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 Sujet du message: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mer 31 Aoû 2011 10:40 
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Minasan, Ohayo gozaimasu!

Pour mon 50eme post sur la volonté, je vous soumet ce début de fic qui traîne sur mon PC depuis plusieurs mois.

Comme son nom l'indique, c'est bien dans l'uinvers fantasmagorico-délirant de maître Oda que ce déroule cette histoire.
Mais attention, ce n'est pas l'aventure d'un équipage pirates! Ceci est une histoire de marines! Avis donc aux fans de smocker, Garp et les autres.
Au menu, Aventure (un peu), intrigues (beaucoup), action, humour (drôle ou pas) et tarte au citron meringué.(quand je vous le disais)

Bon c'est ma première éxperience scénaristique, tapez pas trop dur ! Mais j'attend quand même d'être critiqué.

Petit synopsis pas spoilant du tout:

Grand Line, An 1 BP (Before l'age de la Piraterie). Gold Roger, reconnut par tous comme étant le roi des pirates, est traqué sans relâche par le vice-amiral Garp et son équipe. Lors une escale dans l'archipel de Sabaody, trois d'entre eux vont assister à un évènement mémorable. Mais bien vite, la duplicité du gouvernement va les amener à porté un lourd secret. Et lorsqu'ils décident de révéler au monde ce "détail" génant, ils faudra affronter le couroux du conseil des cinq étoiles.

Et voilà le prologue, voyez le provisoirement comme un one shot, la suite arrivera dans une semaine ou deux.
(J'éssayerai de maintenir ce rythme de parution)

Prologue: La surprise de leur vie

Le sergent Gil lâcha un juron :Zoro cri du sabre: . Il détestait cette foutue mangrove, ses bulles de savons qui flottaient dans l’air comme si les arbres étaient récurés en permanence, sont climat imprévisible. Bien sûr, ce n’était pas surprenant sur Grand Line. Mais ici, on pouvait passer presque instantanément d’une chaleur moite à la pluie tropicale. En l’occurrence, la pluie n’était pas plus violente que d’habitude ; se plaindre du temps était simplement l’occupation favorite des marines.
- « La poisse, se dit-il, fallait qu’sa tombe quand le lieutenant me désigne portier. Cette foutue bonne femme prend son pied à me filer les corvées. »
Le lieutenant Shiro lui avait confié l’entrée de la base de la Marine après un « accident » au cours d’une patrouille sur l’île. En passant près d’une vente aux esclaves (plus souvent évoquée sous la dénomination de « séminaire pour la sécurité de l’emploi »), Gil avait sorti ses pistolets et tiré sur l’enseigne, pour « s’entraîner ». Malheureusement, un éminent citoyen sortant de la séance du jour se trouvait sous la cible et avait reçu la pancarte sur le chef.
Pour le tirer d’affaire, Shiro avait dû prétendre que la nouvelle « acquisition » du notable; ou plutôt son « associé en réadaptation » avait tenté de s’échapper, justifiant l’intervention du sous-officier. Mensonge qui avait épargné au jeune homme la radiation immédiate, mais pas les foudres de sa supérieure. Décidément, il n’aimait pas cet archipel.

- « Sergent ! Appela un des gardes, quelqu’un approche ! »
- « T’en est sûr ? On ne voit rien avec cette foutue pluie ! Et puis, quel est le problème ? »
- « C’est que… il a l’air d’un pirate ! »
Tous les gardes de la porte se raidirent, comprenant qu’il faudrait se battre. Les forbans qui passaient sur Sabaody étaient des dur-à-cuire, et les simples marines qui y étaient envoyés leur servaient bien trop souvent de divertissement.
- « Merde … ! » :Ussop big gloup:
Gil commençait à le voir, une silhouette encapuchonnée marchant dans sa direction. Malgré l’absence de visibilité, il reconnut le lourd manteau brodé de fil d’or porté par les capitaines pirates.
- « Halte ! cria-t’ il à l’homme, ceci est la base de la Marine sur l’archipel Sabaody ! Veuillez-vous identifier ! » Puis, après quelques instants, il ajouta : «S’il vous plait !»
L’inconnu s’approcha de Gil. Il portait une large cape par-dessus son manteau, et son visage était dissimulé sous son capuchon. Le sergent distingua néanmoins un large sourire sous une fine moustache entortillée.
- « Répondez s’il vous plait, monsieur. » répéta t’il.
L’homme dévisagea le sergent avec curiosité. De taille moyenne et pas très épais, avec sa mèche de cheveux rouges dressée sur son crâne et ses yeux fous, il évoquait un croisement entre un homme et un piment.
- « Dites-moi, marine, dit-il finalement, le vice-amiral Garp est-il encore ici ? » Il émanait de cet homme quelque chose d’étrange, une aura de supériorité qui força Gil à répondre :
- « Désolé monsieur, le vice-amiral est retourné au QG avant-hier. »
- « Comme c’est dommage, j’aurais vraiment préféré que ce soit lui. » Fit l’inconnu, avant d’ajouter :
- « Y a-t-il encore un officier supérieur du QG dans cette base ? »
« Le contre-amiral Cariaju n’est pas encore partit, monsieur. »
« Cariaju ? C’est un homme de Garp ! Il fera l’affaire. Conduisez-moi auprès de lui, je vous prie. »
Gil hésita. En principe, un simple civil ne pouvais pas rencontrer un officier supérieur sur un simple « Conduisez- moi à lui. » Mais une fois de plus, quelque chose chez cet homme impressionnait le sergent. :Sandji sur le cul:
- « Très bien, suivez-moi. »


Gil, suivit du mystérieux inconnu, traversa la cours sous les regards de ses camarades. Pourquoi faisait-il ça ? Introduire un civil dans des locaux de la Marine de cette manière était contraire au règlement. Pas étonnant que tout le monde les regarde de travers.
Soudain, la personne que Gil redoutait le plus sortit de l’armurerie. :Ussop gloups:
- « Sergent Gil, puis-je savoir ce que vous faites ? » Le lieutenant Shiro était une jeune femme d’une vingtaine d’année, de petite taille mais possédant un regard féroce qui effrayait les plus endurcis des durs-à-cuir. Ses épais cheveux blancs étaient savamment dérangés, encadrants son visage léonin de sorte qu’elle avait l’air d’un félin. A la fois terriblement attirante et effrayante, elle faisait cauchemarder ses subordonnés. Gil la craignait plus que quiconque, ayant le plus souvent affaire à elle.
- « Les civils ne sont pas autorisés à pénétrer dans la base, sergent. Malgré le fait que je vous ai tiré d’affaire de justesse une fois de plus, vous persistez à vous comporter comme si tout vous est permis » Gil trouvait ce ton formel presque rassurant. Malheureusement, Shiro avait un tempérament explosif
- « TU M’ENTEND, TETE DE PIMENT ??? COMBIEN DE FOIS JE DOIS TE LE DIRE ??? »
Elle se rua sur lui, telle une furie. Le malheureux sergent s’enfuit à toutes jambes. Il esquiva un chariot de munitions, bouscula un groupe de soldats qui jouaient aux cartes (« ‘scusez moi ! »), puis tenta de se réfugier en haut d’une pile de caisses.
- « C’est peine perdue ! » s’esclaffèrent les soldats qui assistaient à la scène.
- « La ferme ! »leur répliqua Gil. Il savait très bien ce qui allait se passer. C’était plus fort que lui.
Shiro était à ses trousses.
- « Tu ne m’échappera pas, sergent d’malheur ! »
Soudain, elle s’immobilisa. Arquée sur ses jambes elle eut un sourire carnassier et utilisa son pouvoir.
Sa peau se recouvrit d’un splendide pelage blanc, sur ses mains poussèrent des griffes et des coussinets. Elle s’était transformée en chat.
Comme à chaque manifestation de son pouvoir, les hommes de la compagnie poussèrent en cœur un soupir de ravissement. Gil oublia un instant pourquoi elle le poursuivait.
- « Vous êtes trop charmantes, chef ! » :Sanji amoureu:
Shiro grogna, puis elle bondit sur le malheureux sergent. Celui-ci roula au sol, jusqu’au pied de l’étranger, qui riait à gorge déployée.
- « Lieutenant » intervint-il, « veuillez excuser ce garçon. C’est moi qui lui ai demandé de m’introduire ici »
Shiro fixa l’homme un long moment, comme si elle tentait de résister à son aura imposante. Enfin, Gil osa sortir de son mutisme
- « Li…Lieut…Lieutenant, mes excuses ! Cet homme désirait rencontrer l’amiral, c’est pourquoi je l’ai introduit dans la base ! »
La jeune femme lui jeta un regard si glacial qu’il eut des frissons.
Soudain, une voie grave et râpeuse retentit :
- « Que me veux-tu, Roger ? »

Le contre-amiral Cariaju se tenait devant la porte du bâtiment principal. C’était un homme d’une cinquantaine d’années, ses cheveux noirs grisonnaient et son front était dégarni. Il portait un blouson bleu, marqué des emblèmes de la Marine, par-dessus son corps imposant. Un cigare entre les dents, il fixait l’inconnu de ses yeux noirs et suspicieux. Shiro s’aperçut que son supérieur était inquiet. D’ailleurs, il tenait ses deux gigantesques katanas dans ses mains, encore dans leurs fourreaux. Soudain elle comprit ses mots et se tourna vers l’inconnu avec effarement. Etait-il possible que cet homme soit… ?
- «Ha ha ha ha ! Alors tu m’as reconnus? Pourtant nous ne nous sommes pas affrontés souvent ! » Gol D. Roger rabattit son capuchon.
- « Bien sûr, puisque je me battais toujours contre Rayleigh. Je lui dois ça. » Dit-il en désignant l’énorme cicatrice qui parcourait la moitié de son crâne.
- « Génial ! » siffla le seigneur des pirates, l’air réellement admiratif. :Luffy Hallucine:
- « Comment aurais-je put ne pas te reconnaitre, après avoir tant de fois rêvé de te capturer ! »
- « Ça se peut p… ! » commença Gil, les yeux si écarquillés qu’ils semblaient sortir de leurs orbites. :Ussop big gloup:
- « Pour répondre à ta question, mon cher Cariaju, » Reprit le pirate, arborant un immense sourire, « Je suis venu me rendre. ».



Voilà voilà, en attente de vos commentaires.


Edit: Merci Bleeding, j'en tiendrai compte: moins de "jurons" et moins de dialogues..

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Dernière édition par Wander Tony le Ven 2 Sep 2011 09:44, édité 5 fois.

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 Sujet du message: Re: [Fic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mer 31 Aoû 2011 12:20 
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Bon. Alors, plusieurs points à discuter :
Déjà, le titre^^ C'est pas une fic, c'est une fanfic puisqu'elle tient de One Piece^^

Ouais c'est inutile, passons à quelque chose de plus sérieux :
Premier point qui m'a frappée : les dialogues. Il y en a beaucoup, mais alors beaucoup trop par rapport au discours indirect.
Deuxième point qui est en rapport avec le premier, c'est le langage. Franchement, ça ne me plaît pas de lire une fanfiction bourrée d'un langage très familier, voire vulgaire, et c'est pas digne de One Piece -____-
Wander Tony a écrit:
Le sergent Gil lâcha un juron :Zoro cri du sabre: . Il détestait cette foutue mangrove, ses bulles de savons qui flottaient dans l’air comme si les arbres étaient récurés en permanence, sont climat imprévisible.

Des prologues qui commencent comme ça, ça donne un mauvais aperçu de l'ensemble de ton récit. Ca plaît pas à tout le monde, et puis je ne serais pas étonnée du nombre de gens qui froncerait les sourcils après avoir lu ces deux premières phrases.

