs compétences. C'est ce qui me semble le plus plausible : scie et masse.

Tiens Horatio suit lui aussi les traces de Nelson et son père >:O ! Heureusement que tu le fais tout de même intervenir au bout d'un moment.

_________________
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 Sujet du message: Re: [Fanfic] A la conquête de la nouvelle ère
MessagePosté: Jeu 28 Fév 2013 18:18 
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À tous ceux qui sont venus sur ce sujet parce qu’une lumière clignotée et qui ont quelques minutes à perdre, restez, on ne sait jamais peut-être apprécierez-vous.
Aux habitués (on peut rêver) je tiens à m’excuser pour le retard de parution (même si, en l’espèce, je ne pouvais pas faire grand-chose si ce n’est attendre).
Petit message @Chaosx, dont j’ignore s’il me lit encore, il y a dans ce chapitre un (court) passage qui devrait te plaire.
Autre petit message, @Liam d’émeraude. La plupart des questions que tu te posais trouveront une réponse dans ce chapitre.

Merci à tous ceux qui prendront le temps de me lire et encore désolé pour le retard.
Sans plus attendre voici le nouveau chapitre ;




Chapitre 5 – Quatre, Trois et enfin, Un

Le petit marché du port de Pescador, à l’accoutumé si tranquille, était, en cette matinée, inhabituellement noir de monde. Cette foule amassée là, inerte, laissait s’échapper une tension telle, qu’elle en était presque palpable.
Agglutinés le long du rivage, natifs et touristes contemplés, horrifiés, le spectacle que laissait transparaitre le fort de Gaviotaz. Tous avaient été alertés par une violente détonation survenue quelques instants plus tôt en direction de la place forte et maintenant, ils étaient là, fixant, inquiets, l’oppidum de la marine.
Le monument, dans son ensemble, était devenu méconnaissable. La tour Ouest, gardienne de l’île, venait de s’effondrer, asphyxiant l’édifice dans un impressionnant nuage de poussière. Toute la population présente retenait son souffle, percevant au loin les bruits sourds de combat émanant de l’enceinte.
Brusquement une nouvelle explosion se fit entendre, nettement moins forte que la précédente, elle provoqua pourtant une grande vague de panique au sein de l’attroupement, si bien que seuls les plus téméraires restèrent et eurent l’occasion de voir percer, hors du nuage de débris, une vaste colonne de fumée noire venant de l’intérieur même de la citadelle.

•••


Cette masse sombre, visible de tous sur l’île, jaillissait de la porte de la salle d’honneur, qui, suite à l’explosion d’un boulet, s’était embrassée. La pièce, il y a peu encore si majestueuse, s’était transformée en une véritable mer de feu dévorants ors et parures, engloutissant bois précieux et étoffes de soie, pour, au final, ne relâcher qu’une ignoble trainée de suie noire.
Dans la pièce, dévorée par les flammes, ne restaient plus que quatre silhouettes. Profitant du combat que venait d’engager le Père Lankester et Cyryl, Nelson avait ordonné aux quelques soldats encore présents dans la salle d’escorter les civils hors de la pièce, via les accès adjacents, avant dans condamner l’accès, afin de ne laisser aucune échappatoire au traitre qu’était, à ses yeux, Cyryl.
Le colonel et sa promise restaient eux, immobiles sur l’autel spécialement dressé pour l’occasion, le gradé souhaitant plus que tout assister à la mort de celui qui avait, jadis, osé défier son autorité.
Tout le long de l’évacuation le prêtre avait eu le dessus sur sa cible, usant de sa technique de déplacement rapide, il semblait jouer avec ce dernier, prenant tout son temps, à la manière d’un chat chassant une souris. Ce comportement trouvait son origine dans l’ordre, qu’il avait reçu de Nelson, de faire durer la mise à mort.
Entouré par les braises, Cyryl restait figé sur place, laissant le champ libre à son adversaire de placer ses coups, il paraissait attendre quelque chose, quand soudainement il saisit son ennemi par la gorge, stoppant net son élan, avant de s’adresser à lui :

- « Le Razor, non ? Apparemment Nelson ne t’a pas prévu mais, j’ai moi aussi passé quelques années au Quartier Général de la Marine et tu penses bien que j’ai eu le temps d’y apprendre quelques trucs… »
- « Mais… comment…tousse? Pourquoi…tousse? Pourquoi ne réagis-tu que maintenant ? » L’interrogea le prêtre d’une voix suffocante.
- « La première fois, tu m’as surpris... » Admit Cyryl. « La seconde fois, j’ai juste attendu que les civils puissent s’enfuir. »
- « … » Le Père Lankester ne sut que dire face à cette révélation, il ne comprenait pas pourquoi un brigand s’intéresserait ainsi au sort de la plèbe.
- « Et maintenant dit moi, qu’as-tu fait de mon pouvoir ? » Lui demanda Cyryl.
- « Oh, ça… tousse… Tu ne méritais pas un tel don… tousse… Je te l’ai ôté et jamais il ne pourra d’être rendu à un gueux de ton espèce… tousse… Te voilà redevenu un simple mortel parmi tant d’autres… tousse… Il fallait vraiment être stupide pour autant se soucier du sort de malheureux roturiers et gâcher ses propres chances de survies. » Lui répondit, oppressé, le clerc.
- « Voilà une bonne nouvelle. » S’amusa Cyryl. « Dans ce cas… »

Resserrant ses doigts autour de la gorge du prêtre, Cyryl effectua un violent mouvement du bras pour venir fracasser la tête de l’homme de foi sur le solide dallage de la salle, brisant au passage l’épaisse couche de marbre qui le constituait, pour finalement venir encastrer le crâne de son ennemi dans les fondements même du sol.

- « Dans ce cas… Ça veut dire que je peux à nouveau frapper directement n’importe qui… » Reprit Cyryl. « Je pensais que la disparition de pouvoir serait temporaire mais apparemment non » … « La seule façon que j’ai de te remercier, pour l’instant, c’est de te laisser vivre. » … « Bien, maintenant à ton tour, Nelson… Après tout si je suis venu, c’est aussi pour te revoir.»

Alors que Cyryl se tournait vers celui qui était devenu sa cible, il s’aperçut que Nelson avait quitté l’autel, qui venait de prendre feu, pour se diriger dans le fond de la pièce, trainant par les cheveux celle qui devait devenir sa femme. Arrachant l’un des rideaux de soie, il fit apparaitre une porte dérobée par laquelle il comptait bien s’enfuir, laissant seul brûler Cyryl et le prêtre devenu inutile à ses yeux.
Devinant la situation délicate dans laquelle il allait se trouver sous peu, Cyryl fondit en direction de l’issue qui venait de s’ouvrir à lui, ce, même sachant au fond de lui qu’il ne parviendrait sans doute pas à temps pour l’empêcher de fuir, l’incendie le gênant trop dans sa progression.
Le colonel venait d’ouvrir la porte, observant le déserteur se démener pour parvenir jusqu’à lui, il ne put s’empêcher de sourire et, alors qu’il s’apprêter à empoigner sa fiancé, celle-ci lui fit face et lui envoya un violent coup de pied dans le parties avant de s’effondrer sur le sol.
Profitant de ce revirement, Cyryl parvint devant la promise qui s’était trainée le plus loin possible de son bourreau. Nelson, lui, était recroquevillé, souffrant, comme tout homme souffrirait sans une telle situation, et rageant, les dents serrées, répétant inlassablement :

- « Pourquoi, …, pourquoi, POURQUOI, POURQUOI !!! »

•••


Au même instant, dans la cale, les combats entre marines et pirates prirent une toute autre tournure avec l’entrée en scène des frères Prior.
Engaillardis par l’arrivée de leurs chefs, les soldats de la marine, pourtant sur le point de battre en retraite quelques secondes plus tôt, reprirent l’assaut face aux révoltés, guidés en cela par les deux sergents. Les jumeaux, véritables forces de la nature, ne faisaient pas dans la demi-mesure, ils craignaient la réaction de leur supérieur face à scène, aussi avaient-ils à cœur de solutionner au plus vite le problème et ce de la seule façon qu’ils connaissaient…

Débitant et écrasant tout adversaire se présentant devant eux, les frères avaient, à eux seuls, décimés prêt de la moitié des insurgés et ce en à peine quelques minutes. Si pour les marines présents, il n’y avait, dans cette démonstration de force, rien de surprenant de la part des deux anciens contremaîtres d’Erdeal, l’île aux six citadelles, du côté des émeutiers, la peur grandissait face à ces monstres que rien, apparemment, ne pouvait stopper.
Si la situation des mutins s’étaient à ce point envenimée, la faute en incombait principalement aux capitaines rivaux, qui, incapables de s’entendre, s’étaient fait vaincre avec une facilité déconcertante par leurs deux adversaires, qui eux se battaient côte à côte, en parfaite symbiose.
Vaincus, les "Éternels rivaux" gisaient sur le sol du quai, leurs crânes résonnant sous les cris de leurs hommes telle une punition venue leur rappeler la raison de leur emprisonnement.


••…Une semaine plus tôt, quelque part sur l’immensité de West Blue, deux navires battant pavillon noir se faisaient face.
À leur bord, se trouvaient respectivement, Klaus Wigbold dit "le Marteleur" et Michels Wichmann dit "le Piétineur". Ces deux pirates étaient connus dans tout l’océan de ouest pour le duel acharné qui les opposait eux et leur équipage respectif et ce depuis bientôt huit ans, date à laquelle disparu celui qui avait été leur capitaine, le pirate Hennig Magister.
Celui-là que l’on surnommait jadis," le Chef aux mille denrées", était en effet décédé avant d’avoir pu nommer son successeur. Face à cette situation, son équipage se scinda en deux entités distinctes, avec chacune à leurs têtes un de ses deux apprentis, ceux-là même qui allaient plus tard se faire connaitre comme les "Éternels rivaux".



