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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Mar 10 Fév 2015 09:27 
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ange bleu a écrit:
Mon listing des terres parallèles que je tiens à jour avec ma lecture de Multiversity. Il y a en davantage de connu mais je note juste les terres déjà "vues", j'ajouterai celles annoncées une fois le comics sorti.

- Earth-1 : utilisée uniquement pour une collection spéciale de romans graphiques


Je viens de terminer la lecture des quatre premiers numéros de The Multiversity (jusqu'à Pax Romana donc), et je me demandais où tu avais lu l'info comme quoi Morrison reprend la gamme de comics Earth One pour définir la Earth-1 du multivers ?
De ce que j'ai supposé, Earth-1 correspondrait à mes yeux au monde du Superboy-Prime pre Crisis on Infinite Earths dans lequel s'est réfugié Nix Uotan dans The Multiversity #1 ?

Sinon, je serais plutôt curieux de connaître ton avis sur la finalité de chacun des one-shot qui se concluent sur des cliff assez terribles! Hormis peut-être Pax Romana qui pourrait se suffire à lui-même si l'on efface les intrigues autour des super-héros de son esprit - qui de plus tendent à s'effacer d'eux-mêmes sur les dernières planches du comics - et que l'on considère que le personnage clé de cette histoire s'avère être le Président.
Qu'est-ce que Morrison et DC ont l'intention de faire de ces histoires aux fins très ouvertes ? La série Dr Fate à venir pourrait-elle par exemple faire suite ou tout simplement approfondir l'aventure proposée dans Society of Super-Heroes ? Et, grands Dieux, oserons-nous lire le dernier one-shot de The Multiversity, Ultra Comics qui s'annonce depuis l'introduction de l'event comme une BD apocalyptique qui brisera le quatrième mur pour annihiler la psyché de son lectorat ?!
Que de questions !

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Mar 10 Fév 2015 20:35 
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cielo a écrit:
Je viens de terminer la lecture des quatre premiers numéros de The Multiversity (jusqu'à Pax Romana donc), et je me demandais où tu avais lu l'info comme quoi Morrison reprend la gamme de comics Earth One pour définir la Earth-1 du multivers ?
De ce que j'ai supposé, Earth-1 correspondrait à mes yeux au monde du Superboy-Prime pre Crisis on Infinite Earths dans lequel s'est réfugié Nix Uotan dans The Multiversity #1 ?


Je suis parti de l'idée que Morrison allait nous présenter le Multivers actuel et non y faire des changements/ajustements, et le Guidebook confirme cette idée, vu que Terre-1 y est décrit comme une terre où les héros sont au début de leur carrière, et il est cité comme héros de Terre-1 : Superman, Batman, Wonder Woman et les Teen Titans ^_^

Terre-Prime existe bien (je mets en spoil, mais c'est une info du Guidebook) :

Spoiler: Montrer
Il s'agit de Terre-33. Terre-Prime est son autre nom, et c'est bien décrit comme un monde sans Super-héros... mais où les idées de super-héros de ses habitants donneraient vie à ceux d'autres Terres. Et cependant il y a bien un super-humain sur Terre-33 : Ultra-comics !
Je n'en sais pas plus, par contre dans la description de Terre-15, il est indiqué que ce monde a été détruit par Superboy-Prime de Terre-33.
On peut donc s'amuser à faire des suppositions !


De façon générale, je pense que The Multiversity est là avant tout pour proposer un univers conceptualisé et ouvert (mais quand même balisé), à exploiter par l'éditorial et les auteurs. C'est très pieux, et évidemment on peut rester dubitatif au vu de la tendance au reboot ou à "oublier/ignorer". Mais en tout cas cela s'inscrit assez clairement dans la continuité de l'univers new 52 et de sa cosmologie.
Ca c'était pour les one-shots et donc rien d'original.

Un peu comme la mini-série sur Bizarro annoncée, qui prendra place sur Bizarro World, aka Terre-29.

Concernant la trame générale, je reste aussi sur l'hypothèse de base que cela sert à préparer le ou les méga événement futurs, dont le super-teasé-annoncé :

Spoiler: Montrer
Darkseid Vs Anti-Monitor
Et vu la nouvelle place des New Gods dans la cosmologie new 52 et les quelques éléments vu dans le Guidebook, cela reste cohérent et finalement logique/attendu.

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Ven 13 Fév 2015 09:11 
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- The Multiversity #1 (août 2014) 6/10
scénario : Grant Morrison – dessin : Ivan Reis
Spoiler: Montrer
Très honnêtement, un premier numéro qui m'a déçu et un peu ennuyé. Autant la première partie est très chouette et quelque part assez captivante dans cette espèce de mise en abyme très intriguante qui réintroduit de manière efficace le personnage de Nix Uotan en pleine dissection d'un comics de Morrison qui est à paraître et dont le contenu regorge de mystère et de dangerosité pour quiconque oserait parcourir ses planches. On s'attache sans grandes difficultés au personnage et son fidèle comparse et accessoirement macaque corsaire, et la menace proposée par The Gendry, une espèce de gigantesque et cauchemardesque Pokémon chauve-souris, s'avère plutôt accrocheuse.
Là où ça commence à se gâter, c'est donc sur la seconde moitié du comics dans laquelle le sort de Nix Uotan reste incertain et où une réunion de plusieurs super-héros issus du Multiverse prend place sous l'impulsion du Monitor dans le Hall of Heroes, centre du Multivers et ancien QG de ces êtres divins et omnipotents. Morrison se loupe totalement à mes yeux, ou en tout cas rend son propos inintéressant au possible. Dans cette succession de références, il met en scène une petite galerie de personnages fades et sans aucun charismes pour lesquels je me fous de ce qui peut leur arriver, alors que paradoxalement, dans les numéros one-shots de The Miultiversity qui vont suivre, il parvient à me scotcher et à me passionner pour les protagonistes mis en scène dès les premières pages. Ici, c'est plus une série de "concepts" peu inspirés qu'autre chose et une poignée de héros inexistants. Mention spéciale à son Captain Carot qui se retrouve le cul entre deux chaises, son Flash homo avec qui la comparaison avec le Alan Scott de Robinson fait très mal, sa Aquawoman qui tente tant bien que mal de se fondre avec le mobilier même si son costume orange ne joue pas en sa faveur, le Superman black de Earth-23 qui privé de son contexte ne vaut plus grand chose ou bien encore leur vaillant leader, le Thunderer, qui représente à lui tout seul la médiocrité et l'exaspération que m'inspirent cette Ligue censée représenter l'élite de la communauté super-héroïque de 52 mondes parralèles : ça fait peur pour la préservation du Multivers ! .
Si l'on ajoute à ça une énième surenchère autour de Doomsday (ça fait cinq ans que ça n'arrête pas !), une reprise de Earth-8 de Countdown foirée même si c'était déjà pas folichon à la base, et une issue qui m'a laissé de marbre et que j'ai trouvé assez cliché et ridicule.

Un début à The Multiversity plutôt mitigé en ce qui me concerne, le négatif ayant tendance à l'emporter sur mes impressions positives, j'avoue ne pas avoir de grandes attentes pour le numéro 2 qui sera publier à la conclusion des différents one-shots mensuels qui eux s'attardent sur le contexte d'un monde parralèle différent chaque mois. Et heureusement, ces derniers s'avèrent ô combien bien plus jouissifs à la lecture !


- The Multiversity : The Society of Super-Heroes – Conquerors of the Counter-World (septembre 2014) 10/10
scénario : Grant Morrison – dessin : Chris Sprouse
Spoiler: Montrer
Je me suis régalé. Une ambiance old school que ce soit dans la narration, le story telling et la colorisation de Dave McCaig, le tout accompagné d'un ton très pulp qui fonctionne à merveille !

