Épisode 21 : InachevéMais qu'est-ce que c'est génial, mais qu'est-ce que c'est génial... J'ai pris mon pied comme pas deux grâce à cet épisode ! La confrontation entre une Ryûko sur un mode alternatif et ses alliés envoie du bois comme ce n'est pas permis, c'est on ne peut plus succulent en tant que spectateur de voir défiler autant de séquences marquantes en une vingtaine de minutes !
La séquence d'ouverture, outre filer du travail aux dessinateurs de Doujins pour les années à venir, donnait le ton : ça allait être animal ou le néant cet épisode ! Quand même, la grille de lecture devient de plus en plus évidente au fil des épisodes sur cette place réservée dans la série à la tension sexuelle entre certains personnages : Ragyô, Nui et les Fibres vivantes ont le contrôle des humains par la satisfaction de leurs besoins les plus primaires comme on avait tâché de nous le faire comprendre précédemment, quoi donc de plus efficace qu'un câlin avec la famille pour vous retourner l'esprit ?
J'ai été étonné en revanche que la série s'évertue à donner une raison au caractère sexy du design du Kamui Senketsu : je ne pensais pas qu'il s'agissait là d'un point qui appelait à un éclaircissement, dans le sens où ça rentrait dans les codes graphiques invoqués (l'Ermite moderne évoque ici un rapport manifeste à Cutey Honey, ça se tient vu le public interpellé). Alors va pour la sécurité à la poitrine qui empêche le porteur d'être porté par le Kamui...
Comme espéré, le nouvel affrontement entre Ryûko et Satsuki colle des étoiles plein les yeux. Ryûko envoie un sacré effet à l'écran en étant portée par Junketsu, elle filait les jetons par rapport à l'image que l'on a d'elle depuis le début de la série. Et Satsuki... On a l'habitude qu'elle soit mise en position de domination, mais quand même, c'est toujours aussi agréable de la suivre quand elle assure le spectacle : son enchaînement de transformations avec Senketsu puis son côté jusqu'au boutiste en étant dépossédée de tout atouts ont été impressionnants.
Enfin, ce qui m'a certainement le plus touché dans cet épisode, mais aussi le plus fait craindre, c'est assurément la mise à l'épreuve de l'amitié entre Mako et Ryûko... Bien évidemment, j'ai adoré la place laissée à Mako (le plan de Satsuki puis le port de Senketsu), mais j'ai surtout été soufflé par la séquence où elle intervient dans les fantasmes de bonheur de Ryûko enragée : j'ai eu peur comme pas deux de voir Mako se faire tuée durant cette séquence et j'ai adoré la mise en scène de ce plan très inspiré.
Nui en piètre position, Ragyô en route pour une nouvelle genèse de l'Humanité avec son noyau originel des Fibres vivantes, Ryûko baptisée dans le sang des péchés de sa mère... Oh Oh, je sens une nouvelle fois que je vais danser sur les braises de l'impatience en attendant l'épisode de la semaine prochaine !