Troisième point : l'orthographe. Fautes très minimes et sans être sévères, c'est déjà bien :Vogue Merry:
Quatrième point : je t'assure, Wander Tony, qu'il serait beaucoup plus agréable de lire plus de discours indirect que du direct. Tes descriptions sont jolies, l'écriture est fluide et sympa, mais bien sûr le registre très familier casse tout et bah oui, je le répète, beaucoup trop de dialogue.

Et puis graphiquement, ce serait bien si tu pouvais mettre des tirets pour les dialogues :)
Mais sinon, l'ensemble du scénario est pas mal, il pourrait se révéler intéressant mais il faudrait avoir de bonnes idées pour ne pas que ça devienne trop lourd.

En espérant t'avoir satisfait avec ce commentaire, et pour ma part je continuerais à lire si des modifications seront faites.

Wander Tony a écrit:
Minasan, Oayo gozaimasu!

Ohayo.

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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mar 6 Sep 2011 18:55 
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Eh ben! dur dur de patienter une semaine quand le chapitre est près. Voilà donc le premier chapitre.

Bleeding139, j'ai fait de mon mieux pour gommer la vulgarité, à quelques exceptions près, et de même pour le discours indirect même si c'est pas encore ça :Chapeau de paille goute: , il y en aura de plus en plus dans les prochains chapitres.


Chapitre 1 : Un détail gênant.
1 semaine plus tard.


- « Et ouais les bleusailles, admirez le grand marin qui a capturé le seigneur des pirates au péril de sa vie, j’ai nommé MOI !!! »

Les nouvelles recrues qui venaient d’arriver sur l’archipel regardèrent le sergent Gil avec curiosité teinté d’admiration. La capture de Rogers avait été annoncée la veille, et les rumeurs sur les conditions de l’arrestation allaient bon train.
Un sous-officier intervint pour faire cesser la petite comédie.
Gil pesta. Le zèle forcené de certains collègues était agaçant. De plus, quelque chose dans l’annonce faite par les den den haut-parleurs le dérangeait. Mais c’était sans doute un oubli. La confirmation officielle devait être faites deux jours plus tard, le QG aurait donc l’occasion de corriger ce détail. Il n’empêche, le sergent avait un mauvais pressentiment.

- « Bah ! Du moment que cette horrible femme chat m’a réassigné aux patrouille, je n’ai pas de raison de m’en faire ! »Prononça-t’ il tout haut, comme pour exorciser un mauvais sort.
- « DE QUOI !!! » cria Shiro, qui se trouvait derrière lui, en le frappant du poing. « Ne m’appelle pas comme ça, stupide poivron! »
Quand la jeune femme se laissait à tutoyer son subordonné, Gil était sur de se faire corriger. Mais le lieutenant revint à une attitude civilisée et lui dit :
- « Suivez-moi, sergent. L’amiral veut nous voir. »
Gil se risqua à une remarque :
- « Vous avez dit nous, M’dame ? ….AIIIE !!! »Shiro s’était emportée de nouveau
- « N’Y PENSE MEME PAS !!! » Il était vrai que la perspective d’être seul avec elle faisait fantasmer le jeune marine… et lui donnait des sueurs froides.


Sans compter l’officier qui mesurait dans les deux mètre-vingt et devait peser aux alentours de cents kilogrammes, le bureau de Cariaju était relativement petit. Entre le vaste bureau, de surcroit recouvert de paperasse et de bibelots, l’énorme placard dans lequel avait tenu la veste du vice-amiral Sauro, et une unique fenêtre donnant sur la cours de la caserne, on pouvait difficilement y tenir à plusieurs sans souffrir de la promiscuité. Et au plus grand déplaisir de Shiro, son supérieur y fumait cigares sur cigares, de sorte que l’endroit était envahi d’une épaisse fumée nauséabonde. Contre l’armoire étaient adossés les deux sabres du vétéran, Flamberge et Claymore. Ces deux armes, mesurant chacune plus de deux mètres, lui conféraient l’allonge nécessaire pour utiliser son style de combat particulier, baptisé Cloud Kendo. Au cours de la trentaine d’années de son engagement dans la Marine, ce style lui avait valu son grade et sa place d’épéiste numéro 1 dans l’équipe du vice-amiral Garp.

- « Lieutenant Shiro, sergent Gil… », Commença-t’ il, « Mais avant tout, vous n’avez pas vu de géant ? » Fit-t’ il en jetant un regard inquiet par la fenêtre.
Cariaju était quelque peu obsédé par les géants, il semblait craindre d’en voire un surgir à tout moment. Pourtant, songea le sergent, il avait dû en côtoyer plus d’un au QG.
- « C’EST PAS LE MOMENT !!! » Hurla Shiro, sans le moindre scrupule vis-à-vis de la hiérarchie.
- « Oulala, elle a l’air à cran ! » pensa Gil alors qu’un coup de pied à faire voler un galion heurtait la tête du contre-amiral.

Néanmoins, il ne parvenait pas à croire que ces deux-là entretenaient des rapports aussi décomplexés. Ils étaient des subordonnés du grand héros, le vice-amiral Garp. Les héros n’étaient-ils pas supposés être des gens aussi respectueux des règles qu’ennuyeux ? De plus, Shiro semblait savoir ce que cachait l’obsession de l’amiral. Le jeune homme songea un instant lui poser la question, avant de se raviser. Le lieutenant pouvait être impitoyable lorsque elle était irritée, aussi cela ne serai sans doute pas judicieux.

- «Comme je le disais, » repris Cariaju, « je viens de recevoir des ordres du QG concernant la capture de Roger. Nous allons participer à son transfert dans une prison d’East Blue, et sommes désignés pour le garder jusqu’à son exécution, probablement dans un mois. »
- « Nous ? » Fit le lieutenant.
Gil, pouffa, la jeune femme lui jeta un regard plein de sens et il se sentit soudain très mal.
- « Vous, le sergent et moi » Précisa Carriage.

Le jeune homme ne savait comment apprécier l’information. La perspective de voyager seul en compagnie de ces deux-là était semblable à une mutation dans le nouveau monde. Pourtant, il y avait en cela des avantages non-négligeables : les héros vivaient des aventures extraordinaires. Il pourrait enfin quitter l’archipel. Et le lieutenant Shiro était trop jolie ! Il demanda finalement :

- « Monsieur, sauf votre respect… pourquoi moi ? »
Cariaju eut un sourire.
- « Parce que, sergent, vous êtes un jeune homme prometteur malgré votre tempérament un peu trop bouillant. Je connais votre conception de la justice et l’approuve. Et de l’avis de Shiro, j’ai besoin d’un sacré bon tireur dans mon équipe »

Gil ne savait que répondre. En réalité, la proposition de l’amiral l’avait littéralement bouleversé. Il lui offrait ni plus ni moins une place dans son équipe. Ses rêves d’aventures à travers les océans, qui l’avaient poussé à s’engager dans la marine, pourraient enfin se réaliser. Au lieu de risquer sa santé dans l’humidité d’une mangrove tropicale, il avait la chance de devenir un fier marin !
Il était si heureux qu’il ne releva même pas la mention de l’avis de Shiro.

- « Il y a une deuxième raison à cela, mon garçon » repris le contre-amiral, « Vous êtes le seul, Shiro et moi-même exceptés, à avoir assisté à la capture de Roger. »

A l’instant où l’amiral prononça ces mots, le sentiment d’excitation qui gagnait le sergent s’en vint aussi vite qu’il était arrivé. Son malaise, en revanche, revint plus intense que jamais. Le lieutenant Shiro fronça ses adorables sourcils. Tous deux s’en doutaient, ils n’aimeraient pas ce qui allait suivre.

- « L’amiral en chef Kong a insisté sur ce point, la capture de Roger doit permettre au gouvernement mondial de lancer un avertissement aux pirates du monde entier. »

Cariaju avait insisté sur le mot « capture ». Gil serra les dents. Ce qu’il craignait était en train de se produire.
Le contre-amiral vit à l’expression choquée de ses subordonnés que l’information était passée. Sans leur laisser le temps de répondre, il les congédia. Gil voulut résister, mais le lieutenant le traîna sans ménagement hors du bureau exigu. Avant de fermer la porte, elle regarda son supérieur.

- « Je suppose… qu’on n’a pas vraiment le choix. »
Cariaju lui rendit son regard et répondis :
- « On a toujours le choix, jeune fille. L’important, c’est de ne pas avoir de regret. »


Shiro poussa le sergent jusque dans ses quartiers. Le jeune homme était sur le point d’éclater, le plus urgent était donc de l’empêcher de faire une bêtise.
Gil contempla la chambre impeccable du lieutenant. Le contraste avec le bureau de Carriage était saisissant. Le confort, comparé aux dortoirs spartiates et bruyants des simples soldats, l’était tout autant. En plus du mobilier minimal auquel pouvait prétendre un officier, le lieutenant disposait d’un fauteuil, d’une douche et d’une terrasse individuelle. Gil réprima un frisson : tout ici était peint en nuances de blanc, du sol jusqu’à la pelote de laine pendue au plafond. Cette ambiance lui rappelait l’île hivernale sur laquelle sa famille, relativement aisée, passait ses vacances. Il voulut sortir sur la terrasse, hésita et se tourna vers la jeune femme. Celle-ci lui fit signe d’avancer, et il alla se mettre au garde-à-vous prêt de la rambarde. En contrebas, une fontaine coulait paisiblement au milieu d’un petit jardin qui s’étendait jusqu’à la rive. Située à l’arrière de la caserne, cette chambre devait être particulièrement calme, ce qui convenait à un officier particulièrement irritable.

- « Détendez-vous, sergent » fît-elle.

Sans se faire prier, Gil s’accouda sur la balustrade. Lui demander de se détendre dans cette situation revenait à demander à un pirate de boire un verre avec l’amiral Kong. Et Shiro ne semblait pas tranquille non-plus. Elle serrait la rambarde comme si elle souhaitait la broyer. Le sergent constata que celle-ci était recouverte de rayure. La femme chat devait s’en servir pour passer ses nerfs… et se faire les griffes.
Plusieurs minutes passèrent. Gil se sentait de mieux en mieux, et se risqua à rompre le silence.

- « Ça peut sembler être un détail, mais je n’aime pas ce qu’ils vont faire à Roger. C’est peut-être le seigneur des pirates, mais on ne devrait pas bafouer son honneur. Vous voyez ce que je veux dire ? »

Absorbée dans des pensées contradictoires, Shiro ne répondit pas.
Le sergent repris :

- « Vraiment, je n’aime pas l’idée que le QG prétende l’avoir capturé. C’est comme si nous l’avions vaincu. Et puis d’abord, pourquoi s’est-il rendu ? »

Shiro le regarda enfin, et son expression choqua Gil de nouveau : elle avait l’air profondément perdu.
Et de nouveau, Gil était sur des charbons-ardents. Il tenta une approche malhabile :

- « Est-ce que vous allez bien… Shiro-san ? »

Il comprit trop tard son erreur. L’expression du lieutenant changea en un instant et elle se rua avec sauvagerie sur le pauvre garçon.
Lorsque Gil fût recouvert de bosses, la jeune femme se laissa aller à une autre expression qu’il ne lui connaissait pas : un magnifique sourire.

- « Pour une fois, sergent, je suis d’accord avec vous. Et si vous me le rappelez, je vous jette en pâture aux rois des mers. »

Elle avait prononcé les derniers mots d’un air assez féroce pour que le sergent ne risque pas de lui désobéir. En réalité, elle commençait à apprécier ce garçon, sa naïveté et sa franchise. C’est elle-même qui avait suggérer à Cariaju de le prendre sur son bateau. Elle n’avait simplement pas imaginé que son mentor agirait si vite. Cependant, il ne pouvait encore y avoir trop de familiarité entre eux. Pour l’instant, c’était tout ce qu’elle pouvait se permettre.