Des personnages qu'on apprécie d'entrée de jeu et qu'on a envie de suivre dans leurs aventures que l'on imagine très bien voir évoluer dans le ton des années 1940/50. Une équipe de super-héros et des vilains, dans un style plus aventuriers que aliens aux pouvoirs démesurés, qui dégagent un charisme certain en l'espace de quelques pages. On retrouve ainsi Dr Fate, Lady Blackhawk, Immortal Man, Atom et Abin Sur chacuns d'entre eux confrontés à des adversaires qui leur correspondent, Felix Faust, Lady Shiva, Vandal Savage, Blockbuster et Parallax, envahisseurs d'une Terre parallèle accompagnés de soldats zombies, de robots tueurs et autres zeppelins.

Cool et très frais,Morrison nous laisse sur une fin plus qu'ouverte assez insoutenable. On a envie de connaîtrela suite punaise et j'espère que ce sera le cas ! Peut-être avec la série Dr Fate à venir ??


- The Multiversity : The Just (octobre 2014) 9/10
scénario : Grant Morrison – dessin : Ben Oliver
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Nous voici donc sur Earth-16, un monde alternatif mettant en avant l'aspect héritage du DCverse et les sidekicks de nos super-héros préférés. Et ça fait du bien tant cet aspect-là manque aux New52, en plus de quoi l'histoire de Morrison et l'idée sur laquelle repose ce monde sont sacrément excellentes. Nous retrouvons donc avec plaisir des personnages bien connus tel que Chris Kent et Damian Wayne, et d'autres qui me sont totalement inconnus à l'image de Megamorpho et Sister Miracle, en tout cas cette petite galerie de personnages s'avère très rapidement fort sympathique et c'est un petit plaisir de découvrir à chaque fois l'introduction d'un d'entre eux dans ce récit qui les redéfinit grâce à son coté très original.

Un nouveau contexte qui consiste à dépeindre une jeunesse super-héroïque dans un monde où la criminalité et les menaces n'existent plus du fait des actions de la génération précédente de héros, et à nous les présenter comme une bande de jeunes qui ont tout pour eux : gloire, beauté, célébrité. Des petites stars sans objectif et qui s'ennuient, jusqu'à ce que le fameux comics The Multiversity et ses effets néfastes n'entrent en scène.

Une excellente lecture encore une fois, même si un élément perturbateur du comics s'avère assez téléphoné, j'aurais préféré un traitement moins convenu et plus intéressant pour le personnage auquel je pense. En tout cas, tout comme le numéro précédent, ce one-shot donne sacrément envie de voir cet univers développé plus en profondeur, surtout à la vue de cette fin tout aussi ouverte que Society of Super-Heroes.


- The Multiversity : Pax Americana (novembre 2014) 9/10
scénario : Grant Morrison – dessin : Frank Quitely
Spoiler: Montrer
Troisième one-shot dans un ton bien plus grave et violent que les deux précédents, Morrison rend hommage à l'idée première de Alan Moore à l'aube de Watchmen, à savoir reprendre les héros de Charlton Comics intégrés à l'univers DC pour une série de super-héros à l'ambiance tès particulière. L'austère barbu n'ayant pu récupérer les personnages du fait d'un choix éditorial, Morrison s'attèle à la tâche et nous pond son petit Watchmen en donnant les rôles clés aux personnages en question. Nous retrouvons ainsi The Question dans le rôle de Rorschach, Blue Beetle dans celui du Hibou, Nightshade en Spectre Soyeux, Peacemaker en Comédien ou bien encore Captain Atom en Dr Manhattan.

Encore une fois, une histoire dans laquelle on reste plongé du début à la fin et qui cette fois-ci pourrait se suffire à elle-même, même si on ne serait pas contre quelques développements supplémentaires autour de cet univers. Après tout, depuis combien de temps Captain Atom n'avait-il pas été écrit de manière aussi intéressante ? Quelque peu ardu à la lecture également, Morrison adopte un style de narration qui trimballe le lecteur dans tous les sens en vadrouillant sans arrêt et sans transition entre passé et présent. Il vaut mieux rester concentré si tant est qu'on veuille suivre la trame de cette histoire, mais le tout reste néanmoins clair et efficace.

Donc vivement la suite de The Multiversity maintenant queje me ferais quand le dernier numéro sera sorti. Au programme, un numéro de conclusion à paraître en mars et quatre one-shot sur la Marvel Family, une présentation globale du Multivers, un univers où les nazis dominent et le fameux Ultra Comics que Morrison interdit de lire sous peine d'une terrible catastrophe ! Hâte !


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Earth 2 : World's End #12 - #15 (décembre 2014 à janvier 2015) 6/10
scénario : Collectif – dessin : Collectif

Spoiler: Montrer
La bataille entre Earth-2 et Apokolips se poursuit avec fracas.

- Nous retrouvons donc d'un côté l'armée mondiale qui décide de ne pas rester sans rien faire et de mener le combat directement sur le monde de Darkseid ! Big Barda, Mr Miracle et Fury mênent l'assaut soutenus par Sandman et Mr Terrific. Mais c'était sans compter la trahison de deux personnes, l'une attendue en la personne du mystérieux Sloane que l'on confirme venir d'un autre monde parallèle et semble vouloir directement négocier la sécurité de sa Terre avec le New God, alors que le second traître s'avère plus surprenant et inquiétant... Surtout lorsque nous voyons ce traître aux côtés des héros de Earth-2 cinq ans plus tard dans Futures End. Subterfuge de sa part pour tenter de sécuriser une route de sortie en infiltrant les rangs ennemis ??

- De leurs côtés, notre tragique petite famille composée de Power Girl, Huntress, Batman, Superman et Red Tornado continuent d'explorer sur Terre les puits infernaux de Desaad à la recherche de Helena, capturée et sur le point d'être endoctrinée, mais également dans l'espoir de découvrir ce qu'il est advenu il y a cinq ans du premier Superman, Kal El / Clark Kent.
Rien de très intéressant sur cette partie de l'histoire, c'est limite assez chiant à lire.

- Enfin, la dernière partie se concentre sur le chaos à la surface de la Terre alors que les quatre nouvelles Furies d'Apokolips sèment la terreur et que seul Alan Scott et les quatre autres avatars élémentaires de la planète semblent pouvoir les arrêter. Encore faut-il pouvoir les trouver et les recruter tant certains pourraient également représenter une menace tout aussi grande.
Là encore, petite déception dans cette phase de recrutement désespérée. C'est pas bien passionnant et les personnages introduits n'aident pas à relever le niveau, malgré un tandem Green Lantern / Solomon Grundy plutôt cool en début de course mais qui a tôt fait d'être relégué au second plan du fait d'un trop plein de choses à mettre en avant. Assez dommage, d'autant que du côté des autres héros sur Terre, Flash, Hawkgirl, Atom, Dr Fate ou Jimmy Olsen, les choses n'avancent pas des masses.
En revanche, j'ai pas mal apprécié tout le développement autour des Dick Grayson et Barbara Gordon de cet univers. Deux personnes banales avec une Babs qui porte la culotte dans ce couple et un Dick un peu froussard qui devra apprendre à se remuer s'il veut être utile à sa femme et son fils dans un camp de réfugiés où le chaos le plus total règne. Avec en prime, un petit coup de main du Ted Grant / Wildcat de cet univers, super classe dans son design ! ^^

Médiocre tout au plus, après un top départ qui avait pourtant su envoyer du pâté !


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Teen Titans #1 - #4 (juillet à novembre 2014) 6/10
scénario : Will Pfeifer – dessin : Kenneth Rocafort

Spoiler: Montrer
Relaunch des Teen Titans, j'y suis allé à reculon puisque reprenant sur pas mal de point l'horrible run de Scott Lobdell. On prend déjà le dessinateur qui a été constamment associé à Lobdell depuis le début des New52, que ce soit sur Red Hood and the Outlaws ou Superman. On prend une composition d'équipe similaire et des personnages bien massacrés depuis le reboot de DC, que ce soit Red Robin, Wonder Girl et Raven, un autre personnage dont on se fout royalement, Bunker, et pour compléter l'équipe un Beast Boy qui change mystérieusement de couleur. Quelques réminescences du précédent run pas forcément ultra emballantes. Mais certaines perspectives donnent quand même assez envie...