Quelques heures seulement après le début de l’engagement, les combats avaient pris fin et, comme à leur habitude, les deux équipages s’étaient rejoints, reliant leurs deux embarcations via cordages et planches de bois. Pansant les blessés, narrant leurs exploits, riant, chantant et mangeant, jamais ils n’avaient oublié qu’au fond, ils faisaient partie du même équipage, ce, malgré le fait que tous ne s’entendaient pas sur le nom du nouveau capitaine.
À l’écart de leurs hommes, les deux capitaines, si semblables et pourtant inconciliables, restaient eux dans leurs cabines respectives, élaborant leurs futurs stratégies.
Alors que l’ambiance était à la fête, nul ne prêta attention au petit bateau à aube qui approchait lentement des deux bâtiments pirates. À son bord un homme seul était tranquillement assis, vêtu d’un simple pardessus brun, le sommet de son crâne surmonté d’un stetson noir venait masquer, encore d’avantage, son visage déjà parcellement occulté par l’épaisse une fumée blanche qu’il soufflait de sa bouche.
Cet homme, ils ne l’apprirent bien plus tard, se nommait Elliot Earp, chasseur de prime originaire de la route de tous les périls, il était venu faire de West Blue sa chasse gardée
…••


Ce tournant l’un vers l’autre, les capitaines rivaux se relevèrent sans dire un mots, ils le savaient, ils devaient faire ce qu’ils n’avaient pas eu le courage de faire lors de l’attaque de Earp, ravaler leur fierté et combattre ensemble pour se sauver eux et leurs hommes.
Bloquant l’attaques lancé par les frère Prior, les deux pirates s’étaient enfin décidés à revêtir les accessoires qui les avaient rendus célèbres ; Klaus, équipé de solides gants d’acier, avait bloqué, d’un direct du droit, la masse de Pollux ; Michels, chaussé de ses bottes en fonte, avait lui, d’un puissant coup de pied, stoppé net la scie de Castor.
Enfin les "Éternels rivaux", combattaient ensemble, pour la plus grande joie de leurs équipages, unis, ils ne pouvaient être vaincus.

•••


Du côté du groupe de Vivian, dans le hall en ruine de la tour de commandement, les travaux de déblaiement avancés d’autant plus rapidement que la violence des combats, dans le sous-sol, se faisaient ressentir. Souhaitant plus que tout aider leurs compagnons, le groupe d’évadé ne faiblissait pas à la tâche, se mettant parfois dans les situations les plus périlleuses pour dégager l’escalier menant aux quais.
Impressionné par le dévouement dont faisaient preuve les hommes de la mer bleue, Vivian apporta son concours à l’ouvrage, apposant sa main sur les derniers blocs de pierres qui obstruaient le passage, qui étaient aussi les plus massifs, il fit signe à ses soutiens de s’éloigner avant de faire jaillir une impressionnante onde de choc de sa main qui morcela la roche et libéra ainsi le chemin.
Descendant prudemment l’escalier, dont la structure avait été affaiblie, l’ange ainsi que le reste des fuyards se dirigèrent là où se trouvaient les capitaines alliés mais aussi leur porte de sortie, la cale de la forteresse.

•••


Dans la cour intérieure, les combats continués plus durs que jamais… L’atmosphère, saturée de poussières, s’attaquée aux poumons et aux yeux des combattants, les mutins, qui s’étaient emparés de canons tiraient à l’aveugle dans l’enceinte même du fort, espérant, au passage toucher le plus de marines possible.
Au milieu de tout ce fracas, une zone, presque parfaitement circulaire, était libre de tout débris, un peu à la manière de l’œil d’un cyclone. Cette dépression, pour le moins inhabituelle, résultait du duel qui opposait Horatio à Aramis et, comme lors du premier échange, c’est le lieutenant qui avait la main, enchaînant les attaques, attaques que son adversaire se contenter d’esquiver ou de parer.
Las de cet échange infructueux, le gradé se mis en position de retrait et s’adressa au chasseur de prime :

- « Pourquoi…? Pourquoi ne fais-tu que te dérober à mes attaques ? »
- « Et toi, pourquoi ne t’en prends-tu qu’à moi ? » Rétorqua Aramis.
- « Tu ne prends même pas la peine de répondre à mes questions, suis-je donc un adversaire si pitoyable à tes yeux ? » Demanda Horatio.

Ne prenant pas la peine de répondre, Aramis fondit vers le gradé tel un rapace, bras et épée tendus. Le violent coup d’estoc porté par "l’Espadon écarlate" fut astucieusement paré par Horatio, ce dernier plaçant le corps de son sabre directement sur la trajectoire décrite par la pointe de l’épée du bretteur. Une fois encore, le choc fut tel qu’il chassa les quelques gravas qui s’étaient accumulés autour eux durant le bref instant où ils avaient stoppés leur échange.
Une nouvelle fois, le marine s’adressa à son adversaire :

- « Ne me sous-estime pas "l’Espadon", il me faut juste un tour de chauffe pour me lancer ».
- « Ça devient intéressant. » Se passionna Aramis.
- « Plus que tu ne le crois. D’autant que le colonel m’a révélé qui tu étais vraiment "l’Espadon" où devrai-je dire ex-lieutenant Depayn Aramis… » S’égailla Horatio.

•••


Finalement parvenus sain et sauf dans les cales de la forteresse et ce, malgré l’évident état de délabrement dans lequel se trouvait l’escalier qui les y conduisit, Vivian et son groupe se posèrent un moment, dans l’antichambre qui conduisait vers le quai, le temps observer comment avait évolué la situation, inquiets qu’ils étaient d’avoir entendu se taire les combats lors de leur descente.
Observant discrètement depuis le coin de l’entrée, les nouveaux arrivés ne pouvaient en croire leurs yeux. La premier vague conduit par les vaillants capitaines rivaux avait été stoppée, pire, ils avaient été fait prisonniers, quand ils n’avaient pas tout simplement étaient tués.
Les deux chefs pirates, qui avaient conduit l’attaque, se trouvaient étalés sur le sol, couverts de blessures. Face à eux se dressaient les frères Prior, pour eux aussi le combat avait été dur et bien que particulièrement amochés eux aussi, ils en étaient néanmoins ressortis vainqueur.
Face à ce constat le groupe se tourna vers l’ange, qui lui-même se retourna un temps avant de se rendre compte que s’était vers lui qu’étaient dirigés les regards. Pour la horde d’évadés cet homme ailé représentait leur dernière chance, ils l’avaient vu à l’œuvre, il avait été capable de détruire une tour entière et de pulvériser un rocher rien quand y apposant la main. Un tel magicien pouvait bien être en mesure de vaincre les quelques soldats encore debout, dernier obstacle à leur liberté.
L’intéressé, protesta vivement quand brusquement les "Éternels rivaux" se relevèrent, utilisant de leurs dernières forces, ils parvinrent à se débarrasser des simples matelots qui les gardaient pour finalement se jeter contre les deux sergents. Usant de la même technique que celle qu’ils avaient utilisée pour les vaincre la première fois. Les jumeaux armés de leurs outils, commencèrent par contrer l’attaque de leurs adversaires avant de leurs infliger une série de coups portés en croix, alternant à une vitesse folle, le tranchant de la scie et broiement de la masse.
Tombant à genoux et ne parvenant plus qu’à soutenir péniblement le haut de leur corps, les capitaines alliés savaient leurs dernières heures venues, ils avaient tenté une dernière attaque qui, malheureusement, avait échouée, face à eux Castor et Pollux Prior levaient pour la dernière fois leurs armes, s’apprêtant à leur infliger le coup de grâce.
Alors que scie et masse s’apprêtaient à prendre leur vie, toutes deux furent soudainement immobilisées à quelques centimètres de leurs cibles, bloquées, sans difficulté, d’un simple geste de la paume par un étrange individu ailé. Les jumeaux surpris esquissèrent un petit mouvement de recul. Profitant de ce repli, l’ange se faufila entre ses ennemis et appliqua chacune de ses mains sur les torses des artisans avant de s’écrier :

- « Impacts ! »

Comme ce fut le cas pour le bloc de roche, les deux gradés furent projetés au loin, comme soufflés par une explosion, devant les yeux incrédules des derniers soldats entre présents.

•••


- « Bordel…! Mais pourquoi j’ai mal ?! Pourquoi ? »

Dans la grand-salle, dévorée par les flammes, Nelson, tordu de douleur, continué d’hurler sa souffrance.
À quelques mètres à peine face à lui se trouvait Cyryl, presque compatissant face au coup que venait de recevoir le colonel, ainsi que la responsable de son malheur, agenouillée et chancelante d’épuisement.
Cette jeune femme était vêtue d’une magnifique robe blanche en dentelle, ou plutôt, de ce qui fut une somptueuse robe. L’œuvre d’art avait en effet subit divers ravages occasionnés tantôt par le feu, tantôt par la brutalité du marié. Déchirée sur toute sa longueur et consumée dans sa partie inferieur. Le vêtement n’avait maintenant guerre plus que la forme de guenilles de la taille qu’une mini-jupe, prolongée ici et là par quelques longs rubans de tissus partiellement calcinés. L’ensemble laissait apparaitre les superbes et longues jambes, enlacées de bas filés, de la promise. La partie supérieure de la robe, presque entièrement arrachée, était réduite à un simple bande du tissu autour de son épaule gauche qui seule maintenait la partie basse de l’ensemble, sous ce haillon apparaissait un splendide corset-bustier blanc, marqué par endroit de quelques taches de brûlure, qui galbait parfaitement l’opulente poitrine de la mariée.
Ses mains enfin, gantées, elles étaient jointent par une impressionnante paire de menottes, masquée de tous durant la cérémonie par un bouquet de fleur qui depuis avait eu le temps de ce décomposé, cette entrave expliquer pour partie la soumission de la promise.
Celle-ci se tourna en direction de Cyryl, arrachant péniblement le voile blanc qui la dissimulait jusque-là.
Son visage, enfin révélé, était cerclé de deux longues mèches, légèrement bouclées, d’un brun mordoré aux reflets or, qui s’étaient échappées du chignon qu’elle arborée. Sa peau, blanche était très légèrement dorée. Son nez, comme le reste des traits de son visage, était fin, presque noble. Sa bouche pulpeuse était rougit par un reste de rouge-à-lèvre. Restait son regard, déterminé et dur, il était aussi très féminin, ses yeux, dont les iris affichaient une nuance de teinte passant du jaune au vert, semblaient être ceux d’un félin, impression accentuée par la présence de fard noir cernant ses yeux.
Rassemblant ses dernières forces, elle interpella celui qui s’était défait du prêtre :

- « Aide-moi… » Se força-t-elle à supplier. « La clef, j’ai besoin de la clef… Elle est dans la poche de son veston. »

Sans dire mot, Cyryl se dirigea vers Nelson qui commençait doucement à se remettre du choc. Se saisit au passage d’une épée tombée au sol, l’évadé fixa le colonel d’un air dédaigneux avant de lui murmurer :

- « C’est la fin… »

Visant la gorge du gradé, il effectua un mouvement de coupe latérale avec la lame dont il venait de s’emparer, bien décidé à en finir. Alors qu’il exécutait son mouvement, son expression changea brusquement, passant de la détermination à la surprise. Face à lui, le visage du commandant de la base affichant un large sourire narquois, presque sadique.