C'est tout pour cette semaine, un cas de conscience et un rêve qui se réalise. N'hésiter pas à poser des questions (on ouvre les SBS quand vous voulez :Luffy hilare: ).
La semaine prochaine, nos trois marines seront tiraillés entre l'honneur et le devoir. :Zoro nargueur:

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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mer 14 Sep 2011 06:13 
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Bonjour à tous,
Voila le chapitre deux! un petit retour un an en arrière...


Chapitre 2 : L’honneur et le devoir.
Le lendemain.

Le Tiny Thor était le navire du contre-amiral Cariaju. C’était un large 3 mâts, bâti par les meilleurs charpentiers de la marine. Son étrange figure de proue représentait une roue. Sans que personne n’ai jamais sût pourquoi, le vétéran avait insisté pour que des boucliers soient fixés sur les flancs, de sorte que l’embarcation ressemblait vaguement à un drakkar. Sans doute était-ce là encore le fruit de son obsession pour les géants. Au milieu du port militaire de Sabaody, il dominait fièrement les autres embarcations. A cet instant, le Sergent Gil ne pouvait s’imaginer plus heureux. Il y était enfin, à bord d’un de ces navires de légende. C’était le rêve de tous les marines, chasser les pirates dans l’équipage d’un officier du QG. Pour des milliers de jeunes soldats, les modèles étaient Garp, Tsuru, Sengoku et leurs lieutenants. Leurs exploit étaient aussi célèbres que les pirates qu’ils affrontaient : Barbe Blanche, Kinjishi no Shiki, et bien sûr Gold Roger.
Gil grimaça. Il venait de se remémorer la consigne reçue la veille. Bien qu’il refusât de l’admettre, le mensonge qu’on lui imposait le perturbait, au point qu’il avait eu de la peine à trouver le sommeil. Pourtant, Shiro lui avait affirmé que l’amiral n’aimait pas cela non plus, qu’il demanderait au QG de revoir cet ordre. Après tout, Cariaju était un héros, il serait écouté.
Le lieutenant monta à bord. Pour le départ, elle avait troqué sa veste ordinaire de marine contre un blouson blanc semblable à celui de son mentor, portant les caractères de la justice dans son dos. Lorsqu’elle arriva près du sergent, celui-ci eut un soupir et un mince filet de sang coula de son nez. Shiro ne portait sous son blouson qu’un maillot de bain. Heureusement, la jeune femme était de bonne humeur du fait de leur départ prochain, et elle n’y prêta pas attention.

- « Tenez, Gil. C’est pour vous » fit-elle en lui tendant un autre blouson, de couleur tuile.

Manifestement, c’était une tradition que perpétuait l’amiral. Gil l’enfila avec bonheur : il symbolisait son appartenance à une équipe de chasseur de pirates. Deux années après s’être engagé, son rêve était en marche.


Après quelques heures de navigation, Marineford était en vue. Désœuvré depuis le départ de Sabaody, Gil se rendit sur la proue afin de contempler le légendaire QG de la Marine. Il y avait passé ses premiers mois de marin, avant que le premier « incident » d’une longue série de bêtises ne provoque sa mutation sur l’archipel tropical.
Le contre-amiral Cariaju s’y trouvait déjà. Perdu dans ses pensées, cigare en bouche, il semblait comme une seconde figure de proue.
De peur de le déranger, Gil voulût quitter le gaillard-d ‘avant, mais le vétéran l’interpella.

- « Vous tombez bien, sergent. J’aimerai vous demandez un conseil. »
Puis il vit l’expression du jeune homme et ajouta :
- « Eh bien oui, nous sommes une équipe. Pourquoi ne pourrai-je pas demander conseil à mes équipiers ? »
Le sergent ne savait pas trop si son supérieur se moquait de lui. Dans le doute, il répondit :
- « Monsieur ? »
L’officier le regarda gravement.
- « Croyez-vous, Gil, que les géants soient frileux ? »

Cette fois, il n’y avait plus aucun doute. Cariaju se fichait de lui ! Mais il était contre-amiral, et Gil, qui s’attirait si souvent les foudres de Shiro pour cette raison, commençait à comprendre la signification du mot « hiérarchie ». Lorsqu’un officier posait une question, aussi bizarre soit-elle, il fallait y répondre ! Aussi tenta-t’ il un prudent :

- « Je l’ignore, monsieur. »
Le vétéran grogna.
- « Bien, peu importe. En fait, je pensai à autre-chose. Mettons… que votre devoir vous amène à bafouer l’honneur d’un autre. Vous avez l’occasion de l’empêcher, mais si vous le faîte, vous aurez de gros ennuis. Est-ce clair ? Dans cette situation, que choisiriez-vous, mon garçon ? »

Gil, fidèle à son nouveau credo, ne pris pas le temps de réfléchir. Toute son enfance avait été bercée par les récits de grands hommes au sens de l’honneur irréprochable. Malgré la duplicité ambiante de son milieu bourgeois, il avait grandi en faisant siens ces principes. La réponse s’imposait donc d’elle-même :

- « Chef, je préfère mourir plutôt qu’infliger à un autre la honte du déshonneur. »
C’était une formule toute-faite. Mais elle sembla plaire à Cariaju, car celui-ci esquissa un sourire.
- « Je n’en attendais pas moins de vous, Gil. »
Puis il regagna la dunette pour s’occuper des manœuvres. Le jeune homme resta sur place, songeur. Les marines de quart rirent de son air niais. Lui se demandait s’il n’avait pas répondu trop vite.



Après l’amarrage, Gil et Shiro descendirent sur le ponton. Cariaju partit pour l’état-major, où il devait prendre ses ordres. Pendant ce temps, la jeune femme préparait le Tiny Thor pour un long voyage. Le sergent l’aidait du mieux qu’il pouvait. Ses compétences en navigation étant réduites, il se contentait de faire les commissions.
Entre deux tâches, Shiro pris le temps de contempler le vaste quai en forme de mandibules. Elle n’aimait guère l’agitation, mais il fallait admettre que l’effervescence qui régnait ici, la majesté des grands vaisseaux de guerre et la bonne humeur qui animait tous ces marins avaient quelque chose d’enivrant. Avant d’être prise sous l’aile du colonel Cariaju, elle avait été formée de longues années au sein du centre de formation du QG, comme tous les futurs officiers. C’était un endroit calme, dont elle ne sortait que rarement.
Tout en se remémorant ces belles années que sont l’apprentissage, son attention se fixa sur un navire en particulier. Un de ces gigantesques vaisseaux de ligne que comptait la Marine, qui servait aux bombardements et autres opérations de grande envergure. Le pont de ce bateau était noirci, comme si l’embarcation avait partiellement brûlée. Avec le « S » affiché sobrement sur les fanions aux bouts de chaque mât, Shiro n’avait aucun doute quant à l’identité du commandant du vaisseau. L’équipage semblait armer le navire pour une longue traversée. La jeune femme eu un mauvais pressentiment.

- « Vous allez bien, chef ? »

Gil commençait à s’inquiéter. Sa supérieure ne l’avait pas réprimandé depuis plus de dix minutes, ce qui était plutôt inhabituel. Une fois de plus, ce fût une grave erreur. L’irritable officier en profita pour passer toute son inquiétude sur le pauvre garçon, et ne fût interrompue que par le retour de Cariaju.

- « Eh bien, vous avez mauvaise mine mon garçon » dit-il au sergent meurtri.

Le contre-amiral rapporta les consignes pour le voyage. Le transfert du seigneur des pirates devait s’accomplir dans le plus grand secret. Le Tiny Thor simulerait la présence de Roger à son bord. En réalité, celui-ci se trouverait à bord de l’unique navire d’escorte qui les accompagnerait, un cuirassé commandé par un vice-amiral. La destination du convoi serait la base G 12, dans East Blue. Le pirate y attendrait son exécution, qui aurait lieu à Loguetown, sa ville natale. Cet acte serait accompli en public, afin de servir d’exemple aux pirates du monde entier et porter un coup fatal à l’engouement croissant pour la piraterie.

- « C’est compliqué, tout ça ! » Gil n’arrivait pas à croire qu’il participait à une telle opération. De plus, la subtilité était un concept qui lui échappait souvent.
- « Vous n’aurez qu’à suivre les ordres, idiot ! » Lui rétorqua Shiro. Même si contrairement à son subordonné, la jeune femme avait l’habitude des plans tarabiscotés de l’état-major, elle n’aimait guère cette tendance à la dissimulation et au secret qui dominerait la mission à venir. Cette réflexion lui rappela la raison de ses inquiétudes :
- « Chef, avez-vous du nouveau à propos de ce détail ? »
Cariaju soupira.
- « J’en ai parlé à l’amiral Kong. Roger à bel et bien été capturé, et il ne reviendra pas sur ce point. »
Shiro serra les dents. C’était logique, le QG n’allait pas se contredire, ni révéler une information qui ruinerait leurs projets.
Gil, en revanche, était révolté par la nouvelle. Il croyait que le contre-amiral allait arranger la situation. Il ne pouvait pas croire que l’état-major allait sciemment commettre une telle chose.
- « Ce n’est pas possible ! Chef, il faut qu’ils arrêtent ça ! On peut peut-être… »
- « Ça suffit, sergent » le coupa le lieutenant. « Si l’amiral en chef à tranché, on ne peut pas revenir dessus. Le contester sera considéré comme de la trahison. »
Le jeune homme serra les dents. Peu lui importait la sanction qui viendrait punir son insistance. Non pas qu’il n’en ait pas peur : un rien suffisait pour qu’un malheureux marine sans importance soit exécuté ; un sort auquel lui-même n’avait échappé que de peu auparavant. Seule la menace de s’attirer les foudres de Shiro pouvait l’empêcher de protester. Sa colère, cependant, était loin d’être retombée. Il se tourna finalement vers le vétéran, qui ne put se retenir de pouffer : le sergent était rouge comme un piment.

- « Que devons-nous faire, monsieur ? »
- « Notre devoir, Gil. »


Voili voilou, quelques clichés et une mission risqué.
Next week, les choses vont se gâter...

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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mer 28 Sep 2011 09:58 
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Après une pause d'une semaine, je poursuit la publication des regrets!
L'écriture prend un peu de retard, je m'excuse donc auprès de ceux qui suivrait ma fic, je serai amené à prendre de nouvelle pause prochainement.


Chapitre 3 : Complications en vue.

Lorsque le Tiny Thor fût prêt pour le départ, on procéda au simulacre. Un marine déguisé joua le rôle du Seigneur des pirates ; dans un souci de crédibilité il simula même une tentative d’évasion si pitoyable que Shiro se demanda si quelqu’un serait assez bête pour y croire. Elle vit ensuite le visage du sergent et se ravisa : il y en avait au moins un.
L’embarcation quitta l’anse de Marineford à la nuit tombante, et le voyage commença aussi calmement que la mer. A peine l’équipage s’agitât’ il lorsque l’on se rendit compte que le marine-comédien avait été oublié dans sa cellule jusqu’au lever du jour. Une expérience certainement traumatisant, si l’on considère les rats, l’obscurité et l’humidité qui régnaient à fond-de-cale.
Aux alentours de dix heures, le soi-disant navire d’escorte devait les rejoindre, avec le vrai prisonnier à son bord et un vice-amiral. Cariaju attendait calmement dans sa cabine en fumant des cigares, et Gil assurait aux jeunes matelots qu’il avait été recruté après avoir abattu un canard géant des mangroves. Si cet animal avait existé un jour sur Sabaody, il devait être éteint depuis des siècles mais l’équipage du Tiny Thor n’avait qu’une connaissance réduite de l’archipel. Et puis, un membre de l’équipe du commandant est forcément un grand héros, n’est-ce pas ?
Heureusement pour lui, personne ne croyais de telles absurdités et Shiro n’eut pas à intervenir. La jeune femme appréhendait l’arrivée du navire d’escorte, bien qu’elle-même ne comprenait pas vraiment pourquoi. Elle trompait son inquiétude en invectivant tous les matelots de quart, qui enviaient leurs camarades des bases terrestres : ils ne risquaient pas de croiser un jour un de ces navigateurs lunatique qui passe ses états d’âme sur l’équipage.