Quel est le premier bilan de ce relaunch sous la supervision d'un nouveau scénariste. Ben c'est pas fameux, même si c'est loin d'être une hécatombe. Wonder Girl, Robin et Raven sont toujours aussi mal utilisés, Bunker gagne en intérêt alors qu'il se rapproche de certaines limites qui pourraient éventuellement le faire basculer du côté obscur de la force (un bon moyen de le faire dégager de l'équipe ^^), et Beast Boy s'en sort plutôt très bien sous laplume de Pfeifer et a droit a pas mal de scènes et de répliques cool et amusantes.

On repassera sur le fil rouge de l'histoire qui prend mon cher Tim Drake pour le neuneu de service, mais on a par contre droit à quelques éléments de contextualisation plutôt sympas et qui peuvent donner lieu à de bonnes choses, à l'image des groupes de fan-girls qui se constituent à l'image de Cassie et Raven ou bien la polémique concernant la prise de position abrupte de Bunker.

Je vais aller jeter un oeil au prochain arc qui m'intéresse quand même pas mal puisqu'il voit l'arrivée aux dessins de Scott Hepburn et l'intégration de la nouvelle Power Girl black dans la team !


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Batman and Robin #33 - #37 (juillet à décembre 2014) 3/10
scénario : Peter Tomasi – dessin : Patrick Gleason

Spoiler: Montrer
L'arc précédent qui opposait Batman à Ra's al Ghul dans une course autour du monde pour retrouver le corps de Damian avait été assez décevant. Il en va de même ici malheureusement.
Batman tente par tous les moyens de se rendre sur Apokolips pour retrouver le corps de son fils et tenter de le ramener à la vie. Pour se faire, il devra tout d'abord se fritter avec l'ensemble de la Justice League, peu enthousiastes à l'idée de cette dangereuse incursion. Mais bon Batman étant Batman, il y va, il défonce Superman, il continue, il défonce Kalibak, il contnue, il défonce Darkseid, il continue, il ressussite Damian, il continue, il re-défonce Kalibak, youpi tralala la Bat-Family remporte la bataille !

Allez, on devrait pour la suite retrouver les heures de gloire de Tomasi et Gleason sur Batman and Robin au vu d'un nouveau statu-quo plutôt intéressant.


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Green Lantern #36 (novembre 2014) 7/10
Green Lantern Corps #36 (novembre 2014)
Green Lantern : New Guardians #36 (novembre 2014)
Red Lanterns #36 (novembre 2014)
Sinestro #7 (novembre 2014)
scénario : Robert Venditti / Van Jensen / Justin Jordan / Charles Soule / Cullen Bunn – dessin : Billy Tan / Bernard Chang / Brad Walker / ...

Spoiler: Montrer
Deuxième partie sur trois qui oppose les sept Corps aux New gods de New Genesis, une deuxième partie déjà bien plus sympa que la première. Je me suis surpris à pas mal apprécier cette histoire qui voit les principaux personnages bien écrits et qui ne cessent d'évoluer de manière intéressante.

Que ce soit Hal et Sinestro qui nous livrent un échange plutôt bien foutu et qui dénoncent les dernières erreurs commises par Hal en tant que leader du Green Lantern Corps en nous expliquant les raisons de ses mauvais choix. Résultat à quoi, on retrouve ce bon vieux Hal Jordan qui cesse d'utiliser son cerveau au profit de son instinct et d'une solution imprévisible : une alliance avec Black Hand et ses Black Lanterns, une force totalement opposée à l'arme que cherche à employer Highfather ! La mise en scène de la rencontre entre les deux personnages est assez excellentes et bien fun !

Les New Gods sont également bien sympas à suivre et pas mal de petites péripéties s'entrechoquent de manière à ce que l'on ne s'ennuie jamais à la lecture. Très sympa et vivement la dernière partie de l'arc qui devrait cette fois-ci prendre place en territoire ennemi...

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Sam 21 Fév 2015 16:18 
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Harley Quinn : Valentine's Day Special (février 2015)
En ce mois de Saint Valentin, nous avons droit à un épisode spécial, tandis que la série "normale" reprendra le mois prochain.
Dans cette nouvelle aventure de l'égérie du moment de DC Comics, il va être question d'une vente de charité au bénéfice d'animaux, au cours de laquelle il sera proposée aux enchères une soirée avec le plus en vu des célibataires fortunés de la côté est : Bruce Wayne !
Intéressée, Harley va dans une première partie rassembler les "fonds" (d'une façon douteuse mais digne d'une Robin des Bois) pour ensuite participer à la soirée, au cours de laquelle son prince sera kidnappé par une bande de bras cassés écolos. Evidemment il n'en faudra pas davantage pour qu'elle parte à son secours ^_^
Nous avons également droit à deux rêves, faisant intervenir des dessinateurs invités : le premier dans lequel Harley s'imagine en épouse de Bruce Wayne, et le second où Bruce Wayne imagine avoir épousé Harley. Dans les deux cas cela finira mal^^
Bref un nouvel épisode fort amusant, et fort bien maîtrisé niveau caractérisation des personnages.

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Batgirl #39 (février 2015)
Nous entrons dans le dénouement du premier arc de la série : tandis que la tête de notre héroïne a été mise à prix par son "ennemi", Bab finit par se réconcilier avec Dinah pour faire face à cet énigmatique adversaire.
A la fin de l'épisode Bargirl donne l'assaut dans ce qui semble être le QG de cet adversaire et elle va avoir droit à une sacrée surprise !
Un épisode très rythmé, avec un peu de tout, vies super-héroïque et à l'université autour de la fameuse thèse de Bab.
Vivement la suite, car c'était trop court^^

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Supergirl #39 (février 2015)
On reste dans le très classique avec ce run du moment, où après une escale sur Terre pour ramener Superboy dans l'intrigue, et un détour chez un ami, Supergirl revient à l’Académie Crucible et y découvre la conspiration qui s'y trame, à la nature très classique.
Ça se lit bien, ce n'est pas déplaisant, mais en fin de compte assez anecdotique pour le moment.

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Secret Six #1 (décembre 2014)
Secret Six #2 (février 2015)
Gail Simone revient sur cette série de vilains, sorte de variation du Suicide Squad, et surtout retrouve son chouchou, Catman, qui a droit à une jolie entrée en scène.
Le pitch pour le moment : six individus sans lien mais au passé louche se retrouvent capturés et enfermés dans une sorte d'immense cercueil, devant réussir une mystérieuse épreuve sous peine de mort. Pour le moment nous avons droit à la caractérisation autour de la découverte de ces six personnalités hors norme : Catman, l'anti-héros au sens de l'honneur, rajeuni pour l'occasion, un big guy calme à la grande force, une nana au visage bandé qui communique en écrivant sur des bouts de papier, une ventriloque desséchée qui semble avoir plus d'un tour dans son sac, une jeune fille aux couettes qu'il ne faut pas mettre en colère et une autre femme qu'on prend parfois pour un homme (allure ambiguë).
C'est plutôt cool comme début même s'il ne se passe pas grand chose^^
A noter que Gail Simone a confirmé la bisexualité de Catman. Nous en avons un vague aperçu dans le premier numéro, même si je me demande ce que cela donnera vu que l'équipe est majoritairement féminine pour le moment.