•••


Sorti sa cachette, le groupe de Vivian parti à son tour à l’assaut du quai, encouragé par l’exemple que venait de leur donner l’ange en s’interposant entre les frères Prior et les capitaines condamnés. Rapidement la horde de pirate captura les derniers soldats encore en état de se battre, ces derniers sonnés et effrayés par le tour de force de Vivian ne prirent, d’ailleurs, même pas la peine de résister.
Tandis que la situation du quai semblait acquisse aux révoltés, l’impensable se produisit, les sergents jumeaux, pourtant projetés avec violence contre les épais murs du sous-sol, se relevèrent et repartirent au combat comme si de rien n’était.
Face à eux, aucun des mutins ne faisait le poids, tous cherchant désespérément du regard celui qui en un coup avait réussi à mettre ces colosses au tapis.

De son côté, l’habitant de l’île céleste était parti, honteux, se refugié dans l’antichambre de l’escalier. Serrant les poings, il tremblait de rage, s’insultant lui-même de lâche. Mais que pouvait-il faire d’autre, il n’était pas assez fort, et surtout pas assez courageux pour faire face une nouvelle fois aux deux titans qui s’étaient si facilement relevés de son attaque.
Ce n’était pas la première fois qu’il se reprochait son manque d’audace, c’était d’ailleurs là son principal moteur, celui qui l’avait forcé à s’entrainer et à développer de nouvelles armes, mais, comme à chaque fois quand la situation lui paraissait insoluble, il restait là, figé, plongé dans ses pensées, se remémorant toujours les mêmes souvenirs, ceux-là même qui le rongeaient chaque fois qu’il fermait les yeux.
Mais cette fois-ci, son subconscient s’ouvrit sur un tout autre fragment de sa mémoire…


••…Douze ans plus tôt sur Nuevola, une île céleste.
Seul, à l’intérieur une grande pièce presque entièrement vide où subsistaient quelques meubles recouverts de larges draps blancs immaculés, le jeune Vivian pleurait toutes les larmes de son corps. Les minutes passaient et l’angelot toujours sanglotait, quand soudain une porte s’ouvrit. L’homme qui en sortit était lui aussi un habitant des îles célestes, vêtu d’un manteau noir, il était assez maigre, chauve il portait une fine moustache grise presque entièrement cachée par le nœud papillon rouge vif qu’il arborait devant la bouche.
L’individu, visiblement triste s’avança vers l’enfant avant de poser sa main sur son épaule et de s’adresser à lui :

- « Il nous faut y aller, Maître. »

Le jeune ange se retourna vers son ainée, les yeux humides, la lèvre tremblante et lui répondit :

- « Je deviendrai si fort, qu’un jour, plus jamais ! Plus jamais je ne fuirai face au danger ! »
…••


Ce souvenir, si longtemps noyé sous la surface, était remonté en lui si soudainement qu’il en eut le souffle coupé. Cette promesse. Cette promesse qu’il s’était fait à lui-même il y a si longtemps, enfin il allait pouvoir la tenir.
Alors que les frères Prior étaient sur le point d’écraser la seconde vague de pirate à la recherche de celui qui les avait déshonoré, Vivian, déterminé comme jamais, sorti cachette pour la plus grande joie des deniers révoltés encore debout. Ses adversaires, ceux-là même qui avaient réussi à faire plier les "Éternels rivaux", venaient juste de le remarquer. Remontés comme jamais ils n’avaient plus qu’une idée en tête, écraser cette vermine ailée qui leur avait fait perdre la face.
Alors que le duo se hâtait de le rejoindre, l’ange utilisa ce qui était sa plus grande force, son esprit. Deux machines implacables fonçaient vers lui, ces individus étaient d’une force incommensurable, bien supérieur à la sienne, capable même de se relever après avoir subi les effets d’un Impact-dial. Utiliser la même technique face à eux ne servirait à rien, fort de ce constat une nouvelle stratégie lui vint en tête, risquée, il fallait au moins ça pour en terminer définitivement avec ces deux brutes.
Immobile et calme, l’ange ôta de ses gantelet les deux Impact-dial qui se trouvait dans le creux de sa main, les remplaçant par deux nouveaux coquillages cachetés d’un symbole "W".
Arrivés à la hauteur de leur proie, Castor et Pollux prirent cette fois ci pour cible les avant-bras de l’ange, ce, dans le but de lui ôter tout moyen de se servir de ces mains pour lancer une nouvelle attaque. Attaquant une nouvelle fois de manière synchrone, ils prirent en tenaille l’homme ailé, qui, lui, se contenta de légèrement lever les bras, les orientant dans la trajectoire des coups portés.
Et, là où il eut été normal que l’attaque des jumeaux, brise et tranche cubitus et radius du jeune ange, rien ne se passa, masse et scie ne pouvant percer la fine armure protégeant les avant-bras de Vivian. Pis encore pour les gradés, toute la force qu’ils avaient placée dans leur attaque s’évanouit d’un coup, ce qui provoqua leurs déséquilibres et laissa libre champ à Vivian pour placer son attaque.
Tendant les bras de façon à avoir chacune de ses paumes en face d’un des visages de ces agresseurs, il était prêt.

- « Reject ! »

À peine ce mot prononcé, deux énormes ondes de choc s’échappèrent des coquillages, dix fois plus puissantes, au moins, que celles qu’il avait utilisées précédemment, ces pulsions ce propagèrent le long des crânes des frères, brisant ces derniers et tractant le reste de leurs corps vers l’extérieur, les propulsant de part et d’autre du quai.
Le visage de l’ange était lui aussi marqué par ce qui venait de se passer, grimaçant il était néanmoins satisfait, comme prévu le gros de l’impact avait été absorbé par son armure. Tournant lentement ses mains encore fumantes vers lui, il put observer, que les Reject-dials artificiels qu’il venait d’utiliser, tombaient en morceaux, leurs structures ne pouvant supporter un tel rejet d’énergie.

Alors que des cris de joie retentissaient du côté des révoltés, les derniers soldats restaient eux bouche baie devant le spectacle auquel il venait d’assister, il ne parvenait pas à comprendre comme les deux valeureux chefs avait pu chuter face à un aussi frêle adversaire. Soudain l’un d’entre eux prit la parole :

- « C’est un mage ! » S’exclama-t-il.
- « Non, regardez dans son dos, il a des ailes ! C’est un ange, un ange vengeur ! » Reprit un second.
- « Non, c’est pire que ça ! » Se lamenta un troisième. « Il est comme Satan, c’est un ange déchu, venu apporter la destruction sur terre ! »

Face à cette révélation tous paraissait plus clair dans l’esprit des marins. Il ne pouvait lutter contre un adversaire aussi puissant, capable d’un simple geste de la main de soumettre même le plus puissant des hommes.
Jouant de son image, nouvellement acquisse, Vivian ordonna aux dernières poche de résistance de se rendre, menaçant de s’emparer de leurs âmes s‘ils ne se soumettaient pas, le tout en théâtralisant à l’extrême son rôle.
Les combats s’étaient finalement tus, au profit des insurgés, dans la cale, tous pouvaient maintenant entendre résonner depuis le plafond les bruits des affrontements qui se déroulés au-dessus d’eux dans l’enceinte même du fort.

•••


Dans la cour intérieure de la forteresse, dont le sol se trouvait être le plafond de la cale, les combats faisaient plus que jamais rage entre force de la marine et évadés. C’est dans ce chaos qu’allait réellement débuter l’un des affrontements qui marquerait le plus cette journée. Bien qu’en cette instant précis, aucun des deux adversaires n’eut pris la peine d’engager le duel, s’observant les yeux dans les yeux, Horatio et Aramis profitaient tous deux de ce moment si précieux, celui du calme avant la tempête.

À suivre …




Vous n’êtes pas totalement rassasié après ce chapitre et bien voilà un petit bonus dédié à Vivian.

Bonus :
Spoiler: Montrer
Vivian

Image
La version couleur devrait arriver sous peu.

