Épisode 24 : For the Flowers which Wander and Bloom
Dernier épisode des chroniques du monde de Casshern, les évènements rapportés dans celui-ci seront-ils synonymes de conclusion ou de renouveau pour ce même monde ?
Mon résumé pour cet épisode en particulier va être plutôt court : l'épisode était magnifique à regarder pour certaines scènes en particulier. Même si la série n'a de cesse de vouloir nous montrer que la mort donne de l'intérêt à la vie, j'ai quand même été plutôt bouleversé par la mise en scène de la mort de Lyuze. Mais bon, il y a un subtil décalage aussi avec les scènes avec Ringo qui font que l'on ne sait jamais trop sur quel pied on doit danser avec cet épisode, si on doit valoriser son côté optimiste ou bien son côté plus mélancolique. Beaucoup de disparitions à noter avec cet épisode, que ce soit celle de Ohji ou bien celle de Braiking Boss, après un combat qui avait plus valeur de libération pour ce dernier que le simple affrontement. Quant au final... Il résume bien à mon avis le leitmotiv de la série, et on comprend enfin ce qui a bien pu se passer cette fameuse nuit où Casshern a tué Luna et où la Ruine a commencé à se répandre sur le monde. Le destin que Casshern décide de choisir correspond bien au long et profond cheminement qu'il a suivi tout au long de la série. Mais la scène de clôture de la série n'est pas en reste avec Ringo, dont le monologue referme admirablement à mon sens le message atypique qu'a porté la série sur ces 24 épisodes.
► Impressions finales sur Casshern Sins
Je me souviens parfaitement de cette soirée où ce topic est apparu, j'avais jeté un coup d'œil sur le trailer à disposition, attiré par le design. Je ne pensais pas un instant que la série allait avoir un tel intérêt à mes yeux tout au long des mois. Au final, je trouve que
Casshern Sins est l'une des séries que j'ai le plus apprécié ces dernières années, tout simplement parce que la série prouve que l'on peut encore faire quelque chose de profond si l'on a un message à faire passer qui n'est pas convenu ou surfait.
Quand même, c'est rare de voir des animes comme celui-ci qui relève l'intérêt de la mort pour apprécier encore plus la vie. Sincèrement, je ne m'attendais réellement pas à un tel type de message en débutant la série. Pendant près d'une vingtaine d'épisodes, on suit quand même Casshern et ses acolytes dans leur quête de guérison et au final, on apprend qu'il fallait mieux ne pas oublier la mort pour vivre pleinement son existence. Tous les exemples que l'on a vu et dont je croyais qu'ils étaient là pour nous montrer qu'il y a un intérêt à préserver la vie, ils étaient au final là pour montrer que les êtres vivants vivent pleinement leur existence à cause de la mort. Pour cette sortie inattendue mais qui n'est pas absurde vu la construction de la série, Casshern Sins mérite rien que pour cela le détour.
La série était aussi l'occasion pour moi de voir des choses plus « reposantes » que ce que j'ai l'habitude de voir. En effet, les épisodes purement contemplatifs de la première moitié de la série ont eu un très grand effet sur moi et je trouve qu'ils dégageaient une atmosphère des plus envoutantes. La série s'essaye aussi très bien à des chemins peu courants comme avec l'épisode du songe de Lyuze qui a le mérite d'être très original de par sa conception graphique et narrative. Et le mieux, c'est que les scènes d'action n'étaient pas en reste dans la série et on a bien été servi de ce côté là. Quant à l'esthétique générale de la série... D'un très haut niveau, si ce n'est plus dans mon ressenti.
Néanmoins, la série n'est pas exempte de défauts car principalement, je reste quand même sur ma faim en voyant que certaines énigmes de l'histoire n'ont pas de conclusion. Quid du matériau que Ohji devait étudier après que la petite troupe ait visité les anciens laboratoires des scientifiques qui ont fait naître Luna ? Quid des circonstances de la renaissance de celle-ci ? Quid surtout de la réelle nature de Ringo ? Alors oui, on peut avoir la réponse à cette dernière question grâce à la scène qui parachève la série mais quand même, j'aurais pensé que le mystère autour de ses origines aurait été levé d'ici la fin de la série, ce qui n'a pas été le cas. Mais bon, ces « défauts » sont surtout le lot des séries qui méritent le détour vu que l'on en arrive à être frustrés de tels manques, ce qui prouve l'attraction de l'histoire.
Niveau personnage, eh bien une nouvelle fois, j'ai plutôt été conquis par le casting féminin. Que ce soit Ringo, Reda ou Lyuze ; wow, on peut dire que ces personnages avaient des atouts solides pour faire passer des émotions fortes. Et pourtant, Casshern n'est pas en reste car il a le grand mérite d'être l'un de ces personnages principaux qui s'imposent non pas par leur statut dans l'histoire mais bien pour leurs qualités. Casshern est un personnage dont j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir tout au long de ces derniers mois, que ce soit pour son cheminement personnel ou bien pour ses rencontres très marquantes. Grâce à cette série, je pense que le remake de ce personnage a dû être réussi quand on voit l'intérêt dont il a relevé tout du long de celle-ci.
En conclusion, Casshern Sins est une série que j'ai beaucoup aimé, si ce n'est même adoré à certains moments très fréquents. Une série de cette qualité, ce serait presque criminel que de passer à côté donc je pense qu'une fois que les coffrets DVD commenceront dans quelques années à venir rejoindre les rayons de nos magasins culturels, je les prendrai à coup sûr car
Casshern Sins est l'une de ces séries qui méritent d'être dans n'importe quelle collection d'animes.