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The Multiversity : Mastermen (février 2015)
Bienvenue sur Terre-10, sur laquelle "Superman" s'est écrasé en Allemagne en 1939. Prenant le nom de Overman, il permet au IIIe Reich de conquérir le monde. Après cette intro nous sommes projetés 60 ans plus tard, dans une société dirigée par un Overman qui y apparaît immortel.
Le point intéressant, c'est qu'il a conscience des crimes qu'ils ont commis lors de la conquête du monde, avec entre autres les camps de concentration, et qu'il essaie de se racheter. Il est entouré d'une Justice League adaptée à cet univers qui a combattu des menaces extra-terrestres et autres (des choses sympas comme toujours dans ces variations avec une Wonder Woman blonde version Valkyrie ou une flash féminin).
Cependant en dépit des efforts d'Overman, les fantômes du passé vont le rattraper.
Étonnante histoire qui rappelle évidemment le Red Son de Mark Millar, sous forme de tragédie inévitable - car même si "Batman" explique qu'il n'était pas né à l'époque de la conquête, il reste un agent de l’autorité actuel du IIIe Reich qui dirige le monde.
Bref un très bon épisode, qui met de côté l'intrigue globale, même si nous avons un petit "truc" à ce sujet, sans oublier Jim Lee au dessin !

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Dim 22 Fév 2015 10:01 
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Black Science - tome 1 : De Charybde en Scylla
- Black Science #1 - #6 (novembre 2013 à avril 2014)

2015 sera définitivement l'année de Image Comics en France ! Depuis un an, l'éditeur US s'est transformé en une espèce d'immense vivier d'idées et galvanise l'ensemble de la profession et les plus célèbres noms de l'industrie qui préfèrent dès lors la scène indé aux sempiternels Big Two, Marvel et DC. Grant Morrison, Scott Snyder, Brian K. Vaughan, Robert Kirkman, Jonathan Hickman, Ed Brubaker, Jeff Lemire, Warren Ellis, Matt Fraction, Mark Millar, Greg Rucka, Joe Casey, Nick Spencer, Kieron Gillen, ... Un pool d'auteurs impressionnant sur de nouvelles séries originales (d'horreur et de SF dans la majorité des cas) annoncées chaque mois.

Remender, qui a déjà une autre série en cours chez Image, Deadly Class, que l'on espère voir très bientôt débarquer chez Urban qui aime suivre ses auteurs, écrit cette fois-ci Black Science, un comics de SF bordélique à souhait et totalement imprévisible aux côtés d'une patte graphique sublime signée Matteo Scalera et aussi et surtout, le gros point fort de l'album, les couleurs magnifiques et électrisantes de Dean White. Une pure réussite visuelle ! Qu'en est-il du point de vue de l'histoire ?

Le premier chapitre de Black Science débute et nous laisse sur une note d'incompréhension totale. Nous y découvrons deux individus revêtus d'étranges armures/scaphandres high-tech poursuivis par des créatures étranges, des espèces de poissons et de grenouilles humanoïdes se faisant la guerre, le tout dans un environnement le plus dépaysant possible. Une course poursuite surréaliste qui se conclura par la mort d'un de ces deux personnages alors que l'autre et accessoirement héros de cette histoire, Grant McKay finira par rejoindre un camp de base où l'attende quelques autres compagnons d'infortunes autour d'une machine affichant un compte à rebours qui une fois arrivé à son terme transporte les individus à proximité dans une autre réalité parallèle... C'est du Sliders en plus dingue donc.

Autant dire que le premier épisode ne m'a pas du tout convaincu et aurais-je découvert le titre en VO, je ne serais pas allé voir, je pense, de quoi il en retournait dans l'issue suivante. Merci à l'édition collectée d'Urban donc et sa politique des premiers tomes à un prix très attractif de dix euros, comme ce fut le cas sur American Vampire et The Sixth Gun, car la suite monte doucement en puissance d'épisodes en épisodes et à mesure que Remender développe sa petite galerie de personnages, jusqu'à atteindre un final inattendu et à donner à l'ensemble de ce premier tome une impression d'être face à une intrigue et à la cohérence d'un univers qui s'apprête à atteindre des proportions folles !

Nous allons ainsi découvrir plus en détail Grant McKay, scientifique de génie gouverné par un soupçon d'anarchisme et de refus de l'autorité mais également par un égoïsme et un individualisme le rendant assez antipathique, qui, en compagnie de deux autres chercheurs, le jeune assistant Shawn et sa maîtresse Rebecca, mit au point le Pillier après dix ans de recherche, un engin capable de briser les murs de la réalité et de transporter des voyageurs au sein d'un multivers aux possibilités infinies. Or, quelque chose ne va pas très bien se passer puisque la machine sera sabotée, et toute les personnes présentes aux alentours du Pillier seront alors projetées de force d'un univers à un autre sans possibilité de contrôler le point d'atterrissage et le moment du saut, défini par un minuteur et un laps de temps aléatoire qui les obligera à attendre le bon moment avant la prochaine étape de leur périple, peu importe la dangerosité du lieu rencontré.

Aux côtés de Grant, Rebecca et Shawn, nous retrouvons les jeunes enfants de McKay, Pia et Nathan, Kadir, le chef du projet de McKay très virulent envers ce dernier, Ward l'agent de sécurité et l'homme fort sur qui l'on peut compter, et Chandra, la lèche-botte de service de Kadir. Une drôle d'équipe où chaque personnage gagne au fil des issues en personnalité et en intérêt et qui seront transportés sur des Terres toutes plus dingues les uns que les autres : uchronie redéfinissant la façon dont s'est déroulée la conquête des Amériques et la Première Guerre mondiale de manière assez excellente; une planète des singes et d'êtres vivants gazeux bizarroïdes; ... Remender nous sert des concepts assez dingues et jouissifs à découvrir, le tout agrémenté pour pimenter son récit d'incursions d'autres dimentionnautes surprenants et qui promettent de considérablement relever l'intérêt et les enjeux.

Mis à part ce qui a trait aux graphismes que j'ai trouvé magnifiques et ensorcelant, Black Science a assez mal démarré à mes yeux pour finalement se révéler passionnant une fois la phase d'exposition levée et la mise en avant des personnages. Vivement la suite (et l'arrivée des prochaines séries Image bien sûr, chez Delcourt, Urban et Glénat!).

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Lun 23 Fév 2015 07:38 
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The Sixth Gun - tome 3 : Enchaîné

Un troisième volume toujours très sympa, mais bien trop court... Si bien qu'arrivé à son terme, j'ai eu une désagréable impression d'inachevé et c'est d'autant plus dommage que l'intrigue, les personnages et l'univers de The Sixth Gun demeurent captivants.

Sinclair et Becky, en possession de cinq des six colts apocalyptiques, sont désormais sous la protection de l'organisation connue sous l'appellation de l'Epée d'Abraham. Escortés par Frère Roberto jusqu'au quartier général de l'Ordre afin de sécuriser les révolvers et le cadavre scellé du Général Hume, le voyage en train ne sera pas de tout repos alors que la Veuve Hume prépare sa prochaine offensive et sollicite l'aide d'un nécromancien et d'une horde de hors-la-loi revenus d'entre les morts pour assaillir le chemin de fer. Une chevauchée endiablée s'engage qui aura pour répercussion la séparation de Becky et Drake, la première conduite à bon port et commençant à comprendre le sort qui lui est réservé, alors que le second est laissé à un devenir incertain.

Que dire de cet album... J'ai eu la sensation d'assister à une espèce d'escale dans le périple de nos deux héros, légèrement chamboulée par un bref moment d'action et d'horreur mais qui reste néanmoins bien moins présent en comparaison des deux premiers albums. Le déroulement de l'intrigue se veut plutôt calme et me pousse à y voir là un tome de transition où de nouveaux éléments sont introduits dans la mythologie de Cullen Bunn qui renforcent l'ambiance très particulière du titre, et où certaines choses sont mises à plat.