Prénom : Vivian
Nom : ???
Surnom : ???
Statut : ???
Race : Ange
Origine : Nuevola (Île céleste)
Âge : 23 ans
Date d’anniversaire : 15 avril
Taille : 1m. 82
Fruit du démon : Aucun
Arme/équipement : Armure et dials
Nombre fétiche : 7
Couleur représentative : Vert viride
Correspondance animal : Tortue
Île et saison préférée :Estivale au printemps
Nationalité dans le monde réel : Italien

Terminons avec un petit point sur la psychologie du personnage. Vivian est un personnage éminemment intelligent et cela influence sa personnalité, je m’explique :
Quand il vit sa vie normalement, aucun problème.
Quand il doit faire face à une difficulté pouvant notamment avoir une influence grave sur son existence (danger de mort par exemple) là il analyse la situation et il se donne une marche à suite (un plan). Soit le plan s’exécute parfaitement, dans cette hypothèse Vivian adopte un comportement plutôt courageux (exemple avec la tour Ouest). Soit le plan ne fonctionne pas (exemple : contre les frères Prior), son instinct de préservation reprend le déçu et l’ange adopte alors un comportement plus lâche, le temps de trouver une solution.
Dernière hypothèse, il se retrouve dans une situation de mort imminente et sait ne pas pouvoir s’en sortir (exemple du prologue), Vivian retrouve alors un comportement calme, il sait que quoi qu’il tente il ne s’en sortira pas et attend la mort patiemment (même si rien ne lui interdit de se plaindre un peu).


Fin du bonus, le prochain portera sur Aramis.


Tout d’abord merci à tous ceux qui ont eu le courage de me lire jusqu’au bout.

Ensuite je tiens encore à m’excuser pour le retard dans la parution. En parlant de publication, je me suis fixé un nouveau rythme de sortie avec un chapitre par mois (autour du 30), néanmoins il n’est pas impossible que certains mois comptent deux publications par la suite.

Enfin comme d’habitude je vous invite à commenter (en bien ou en mal, si vous aimez ou non, les améliorations à apporter, …), même si vous n’avez pas grand-chose à dire. En effet je souhaite améliorer cette fanfic le plus possible, aussi même les plus petits détails ont pour moi de l’importance.

Sur ce, à dans un mois, environ pour le prochain chapitre



Prochaine sortie : Chapitre 6 – La fin de "l’Espadon écarlate"
Date de parution : Jeudi 22 août (après 6 mois d'absence).


Dernière édition par IIC le Mer 21 Aoû 2013 04:32, édité 11 fois.

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] A la conquête de la nouvelle ère
MessagePosté: Jeu 28 Fév 2013 19:05 
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Très très bon chapitre, quoiqu'un peu long. On voit beaucoup de chose, c'est bien. A propos de la réaction narquoise de Nelson envers Cyryl qui s’apprêtait à lui trancher la tête, j'ai une hypothèse : Lankester, après avoir "volé" le pouvoir de Cyryl, l'aurais offert à Nelson en le lui transmettant (en admettant qu'il puisse "enlever" des pouvoirs pourquoi il ne pourrait pas les rendre ?), ce qui explique pourquoi Nelson s'en fous complètement que Cyryl lui abatte un sabre sur la gorge.

Par contre, on voit là pas mal de combats qui n'en sont pas vraiment : je m'attendais avec la fin du chapitre "Evasion et Opposition" un putain de combat avec Cyryl et Lankester, mais en fait nan... Celui des "Éternels Rivaux" & Vivian contre Castor & Pollux est aussi vite tourné, sans véritable affrontement. Je m'attend à mieux avec Aramis et Horatio (et peut-être avec Cyryl et Nelson).

IIC a écrit:
Dans la grand-salle, dévorée par les flammes, Nelson, tordu de douleur, continué d’hurler sa douleur.
IIC a écrit:
[...] le jeune Vivian pleurait toutes les larmes de son corps. Les minutes passaient et l’angelot toujours pleurait [...].
Répéticheune, répéticheune ! Même si elles sont très rares, fait attention :P !

Enfin :
IIC a écrit:
En parlant de publication, je me suis fixé un nouveau rythme de sortie avec un chapitre par mois (autour du 30), néanmoins il n’est pas impossible que certains mois compte deux publications par la suite.
Un mois pour la parution d'un chapitre ?? Pitié, ne nous fait pas ça, IIC ! De plus, je trouve que tes chapitres sont beaucoup trop longs (et je ne suis pas le seul à le penser, suivez mon regard^^), celui-là pourrait aussi bien en faire 2 ! Essaye de raccourcir tes chapitres pour pouvoir les publier plus rapidement, please !

P.S : comment ce prononce ton Pseudo ? ihicé ? Ah moins que II soit 2 en chiffre romains et que ça se dise "deux cé"", ou "two ci"... Merci d'avance !


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 Sujet du message: Re: [Fanfic] A la conquête de la nouvelle ère
MessagePosté: Mer 6 Mar 2013 22:41 
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Localisation: Pourquoi cette question ?
Un premier point sur l'orthographe même si je ne vais pas m'y attarder, très bonne tout au long du chapitre, elle s'est légèrement dégradée vers la fin où on a eu notamment le droit à, pour exemple, vers la fin tu dis "nouvelle image acquisse". Du moins, il me semble qu'un s est de trop.

Concernant la partie avec cyryl et Nelson, entre autres, j'ai été content de voir le prêtre rapidement neutralisé, même si je m'attendais à plus long. Par contre, il me semble évident que le fruit n'est pas complètement perdu : trop original, tu ne l'aurais pas introduit pour si peu de temps. Nous ne le reverrons pas chez Cyryl, mais comme Zedkam, je pensais à Nelson, ou alors peut-être la femme, mais je ne pense pas, elle a l'air d'apprécier de frapper les bonhommes. Ce que je ne comprend pas, c'est pourquoi Nelson a-t-il mis autant de temps à accepter le combat ? A-t-il peur ? Je pense que oui, d'ailleurs Cyryl est très sûr de lui. Peut-être révisera-t-il son jugement par la suite.

Je suis on ne peut plus déçu de la défaite des Eternels rivaux, d'autant qu'on n'a presque rien vu de leur combat. Par contre je suis content que l'on en ai su d'avantage sur leur passé : ces personnages, qui m'intriguent me font d'ailleurs pensé aux chefs rivaux des villages gaulois dans astérix (oh ça va j'étais petit la dernière fois >:O). Pour Vivian, que du bon. Même si je m'attendais à plus de lutte intérieur de la part de l'ange. J'ai bien aimé le très mini-flash-back. Je pense que Vivian est le fils du chef d'un production de dials ! Ou le chef tout court ? Le "W" et le "maître" dans le FB jouent en ma faveur. Le fait que le reject soit artificiel minimise-t-il la douleur de l'utilisation ?

Peu de choses à dire sur Aramis, à part qu'il est évident que ce ne sera pas sa "fin".

Autrement, peu de choses à dire pour le moment.

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] A la conquête de la nouvelle ère
MessagePosté: Sam 4 Mai 2013 19:31 
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Première Analyse (1/4)


Introduction

J’avais promis que je passerai faire un tour pour commenter donc me voila ! Je suis vraiment désolé e ne pas être passé plus tôt mais avec mes révisions toussa…
Bref, je n’ai pas l’intention de te faire un commentaire style « Ouah C tro B1en » parce que j’imagine que ce n’est pas ça que tu cherches 8D. Mais je vais divisé mon com’ en plusieurs fois. Je repasserai pour le reste. Aujourd’hui je vais m’attaquer à l’arc d’introduction.


La forme


I. Critiques negatives

Faut bien commencer par le pire^^ mais je te rassure, ce point là n’est vraiment pas long et je chipote même à certains passages :

    • Le problème majeur de ta fic, c’est le temps d’attente entre les sorties des chapitres. Je commence par ça car c’est ton plus grand défaut. Certes, c’est très dur de suivre une parution régulière et rapide (je le sais bien puisque je suis moi-même fan-ficteur) mais ta fic a commencée le 23 mai 2012 (donc presque un an maintenant, ça passe vite !) et tu n’as sorti que 6 chapitres ! Je sais que t'as eu un probleme de connexion recemment donc bon, je te pardonne^^

    • C’est là ou je chipote un peu beaucoup. Les dialogues de tes chapitres sont trop oraux. Je le reproche à beaucoup de personnes mais pour moi le niveau de langue du dialogue doit être assez soutenu. Il ne faut pas écrire comme on parle. Mais bon, j’ai relevé une nette amélioration à ce niveau au fur et à mesure des chapitres. Enfin tous ça pour te dire que ce n’est que mon opinion. Après ça dépend des gouts, mais je trouve personnellement qu’un dialogue en langue trop familier voir vulgaire, ce n’est pas agréable à lire.

    Tu vois, il n’y a que deux points, c’est que vraiment il n’y a pas beaucoup de défaut à améliorer ! Pour la parution trop lente, je ne peux que te conseiller de faire des chapitres au fur et à mesure pour en avoir toujours un d’avance, au cas où une panne d’inspiration arriverait. Comme ça, l’attente sera moins longue.


II. Critiques positives

Là, il y a beaucoup de points dont je voudrais parler. Je tien à te complimenter pour ça ;) :

    • On commence par l’orthographe, hein ? Le plus logique ! Alors pour ça, je n’ai rien à dire. J’ai pourtant cherché à trouver des fautes dans cet arc d’introduction (oui je ne parle pas de l’arc I dans ce message) Pourtant j’ai vraiment cherché au peigne fin x). C’est vraiment du bon boulot très appliqué.

    • La longueur des chapitres aussi est bien. Ni trop long ni trop court. Un prologue de bonne taille qui donne envie de continuer le reste de l’histoire. Franchement, la nouvelle vague de fan-fic ne propose pas de chapitres de cette qualité là.

    • Le vocabulaire est varié, ça m’a poussé à chercher dans mon dictionnaire les mots que je ne connaissais pas. C’est la première fois que je lis un texte avec un vocabulaire aussi riche. Je ne sais pas où tu as appris tous ces mots mais tu les emploies très bien.

    • Des descriptions parfaites, pas vagues ni trop rapides. On arrive à visualiser le personnage en une fois. D’ailleurs mon camarade fan-ficteur Liam d’émeraude, a directement fait un rapprochement entre ton premier avatar et le personnage de Cyryl.