Soudain, la jeune femme se tendit : le navire était en vue. C’était bien un cuirassé de la Marine, et au bout de quelques minutes il fut parfaitement identifiable.

- « C’est pas vrai ! Pas lui ! » s’écria Shiro.
L’intuition qu’elle avait eu la veille sur le quai se révélait trop bonne : c’était le vaisseau noirci, arborant les mêmes fanions « S », qu’elle avait aperçu sur le quai.

- « Quelque chose ne vas pas, chef ? » demanda Gil, fort peu prudemment.
Mais le lieutenant était bien trop consternée pour s’en prendre à lui.
- « Ce navire, c’est celui du vice-amiral Sakazuki ! Il faut que je parle à l’amiral. »

Sans ajouter un mot, elle se rua vers la cabine de son supérieur. Elle se remémora cet homme massif, rustre et violent qui avait été son sempai à l’école navale. Très doué, il avait très rapidement grimpé les échelons et tout le monde lui prédisait un poste d’amiral. Outre son zèle et sa radicalité envers les pirates, il s’était mis en avant grâce aux pouvoirs de son fruit du démon, le Magu Magu no mi. Le fait que l’état-major l’ai choisis pour escorter le seigneur des pirates n’avait rien de surprenant.
Shiro entra dans la cabine de Cariaju qui, n’ayant pu manquer l’arrivée de l’homme lave, ne semblais pas alarmé le moins du monde :

- « Chef ! Avez-vous vu qui commande ce bateau ? Ce type est un brute, et… »
- « Et nous devrons faire avec, jeune fille. Nous sommes en pleine mer, impossible de faire marche arrière. Au moins, quoiqu’il arrive Roger ne risque pas de s’enfuir. »

Quand son mentor la désignait ainsi, Shiro savait qu’il n’y avait rien à ajouter. Elle soupira et pris le temps de se calmer. Puis elle retourna sur le pont afin de superviser la rencontre des deux navires. L’amiral avait raison, elle le savait. Il fallait prier pour rien ne vienne compliquer la mission.


La rencontre avec Sakazuki fut moins éprouvante que prévue. Bien sûr, il fallait supporter son discours extrémiste sur la prétendue « bonne-façon-de-s’y-prendre-avec-les-pirates-sales-engeances-bonnes-à-être-brûlées ». Et comme à l’époque de l’académie de Marine, l’homme volcan traitait la pauvre Shiro comme la dernière des gamines. Mais aucun incident ne vint ternir la suite du voyage durant la semaine qui suivit. Outre les conditions de mer, calme et ensoleillée, l’enfermement de Gil dans la cabine de Shiro, organisé par le lieutenant elle-même, y était sans-doute pour beaucoup. En tant qu’officier navigateur, elle ne descendait de toute manière pour ainsi-dire jamais dans ses appartements.
Cependant, il fallait que le jeune homme prenne l’air de temps-en-temps. Aussi, un jour que le vice-amiral ne devait pas s’entretenir avec Cariaju, le sergent fut autorisé à monter sur le pont. En ouvrant sa prison pour la première fois depuis 6 jours, la jeune femme se sentait presque coupable de lui infliger une telle chose.
En réalité, Gil n’était pas mécontent d’avoir échappé tout ce temps aux réprimandes de sa supérieure. Il n’en accueillit pas moins cette libération provisoire avec bonheur. Shiro l’escorta sur le pont, où ils s’accoudèrent sur le bastingage et observèrent l’océan. Ils étaient en mer, ils naviguaient vers une destination lointaine, et dans l’immédiat ne risquaient rien. Le jeune homme ne regrettait que le manque d’action, mais si cela impliquait un risque pour sa vie, il valait peut-être mieux ne pas être trop pressé.
En voyant un banc de poissons-volants, il décida de s’entraîner et sortit un de ses pistolets. Le lieutenant le regarda avec un certain intérêt brandir négligemment son arme, un modèle customisé du Marigun réglementaire. Il pressa la détente presque immédiatement, quand un autre aurait pris plusieurs secondes avant d’ajuster leur cible. Et malgré cela, le tir atteint sa cible, un poisson fauché en plein vol. Shiro, qui avait pourtant déjà vu le tireur à l’œuvre, fut subjuguée par son talent. Malgré tout ce qu’elle pouvait lui reprocher ; il était vantard, pervers et grossier, elle ne pouvait s’empêcher d’être heureuse de l’avoir à ses côtés.

- « Qu’est-ce que c’est que ça ? » fit Gil, les yeux braqués sur le banc de tobios qu’il venait de prendre pour cible.
Surprise, la jeune femme regarda son subordonné et vis son air contrarié.

- « Y a-t-il un problème, sergent ? »

Puis elle tourna son regard vers l’endroit que lui désignait le garçon, et l’espace d’un instant le pont sembla se dérober sous ses pieds. A la place des poissons, une ombre de la taille d’un navire était apparue, et grossissait à vue-d’ œil. Abritée du soleil derrière le Tiny Thor, elle devait les suivre depuis un bon moment. Sans le comportement étrange des poissons, qui restaient à l’écart de l’embarcation, Gil ne l’aurait certainement jamais remarquée.

- « Marines, à vos postes de combat ! On nous attaque ! » Après un instant d’hésitation, les réflexes du lieutenant reprirent le dessus.
Un autre marin aurait certainement crut à l’apparition d’un monstre marin, après tout ils remontaient Grand Line en longeant Calm Belt. Mais pas elle. Après avoir combattu les pirates sur la route de tous les périls a de nombreuses reprises, elle connaissait bien leurs méthodes et n’avait aucun doute quant à la nature de cette chose.
De son côté, le sergent n’avait aucune idée de ce que cela pouvait être. Mais il avait sentît le danger, et il grimpa aux vergues jusqu’à ce qu’il atteigne la vigie. Ce poste était une excellente position de tir, mais Gil y voyait surtout un abri relatif si d’aventure le pont devais être le théâtre de combats.
A peine avait-il atteint la plateforme que la mer se déchira, et un immense navire surgi au milieu d’une gerbe d’eau.



Plusieurs marines hurlèrent à la vue de ses occupants : Hauts de plus de quatre mètres, dotés d’une force prodigieuse, les titans étaient une race de demi-géants au moins aussi violente que leurs immenses cousins. Originaires de la première partie de Grand Line, ils connaissaient la technologie d’enrobage née sur l’archipel Sabaody. Un système qui leur avait permis de suivre le Tiny Thor depuis Marineford sans se faire repérer. Ils avaient attendus dans l’ombre jusqu’à ce qu’une occasion se présente. Et lorsqu’ils avaient compris que le navire de Sakazuki ne s’approcherait pas ce jour-là, ils avaient sût que l’occasion se présentait.

La bulle qui isolait le drakkar éclata, laissant jaillir la clameur des guerriers de l’île de Tartaro. Entrainé par les gémissements des autres marines, Gil commença à paniquer. Ses pistolets ne serviraient à rien contre ses monstres ; les titans, en plus de leur taille et de leur force, étaient très résistants.
L’un d’entre eux, qui semblait être le capitaine, leur fis signe de se taire. Il ne portait pour tout vêtement que des braies, son torse nu était recouvert de tatouages tribaux et il brandissait une massue de la taille d’un humain. Lorsque son équipage eu baissé le niveau sonore, il inspira et rugit :

- « Ou est Roger-san ? Roger-san est mon ami ! Je ne permettrai pas que le gouvernement s’en prenne à lui ! Ou est-il ?
- « Nom d’un galion !» S’exclama Shiro.

La panique gagnait dangereusement la jeune femme. Même si Roger se trouvait sur l’autre navire, le secret qui devait entourer l’expédition venait de voler en éclat. De plus, le subterfuge de l’embarquement était en train de provoquer leur perte. Si Sakazuki ne venait pas rapidement, le Tiny Thor serait anéantit avec son équipage.

- « Chef ? Que devons-nous faire ? » demanda un soldat.
Le regard de ses hommes redonna confiance au lieutenant. Elle était responsable de ces marins, en cas de coup dur c’était à elle de montrer l’exemple. Ses lèvres esquissèrent un sourire ; elle savait ce qu’elle avait à faire. Son instinct de félin s’éveilla, elle prit sa forme hybride et s’élança sur le bastingage.

- « On les explose ! »


Fin sur une réplique badass, enfin de l'action!
Et la prochaine fois, le lieutenant Shiro à l'épreuve!

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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mer 12 Oct 2011 19:54 
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Le chapitre 4; il semblerai qu'un rythme de parution bi-hébdomadaire soit plus facile à tenir, ce sera donc le rythme que je vais tâcher de tenir.

Chapitre 4 : 7 vies ?

Le drakkar des titans avait émergé à vingt mètre environ du Tiny Thor. Bien qu’en raison de sa taille imposante il semblait tout proche, cette distance était trop importante pour un abordage. Shiro, avec ses pouvoirs de félin, pouvait bondir à la rencontre des agresseurs, mais elle serait seule et gênerait les canonniers. De leur côté, les monstres étaient eux aussi gênés par la distance. Le lieutenant choisît donc d’attendre et se trouva une position moins exposée, sur la tourelle d’un canon.

- « Quand vous voulez, chef ! » fit l’artilleur, qui avait ciblé l’embarcation ennemie.
- « Visez bien la coque et allez-y ! » répondit Shiro. Par son expérience, elle savait que viser le pont d’un tel navire était inutile. Les imposants boucliers accrochés aux flans n’avaient pas seulement une fonction décorative, ils étaient assez solide pour stopper les boulets.
Plusieurs détonations assourdissantes retentirent. Avec une distance si faible, les projectiles attinrent leurs cibles instantanément et la coque du drakkar vola en éclats en plusieurs endroits. N’ayant pas de canons, les titans ne purent répliquer.

Mais Shiro était soucieuse. Les titans avaient beau être stupides et brutaux, ceux-là avait fait preuve d’ingéniosité jusqu’à présent. Ils n’allaient pas se laisser couler aussi simplement.
Comme pour lui donner raison, une nouvelle clameur s’éleva depuis le pont ennemi. Plusieurs géants tractaient quelque chose, quelque chose de lourd et massif. Lorsque la chose fut installée en face de son navire, la jeune femme fut interloquée. Une catapulte lui faisait face.

- « Qu’est-ce que ça veut dire ? Ils n’espèrent quand même pas nous bombarder avec ce truc… A moins que… Non, ils ne sont quand même pas bêtes à ce point-là ! »

Pourtant, sous le regard estomaqué de Shiro, un titan avait pris place dans la cuiller de l’engin.


- « Numérotez vos abattît, j’arrive ! » fit le colosse en agitant son énorme hache. Un autre, derrière l’engin, manipulait le système de tir rudimentaire.

Shiro n’aimais guère l’idée de voir un géant se faire catapulter sur son navire. Même si il avait plus de chance de finir à la mer, dans le cas contraire le pont ne résisterai pas. Elle n’eut malheureusement pas le loisir d’étudier la question, car l’artilleur déclencha le tir et le boulet-géant fût projeté dans les airs, non sans émettre un rugissement bestial.
La tentative fut fructueuse, et au grand dam du lieutenant le titan s’abattit bel et bien sur le Tiny Thor. Il amorça un rire barbare approprié en voyant les mines déconfites des marins, avant de s’apercevoir de sa situation :
Il avait atterrit sur le bastingage, détruisant les panneaux de bois et d’acier. Le pont était enfoncé à cet endroit, ce qui le plaçait dans une position très instable : au moindre faux-pas, il se retrouverait à la mer. Se concentrant sur ce point, il ne vit pas le sourire sadique de la femme-chat, à quelques mètres devant lui.
Shiro était en colère. Elle aimait beaucoup le navire de son mentor, et le voir abîmé lui était un crève-cœur. Aussi, elle décida de ne pas permettre au vandale de reprendre son équilibre. Elle prit son élan, puis s’élança gracieusement, lança ses bras en arrière et frappa.