Nous y trouvons par exemple un nouveau personnage introduit ma foi fort intéressant en la personne de Asher Cobb. Un mort-vivant difforme et géant particulièrement coriace et capable de se libérer du contrôle du nécromancien afin de réaliser ses propres objectifs laissés en suspens avant sa mort. Un lien assez sinistre se tisse entre Sinclair et le monstre alors que la passé de ce dernier nous est révélé et soulève une nouvelle sous-intrigue dont la finalité reste à découvrir.
Autre élément qui renforce l'aspect transitoire de ce livre, le fait que nous nous attardions sur une petite pause dans le parcours de Gord Cantrell, l'un des rares alliés de Becky et Sinclair et fervent ennemi juré du Général Hume et de ses sbires. Nous revenons sur le lieu de ses origines tragiques dans une plantation au Tennessee où les nombreux fantômes des esclaves et des maîtres massacrés referont surface, notamment ceux de sa famille, pour lui proposer un pacte qui mettra en jeu son intégrité.

Une excellente lecture après un passionnant tome 2 qui prenait enfin son envol. Le premier livre est loin d'être sensationnel en revanche, The Sixth Gun met du temps à démarrer mais une fois caler sur les bons rails, la découverte de son univers se veut captivant.
Je garde juste comme point négatif cette sensation frustrante de ne pas avoir eu assez de contenu et d'avancée dans l'intrigue, celle-ci se contentant ici de repositionner ses pions et de préparer les événements qui vont suivre. Sinon, c'est du tout bon !

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Mer 25 Fév 2015 11:49 
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X-Men #20

  • Un de moins (2) : Bendis remet le couvert avec sa Nouvelle Confrérie des mutants venue du futur, et se permet notamment « d'étoffer » le background du Charles Xavier du futur. À la lecture de cet épisode, j'espère que le destin de ce dernier personnage s'inscrit dans une ligne temporelle parallèle, car je ne comprends pas à quel moment récent de l'univers des X-Men Charles a bien pu avoir une relation avec Mystique... Encore moins une relation qui puisse les amener à avoir ensemble un enfant. À l'image du précédent épisode, je ne suis pas rassuré par le retour de ces personnages issus du futur, trop iconoclastes ou trop décevants à mes yeux.
  • Uncanny X-Men Vs. S.H.I.E.L.D. (4) : Aïe, la fin de cette histoire et la conclusion de nombreuses intrigues qui parcouraient cette série depuis le départ soufflent terriblement le chaud et le froid à mon sens... Autant Bendis me plaît quand il gère le cas de Dazzler (très éprouvée) ou de Pirate (ravi de revoir ce nouveau mutant dans la course), autant je suis terriblement déçu par la révélation de l'identité de celui qui était parvenu à corrompre les pouvoirs de Scott et de son équipe tout en leur offrant des Sentinelles toujours plus évoluées... Sérieusement, le Fauve de l'Ère d'Apocalypse sur le point de clamser ? Non... Je m'attendais à bien mieux et cette révélation constitue un anti-climax parfait à mes yeux.
  • Le Testament de Charles Xavier (1) : En avant pour le damage control, que ce soit pour Original Sin ou les aventures récentes de l'équipe de Summers... La dépression de Dazzler orchestrée par Bendis claque sur les planches, le teasing de l'expérience d'Eva est insoutenable en attendant l'Annual de la série et bien évidemment, l'arrivée de She-Hulk pour appliquer le testament de Charles Xavier me rend impatient de découvrir la suite !
  • Les Habitudes ont la vie dure : À nouvelle série, les vielles habitudes ont en effet la vie dure... On continue donc de nous dépeindre une Psylocke très marquée par l'expérience du carnage au sein d'X-Force, quitte à l'encrer comme l'une de ses identités. Vivement qu'on arrête de jouer sur cette ambiguïté qui n'existe plus depuis longtemps... Sinon, je suis déçu d'apprendre que le sort médical de Hope est lié à un inconnu sans grande importance, je trouve ça décevant pour ce très sympathique personnage.
  • La Tête dans les étoiles (3) : Discussion entre un père et son fils où ce dernier apprend qu'il a eu un second frère barré dans les étoiles (Vulcain) et que son père est un cadavre ambulant souhaité par Hepzibah... Et maintenant, comment relancer l'intérêt de la série vu que les Summers sont cloués sur une planète où ils sont bien seuls ?


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X-Men Universe #20

  • Liens de sang (2)/Fréro-Superior (2) : Même punition que la dernière fois. Autant l'intrigue avec le père de Shogo me semble intéressante (même si injecter la sempiternelle question du leadership dans le feu de l'action me semble superflu), autant l'intrigue secondaire sur Hellion et ses potes me laisse de marbre... Hâte en tout cas de découvrir la nature réelle du père de Shogo, qui a l'air d'avoir de sacrées cartes dans sa manche pour pourrir la vie des X-Men.
  • Ceci n'est pas la marque X (6) : Le recrutement de Doug et Warlock est désormais acté avec efficacité. Je retiens surtout de cet épisode la caractérisation névrotique de Doug (sur la lancée de la dernière série New Mutants) et l'intérêt sentimental que porte désormais Warlock à Danger ! Ah ça, ce dernier point, je ne l'avais pas vu venir. Maintenant que l'équipe est formée, en avant !
  • Décrépitude (1) : Une intrigue intéressante et une chute très déstabilisante... La « princesse » à sauver se révèle bien dans son confort carcéral familial et se révèle même potentiellement une mutante dans une famille digne des Purificateurs ! Pauvre Doug, il prend cher... Je suis très intéressé de découvrir la suite à la vue de cette chute !
  • Infâme (5) : À défaut d'un adversaire d'envergure, la série colle dans les pattes de Magnéto une fan qui a des informations apparemment intéressantes sur les bourreaux des mutants... Une fan qui se révèle surtout être une ancienne victime anonyme de Magnéto et qui jure sa perte ! À voir comment ça va se dérouler mais ça peut être intéressant si c'est bien traité.
  • Retour au foyer (4) : Claremont conclue sa première aventure avec la série Nightcrawler avec une chute assez dramatique, Amanda étant envoyée dans une dimension inconnue sous les yeux de Kurt. Dommage que ce bel élan soit retenu par une intrigue finalement assez sommaire autour de Margali et de sa soif sans fin de pouvoir...

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Uncanny Avengers – Axis Prelude

  • Uncanny Avengers #23-25, Uncanny Avengers Annual #1, Magneto (2014) #9-10 : Comme le titre de ce cinquième volume l'indique, cet album est l'introduction du crossover Axis dirigé par Rick Remender. À cet occasion, la série Magnéto est associée à celle de Remender pour mettre en place une intrigue commune. Après une douloureuse confrontation avec Kang (où Janet et Alex ont notamment perdu leur fille née et élevée sur Planète-X), l'équipe Unité a du mal à panser ses plaies... mais elle n'a pas le temps de souffler, car Crâne rouge a envie de lancer un deuxième round avec ses S-Men ! De son côté, Magnéto continue ses investigations sur les bourreaux de mutants et découvre carrément des camps d'extermination pour les nouveaux membres de son peuple ! Avec une telle concordance des temps, vous comprendrez qui se cache derrière cette ignominie : Crâne rouge. Magnéto retrouve dans le camp Malicia, Wanda et Alex ; qui ont été enlevés par les S-Men. Ensemble, ils vont s'opposer à Crâne rouge et prendre même l'avantage... quitte à pousser Magnéto à le prendre définitivement en éclatant littéralement la tête de Crâne rouge pour venger Charles, son peuple et tuer définitivement le mal incarné que représente le nazi. Pas de chance, on est dans un titre de Remender et la chute se doit d'être énorme : sans le prévoir, Magnéto a carrément éveillé une fusion de Crâne rouge et de Onslaught ! Axis est sur le point d'être lancé ! À défaut d'atteindre le Nirvana comme avec certains volumes précédents de la série, l'ensemble n'en demeure pas moins très sympa. Je suis curieux de découvrir le contenu de ce crossover. L'Annual quant à lui présente une histoire intéressante en lien avec le Mojoworld. Mojo est sommé par ses nouveaux patrons de monter un blockbuster digne de sa légende : il va donc kidnapper l'équipe Unité et des super-héros du paranormal (dont il va posséder l'esprit) pour tourner un teenage-movie haut de gamme à base d'action et de romances interdites dans un lycée ! Le récit est très fun : les Avengers classiques sont les YES-life populaires du lycée, les X-Men classiques sont les loubards rock'n roll élitistes du bahut et les spécialistes du paranormal (comme Dr. Strange ou Blade) sont les Geeks de services accrocs aux jeux-de-rôle à la bibliothèque ! Remender s'amuse et le lecteur aussi, d'autant plus que Mojo a commis l'erreur de mettre dans son casting le Ghost Rider ! Dans l'ensemble, ce cinquième volume a assez de qualité à revendre pour maintenir le niveau d'exigence de la série.