    • La ponctuation, idem. Très bien placées. Quoi qu’à un moment j’ai quand même un peu eu du mal à comprendre.
Je parle de ce moment la :
Chapitre d’intro a écrit:
- « Quoi, on a peur. »
- « Rien à voir, c’est juste que tu as dit que l’on partait à l’aube.»


J’aurais, pour ma part, mis un « ? » à la place du «. » après « peur ». Et puis on retrouve le problème de langue pas assez soutenue è.é


III. Conclusion de la forme

J’oublie surement de parler de plein d’autres trucs importants, mais ces 6 points m’ont marqués. J’espère pouvoir parler d’autre chose dans ma prochaine analyse.
Donc bon, pour conclure on peut dire que ta fic est super et qu’elle a pour seul défaut l’attente des chapitres.



Le fond


Bon cette partie du commentaire ne sera pas très grande puisque je ne vais parler que des deux premiers chapitres.

I. Analyse des chapitres de l’arc

    Chapitre prologue : Alors, on commence d’entrée sur Calm belt après la guerre de MarineFord. Je trouve ça assez original d’intégrer cette partie du monde one piecien. C’est vrai que d’habitude on introduit les fan-fic dans le nouveau monde ou sur GrandLine. Ensuite tu nous présentes comme protagonistes du chapitre : un monstre-marin et un personnage criant. Bizarrement Vivian me donnait une impression de badassement absolu. Ses répliques me laissaient penser que ce personnage allait être tout puissant.


    Chapitre Introductif : Ce chapitre est intéressant. Cependant, j’ai une question : Pourquoi ne pas avoir directement commencé avec un chapitre 1. Pourquoi ce choix de chapitre « introductif » ?
    Je trouve l’idée des Wreck islands très bien trouvée (bien que l’on trouve cette idée souvent). Et puis, la termite géante me fait penser aux hommes-insectes dans « les chevaliers d’émeraude » d’Anne robillard. Je ne sais pas si tu t’es inspiré de ça^^

    II. Conclusion du fond

    L’histoire est vraiment bien trouvée. C’est original. Ca sort de l’ordinaire, même si j’aurais bien voulu que Vivian et Cyryl restent un peu plus longtemps sur Wreck Island. Tu as passé vite cette arc qui aurait dû durer 5 chapitres.


Le mot de la fin

J’AI FAIM !!!
Hum, pardon. Je reviendrai pour la prochaine analyse qui sera peut-être plus longue.
Et encore désolé pour l’attente ~.~

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Le cycle de la vengeance :
Histoire 1 (en cours) : Le démon aux 1 million de fruits
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 Sujet du message: Re: [Fanfic] A la conquête de la nouvelle ère
MessagePosté: Mar 7 Mai 2013 15:16 
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Bien, mettons les choses au clair tout de suite. Non, ce post ne comprendra pas le (si attendu et tellement en retard) chapitre 6, mais oui, ça y est, j’ai récupéré ma connexion et même plus car je goute enfin au (très) haut débit.

Oh, mais rassure toi (ou pas), toi qui lit ce message, pas de nouvelles dramatiques, oui ACNE continu, non il n’y aura pas de retard dans la publication (enfin si, mais bon j’expliquerai), ce soliloque (donc très ennuyeux à lire) n’a pour but que de rattraper mon mois d’absence dans le cabinet de la volonté.


Pour n’agacer personne je commence par le plus important (enfin tout est relatif) la sortie du chapitre 6, il sortira jeudi 9 mai, mais POURQUOI ?
Plusieurs raisons à cela, d’une en relisant le texte ce matin (alors que j’allai le poster) certains passages ne m’ont pas plus, plus exactement il n’était pas vraiment raccord avec le chapitre 7 (qui au passage est lui aussi rédigé), donc j’ai estimé qu’une petite correction serait nécessaire.
Mais POURQUOI 2 jours ?
Parce que mercredi est férié !
Non plus sérieusement, il s’avère que j’ai aussi perdu l’illustration bonus d’Aramis, donc je dois donc la refaire (j’ai retrouvé les brouillon ça sera donc rapide), à cela s’ajoute le fait que je suis en pleine révision pour mes partiels, je n’étais donc pas sûr de pouvoir sortir le chapitre aujourd’hui ou demain, je préféré donc donner une date réaliste.
Enfin, et ça sera le dernier point, malgré mes examens la rédaction du chapitre 8 qui clôt l’arc 1 est presque terminé et devrait être fini pour le 23 mai.
Quel rapport ?
Le 23 mai est la date anniversaire de ma fic, oui 1 an, aussi j’aimerai faire correspondre cette date avec la fin du premier arc de ma fanfic et là vous allez comprendre, jeudi 9 mai = chapitre 6, jeudi 16 mai = chapitre 7 et jeudi 23 mai chapitre 8 (oui il va y avoir de la lecture pour vous durant ce mois ^^).

La partie information ACNE fini ici, la suite du message ne comprendra que des divagations portant sur le cabinet, les autres fics, etc. sortant de mon esprit tel quelles, sans grande organisations et qui n’auront d’intérêt que pour les membres assidus du cabinet.

•••


D’abord une partie hommage, le 3 avril à prit fin la fic de Liam d’émeraude, "L’épopée du prochain seigneur des pirate" que je vous invite vivement à lire ici.
Ma malheureuse mésaventure Internet m’ayant à l’époque empêcher de commenté cette arrêt, mais je compte me rattraper ici même :
Merci Liam, pour c’est 1 an de fanfic qui nous a fait suivre les aventure de Sefir and Co et que j’ai eu plaisir à lire.
Je ne me permettrai pas de juger ton retrait, c’est ta décision et tu l’as murement réfléchie. Après comme beaucoup ici j’espère vraiment que cet arrêt ne soit pas définitif…
En espérant avoir un jour la surprise, en me connectant sur la volonté, de voir clignoter devant "L’épopée du prochain seigneur des pirate" un point bleu clair avec le nom de Liam d’émeraude comme dernier posteur.



Partie mélancolie, OK.
Bon ensuite j’ai vu qu’il y avait eu pas mal de nouvelle fic durant tout le mois d’avril, c’est cool ça va me faire pas mal de lecture et je pourrai aussi faire quelques commentaires comme ça en passant.
Tiens en parlant de com, voici la liste de mes futurs victime :
  • Darkange, avec "Vengeance". Je lui avais dit que je passerai.
  • Aryton, avec "Le démon aux 1 millions de fruits". Pour le remercier de son com sur ma partie introductive.
  • Chaosx, avec "L’âge d’or de Barbe Blanche". Parce que je suis fan.
  • Valet_de_Pic, avec "Les juges pirates". Parce que ça fait longtemps.

Il y en aura d’autres (Zedkam si tu m’entends) mais j’espère faire cela dans le mois.


Ensuite j’ai eu l’occasion de voir qu’Enitu à proposer un concours dans le cabinet, j’avais voté pour sans vraiment regarder plus en détail le projet, mais ça à l’air pas mal, je vais d’ailleurs aller voir son topic, une fois mon post fini.
A voir, j’y participerai peut-être, mais je tenais avant tout à féliciter Enitu pour l’idée (j’avais prévenu je parle de tout et de rien ^^).

•••


Bon niveau HS on va s’arrêter là, maintenant je vais répondre aux questions posées (ou ce que j’estime être des interrogations qui mérite des réponses) :

Zedkam :
Zedkam a écrit:
Un mois pour la parution d'un chapitre ?? Pitié, ne nous fait pas ça, IIC ! De plus, je trouve que tes chapitres sont beaucoup trop longs (et je ne suis pas le seul à le penser, suivez mon regard^^), celui-là pourrait aussi bien en faire 2 ! Essaye de raccourcir tes chapitres pour pouvoir les publier plus rapidement, please !

Pour le coup je t’aurai fait attendre longtemps ^^ Et plus encore puisque la sortie du chapitre 6 est repoussé à jeudi.
Donc deux mois d’attente, sinon ça va ?
Pour ce qui est de la longueur, oui c’est long mais je l’ai déjà dit c’est comme ça que j’écris. J’aime les descriptions, les longs dialogues, etc. Et forcement ça prend des lignes (mais chapitre tournant autour des 6 pages format Word).
Pour la raison si évoquée et parce qu’il me faut malgré tout faire avancer l’histoire un minimum, j’ai opté pour des chapitre long avec publication mensuelle.
Au fait c’est qui les autres qui trouvent mes chapitres trop longs ? Je veux des noms.

Bon après je ne suis pas un obstiné, à voir je publierai peut être un sondage sur la taille de mes chapitres.
À ce sujet, il est possible que l’arc 2 soit publié (pour essai) sous un format plus court, donc avec des publications plus fréquentes, probablement sous un format bimensuel. Pour autant l’histoire n’avancera pas plus vite chaque chapitre ne représentant que la moitié d’un chapitre du format actuel.

Enfin, pour le coup, là tu vas pouvoir lire Zedkam, avec 3 chapitres durant le mois (enfin j’espère).



Liam d’émeraude :
Liam d’émeraude a écrit:
J'ai bien aimé le très mini-flash-back. Je pense que Vivian est le fils du chef d'un production de dials ! Ou le chef tout court ? Le "W" et le "maître" dans le FB jouent en ma faveur. Le fait que le reject soit artificiel minimise-t-il la douleur de l'utilisation ?

Les réponses viendront avec le temps.



Aryton :
Aryton a écrit:
C’est là ou je chipote un peu beaucoup. Les dialogues de tes chapitres sont trop oraux. Je le reproche à beaucoup de personnes mais pour moi le niveau de langue du dialogue doit être assez soutenu. Il ne faut pas écrire comme on parle. Mais bon, j’ai relevé une nette amélioration à ce niveau au fur et à mesure des chapitres. Enfin tous ça pour te dire que ce n’est que mon opinion. Après ça dépend des gouts, mais je trouve personnellement qu’un dialogue en langue trop familier voir vulgaire, ce n’est pas agréable à lire.