- « Four crosses ! » susurrât elle après avoir croisé ses bras.
Surpris, le titan sentit son visage se faire lacérer avant que le choc ne l’éjecte du pont.

- « C’est bien digne du lieutenant Shiro ! » jubilèrent les marins. De leur côté, les géants hurlèrent de rage à la vue de leur échec. S’il n’était pas tombé à la mer, l’intrus aurait pu détruire le pont. La jeune femme soupira ; il fallait être vigilant.

Les titans ne se découragèrent pas malgré leur échec, et bientôt un second kamikaze fut projeté dans les airs, cette fois avec moins de succès. Le colosse se réceptionna bien sur le pont, mais il perdit l’équilibre et tomba à la mer avant que les marines n’aient pu esquisser un mouvement. Malgré la violence du choc, Shiro resta campée sur le bastingage, prête à repousser toute nouvelle tentative d’abordage. Il semblait que l’intelligence des titans était trop limitée pour constituer une réelle menace. Elle regarda tranquillement le troisième candidat s’installer dans la catapulte. Sur son visage lourdaud, elle pouvait lire la peur qui remplaçait la frénésie initiale.

Soudain, un hurlement retentit dans son dos. Ou plutôt, plusieurs personnes hurlèrent simultanément. Il y avait le cri d’effroi que poussaient les marines, le râle d’agonie glaçant d’un malheureux se voyant prendre par la mort, enfin il y avait le beuglement bestial de celui qui devait avoir provoqué cet émoi. La jeune femme comprit immédiatement, sans se retourner. Ces colosses qu’elle croyait stupides l’avaient bernée, elle l’experte en stratégie navale. Pendant qu’elle focalisait son attention sur la catapulte, il avait nagé sous l’eau, à l’aide de ses grands bras de géants, et lors du second abordage il avait profité du choc pour se hisser de l’autre côté du Tiny Thor. A présent, ce capitaine titan faisait rageusement tournoyer sa massue au-dessus du pont ; sur son visage se lisait le plaisir manifeste qu’il avait eu à écraser un infortuné marin.



- « Malédiction !... » Elle seule pouvait affronter le monstre, il n’y avait pas à hésiter. Pourtant, il y avait toujours la catapulte, et son passager qui risquait d’empirer la situation. Et cette crampe à l’estomac, cette peur indicible qui la ramenait à cette époque où elle n’était une petite fille, fragile et sensible. Une partie de sa conscience lui disait de s’enfuir, bien qu’il n’y ait nulle part où fuir. Cette partie d’elle-même voulait se recroqueviller, elle voulait même pleurer. Le chef des titans était un monstre difforme, jusqu’à ses cornes pointées vers elle, et il lui inspirait la terreur.


Ses réflexes d’officier prirent le dessus, elle bondit vers son adversaire dans une détente extraordinaire et rugit à plein poumon. Le colosse abattit sa massue dans un geste aussi rapide que précis.

- « Catwalker ! » prononçât-elle, esquivant le coup. Son principal atout de femme-chat était sa souplesse ; cette esquive était réputé plus efficace que le Kamie du Rokushiki. Shiro effectua une rotation complète, balança son bras droit en arrière et se servit de la force centrifuge pour accélérer le mouvement.

- « Goshigan ! » hurlât-elle en projetant ses griffes dans le torse du titan. Celui-ci, bien que rapide pour son espèce, ne pouvait esquiver un tel coup. Il encaissa simplement l’attaque, fit un pas en arrière et grogna.

- « Impossible ! Ce coup tuerait un humain ordinaire ! »


Le lieutenant n’eut pas le temps de se replacer. Comme si de rien n’était, le géant balançât son énorme poing qui ne la manquât que d’un cheveu. Elle roula en arrière et se remis sur pied en un éclair, mais il était déjà sur elle. Shiro bondît et atterrît sur le bastingage dans un salto. Elle ne pouvait plus reculer, et le monstre qui poursuivait sa course serait sur elle en un instant. Il fallait reprendre l’initiative coûte-que-coûte, ou elle se ferait submerger par la violence de l’assaut.

- « Twin strike ! » lançât-elle, enfonçant les griffes de ses pieds dans le bois. Cette attaque était basée sur le Soru, une technique qu’elle maîtrisait mal. Elle aurait une chance sur deux de perdre l’équilibre et de se faire éjecter, mais cela en valait la peine. Elle se lança de toute la force de ses jambes en direction du titan et frappa de la main droite.

- « Ichi Goshigan ! » La violence de l’impact se répercuta dans son bras, et une douleur aigue la traversa. Mais la course du géant était stoppée. En l’espace d’un instant, Shiro bondit dans son dos et se retourna. De nouveau, elle utilisa la force centrifuge pour accélérer son bras gauche et frappa de toutes ses forces le dos du colosse.

- « Ni Goshigan ! » La vitesse d’exécution était telle que la victime croyait avoir été frappée par deux personnes différentes. L’attaque était une réussite, au grand soulagement de la jeune femme. Elle se replaça quelques mètres en arrière tandis que le titan titubait. Elle avait espéré le projeter par-dessus bord au deuxième impact, mais c’était sans doute peine perdue.

- « Ho ho ho ! Joli coup ! J’ai failli tomber ! » fît le capitaine des titans. Dans sa voix, Shiro sentit la folie meurtrière qui le gagnait. Cette sensation lui glaça le sang. « Mais je suis le chef Chrono ! je vais libérer mon ami Roger, et venger son honneur dans le sang des marines ! » hurlât-il en se retournant. Son regard inspirât à la jeune femme un frisson, elle se sentit hésiter.


Le géant se rua sur elle en hurlant. Pour une race aussi barbare, ce titan était exceptionnellement rapide et puissant. Shiro esquiva avec peine son revers de massue, mais cette fois elle ne pût éviter le poing et fût projetée à terre, sonnée. Son hésitation allait lui être fatale, car le géant poursuivait sur sa lancée ; elle ne pouvait reprendre ses esprits rapidement après un tel choc. Dans un ultime reflexe de protection, elle se replia sur elle-même. Elle était de nouveau la petite fille fragile ; elle laissait ses larmes si longtemps contenue jaillir une dernière fois. Alors que la terrible massue se balançait au-dessus d’elle, une image jaillit dans son esprit. Un éclair rouge, un sourire espiègle et deux pistolets à la ceinture. Pourquoi pensait-elle à ce garçon alors qu’elle était sur point de mourir ? Elle poussa un hurlement et attendit la fin.


- « Lieutenant ! » Une main jaillit, agrippa le blouson de la jeune femme et l’emporta plusieurs mètres plus loin, tandis que la massue s’abattait sur le pont.
Après avoir constaté que ses pistolets ne lui servirait à rien, Gil avait attendu juché sur les vergues. Il avait observé sa supérieure repousser l’ennemi, puis affronter leur chef. Il avait admiré son courage et son talent, comme tous les autres marins. Mais il avait aussi compris que le combat tournait mal, connaissant mieux que personne le comportement de Shiro. Il l’avais vu hésiter, s’était emparé d’un bout et s’était jeté dans le vide au dernier moment, non sans se demander pourquoi il sautait vers une mort certaine dans le seul but de sauver son lieutenant.

- « Gil !... Qu’est-ce que vous faîtes ? » demanda péniblement la jeune officier ne essayant de reprendre ses esprits.

Le jeune homme aurait bien voulût répondre avec classe, quelque chose comme « Je ne vous laisserait jamais tomber ! », mais il était bien trop absorbé par le terrible regard du titan pour lui répondre. Il ne faisais que retarder l’inévitable, Shiro et lui allaient partir ensemble pour de bon. A cette pensée, il eut un sourire et brandit ses armes. Quitte à mourir, il ne voulait pas se faire emporter passivement. Les pistolets customisés firent feu à plusieurs reprises, sans freiner l’élan de Chrono. Il se campa devant le lieutenant dans une ultime tentative, ferma les yeux et attendit le choc.


Owarida! Dans deux semaines donc, suite et fin du combat, et tournant majeur!

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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Jeu 13 Oct 2011 10:32 
1 Berry
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Bonjour,

J'ai lu le prologue et les deux premiers paragraphes et j'aime beaucoup ! Il y a quelques petites fautes par-ci par-là et les guillemets pour les dialogues font un peu lourd, mais le style et l'intrigue sont intéressants. Je vais continuer ma lecture maintenant.
Bon travail !


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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mar 1 Nov 2011 17:55 
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Merci Muffy ^^ je commençai à sérieusement me demander ce que les gens pensait de ma fic, vu que personne ne répondait (pourtant il y a pas mal de vue)
Bref, je suis heureux que ça te plaise

Et sans plus attendre, voici la suite avec une semaine de retard; je fais un essai sans guillemet puisque apparement c'est lourd.



Chapitre 5: La goutte de magma…


Une silhouette jaillit entre les jeunes gens et le titan. Avant qu’ils n’aient put l’identifier, un épais brouillard envahit le pont. Gil rouvrit les yeux et s’aperçut qu’ils étaient provisoirement sauf. Puis il se retourna pour s’enquérir de l’état du lieutenant. Celle-ci avait retrouvé son habituel regard assuré ; les larmes avaient laissés quelques rougeurs encore visible, mais elle scrutait la fumée sans le moindre battement de paupière. On pouvait distinguer de vagues formes se mouvant dans le nuage. Plusieurs hurlement retentirent ; sans doute Chrono d’après le timbre, et d’étranges courants d’airs jaillirent, comme si quelqu’un essayait de couper le brouillard.

Après quelques instants, l’agitation cessa. Le brouillard se dissipa lentement, laissant entrevoir deux silhouettes, l’une massive et l’autre plus ténue. Gil et Shiro les scrutaient avec tension, cherchant à déterminer le vainqueur du combat embrumé.

- Pas de bobos, lieutenant ? » Le contre-amiral remit l’une de ses armes, Claymore dans son fourreau puis s’empara de trois cigares dans une bourse à sa ceinture, qu’il tendit aux deux jeunes gens.

Gil était trop choqué pour y faire attention. Le titan était encore debout, à quelques mètres de Cariaju, mais il était méconnaissable tant il était recouvert de plaies et de sang. Ses yeux fixaient vaguement un point quelconque à l’horizon, sa mâchoire était crispée ; sans doute tentait-il encore de résister à la douleur qui devait le paralyser. L’épéiste prononça quelques mots inaudibles qui semblèrent apaiser Chrono. Soudain il poussa un râle et s’effondra, finalement gagné par la torpeur, en criant :

- Roger, pardonn… .

Le vétéran lui jeta un regard ennuyé.

- Quel type bruyant. Même dans cet état, il ne peut pas s’empêcher de hurler. Vous m’écoutez, sergent ?
- Euh… Pardonnez-moi, monsieur ! Merci, mais je ne fume pas, monsieur.
- Vous avez tords, mon garçon. Dans ce métier, on ne vit pas assez longtemps pour se soucier de sa santé.

Gil regarda le lieutenant, cherchant quelle attitude adopter. Ça n’était pas une remarque très héroïque.

- Vous n’êtes pas forcé d’accepter, Gil. Chef, ne lui dites pas ce genre de chose, vous allez l’effrayer ! Dit-elle en esquissant un sourire.

Shiro avait quand-à elle accepté le cigare et l’avait glissé entre ses dents. Le ton légèrement moqueur et néanmoins exceptionnellement affectueux le gênait, il détourna le regard pour ne pas rougir et contempla le titan vaincu. A quelques centimètres de son visage, un détail attira l’attention du sergent. Un cigare partiellement consumé, dont s’échappait encore un mince filet de fumée.

- Gil ? Vous avez du feu ?