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Ven 27 Fév 2015 08:52 
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Paul Dini présente Batman - tome 1 : La mort en cette cité
- Detective Comics #821 à #824, #826 à #828, #831, #833 à #834, #837 (juillet 2006 à octobre 2007)

Donc voilà. Après Grant Morrison présente Batman, Urban inscrit un nouveau run sur le Chevalier Noir dans sa collection Signatures, un run ayant d'ailleurs la particularité d'être inscrit en parallèle à celui de Morrison et d'offrir un complément ou une alternative aux lecteurs.

J'avais pu lire pas mal de numéros publiés à l'époque chez Panini au format kiosque et librairie, mais bon j'ai décidé de me laisser tenter à nouveau du fait de l'excellent ressenti que j'en garde, de quelques épisodes loupés et de souvenirs assez vagues sur les détails du passage de Paul Dini sur la franchise. En gros, je me souvenais surtout de tout son travail sur le Silence et Catwoman, la relation Zatanna/Bruce et l'évolution intéressante du Sphinx.

Ce qui se dégage fortement de ce premier volume, qui m'a marqué et que j'avais visiblement zappé de ma mémoire, c'est bien la façon avec laquelle est traitée l'ensemble du cast de vilains de Gotham. Dans sa grande majorité, hormis le Joker qui bien entendu reste toujours aussi timbré, Paul Dini plante ses personnages de manière à les sortir de leur carcan confortable de joyeux zinzins. Il les éloigne de la folie qu'on leur connaît pour les construire de manière plus équilibrés en les positionnant dans des rôles qui tentent de les réhabiliter ou au pire de les placer dans des cadres imposant des réflexions et des situations plus saines.

C'est certainement cet aspect-là qui m'a le plus accroché à ces histoires. A mes yeux l'univers de Batman est juste chiant à lire si on lui retire toute la richesse du cast qui l'entoure, que ce soit du côté des alliés comme des ennemis. Et c'est bien cette galerie de sociopathes meurtriers aux méthodes d'exécution très théâtrales qui m'intéresse le plus quand je lis du Batman. Ici, nous avons ainsi droit à un Sphinx qui tente de se racheter une conduite en quittant le monde du crime dans lequel il ne s'est jamais véritablement montré très productif, pour embrasser la profession de détective privé bien plus lucrative. Mise en avant de son image à travers les médias, développement de ses relations avec la potentielle clientèle de l'élite de Gotham, ... C'est un vrai plaisir malsain de le voir évoluer sous cet angle, tout en gardant à l'esprit que, forcément, la rechute s'avère inévitable à un moment ou un autre.

Le même constat peut être fait à travers d'autres personnages tels que le Pingouin ou Harley Quinn, personnage très lié au scénariste, qui suit la même voie que monsieur Nigma tout en conservant la fraîcheur et la douce folie qui la caractérise et qui lui donne bien des soucis pour s'intégrer dans la société. Les mésaventures de Harley s'annoncent d'ores et déjà très amusantes à suivre ! Je me demande aussi si les épisodes géniaux où l'on voit Double Face emprunter ce même cheminement suite à la reconstitution de son visage ne s'inscrivent pas également dans ce run... (gros doute!)

Autre constat à faire sur le passage de Paul Dini, la magnificence qu'il confère à ses personnages féminins. Belles, fortes et occupant une place de choix dans ses histoires, passent ainsi sous sa plume certaines têtes d'affiche à l'image de Catwoman (à venir dans le tome), Poison Ivy, Zatanna, Harley ou bien encore la nouvelle Ventriloque qui remplace pour l'occasion un Wesker qui nourrit les vers. Encore un point qui m'a beaucoup plus, tous ces éléments qui tendent à présenter les possibilités manquées d'une relation romantique entre Batman et Zatanna. Je suis en revanche moins fan de l'intrusion de Catwoman (qui va prendre très cher par la suite !), vu que je n'ai jamais su apprécier le personnage.

Bref, un super tome avec quelques épisodes mémorables : celui sur Poison Ivy pour retrouver un invité de marque aux dessins, Joe Benitez, et régaler ses yeux, celui sur Tim qui se retrouve impliqué dans une course poursuite infernale et géniale en compagnie du Joker, celui sur le team-up entre le Sphinx et Harley bourré de références à la continuité ou bien encore les fameux épisodes sur le magicien Loxias qui assure le show comme personne (sauf peut-être une personne mais je garde la surprise ^^).

Vivement la suite donc qui devrait se dérouler en mai chez Urban dans un crossover impliquant plusieurs séries (Batman de Morrison, Robin de Milligan et Nightwing de Nicieza) : La résurrection de Ra's al Ghul. Vivement également l'arrivée des épisodes dessinés par Dustin Nguyen et impliquant le Chapelier Fou. Et surtout, vivement que Silence débarque et tout le développement autour du vilain.

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MessagePosté: Dim 1 Mar 2015 23:48 
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Gotham Academy #5 (février 2015)
Toujours très sympa à lire : les personnages sont désormais posés et l'ensemble fonctionne plutôt bien, notamment grâce au dessin, et au souci du détail des styles vestimentaires ^_^
Donc dans ce nouvel épisode pas mal de révélations, autour de Croc et du mystérieux Vampire, mais au final rien de déterminant pour le moment : ce sont des mystères qui ne sont pas liés au Grand Mystère.
Nos jeunes héros organisent une nouvelle virée nocturne, profitant d'une soirée de bal, pour questionner de façon plus précise Croc... lorsque Batman surgit !
A suivre.


Par contre pour les albums que j'ai lu récemment, je mets un lien vers mes chroniques Actua BD, car je n'ai pas le temps de réécrire un truc original^^

LIBRAIRIE VF

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Batwoman T4 : Les Liens du sang
- Batwoman #18-24 + Annual #1 (mars 2013 à octobre 2013 + avril 2014)
Dernier arc du duo J.H. Williams III / W. Haden Blackman autour de la famille, et en particulier de celle de Kate dont les membres vont travailler (enfin) tous ensemble pour délivrer Alice. Un tome bien fichu comme toujours, entre vigilante, esprit de famille et horreur, mais dont le final est rushé, certainement en raison du départ de notre duo.
=> Chronique Actua BD


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Green Lantern T4 : Le Premier Lantern
- Green Lantern #17-20 (février 2013 à mai 2013),
- Green Lantern : New Guardians #19 (avril 2013).

Un tome important car il sonne la fin du run de Johns sur la série, un run de 10 ans qui a complètement remodelé l'univers de la série. Sur l'arc lui-même, sans proposer sa meilleure intrigue, Johns nous fait quand même un arc de conclusion digne de ce nom, centré comme il se doit sur Hal et surtout Sinistro. J'ai versé ma petite larme T_T
=> Chronique Actua BD


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Aquaman T4 : Tempête en eau trouble
- Aquaman #26-31 + Annual #2 (décembre 2013 à mai 2014 + juillet 2014),
- Swamp Thing #32 (juin 2014).