Paradoxalement je suis d’accord avec toi, moi aussi je n’aime pas vraiment les textes au style trop familier, à l’exception des dialogues.
Pour moi ils doivent justement être oraux, après tout c’est bien à ça qu’ils servent, à rendre plus vivant le texte.
Après je peux comprendre que cela ne plaise pas à tout le monde, j’ai moi-même tendance à m’autocensuré au niveau des dialogue pour garder un langage courant et tout public, mais bon parfois il faut bien appeler un chat, un chat.


Aryton a écrit:
Bizarrement Vivian me donnait une impression de badassement absolu. Ses répliques me laissaient penser que ce personnage allait être tout puissant.

J’aime bien casser la première impression que donne mes personnages, surement dû au fait que je n’aime pas la toute-puissance.
Pour ce qui est de Vivian, il est surement mon personnage le plus complexe à saisir actuellement, mais c’est voulu.
Pour ce qui penserait en lisant cette phrase qu’en fait ce serait bien lui le personnage principal, perdu, en fait tous mes personnages auront des moments de gloire ou ils seront mis en avant, en gros personne ne sera mis de côté, même si parfois certains personnages seront plus en retrait (le tout pour moi étant de trouvé le bon dosage).


Aryton a écrit:
Chapitre Introductif : Ce chapitre est intéressant. Cependant, j’ai une question : Pourquoi ne pas avoir directement commencé avec un chapitre 1. Pourquoi ce choix de chapitre « introductif » ?

C’était un choix, l’idée était de créée une grande introduction (prologue et chapitre intro) pour poser un peu les bases plutôt que de partir directement au cœur de l’histoire.


Aryton a écrit:
Je trouve l’idée des Wreck islands très bien trouvée (bien que l’on trouve cette idée souvent). Et puis, la termite géante me fait penser aux hommes-insectes dans « les chevaliers d’émeraude » d’Anne robillard. Je ne sais pas si tu t’es inspiré de ça^^

Et bien non, l’idée m’est venu d’elle-même, il me fallait une image forte pour commencer, j’ai alors pensé à débuter ma fic sur Calm Belt, tout de suite j’ai pensé à une île flottante constitué de débris, pour la faune et la flore ça était sympa, les débris étant en majorité constitué de bois les champignons et les termites m’ont semblaient aller de pair avec le paysage de Wreck Island.


Aryton a écrit:
L’histoire est vraiment bien trouvée. C’est original. Ca sort de l’ordinaire, même si j’aurais bien voulu que Vivian et Cyryl restent un peu plus longtemps sur Wreck Island. Tu as passé vite cette arc qui aurait dû durer 5 chapitres.

J’aurais pu en effet mais il faut faire des choix. Quoiqu’il en soit il y aura quelques références aux évènements ayant eu lieu sur Wreck Island à un certain moment…


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 Sujet du message: Re: [Fanfic] A la conquête de la nouvelle ère
MessagePosté: Jeu 22 Aoû 2013 19:31 
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*Porte grinçante, nuages de poussière, parquet qui craque, toiles d’araignée… Mais où suis-je ?*

Ouah ! Le cabinet d’écriture, ça fait longtemps, très longtemps, en fait à 6 jours près cela fera 6 mois que mon dernier chapitre est paru, une véritable éternité.
Bien, avant tout je tiens à m’excuser auprès des lecteurs pour ce retard *air de violon* mais il faut me comprendre *voix sanglotante* c’est parce que …
Parce que je suis, comme je suis, désolé. Alors oui, j’ai entre autre connu des difficultés techniques il y a quelques mois de cela, mais cette absence est avant tout due à une profonde lassitude combinée à des difficultés d’écriture (j’ai bien du écrire une dizaine de fois le chapitre 6 sans jamais en être satisfait), s’en est suivie une petite pause, puis vinrent mes examens de fin d’année, arrivèrent ensuite les vacances et finalement 6 mois passèrent.

Bon après il y a d’autre facteurs, mais bon on s’en fout un peu, car maintenant vient le plus intéressant avec le (très attendu…) chapitre 6, chapitre qui sera un peu différents des autres tant dans le style que dans la longueur (nouvelle formule).
Pour les nouveaux éventuels lecteurs, je vous conseille de lire les chapitres précédents, il n’y en a que 5 plus une l’introduction (après il est possible que ça vous prenne un peu de temps *sourire sadique*).

À oui, en option, pour ceux que ça intéressent, je mets en spoiler quelques détails supplémentaires sur les changements prévus ainsi que quelques autres infos.
Spoiler: Montrer
Première annonce, concernant la nouvelle formule ;
Après avoir tourné en rond lors de l’écriture du chapitre 6, forcé de me rendre à l’évidence mes chapitre étaient (entre autre) trop longs, j’ai donc parcouru les différentes remarques qui m’avaient été faites lorsque j’ai repris l’écriture mi-juillet (près d’un mois pour trouver la bonne formule), ainsi plusieurs changements ont été faits :

  • Des chapitres plus courts, environ 4 pages World contre 6 (voire 7) précédemment.
  • Une mise en page plus respectueuse des règles de ponctuation, surtout au niveau des dialogues.
  • Un texte plus vivant, avec des descriptions un peu moins étoffées et de l’action un peu plus présente.

Après il y a d’autres changements plus subtile notamment au niveau de l’illustration qui accompagne généralement le bonus, changement de style (un peu moins manga, plus comics) et surtout fini le noir et blanc et vive la couleur, sinon bien évidement il y aura plus de chapitre dans ce premier arc (10 au lieu de 8), moins de pages, plus de chapitres, CQFD.


Seconde et dernière annonce qui elle concerne une future publication ;
A l’origine je n’avais prévu de réaliser qu’une seule fanfic, mais je suis quelqu’un de versatile et One Piece et loin d’être ma seule passion, je me suis donc mis en tête de réaliser un nouvel écrit, une nouvelle série plus exactement, quelque chose de différent avec un univers bien éloigné de celui de ma fanfic actuelle.
Que puis-je dire sur ce projet, voyons…
  • Ça reste une sorte de fanfic mais qui n’aura rien à voir avec One Piece, ni aucun manga d’ailleurs.
  • L’idée est de sortir une histoire en 4 ou 5 chapitres eux-mêmes assez courts, j’ai déjà plusieurs histoires en tête mais seule la première est en partie construite.
  • Donc ces histoires formeraient un recueil organisé autour d’un thème central (déjà connu).
  • Un texte plus cru et plus adulte (il n’est d’ailleurs pas impossible qu’à l’instar de l’œuvre de védé j’appose l’avertissement [Contenu Choquant]).
  • Niveau publication, si ce projet voit le jour, elle sera rapide, au rythme d’un chapitre par semaine, sachant que le premier ne sera posté qu’une fois l’ensemble écrit (tout l’inverse d’ACNE), comme ça pas de surprise, l’idée est de maintenir la précision tout en gardant une parution régulière.
  • Quand ? Là est la question, à voir comment le projet avancera.

Dernière information : Ce projet me tiens vraiment à cœur, il existera quoi qu’il arrive, même si j’aimerai finir l’arc I d’ACNE avant de me lancé dedans, il est néanmoins possible qu’il sorte bien plus rapidement car j’avoue qu’actuellement je penche bien plus dessus que sur le chapitre 7, après je l’ai dit, je suis versatile, donc on verra.




Chapitre 6 – La fin de "l’Espadon écarlate"

Inexorablement, le zénith approchant, l’enceinte du fort déjà saturée par une atmosphère surchargée de poussières et de poudres vint encore s’alourdir de la pesante chaleur d’un chaud midi d’été, redonnant au cœur de la citadelle l’apparence de ce qu’elle avait toujours été jusqu’à ce jour, celle d’un purgatoire.
Dans cet enfer renaissant les affrontements épars faisaient rage entre geôliers et affranchis. Concentrés sur leurs propres survies et noyés dans un suffocant brouillard de cendres, peu d’entre eux alors furent en mesure d’observer le début de l’engagement opposant les champions des deux camps.
Rompant le long silence engagé à la suite de leur premier échange, le lieutenant de la forteresse dégaina son sabre avant d’user du "Soru" pour fuser en direction de son adversaire qui, tenant sa garde, fut en mesure de bloquer le coup. À partir de ce moment tous deux se faisaient maintenant face, seulement séparés l’un de l’autre par leurs fers croisés.
Satisfait de voir que son adversaire se montrait à la hauteur de sa réputation, Horatio s‘adressa à celui qui jadis fut lui aussi lieutenant dans la Marine sur un ton exalté.

« Quelle joie de voir que le "Comte" se révéler à la hauteur de son titre de "combattant" et en plus tu es un bretteur, mon bonheur ne pourrait être plus grand.
- Oui, bretteur… Le "Comte" tu dis, cela doit bien faire deux ans qu’on ne m’a pas appelé ainsi, répondit Aramis.
- Oui, depuis que tu as quitté la marine pour devenir chasseur de prime je suppose, quel gâchis de voir ce qu’est devenu le "Triangle d’or de West Blue".
Humf ! S’amusa "l’Espadon" le visage marqué d’un petit rictus. Tu sembles bien informé pour un simple lieutenant.
- Lieutenant du Quartier général, tout comme toi et surtout auxiliaire du Colonel Nelson, le "Marquis", rétorqua Horatio.
- Ah, ouais, c’est vrai, Nelson… Alors comme ça tu viens du QG, voilà un affrontement qui risque de s’avérer intéressant, s’égaya Aramis.
- Un duel ! Nous sommes tous deux des hommes d’épée, c’est un duel à mort qui nous oppose. »

Sans plus de considération, le lieutenant rompit l’entrecroisement puis esquissa un mouvement de repli avant d’employer de "Geppo" se projetant dans les airs.