Le lieutenant ne le laisserait pas lui échapper. Naturellement, Shiro lui était reconnaissante de l’avoir sauvé. Considérant qu’il avait également repéré l’embarcation ennemie, elle était heureuse de l’avoir pris à ses côtés. Dans son esprit, l’image du jeune homme jaillissant devant Chronos pour la soustraire à la mort restait comme gravée dans le marbre. Elle n’était pas sûre d’aimer ce sentiment qui la gagnait… elle était sa supérieure, il ne pouvait y avoir trop de proximité entre eux. L’amiral pouvait-il la considérer comme une amie ? En tout cas, il ne l’avait jamais montré. Il était son mentor, où plutôt leur mentor à tous les deux désormais….
De son côté, Gil n’était pas moins troublé. Allumer un cigare n’était pas vraiment hors de sa portée, mais le cigare en question se trouvait entre les délicieuses lèvres du lieutenant ; en outre cela nécessitait de s’approcher dangereusement près de l’officier dont il avait l’habitude de subir les foudres. Finalement, Shiro manifesta son impatience d’un froncement de sourcil et le jeune homme compris qu’il n’avait pas le choix. A cet instant, il aurait préféré se battre à nouveau contre Chronos mais il prit son courage à deux mains et s’exécuta.
Alors que son cigare s’allumait, La jeune femme se décida enfin. Il était encore trop tôt pour être familier avec ce garçon immature.

- Merci, sergent. Fît-elle d’un ton sec.

Le pauvre garçon, surpris par le brusque changement d’attitude, fit un pas en arrière et manqua de trébucher sur un cordage.
Heureusement pour lui, Cariaju décida de mettre fin à la petite scène. Avec un sourire en coin, il invita le sergent à faire nettoyer le pont.
Gil obtempéra maladroitement, avant qu’un détail ne lui revienne à l’esprit.

- Chef… et les autres titans ?
- Il semblerai qu’on s’en occupe. Répondit laconiquement le contre-amiral.




Le sergent se précipita vers le bastingage et compris que le combat était finis. A quelques centaines de mètres du drakkar, le croiseur menaçant du vice-amiral Sakazuki accaparais l’attention de l’équipage titans.
Un marin se présenta au contre-amiral pour l’avertir que l’homme lave l’appelai par den den mushi. Le vétéran se rendit vers l’appareil, au pied du mât de grand-voile, suivit par le lieutenant. Tous deux appréhendais terriblement cette communication ; ils échangèrent un regard entendu et Cariaju décrocha le combiné. La voix râpeuse et hautaine du vice-amiral s’éleva à travers la bouche du mollusque :

- Cariaju ? Ce n’est pas trop tôt. Eloignez-vous de ses vermines, je vais en finir. Il n’ont rien découvert au moins ?
- Désolé pour le retard, j’ai dû me débarrasser d’un intrus. Je m’écarte tout-de-suite, monsieur. Mais je dois vous avertir, ces pirates savaient déjà pour notre « passager ». Ils semblerait qu’ils nous aient suivis depuis Marineford. Je suggère que nous les capturions pour les faire transférer au QG

Le vétéran avait insisté sur sa dernière phrase. En temps normal, c’était la procédure ordinaire lorsque l’on battait un équipage pirate : on les emmenait à la base la plus proche pour les faire transférer ensuite dans la prison appropriée. Etant donné les circonstances, il convenait de les envoyer à l’état-major pour être interrogés. Mais comme il le craignait, Sakazuki avait une toute autre idée en tête.

- Hors de question ! Ils vont nous encombrer, et s’ils connaissent le secret, on ne peut pas les laisser vivre. Faites comme je vous ai dit, nous repartirons dès lors que j’en aurais terminé.

Cariaju se crispa. A la surprise de Gil, il hésita un bref instant et jeta un regard vers Chrono. Le sergent n’était pas sûr de comprendre ce qui se passait, mais il en était sûr, ce n’était rien de bon.

- Faites comme vous voulez. Répondit-il finalement d’un ton sec, avant de raccrocher brusquement.
- Chef… Commença Shiro scandalisée.
- Faites ce que vous avez à faire, lieutenant. la coupa le vétéran, lui adressant un regard appuyé.

Shiro compris ce que son supérieur sous-entendait. Il ne comptait pas en rester là, et elle en fût soulagée. Mais comment aurait-il pu en être autrement, venant de son mentor ? Elle transmit l’ordre de s’éloigner des pirates puis revins au centre du pont, où sa présence était requise. En effet, le sergent ne connaissait pas Cariaju comme elle le connaissait, il y avait fort à parier qu’il ne saurait garder son calme.
Et comme elle s’y attendait, Gil était au bord de l’explosion. Elle réprima un élan d’affection pour cette touchante preuve d’innocence. Le contre-amiral était intransigeant sur la discipline, il n’était donc pas question de laisser le garçon contester sa décision.

- Sergent ! Arrêtez donc de bailler aux corneilles et allez donc surveiller la manœuvre.
Celui-ci ne lui prêta aucune attention. Il fixait l’officier d’un regard noir, serrait les dents comme pour contenir ses mots. La jeune femme voulu le saisir pour l’éloigner, il se dégagea d’un geste brusque et s’avança pour finalement s’écrier :
- Les héros… ne font pas ce genre de chose. Je croyais… je croyais que vous étiez comme ça… que l’honneur passait avant tout. J’ai entendu ce que vous lui avez dit. Vous lui avez promis de garder son équipage en vie s’il abandonnait. Vous lui avez mentit ! Vous…
- Fermez-la ! Comme si un gamin comme vous pouvait comprendre ! Hurla Cariaju. D’un geste de la main, il repoussa le garçon qui avait saisi son blouson.

Gil tomba sur le sol, choqué par l’expression de colère qui déformait à présent le visage du vétéran. Jamais il n’aurait imaginé qu’un homme si calme d’ordinaire puisse afficher un air aussi bouleversé. De son côté, Shiro était également choquée par l’échange. Elle ne s’attendait pas à une telle violence. Elle savait également qu’elle devait agir. Profitant de la surprise du sergent, elle le saisit par le col et le traina à l’écart, non sans avoir prononcé quelques mots de réconfort à l’adresse de son mentor.
Elle emmena Gil dans sa cabine, qu’elle verrouilla. Du hublot, ils pourraient suivre les évènements.
La jeune femme observa son subordonné ; il avait l’air perdu et pitoyable. Elle commença sèchement.

- Sergent ! Votre comportement est intolérable ! Menacer un officier supérieur… Peut-importe la situation, vous mériteriez d’être radié ! Elle fit une pause, puis adoucit son expression :
- Pourtant… je ne peux pas vous en vouloir. Tous les trois, nous ressentons la même chose. Mais le chef… non, nous devons faire notre devoir, même si cela ne vous plait pas. Et puis vous ne pouviez pas savoir… Vous ne connaissez pas encore l’histoire du contre-amiral Cariaju.




Fini pour aujourd'hui, je vais essayer de publier le prochain la semaine prochaine pour tenir le rythme. Au menu, barbecue sentiments et grosses résolutions...

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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mer 9 Nov 2011 08:14 
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Comme promis, voilà le nouveau chapitre. Quelle est donc l'histoire du contre-amiral Cariaju? Que prépare le terrible amiral Sakazuki? ^^
bonne lecture!



Chapitre 6 : Empathie


Gil se laissa choir sur le lit du lieutenant. Sur son visage, la rage avait laissé place à la surprise, et rapidement la curiosité s’installa dans son esprit. Au grand soulagement de Shiro, la mention du passé de Cariaju avait réussi à calmer sa bouillonnante tête de piment. Cependant, raconter cette histoire la mettait mal à l’aise. Ce n‘était pas le genre de chose que l’on raconte à n’importe qui, et puis… elle sentait une nette résonnance avec ce qu’elle pouvait voir depuis son hublot. Comme prévu, le Tiny Thor s’éloignait du drakkar titan tandis que le vaisseau noircit de Sakazuki s’en rapprochait, menaçant.

- Sergent… Gil. Ce que je vais te raconter doit strictement rester entre nous, c’est bien compris ?

Si le brusque passage au tutoiement surpris le garçon, il comprit également que son ainée ne plaisantait pas. Même si il appartenait désormais à ce cercle que constituait une équipe de chasseurs de pirates, Shiro restait la même : mieux valait ne pas s’attirer ses foudres.

- Le contre-amiral a été abandonné par ses parents à l’âge de 6 ans. Il ne l’a jamais confirmé, mais ils étaient probablement des pirates, car les civils qui naviguent dans le nouveau monde sont rares. Oui, Cariaju à grandit dans le nouveau monde, plus précisément sur l’île d’Erbaf. Sans doute ses parents pensaient ils le protéger de cette mer terrifiante. Il parait que les géants sont plutôt bienveillants avec les enfants ; en tout cas le chef a été recueilli et élevé par eux. Pendant 10 ans, il vécut parmi les guerriers d’Erbaf, apprit à se battre et se dirigea vers la voie de pirate, comme tous les géants.

La jeune femme fit une pause. D’après l’expression qu’elle pouvait lire sur le visage de Gil, celui-ci était partagé entre le choc et la réflexion. Manifestement, il réfléchissait à toute vitesse et commençait à comprendre. Il n’était peut-être pas si bête, après tout.

- C’est curieux, n’est-ce pas ? Si rien n’était venu l’en détourner, Cariaju serait devenus un pirate. Pourquoi avoir choisi une voie aussi radicalement opposée ? Je n’ai que des hypothèses, et peut-être ne le sait-il pas lui-même. Quoiqu’il en soit, lorsque le chef eu 16 ans, il fut provoqué en duel par l’un de ses amis. C’est assez fréquent, chez les géants, lorsque vous atteignez l’âge adulte vous affrontez quelqu’un de votre âge pour prouver votre force. Il va sans dire que la honte que ressent le perdant doit être terrible. Le chef et son ami se rendirent ensembles sur une petite île hivernale proche d’Erbaf, et ils commencèrent à se battre. Evidemment, pour Cariaju c’était perdu d’avance, il y avait entre eux une différence… de taille.

Shiro jeta un œil par le hublot ; le Tiny Thor était presque assez éloigné maintenant, la conclusion serait pour bientôt.

- Seulement, cette petite île du nom de Fuma était surveillée par des marchands d’esclaves. Les deux combattants furent interrompus et poursuivit à travers une montagne enneigée pendant des jours. Finalement, le jeune géant tomba dans une crevasse et demanda au chef de l’abandonner, de retourner à Erbaf et de vivre avec honneur. Il n’y avait sans doute rien d’autre à faire, car les esclavagistes étaient sur leurs talons. Cariaju pris donc la fuite et rentra sain et sauf sur l’île des guerriers. Lorsque les géants lui demandèrent ce qui était advenu de son ami, il répondit simplement… qu’il l’avait vaincu. Peut-être ne pouvait-il pas supporter de l’avoir abandonné. Très vite, le poids du mensonge lui devint insupportable ; tout le monde sait que les géants ont un très fort sens de l’honneur. Il quitta Erbaf quelques mois plus tard, voyagea un temps sur Grand Line et finit par s’engager dans la Marine.

De nouveau, Shiro observa le visage du sergent. Ses yeux étaient écarquillés, sa mâchoire crispée. Il semblait en proie à une irrépressible envie de faire une nouvelle bêtise, si bien que la jeune femme regretta un instant de lui avoir raconté cette histoire. Mais les évènements au dehors ne lui laissèrent pas le temps de réfléchir d’avantage. Un immense vacarme éclata soudain, mélange de cris provenant du pont, d’exclamations plus lointaines et d’un terrifiant grondement allant crescendo.

- Ça a commencé ! S’exclama Shiro, dont le cœur c’était mis à accélérer.