On débute la seconde période du titre : Jeff Parker prend la relève de Johns et il assure le show. Le tome comporte 4/5 histoires différentes, proposant un peu de tout, du monstre marin légendaire, aux machinations humaines ou atlantes, sans oublier un zeste de mythologie grecque et de réunion d'anciens élèves. Vraiment bon !
=> Chronique Actua BD

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Manga List | Anime List
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MessagePosté: Sam 7 Mar 2015 08:18 
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Injustice - Les Dieux sont parmi nous : Année 1 - Première partie

Couverture moisie, dessins pourris, caractérisations nazes et scénario bidon, Injustice - Gods among Us est un comics initialement publié en amont du jeu vidéo de combat du même nom faisant la lumière sur le contexte du jeu nous dépeignant une profonde scission idéologique au sein des super-héros DC et opposant plus particulièrement Batman à un Superman totalitaire.

Ce premier volume qui reprend la première partie de la première saison (la saison 4 est actuellement en cours aux US) nous dévoile les origines du conflit alors que le Joker et Harley Quinn décident de modifier leur terrain de jeu et de s'en prendre pour l'occasion à l'homme d'acier. Mêlant de la kryptonite au gaz de l'Epouvantail, le Joker tendra un piège à Superman en le forçant à commettre un acte terrible : le meurtre de Loïs Lane et de leur enfant à naître.

Et il n'en faudra pas plus pour que Superman adopte un comportement des plus radical, initié par l'exécution ultra violente du Joker, et, aux côtés de Wonder Woman et quelques autres membres de la Ligue de Justice (Cyborg, Green Lantern, Captain Marvel, Flash, ...), décide de peu à peu prendre les commandes du monde et des gouvernements, se montrant intransigeant envers ceux n'acceptant pas un idéal de paix de plus en plus controversé.

Pour s'opposer à une telle prise de pouvoir, Batman montera au front et défiera ses anciens alliés en tentant de regrouper une équipe autour de lui.

Il y a des choses sympas dans cette histoire, comme la dynamique autour des différences d'opinion entre Batman et ses protégés Nightwing et Robin (Damian) qui entraîne une situation tragique dont je suis tout de même assez curieux de voir les conséquences. Mais dans l'ensemble j'ai trouvé ça nul à chier, alors que je pensais adorer du fait de critiques très élogieuses et d'apprécier en général ces histoires présentant des elseworlds.

Des enchaînements de situations et de réactions totalement absurdes qui décrédibilisent certains personnages et les font passer pour de gros neuneus, je pense notamment à Green Lantern, Green Arrow et Aquaman qui semblent abandonner toute notion de logique dans leurs prises de décision au profit d'un esprit de contradiction hallucinant. Une Wonder Woman assez incompréhensible dans la manière dont elle est écrite et qui passe pour une connasse manipulatrice presque aussi pourrie que la Superwoman de Earth-3...

Reste Flash qui sauve un peu les meubles grâce à une réflexion personnelle qui pour une fois prend sens, ce qui est très rare dans ce volume.

Grosse déception, le très surestimé Tom Taylor se barre de chez DC après avoir pondu cette daube et, avec du recul, avoir sabordé et perverti l'excellent travail de James Robinson sur Earth-2, et c'est un départ que je ne regretterai pas.

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Dim 8 Mar 2015 18:20 
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Infinite Crisis - tome 1 : Le Projet O.M.A.C.
- Countdown to Infinite Crisis (mai 2005)
- The OMAC Project #1 - #6 (juin à novembre 2005)
- Superman #219 : Sacrifice, part 1 (septembre 2005)
- Action Comics #829 : Sacrifice, part 2 (septembre 2005)
- Adventures of Superman #642 : Sacrifice, part 3 (septembre 2005)
- Wonder Woman #219 : Sacrifice, part 4 (septembre 2005)

A mes yeux, c'est tout simplement une tuerie. Une manière parfaite d'introduire cette Crise, conduite à travers quatre mini-séries et une montée en puissance insidieuse de menaces qui font monter à vitesse grand V les effets de tensions et de paranoïa qui se développent de plus en plus depuis Identity Crisis dans une ambiance sombre mettant en avant de nombreux personnages de second plan de manière très intéressante. Le but de Infinite Crisis est simple : désacraliser l'image mythique qu'entretiennent les super-héros DC, notamment celle de sasainte trinité Superman – Wonder Woman – Batman. Et pour se faire, quoi de mieux que de nous servir sur un plateau une recette qui fonctionne à merveille, un thriller fantastique saupoudré d'effets de nostalgie et accompagné d'éléments faisant référence à la plus grande aventure de la compagnie à travers le regard témoin et accusateur d'héros oubliés et sacrifiés dans l'optique de préserver un idéal qui se retrouve aujourd'hui branlant. Mais avant d'arriver au gros du sujet, le cheminement s'avère long et passionnant à suivre.

Urban publie l'event de manière ambitieuse en présentant en amont ces quatre mini-séries avant de s'attaquer à ce qui constitue le coeur de cette nouvelle Crise, qui rappelons-le verra le retour de la problématique du Multivers incarnée par l'incursion des héros de Crisis on Infinite Earths que l'on pensait disparus à jamais : Superman Earth-2, Loïs Lane Earth-2, Superboy Prime et Lex Luthor Earth-3.

On commence par The OMAC Project du génial Greg Rucka et Jesus Saiz qui, suite à l'excellent épisode double d'ouverture Countdown to Infinite Crisis, revient sur l'enquête du meurtre d'un membre réserviste de la JLA, Ted Kord - Blue Beetle II. L'histoire se focalise plus particulièrement sur les anciens membres de la JLI et réhabilite des personnages un brin ringard et déviants à l'image de Fire, Rocket Red, Guy Gardner et surtout Booster Gold qui connaîtra par la suite son moment de gloire dans sur son propre titre sous l'écriture de Geoff Johns.

La menace surprenante et jouant énormément sur la continuité DC post-Crisis est assurément un régal pour les fans qui se voient là récompensés à travers une multitude de références qui n'entachent pourtant jamais au plaisir de lecture et à la bonne compréhension du fond de l'intrigue. Maxwell Lord, ancien "professeur Xavier" du relaunch de la Justice League post-Crisis se voit propulser dans le rôle d'un génie du crime au pouvoirs télépathiques et tactiques de manipulation impressionnantes, alors que, en tant que Roi Noir de Checkmate, il étend son emprise à l'ensemble de l'organisation secrète chargée de surveiller les activités des méta-humains à travers le globe. Aidé d'un outil de choix, Brother Eye, un satellite en orbite autour de la Terre créé par Batman à la suite de Identity Crisis pour surveiller les éventuels comportements déviants et immoraux des super-héros, Max Lord révèle bien vite ses objectifs : l'annihilation des méta, qu'ils soient héros ou vilains, les considérant comme une menace pour le futur de l'humanité.

L'enquête de la Ligue sur le meurtre de Blue Beetle se poursuit et se rapproche de plus en plus de la vérité. Max Lord espionnant les moindres faits et gestes de son adversaire prend alors des contre mesures qui vont encore plus assombrir l'image et la cohésion des héros, et notamment de la sainte trinité DC qui se voit frapper en plein coeur.
Les conséquences de la paranoïa de Batman sont dévoilés au grand jour et en font indirectement le responsable des événements et de la guerre qui va suivre à l'image de ce que Mark Waid et Howard Porter dépeignaient dans les épisodes de JLA : La Tour de Babel.
Superman voit ses pouvoirs retournés contre lui-même et contre le monde avec un résultat violent et qui manque de peu un nouveau drame.
Et la superbe et pacifique Wonder Woman dans l'épisode mémorable Wonder Woman #219 commet l'acte interdit, elle tue, sorti de son contexte de manière perverse et effroyable pour décrédibiliser ces Dieux modernes et asseoir la position de leurs adversaires.