« Le Rokushiki hein ! Désolé mais il faudra plus que ça, apostropha le leader de la révolte.
- Juste le "Soru" et le "Geppo", mais maitriser à la perfection, rétorqua Horatio.
- Et pas le "Rankyaku", dommage… Sourit l’épéiste. »

D’un mouvement de sa lourde épée, "l’Espadon" provoqua une violente rafale d’air en direction du gradé, bourraque esquivée par ce dernier et qui eut pour conséquence d’attirer l’attention que quelques-uns des belligérants présents dans l’enceinte, parmi eux un groupes de marines qui exultaient de voir leur commandant entrer dans la mêlée.

« Regardez là-haut les gars! Le lieutenant passe aux choses sérieuses on dirait, s’exclama l’un des marins.
- Evidement, reprit un autre, son adversaire et "l’Espadon écarlate", le fameux chasseur de prime.
- Peut-être, mais je te rappelle que c’est le "Virtuose" qu’il a en face de lui, la meilleur lame de toute la forteresse et probablement même de tout West Blue, renchérit un troisième soldat. »

Au même instant, dans les cieux surplombant la citadelle Horatio était songeur, « Une attaque de lame aérienne… Surprenant qu’il parvienne à effectuer un tel mouvement avec une lame aussi émoussée, il me faut privilégier le corps à corps face à lui ». Retournant finalement sur le sol, une nouvelle fois il fit face à son adversaire. Aramis profita de cette courte accalmie pour prendre la parole une nouvelle fois.

« Le "Virtuose" c’est donc sous ce nom que tu es connu, laisse-moi de dire que pour l’instant je n’ai rien vu qui puise le justifier. »

Piqué au vif, Horatio, d’un pas décidé, fondit sur son détracteur délaissant un instant sa garde au profit de la seule attaque, son bras droit tendu vers l’arrière emmenait avec lui son sabre aux magnifiques reflets bleutés, instantanément arrivé face à son opposant, le Lieutenant profita de sa vitesse pour lui asséna un rapide mouvement de taille en direction du flanc, attaque qui fut instinctivement bloquée par Aramis qui, sacrifiant le manteau rouge qui le drapait, enveloppa de cette étoffe écarlate la lame de son adversaire bloquant net l’assaut de ce dernier.
Ainsi libéré de son encombrante cape, l’épéiste se dévoila d’avantage. Des quelques pièces d’armure qu’il arborait lors de son arrivé sur l’archipel de Pescador, seule lui restait une épaulette couvrant son épaule droite laquelle était maintenu par une fine lanière disposée en bandoulière, ses autres protections lui ayant étaient ôtées lors de son incarcération. Pour le reste, il était simplement vêtu d’une ample chemise blanche brodée ci et là de quelques fils dorés et d’un simple pantalon bordeaux maintenu par un ceinturon de cuir lui-même enlacé d’une bande de tissu noire qui avait pour tâche de soutenir la lourde épée au flan de son propriétaire.
Reculant à son tour "l’Espadon" put observer le fantastique tranchant du sabre de son adversaire dont le fil, seulement aidé de la force de gravité, suffit seul à tailler net l’épaisse pièce de tissu pourpre qui l’entourait.

« Magnifique sabre que voilà, je regrette de ne rien avoir de mieux de ruine à lui opposer.
- Il s’agit Aolluvial… Je pense que tu mérites de connaitre de nom du sabre qui va prendre ta vie, mais assez bavardé ! Blue Slice !»

Saisissant sa lame à deux mains, Horatio effectua une vive attaque portée en demi-lune, assaut, cette fois stoppé par la l’épée d’Aramis, ce qui provoqua la stupeur du gradé.

« Visiblement ton arme est bien plus solide que ta description le laissait penser.
- Disons simplement que j’ai appris à composer avec sa fragilité, mais je pensai que l’on avait assez conversé… »

À son tour "l’Espadon" attaqua, usant une nouvelle fois de sa technique de lame aérienne, la combinant à un mouvement de taille, il fallut toute sa vitesse au gradé pour esquiver le coup qui vint finalement s’abattre contre l’un des murs de l’enceinte le marquant d’une profonde entaille et arrachant au passage une partie du manteau porté par le lieutenant.
« C’est pas passé loin. » Médita la marine. « Il utilise seulement le tranchant du mouvement d’air qu’il créé. Cette technique à vraiment un large champ d’action mais s’il utilise c’est parce que sa lame est donc trop émoussée pour m’atteindre directement. Une seule solution je dois me rapprocher et accélérer. »

« Hail Blade ! »

Reprenant sa charge, le commandant en second entama, en réponse au coup porté, un furieux enchainement de bris de lame, esquissant de nombreux estocs directs frappant à la manière d’une pluie déferlante.
Parant les coups au fur et à mesure qu’ils lui parvenaient, Aramis était inquiet de voir apparaitre les premières conséquences de l’attaque portée par le marin sur sa propre épée. Conscient qu’il fallait rapidement sortir de ce piège, il y mit brutalement fin d’n violent mouvement qui repoussa Horatio à quelques mètres de lui.
Employant de façon combinée le "Soru" et le "Geppo", le lieutenant fusa de nouveau en direction de son adversaire sans lui laisser le moindre répit, portant une fois encore son attaque de bris de lame, sachant qu’il tenait là le moyen de le battre.
De son côté Aramis était inquiet et ce pour la premier fois depuis le début du combat, il savait parfaitement que son adversaire était en train de prendre le dessus sur lui, aussi prit-il la décision dans finir rapidement, d’un geste il plaça la plat de son épée sur la trajectoire sur d’Aolluvial, cette dernière traversa l’épée espadon de part en part égratignant au passa le cou du chasseur de prime, néanmoins celui-ci avait obtenu ce qu’il souhaitait, tournant légèrement son poignet il parvint à bloquer le sabre du gradé au sein de sa propre lame.
Mais c’était sans compter sur la réactivité de son opposant qui usant du "Geppo" parvint à défaire son arme de l’étau dans lequel une était prise et s’élevant dans les airs, il gagna la distance nécessaire pour lancer sa plus puissance attaque.

« Blue dive… Lacerate ! »

Assemblant une nouvelle fois les deux techniques du Rokushiki, le lieutenant plongea sur son ennemi. De son côté Aramis se mit en position de garde, ce sachant malgré tout qu’il ne pourrait pas totalement contrer cette attaque de part sa vitesse et sa violence, mais aussi parce qu’il avait commis lors de sa dernier tentative l’erreur, certes volontaire, de sacrifier l’intégrité de son épée pour en finir avec le "Virtuose".
Pour la plus grand joie d’Horatio, l’attaque qu’il venait de lancer connue une parfaite exécution, se servant de sa formidable vitesse il put utiliser tout le coupant d’Aolluvial pour taillader, d’un élégant mouvement horizontal, profondément et sur tout son long, le torse d’Aramis qui laissa l’instant d’après échapper une immense giclée de sang, de même fut tranchée nette lors de cette assaut, l’épée qui avait donné son nom à "l’Espadon écarlate".
Entrainé par sa vitesse, le gradé termina sa course à quelques mètres dans le dos de celui qui avait été son challenger, pour autant il fut quand même en mesure d’entendre la dernière parole, pourtant étouffée dans une gerbe de sang, lâchée par son adversaire.

« Et, merde… »

•••


Entretemps, dans les cales de la forteresse le petit groupe conduit par Vivian s’agitait à préparer les navires pour la grande évasion telle qu’elle était prévu dans le plan. L’ange de son côté s’afférait à transférer ses biens et ceux de ses amis hors de la frêle embarcation avec laquelle tous avaient rejoint l’archipel, les transférant sur un élégant brick flambant neuf qui tranchait avec l’ensemble des autres vaisseaux de guerre présents dans le quai.
De plus et malgré le contrôle total d’avaient les insurgés sur les docs, il ne pouvait, entre deux chargements, s’empêcher de marquer de courtes pauses, s’inquiétant d’abord de voir s’échappé du plafond de petits nuages de poussières entrainant avec eux quelques fragments des lourds blocs de pierre qui le constituaient le plafond et tracassé ensuite par l’absence d’un certains nombres d’effets personnels que Cyryl avait rapport de Wreck Island et qui manifestement lui avaient été substitués lors de leur court emprisonnement.

•••


« C’est étrange, tu sembles surpris ? Tu m’avais habitué à mieux, pas très perspicace pour le coup… S’amusa ironiquement Nelson. »

Serein le commandant du fort pouvait l’être, le coup de sabre porté par Cyryl avait été bloqué net à peine la lame eut-elle effleurée sa nuque. Immédiatement son ancien possesseur reconnu action du pouvoir qui fut sien trois années durant, il lâcha alors l’arme qu’il avait en main et fermant sa main, asséna un rapide coup de poing que son adversaire esquiva avec la technique du "Soru".

« Alors tu as fini par comprendre. Et oui, j’ai récupéré ton pouvoir, maintenant dis-moi monsieur le "stratège" comment cela est-il possible ? »
- Il n’est pas difficile de deviner que ça doit avoir un lien avec le type auquel je viens d’enfoncer la tête dans le sol, riposta Cyryl.
- Toujours aussi clairvoyant à ce que je vois. Ce type comme tu dis, le père Lankester est un extracteur, mais inutile d’aller plus en aval dans les détails, maintenant que le Dasei dasei no mi est mien je vais me faire une joie de terminer ce que j’avais entamé il y’a de cela trois ans, ironisa Nelson»

Usant du pouvoir du fruit de l’inertie, Nelson chargea en énergie cinétique l’un des lourds bancs de bois précieux présent dans la salle d’honneur ce qui eut pour conséquence immédiate de le projeter, tel un boulet de canon, sur Cyryl, lequel l’écarta d’un véloce coup de pied, non sans quelques difficultés.

« Intéressant, pourquoi ne pas avoir esquivé ? Questionna le colonel. »

D’un regard, Cyryl désigna la jeune femme en robe de mariée qui était étendue sur le sol, avant de prendre la parole à son tour.