Bien qu’elle ne sache que trop bien ce qui se produisait, elle parvint à conserver une attitude digne et fit quelques pas vers le hublot. Gil, en revanche, se rua à la fenêtre et scruta la scène.
Une lueur rougeâtre apparut et s’amplifia rapidement. Le grondement se fit lui aussi plus intense et recouvra peu à peu les cris des marins. A une centaines de mètres de leur navire, le Drakkar titan disparaissait dans une vague de flammes et de matière bouillonnante. L’embarcation ne fut bientôt plus qu’une ombre flou dans une mer incandescente, puis il n’y eut plus rien de visible au milieu du brasier.
Shiro détourna le regard. Ce n’était pas à cause de la lumière aveuglante, ni par dignité, encore moins par mépris. Elle ne voulait pas que le sergent voie ses larmes. La lueur des flammes dansait sur le mur, tombais en cascade sur le petit bureau gravé aux armoiries de la Marine, s’épandaient sur la penderie qui renfermait ses uniformes et sa robe de soirée, pour finir coulant doucement le long de son lit jusqu’à ses pieds. C’était plus qu’elle ne pouvait en supporter. Elle ferma les yeux et se dirigea à grand pas vers la porte de sa salle de bain privée.

- Sergent, veuillez sortir à présent, fit elle d’une voix plus sèche qu’elle ne l’aurait voulus.

Gil ne se fit pas prier et se précipita vers la porte. Avant de sortir, il lui jeta un regard plus assuré que de coutume, et dit :

- Si vous avez besoin de moi, mon lieutenant…, je vous attends dans la cabine de l’amiral.

Puis il sortit sans attendre de réponse. La jeune femme se rua aussitôt dans la salle de bain, où elle s’enferma sans allumer la lumière. Elle ne voulait pas qu’il la voie dans cet état, ni lui ni Cariaju.

Lorsqu’elle se sentait mal, Shiro avait pour habitude d’aller voir son mentor, qui trouvait toujours les mots pour la réconforter. Lui seul savait que derrière son visage sévère et son caractère irritable se cachait une jeune femme pleine de doutes et de peur. Ce jour-là, elle avait faillis être tuée, elle avait vu un équipage entier disparaitre dans le magma de son sempai. C’était plus qu’elle ne pouvait en supporter. Pourtant, ce n’était pas Cariaju dont elle voulait le réconfort. De nouveau, les mèches rouges en batailles du sergent lui apparaissaient dans le brouillard de ses doutes. Elle aurait voulu l’avoir à ses côtés, avoir son sourire espiègle, ses grands yeux vert… Elle se remémora ses dernières paroles ; il l’attendait… c’était pour elle comme une lueur de réconfort chassant les horribles flammes rougeâtres. Et pour cela elle était soulagée que Gil ait quitté la pièce. Elle était toujours sa supérieure.




Après avoir inspecté la mer pendant près d’une heure, à la recherche de survivants, l’expédition repartit en direction de la base G12. Pour éviter qu’un incident similaire ne se produise, il fut convenu que les deux navires resteraient toujours à moins de 500 mètres l’un de l’autre. Ainsi, ils pourraient intervenir plus rapidement, mais le convoi serait aussi plus facilement remarqué.
La nuit tomba, comme un voile estompant les dernières lueurs du soleil. Shiro sortit enfin de sa cabine, soulagée par la blanche lumière de la lune. Elle se dirigea vers la cabine du contre-amiral, évitant soigneusement les lumières pour dissimuler ses yeux rougît par les larmes.
A sa grande surprise le sergent ronflait sur un siège contre le mur. Cariaju, qui fumait un de ses habituels cigares, la gratifia d’un sourire avant de répondre à son regard sévère.

- Il est venu s’excuser juste après que nous soyons repartit. Nous avons eu une discussion très instructive, puis il est apparu qu’il tombait de sommeil, ce qui n’a rien d’étonnant compte tenu de la journée qu’il a eu. Je lui ai dit de se reposer en vous attendant.
- Vous m’attendiez ? Répondit Shiro, surprise. Elle ne s’attendait pas à ce que Gil l’attende réellement. Mais elle devait l’arrêter à présent.
- Debout, sergent ! S’écriât-elle sèchement.

Celui-ci sursauta et pris un air apeuré lorsqu’il vit le regard sévère de sa supérieure. Les mots rassurants du contre-amiral ne le calmèrent que partiellement, et il resta tendu, surveillant les moindres mouvements de la lieutenant.
Cariaju alluma un nouveau cigare, inhala profondément et soupira.

- Il semblerait que nous soyons tous les trois d’accord sur ce point : ce qui s’est passé aujourd’hui est insupportable. J’ai combattu pour le gouvernement mondial pendant plus de 20 ans, jamais je n’ai été à ce point en désaccord avec l’état-major. Je ne suis pas certain que Garp-sempai aurait accepté ça non plus. Mais même lui ne remettra pas en question une décision du QG. En ce qui me concerne, j’ai atteint le point de non-retour.

Shiro sentit de nouveau son cœur s’accélérer. Le chef regarda Gil, qui renchérit.

- Comme je vous l’ai dit tout-à-l’heure, mon amiral, le lieutenant et moi-même sommes du même avis. De toute façon, je ne serais jamais capable de faire comme si de rien était. N’est-ce pas, mon lieutenant ?

Le sergent la regarda avec assurance. C’était une invitation à le rejoindre ; ce qu’au fond d’elle-même elle souhaitait le plus. Mais Cariaju ne l’entendais pas de cette façon.

- En ce qui vous concerne, jeune fille, je suis opposé à toute action susceptible de compromettre votre carrière. Contrairement à nous, vous êtes un soldat dans l’âme, élevé comme tel à l’académie de Marineford. Votre place est parmi la Marine, auprès d’officier comme Garp.

Shiro répondit immédiatement, sans réfléchir :

- Ne dites pas n’importe quoi, chef. Ma place est à vos côtés, jamais je ne pourrai vous abandonner, vous… et le sergent.

Le vétéran la regarda d’un air songeur, puis il soupira de nouveau et repris :

- Comme nous le pensions…  





Dans deux semaines, l'heure du choix! Un chapitre orientée sur les sentiments et les rêves (car on est quand même dans l'univers de OP!)

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Dernière édition par Wander Tony le Dim 11 Déc 2011 09:24, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Jeu 10 Nov 2011 00:07 
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Tu te sentais un peu seul avec tes vus comme seul témoin de ta popularité ? Et bien voici un peu de compagnie.

Alors ta fanfic est vraiment super. Par super qui est en réalité assez vague j'entends que tu écrits bien, même très bien, que tes chapitres sont biens construits, que ton histoire est passionnante et que tes persos sont réussis. Tout simplement bravo ! Et comme je dis souvent CHAPEAU !

J'avoue qu'à la lecture du premier chapitre au tout début j'étais assez sceptique par rapport à l'histoire : tu promettais des intrigues (beaucoup) et l'utilisation du perso de Roger qui se rend m'avais un peu effrayé. Le personnage est tellement entouré de mystère qu'une intrigue basé à partir de lui me semblais non pas impossible mais assez bancale.
Mais bon j'ai lu la suite et tu t'en sors plutôt bien. Tu te concentres vraiment sur tes deux personnages (Gil et Shiro) sans occulter l'intrigue que tu développes petit à petit sans trop t'aventurer dans des spéculations hasardeuses (ce serait con que tu avances quelque chose pour que ce soit ensuite contredit par Oda).

Sinon j'aime beaucoup le travail que tu as fait sur tes persos par rapport à la dualité valeur/devoir. En tout cas ils ont vraiment gagné en profondeur depuis le début surtout Shiro que j’apprécie de plus en plus (et pas que pour son physique).
Une petite critique pour Gil qui me parait parfois assez cliché dans sa naïveté. M'enfin bon c'est mon avis, le perso est comme ça et tant mieux car sinon ce ne serait pas Gil.

Maintenant les fautes (point que tout le monde redoute), et bien tu as réussis ! Je ne suis pas aveugle après la lecture donc tout va bien et je dirai même plus très bien puisque il n'y en que très peu (je ne les ai pas relevé mais il n'y en a pas à chaque phrase donc c'est bon).
Concernant la description je trouve que c'est bien comme ça. En lisant j'ai réussi à m'imaginer le décor donc pour moi c'est réussi.
Pour l'action ... rien à dire. C'est très bien aussi.

Une petite question quand même, pourquoi encadres-tu tes points-virgules d'espace ? J'ai vu que tu le faisais souvent donc je me pose la question.

Voilà c'était la critique ^^



Maintenant l'avis du dernier chapitre :


Très bon chapitre.

Quelles imagination ! Cette histoire du chef chez les géants ... maintenant son intérêt pour ces derniers s'explique. La roue aussi je pense. N'est-ce pas les vikings qui l'ont amené en Amérique ? il me semble que j'avais entendu une histoire comme ça.

J'aimais beaucoup aimé la métaphore de la lueur de la lave qui se répand dans la cabine. C'est quelque part joli et en même temps horrible quand on pense à la source de la lave (Sakazuki) et aux conséquences sur Shiro.

J'ai bien aimé aussi la fin avec la fidélité de Shiro envers le contre-amiral et Gil c'est touchant.

Prochain chapitre le choix ? J'ai hâte d'y être. Que vont-ils décider ?


Edit : Mais de rien. Vivement que les deux semaines passent pour connaître la suite !


Dernière édition par Enitu le Ven 11 Nov 2011 18:13, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Ven 11 Nov 2011 16:52 
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Eh ben pour commencer, un grand MERCI ! ^^ à toi Enitu de venir me tenir companie.
C'est génial des commentaire comme ça, et pas seulement parce que jme sens tout reluisant *^^. Même avec un commentaire aussi positif, je trouve plein de pistes d'amélioration. J'en redemande, miam ! :luffy langue:

Alors, pour répondre à ta question, les points virgule, ben c'est drôle j'avais jamais remarqué... Je ferai attention à ça.

Pour l'orthographe, j'ai envie de dire merci Word et son correcteur ^^', pourtant en me relisant il y a 2 / 3 truc qui me piquent sacrément les yeux...


La roue heu.... je ne pensais pas aux viking en fait, l'explication devrait arriver beaucoup plus tard. Mais c'est bien trouvé hé hé >), pour l'instant on va dire ça.

Enfin, Gil-kun... Autant j'ai du mal à garder des éléments d'ambiance façon OP en général (Je suis trop sombre sans doute :teach: Mouahaha) , Autant pour le jeunot de la bande je tiens à cette naïveté qui doit rappeler Chopper ou Luffy par moment... j'ai assez peu d'inspiration pour le registre comique et là j'ai un ressort près à l'emploi et facile (un peu trop) à mettre en oeuvre.
C'est aussi une manière d'accentuer la rupture entre son idéalisme initial et la désillusion vis-à-vis de la Marine qui nous amène à la situation actuelle.

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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mer 23 Nov 2011 08:19 
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Le double post, c'est mal. Mais moi, je suis le mal, donc je m'en fiche. (Piti jeu de mot avec mon nom, désolé ; oui je fais de l'auto humour)
Chapitre tourné vers l'introspection, des notions de OP et des scènes qui confirme que non, je ne peut pas faire du shounen dans les règles.

Chapitre 7 : L’heure du choix

Shiro ne savais que penser. Elle avait vu venir ce moment depuis longtemps. Depuis Sabaody, en fait, elle savait qu’arriverait ce jour où elle devrait choisir entre sa loyauté envers la marine et ses convictions personnelle. Elle pensait s’y être préparée au mieux, elle pensait avoir choisis depuis longtemps. Sa route devait suivre celle de son mentor, c’est ce qu’elle s’était toujours dit. Et voilà que le moment venu, elle ne savait plus quoi faire. Cariaju avait anéanti toutes ses certitudes en l’espace d’un instant, en lui refusant implicitement la voie qu’elle pensait évidente. Où était sa place ? Pouvait-elle seulement revenir en arrière, alors que ses deux compagnons s’apprêtaient à commettre l’irréparable ?
Ce fût Gil qui vint opportunément à son secours :

- Chef, si nous l’abandonnons ici, le lieutenant sera de toute façon accusé de complicité, on lui reprochera de ne pas nous avoir arrêtés.