« À voir comment tu traites celle dont tu voulais faire ta femme tu n’as absolument pas changé depuis le temps, hein "l’Héritier".
- Hum… L’époque du "Triangle d’or" est révolue et j’en suis le seul survivant, c’est à ce demander comment tu as pu hériter du surnom de "Duc" toi qui fut le premier à tomber.
- Par ta faute, rappela Cyryl, mais plus intéressant comment se fait-il que tu connaisses aussi bien la nature de ce pouvoir ?
- Je connais tout du potentiel offensif qu’offre ce fruit, quoi de plus normal puisqu’il m’était destiné. D’après toi, pourquoi crois-tu que je me sois personnellement chargé de prendre en chasse Alv "l’Onagre" à l’époque! Mais assez parlé…

Intrigué par les révélations de Nelson, par le fait de voir son pouvoir se retourner contre lui, ainsi que par la vitesse d’exécution du coup porté par le commandant, Cyryl ne put efficacement esquiver l’attaque lancée par son adversaire. L’assaut, un simple coup de poing en apparence, n’eut en réalité rien à voir avec un vulgaire uppercut, utilisant une nouvelle fois de tout le potentiel de son pouvoir fraichement acquis, le colonel chargea le gant qu’il portait d’énergie cinétique, énergie qui vint se décharger à l’impact directement dans le corps de Cyryl, le projetant à travers le plafond de la salle en flamme, le faisant directement atterrir dans le bureau de Nelson.
Finissant violemment sa course contre l’un des épais murs baroques de l’officine, Cyryl laissa s’échapper une gerbe de sang de sa bouche puis se laissa glisser le long du mur pour finalement revenir bringuebalant sur ses pieds. Sonné, il prit néanmoins la peine d’observer la salle où il se trouvait et bien qu’encore confus il figea son regard sur un petit coffret posé sur une petite table émergeant d’un océan de présents de toute nature. Ce coffre, l’étourdissement, la discussion qu’il avait eu avec Nelson, tous ces éléments cumulés le firent, quelques secondes durant, revenir trois ans auparavant, le jour même où toute sa vie bascula.

•••


Rengainant son sabre dans son fourreau, Horatio ne pris même pas la peine de se retourner pour contempler son œuvre, l’effroi, qui transparaissait dans les yeux des spectateurs ayant assistés a la mise à mort qu’il venait d’opérer, avait seul suffit à lui redonner le sourire, si bien qu’il s’exclama dans un éclat de rire.

« "Espadon écarlate" ! "Comte" ! Ou tout simplement Aramis, s’en est fini de toi ! Maintenant il ne me reste plus qu’à faire partager ton sort à tous ses criminels échappés. »

Mais, étrangement, le lieutenant constata que loin de lui lancer des hourras pour fêter sa victoire, ses hommes restaient là, figés et ce sans qu’il ne puisse se l’expliquer, quand soudainement il entendit une paisible voix derrière lui.

« Tu dois connaitre ce dicton… Ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. »

Cette voix, il était certain de ne plus jamais l’entendre et pourtant c’était bien elle, le gradé se retourna lentement en maintenant la poignée de son arme dans la paume de sa main, mais rien ne pouvait le préparer à ce qu’il allait voir.
À quelques mètres, face à lui, son adversaire, qu’il pensait avoir vaincu, était là, débout, dos tourné. À ses pieds gisaient seules la lame brisée de son épée ainsi que l’épaulière dont la lanière, qui la maintenait, avait été tranchée lors de l’attaque, mais nulle part sur le sol ne paraissait la moindre goutte de sang.
Et pourtant il était bien là, comme flottant dans les airs, comme drapant Aramis dans une sorte de manteau écarlate, rendant toute cette scène irréelle.

« Un fruit du démon je suppose… Voilà qui est indigne d’un bretteur, constata le lieutenant.
- Qui a dit que j’en étais un, rétorqua Aramis tout en se retournant dévoilant ainsi la plaie béante laissée par l’attaque d’Horatio.
- Comment ça. Mais tu es quoi alors ? S’interrogea le gradé.
- Tu l’as dit toi-même, un combattant, savoir me servir d’une épée ne fait pas de moi forcément de moi bretteur…
- Un combattant hein ! Et comment comptes-tu me faire face, à mains nues peut-être ?
- Comme tel, mais puisque toi tu te considères avant tout comme un bretteur, alors je trouverai juste que tu périsses par l’épée. Quand penses-tu ?
- De quelle épée parles-t… »

Le "Virtuose" ne prit même pas la peine de terminer sa phrase, devant lui se jouait une scène surréaliste, le sang qui ondulait jusque-là aléatoirement autour d’Aramis se mis à remonter le long de son bras puis à glisser le long du fragment restant de l’espadon pour finalement durcir et prendre la forme d’une lame entière.

« Maintenant je comprends mieux se surnom d’"Espadon écarlate". Mais je t’ai battu une fois, ce ne sera jamais que partie remise, constata le commandant en second.
- Non, l’"Espadon écarlate" est bel et bien mort, tu l’as tué. Je peux au moins te reconnaitre ce fait d’arme. Aussi je crois qu’il va me falloir reprendre le premier sobriquet que l’on m’ait donné…
- "Le Comte" je suppose…
- Non… "Berserk", corrigea Aramis.

À suivre …




Et bien voilà, comme promis le chapitre est un peu plus court, en espérant que la taille convienne au plus grand nombre, ce sera, je pense, la longueur que devrait faire mes chapitres à l’avenir.
Après, les habitués le savent, il reste encore un peu de lecture avec le bonus de fin de chapitre, bonus aujourd’hui consacré à Aramis.


Bonus :
Spoiler: Montrer
Aramis

Image

Nom : Depayn Aramis
Surnom : "Berserk" à North Blue, "Le Comte" en tant que soldat de la Marine, "l’Espadon Ecarlate"
Statut : Combattant
Race : Humain
Origine : Donar (North Blue), puis West Blue lors de la mutation de son père
Âge : 22 ans
Date d’anniversaire : 13 Octobre
Taille : 1m. 88
Fruit du démon : Ake Ake no mi ou Fruit du sang
Arme(s) : Epée de type « Espadon» (brisée)
Nombre fétiche : 1
Couleur représentative : Rouge sang
Correspondance animal : Ours
Île et saison préférée : Hivernal au printemps
Nationalité dans le monde réel : Norvegien

Allez, quelques mots quand même sur le Ake ake no mi aussi appelé fruit du sang.
D’abord petite leçon de japonais, "Ake" veut dire rouge sang, écarlate.
Le fruit de sang est donc un paramécia créateur (à l’instar du fruit de la cire ou de celui du poison), son utilisateur et en mesure de synthétiser et de contrôler son propre sang et seulement le sien. Évidement cela lui confère une endurance et des capacités de régénération sans égales, mais transpercez son cœur et s’en est fini de lui.
Le sang peut être créé et contrôlé, il peut ainsi prendre la forme désiré par l’utilisateur, de même celui-ci peut choisir de le coaguler afin de créer un objet plus dur et résistant (autant que peut l’être le sang coagulé), il peut aussi inverser le processus et liquéfier une ou toute ou partie du sang qui aurait coagulé.
Je vais m’arrêter là sans m’étendre d’avantage sur le sujet, cela n’aurait pour conséquence que de vous spoiler la suite de l’histoire (en particulier le chapitre 8).


Voilà, ça sera tout pour aujourd’hui, on se retrouve le plus vite possible (je vais éviter de laisser passer 6 mois cette fois) pour le chapitre 7 intitulé : «L’ultime legs du "Céruléen" , à moins bien sûr que l’on se retrouve avant pour la parution de mon autre projet (je verrai la vitesse à laquelle il avance).


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 Sujet du message: Re: [Fanfic] A la conquête de la nouvelle ère
MessagePosté: Dim 25 Aoû 2013 22:52 
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ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu de suite dis moi ...
C'était pas la première fois, à vrai dire, que j'avais l'impression que c'était la fin de cette histoire mais chaque fois tu reviens, chaque fois ayant progressé.

Cette fois en revanche, j'ai été assez surpris par le nombre de fautes. Rien de très très grave mais quand même, elles sont plus nombreuses que précédemment et ce, dans un chapitre plus court, également.

Rebondissant magistralement sur ma phrase précédente (avouez c'est magistral.), la réforme sur la taille des chapitres n'est absolument pas pour me déplaire. En effet, les chapitres trop longs sont fatigants à lire, et les trop courts, laissent sur notre faim. En revanche 4 pages word c'est tout à fait raisonnable, à condition que le rythme s'accélère un peu.

Revenons au chapitre en lui même. Chapitre essentiellement axé sur le combat d'Horatio et Aramis. Un combat intrigant, où l'on découvre qu'Aramis, berserk, le comte, l'espadon écarlate ne se considère lui-même pas comme un bretteur mais plus comme un guerrier, un combattant. Pour le fruit du sang, rien de spécial à ajouter, on n'en a pas encore vu assez. Est-ce qu'Aramis est obligé de s'entailler le corps pour se servir de son Fruit ? Horatio est un bon combattant, mais je ne pense pas qu'il soit de taille face à une épée de sang. C'est comme si l'arme avait absorbé un logia (Aramis pourrait la liquéfier puis la solidifier durant une passe pour passer à travers la garde d'Horatio.)

Pas surpris que Lankester ai donné le pouvoir du Fruit du Démon au Colonel, cependant l'allusion au sujet de quoi le fruit lui était destiné et de l'Alv l'Onagre reste à éclaircir. Intrigant ... Intrigant aussi le mystère du coffre. J'ai trouvé assez original le Triangle d'or, composé du Marquis, du Comte, du Duc. Question : As tu pris en compte la hiérarchie existante dans la vraie vie ? A savoir Duc > Marquis > Comte.

Concernant le dessin, je l'avais mal compris du premier regard, je pensais l'épée couverte de sang et non faite de sang ^^.

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