Le vétéran soupira et répondit :

- Sergent, je suis votre supérieur et par conséquent le seul responsable de ce que l’un d’entre vous peut commettre d’illégal. Quoi qu’il advienne, si elle ne nous suit pas son sort sera moins pénible que le nôtre, soyez en sûr.
Mais Shiro ne l’entendait pas ainsi.

- Je ne crois pas, monsieur. Vous connaissez vos supérieur, ils ne se satisferont pas de votre responsabilité. Ils voudront des coupables, d’autant plus si vous réussissez dans votre entreprise. Que vous le vouliez ou non, je suis déjà trop impliquée pour revenir en arrière.

Cariaju sourit malgré lui.

- Vous ne lâcherez rien, n’est-ce pas ? Mais vous marquez un point. Très bien, assez sur ce sujet. A présent, laissez-moi vous expliquer notre projet.

Deux heures plus tard, les deux jeunes gens sortirent de la cabine du commandant et se dirigèrent vers le gaillard-d’ avant. A cette heure de la nuit, l’endroit était désert, les marins de quart se trouvant sur la dunette. Ainsi, ils pouvaient discuter sans être surpris.
Shiro s’accouda machinalement sur le bastingage. A quelques centaines de mètres, le sinistre vaisseau de Sakazuki était plongé dans l’obscurité. Par mesure de sécurité, le vice-amiral avait en effet ordonné à son équipage d’éteindre toute les lumières, ce qui conférait au navire des allures de vaisseau fantôme. L’idée fit frissonner la jeune femme, qui s’empressa de penser à autre chose. Elle se remémora le plan fou élaboré par Cariaju : l’équipe s’arrangerait pour escorter Roger jusqu’à son exécution et profiterai de la foule assemblée devant l’échafaud, ainsi que la présence de nombreux den den caméra pour dévoiler la vérité sur la capture de Roger. Ainsi, leur honneur et celui du pirate serait lavés et de leur point de vue cela ne trahirais pas les idéaux de la Marine, puisque le roi des pirates serait mis à mort dans la foulée. C’était sans doute le mieux qu’ils puissent faire.
Cariaju avait admis que cette proclamation ne pouvait être le fait d’une seule personne, car elle n’aurait alors presque aucune crédibilité. A eux trois, ils réussiraient sans doute à se faire entendre. Encore faudrait-il parvenir jusqu’à l’échafaud. Le plan était simple en théorie, mais Shiro ne croyais pas un instant que tout cela se déroulerais sans accroc. Et il ne fallait surtout pas penser à ce qui arriverait après. Il n’y avait pas d’horizon pour ceux qui trahissaient l’état-major.


- Qu’allons-nous devenir, mon lieutenant ? Je veux dire, une fois que nous aurons quitté la marine, que ferons-nous ?

Apparemment, Gil n’avait pas le même genre de préoccupations.

- Ce que je ferais ne vous regarde pas, Gil. La jeune femme masqua son embarras par une réplique cinglante.

D’abord surpris, le sergent fit ensuite une tête de chien battu qui la fit se sentir encore plus mal. Elle avait l’habitude de répondre à sa bouffonnerie par la plus grande sévérité, mais l’idée de le faire souffrir lui était de plus en plus insupportable.
De son côté, le sergent, lorsqu’il aperçut l’expression de remord apparaître sur le visage de sa supérieure, abandonna immédiatement son air faussement penaud pour tenter une approche par « la consolation ». Mais la jeune femme savait qu’il s’agissait d’une de ses habituelles techniques de drague.

- « Dans tes rêves, stupide poivron ! » s’écria-t’elle en lui assénant un joyeux coup de poing sur le crâne.

Le comportement puéril du jeune homme lui remonta le moral. Ce petit jeu au milieu de considération aussi graves étaient une bouffée d’air frai. Et du même coup, elle ressentit un élan d’affection pour le malheureux garçon qui gisait sur le pont. Elle s’accouda de nouveau sur le bastingage, contempla l’océan baigné par la lumière de la lune, et se mit à rêver d’un avenir impossible où elle pourrait enfin suivre sa propre volonté.



- J’aime la mer, Gil. J’aime cette vie de navigation, voyager d’îles en îles, casser du pirate. J’avais un but en tant que marine : je visais le sommet. La justice était tout pour moi, je pensais m’y consacrer ma vie entière, comme mon mentor. Maintenant, ce rêve m’est à jamais inaccessible. Mais je ne veux pas changer de vie. Crois-tu qu’il y ai un avenir pour des gens comme nous ?

Le sergent se redressa et s’assit en tailleur. Il réfléchit un instant avant de répondre.

- Je ne sais pas… mais si on n’essaye pas, on ne le saura jamais, n’est-ce pas ?

Cette réponse si évidente choqua la jeune femme. Il y avait dans sa voie une détermination, une confiance en soi à toute épreuve qui irradiait et l’envahissait. Elle sentit qu’à ces côtés, elle pourrait elle aussi affronter ce futur inconnu. De folles perspectives s’ouvraient à elle, pour peu qu’elle accepte enfin de céder à ses passions. Après tout, tant qu’ils restaient ensembles, Cariaju, Gil et elle pouvaient faire face à n’importe quel défi ; ils étaient une équipe. Oui, même son mentor aurait une place dans leur avenir. Il ne pouvait pas en être autrement.
Son cœur battant à tout rompre, heureuse comme jamais, Shiro attira le garçon jusque sur la proue et à la grande surprise de ce dernier passa ses bras sur ses épaules. Juste une fois, elle voulait croire pleinement à la possibilité d’un avenir.


Dans sa cabine, le contre-amiral Cariaju était anxieux. Pour la première fois depuis plus de vingt ans, il ne ressentait pas le besoin de scruter l’horizon, de peur de voir un géant le ramener à son passé. Il n’avait jamais recherché les honneurs ni les promotions, peut lui importait de détruire sa carrière. Il n’avait jamais non plus été en accord avec la conception radicale de la justice qui prévalait au sein de l’état-major. Pourtant, il n’était pas satisfait. Il avait mentit au chef des titans, il avait mentit au monde à propos de Roger, et il n’avait pas encore expié ce terrible déshonneur, longtemps avant son engagement. Tout cela le démangerai jusqu’à ce qu’il ait accompli son plan. Mais ce n’était pas la source de son agitation. La perspective de laver enfin son honneur et de réparer ses fautes apaisait ces inquiétudes. Son problème était double, l’un était un homme piment d’ordinaire surexcité et l’autre une féline irritable et forte en apparence mais fragile à l’intérieur. Tous les deux étaient jeunes et méritais de vivre encore longtemps; il n’avait pas le droit de les embarquer dans une aventure aussi désespérée dans le seul but de tromper sa solitude jusqu’à la fin.
Il n’avait aucun doute quant à la réalité de leurs convictions. Il savait aussi parfaitement que le sergent ne pourrais jamais supporter la vision de plus en plus tronqué de la justice qu’avais la Marine. Ce qui l’inquiétait, c’était les motivations réelles de Shiro. Il connaissait trop bien son élève pour penser que celle-ci les suivrais par pure convictions. En vérité, la loyauté de la jeune femme la conduirait à le suivre quel qu’en soient les conséquences.
Le vétéran sortit de son bureau et se dirigea vers sa cabine, situé au sommet du château arrière. Il jeta un œil par le hublot qui donnait sur l’avant du bateau et souris. En fin de compte, Shiro avait un autre raison de les suivre.
Sur la proue, la jeune femme embrassait tendrement le sergent.



C'est y pas mignon?
Dans deux semaines, un chapitre de transition avec la deuxième moitié de la Fic.

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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mer 23 Nov 2011 12:15 
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Oui, c'est trop mignon ! :Bon clay bizou bizou:

Ce chapitre est vraiment attendrissant et bien écrit. On a vraiment envie que les persos réussissent.
Mais malheureusement tout ça reste néanmoins de la poudre aux yeux. Parce qu'on sait tous dans quelle conditions Roger a été exécuté. Du coup le projet va fatalement échoué.

Alors qu'as-tu prévu ? Quel va être l'élément perturbateur ? Que vont devenir les héros ? Là sont les vraies questions qui se cachent derrière ce chapitre. Et je dois dire que je suis (très*10) curieux de le savoir.
J'espère tout de même que tu sauras te détacher un peu de l'intrigue de la mort de Roger pour ne pas tourner constamment autour et ainsi mettre les persos dans une autre intrigue (ce serait très intéressant surtout que tu les a bien approfondis).

Pour le côté shonen, fais d'abord comme tu le sens avant de te plier aux codes.

En tout cas c'est avec un réel plaisir que je lis ta fanfic. Tu peux conter sur moi pour réapparaître à chaque sortie (ou presque), analyser, critiquer et t'encourager.

Bref, comme on dit : la suite :luffy langue:


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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Mer 23 Nov 2011 15:32 
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Comme je te l'ai déja expliqué dans le mp que je t'avais envoyé il n'y a pas si longtemps, ce que j'adore dans tout les écrits, c'est la psychologie des personnages, ce petit plus qui donne une vraie profondeur au personnage, qui le travaille et lui donne forme. J'exagére peut-être un peu, en effet, mais dans ta fanfic, l'on retrouve cela. Rien de bien nouveau que ce que je t'ai déja dit.
Mais là, j'ai décidé de venir commenter directement ce chapitre, qui je trouve est l'un des meilleurs. Parce que justemment, on a une impression de, comment dire... comme si l'on savait parfaitement que leur plan ne marchera jamais (ce qui au fond est vrai, mais même si on ignorait que la vérité ne sera pas révélée en fin de compte, je suppose qu'on aurait la même impression) et que leur destin déja bien incertain le sera encore plus. Un petit air de calme avant la tempête. Et que dire de la relation Shiro-Gil, que j'attendais finalement au tournant^^ C'est touchant, et cela peut amener a de nombreux dévellopements par le futur (en mal ou en bien).

Vivement le chapitre suivant, avec peut-être l'élément perturbateur. Mais, question que tu m'a posée a propos de ma propre fanfiction, as-tu prévu exactement combien de chapitres elle va durer? En tout cas, ce que je me demande, c'est si tu vas la finir avant ou aprés l'exécution de Gold Roger. Mystére!

Bonne continuation (et relis-toi réguliérement, il y a quelques petites fautes dans ton texte, mais rien de bien grave, j'en fais des pires^^).


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 Sujet du message: Re: [FanFic]:Les regrets de Sabaody
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 13:53 
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Une fois de plus, merci à vous deux pour vos commentaires !

Alors, Enitu, pour ce qui est de l'intrigue, sans spoiler je peut te dire que je n'ai pas prévu de faire une longue série mais juste une histoire d'une vingtaine de chapitre environ (eh hop, je répond à Porito en même temps ^^). Donc l'intrigue... pour l'instant ne peut pas se détacher réellement de Roger. Sans parler de la contrainte de temps que je me suis placer: un mois entre Sabaody et l'éxecution, dont deux semaines déjà mangées par le trajet... A voir dans quelques mois, si l'inspiration me vient je pourrait faire une sorte de "saison 2" qui se déroulerait après l'éxecution, donc avec une intrigue différente.
(Pour Porito, ce que je viens de dire ne présume en rien de quand la saison 1 va se terminer par rapport à l'execution, bien sûr)

En tout cas c'est bien ce motif je trouvait interessant, savoir que la quête des héros est voué à l'echec, comme dans la guerre de Troie... On sait tous qu'ils vont droit dans le mur et je veux que le lecteur se dise "Mais comment vont ils s'en sortir? Vont ils seulement s'en sortir?" (Oui, je sais je suis très modeste :Ussop vantard: )

Bref, sur ce, à Mercredi prochain !

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