Brother Eye, le Projet OMAC, le futur de Blue Beetle et Booster Gold, la guerre intergalactique entre Rann et Thanagar, la perte de confiance, l'union des super-vilains sous l'égide de Lex Luthor,... Nous arrivons au terme de ce premier livre et la montée en tension se poursuit de manière dramatique à mesure que le décompte jusqu'à l'avènement de la Crise n'arrive à son terme. Passionnant de bout en bout, on a qu'une hâte, lire la suite qui devrait convier les deux prochaines mini-séries Rann-Thanagar War et Villains United dans le prochain album alors que le troisième livre devrait mettre en scène Day of Vengeance et l'arc Crisis of Conscience tiré des pages de la JLA.
Je n'ai rien vu en revanche en ce qui concerne une autre mini-série d'importance, The Return of Donna Troy qui avait été publié à l'époque par Panini et qui je l'espère fera parti du voyage, et puis quelques épisodes du run de Greg Rucka sur Wonder Woman tie-ins à The OMAC Project auraient également été bienvenus pour souligner le sentiment de rupture entre les trois têtes d'affiche de DC (et puis ça aurait été aussi sympathique de présenter en parallèle les run de Geoff Johns sur Teen Titans et JSA qui offrent un complément de lecture de qualité à ce qui est sur le point de débarquer - mais bon, j'imagine qu'on ne peut pas tout avoir! - en tout cas pas tout de suite ^^).

En tout cas, on est parti pour une excellente année chez Urban à travers cette saga emblématique des années 2000 et qui reprend toutes ces petites particularités qui font la singularité de DC et lui confèrent cette aura iconique que j'aime tant !

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Mer 11 Mar 2015 07:45 
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Revival - tome 4 : Propagation

Ce comics commence vraiment à tirer en longueur, certains passages sont longuets et ennuyants, et les différentes intrigues piétinent. Il serait vraiment temps de songer à penser à sa conclusion (toujours en cours de publication en VO).

Pour ce qui est de ce premier album, si la première moitié du livre s'avère assez soporifique et nous rabâche les mêmes situations qui se répètent sans jamais avancer le moindre élément de réponse, j'ai au contraire réussi à me réveiller sur la seconde partie qui propose une réelle montée en puissance et une tension qui devient de plus en plus explosive à mesure que Tim Seeley nous dépeint des tableaux toujours plus gores et macabres. Un réel sentiment de malaise et de perversion s'en dégage, tous les personnages sombrent dans des problématiques qui font soit ressortir les ténèbres et les vices qu'ils ont enfouis en eux, ou bien qui les mettent dans une position qui fait que l'on ressent de l'inquiétude à leur encontre.

La seconde partie de l'album demeure ainsi de très bonne facture et relève l'intérêt du comics.

Parmi les sujets proposés, nous retrouvons les deux soeurs héroïnes de cette histoire qui vont se retrouver mêlées à des intrigues des plus morbides.
M.A. de son côté semble souffrir d'une étrange maladie dont les symptômes révèlent d'impressionnantes hémorragies à des fréquences irrégulières. Surprenant lorsque l'on sait que les Revitalisés guérissent automatiquement de la moindre blessure, et encore plus surprenant lorsque la conclusion de l'album nous renseignera quant au pourquoi du comment de son état de santé ! Une révélation qui soulève encore plus de questions sur les raisons de son meurtre !
Dana de son côté se voit contacté par des agents du FBI qui apportent une nouvelle inquiétante : l'existence d'un Revitalisé en plein coeur de New York, en dehors de la zone de quarantaine de la petite ville de Wausau ! C'est l'heure du départ pour Dana qui se voit convier par ces agents à les assister dans cette affaire, et après une dispute avec son fils, dispute qui aura de lourdes répercussions indirectes sur quelques autres personnages, là voici en partance pour Manhattan où elle croisera la route d'une vieille connaissance qui nous avait été suggérée dans les volumes précédents alors qu'on nous laissait entendre que le vieux psychopathe Revitalisé Anders Hine était parvenu à quitter la zone de quarantaine. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que cet énergumène va causer un sacré grabuge et provoquer des événements glauques à souhait lorsque le scénariste reliera les points de ses intrigues en mettant en contact celle de Hine et du commerce de viande de Revitalisés dans le but de transmettre l'immortalité de ces derniers aux consommateurs. Et le résultat est juste horrible ^^

Donc voilà, un peu mitigé au final sur ce livre. J'ai bien apprécié ma lecture, ça commence à bouger au niveau des storylines des personnages, mais je suis toujours dans la crainte de voir la tension et l'intérêt retomber d'un coup. En attendant la suite pour voir si oui ou non ce final confirme la reprise en main du titre.

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Lun 16 Mar 2015 23:15 
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Tiens, petit passage par la case comics zone. J'hésitais d'ailleurs à poster mon avis sur le reste des tomes de Lock and Keys, que j'ai fini il y a plusieurs mois (oui, toujours un peu décalé entre mes lectures et mes reviews – faute de temps ^^), mais j'ai préférer aborder un autre coup de cœur :


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Miracleman - tome 1 : Un rêve éthéré 
(Miracleman #1 - #4)
Premier récit que je lis sur le personnage et dont j'attendais beaucoup quand on connaît l'aura de prestige qui l'entoure depuis pas mal d'années : la renaissance du fameux Miracleman (anciennement nommé «Marvelman») raconté par Alan Moore. Pour tout écrire je ne connaissais le personnage que de nom et de réputation, surtout pour son histoire éditorial un peu chaotique et son lien très ténu avec Captain Marvel. Car les coulisses de Miracleman à une histoire plutôt compliqué, dont le livre nous fait d'ailleurs un petit résumé dans son avant-propos (notamment le contexte de sa création en 1954, où un éditeur anglais fit appel a Mick anglo pour recréer une nouvelle « version » du Captain Marvel dont il était d'ailleurs également le créateur). On remarquera par contre que l'intro ne dit évidemment rien sur la bataille judiciaire qui eu lieu entre Todd McFarlane et Neil Gaiman pour la possession du protagoniste, et l'accord que ce dernier passera avec Marvel (Gaiman ayant gagné le procès). De même pour Alan Moore qui est le principal scénariste de l'histoire de ce livre et qui avec son caractère habituel, ne souhaite plus que son nom apparaisse (il ne faut donc pas être étonner si il n'y a aucune mention du dit auteur dans le bouquin)......Bref, comme je le disais c'est plutôt compliqué ^^. Mais revenons à ce qui nous intéresse vraiment ici, l'histoire :

On entre donc directement dans le bain par un prologue reprenant un épisode de l'âge d'or (1956 ) du personnage, alias Michael Moran, qui avec un seul mot magique est capable de se transformer en un être atomique surpuissant nommé Mircaleman, lui comme sa « Miracleman Family » composé respectivement de Kid Miracleman et Young Miracleman (pour ne pas rappeler la Marvel family). Ensemble il vont affronter des envahisseur venant d'un futur trèèès lointain : 1981 (c'est dire comment les scénaristes d’antan fantasmai déjà sur les progrès de la science à venir ^^) ! Un épisode old school typiquement dans le ton de l'époque, de quoi mieux nous restituer l'univers classique du personnage. Mais la présence de cette vielle histoire un peu naïve et limite enfantine n'est qu'au final un beau prétexte pour mieux déconstruire le héros, car ce que va présenter Moore dans les pages suivante sera bien sûr à l'opposé de ce qui se faisait auparavant sur le protagoniste, pour quelque chose de résolument plus moderne.

De fait, miracleman n'est maintenant qu'une légende oublié qu'on n'a pas revu depuis deux décennies, et son alter-go pas moins qu'un simple journaliste freelance ayant du mal à payer son loyer. Pourtant Michael se sent différent et n'arrête pas de faire le même rêve un peu étrange, avec ce fameux mot miracle qu'il à sur le bout de la langue mais dont il n'arrive pas à ce souvenir, et où il voit la mort d'un jeune homme en costume rouge. Ce jeune homme c'est bien sûr Young Miracleman, tué dans une explosion nucléaire qui était initialement destiné à éradiquer toute la Miracleman Family, mais dont seul Michael survivra (croit-il dans un premier temps du moins) avec comme conséquence une amnésie total de toutes ses aventures et surtout de l'existence de son double super-héroique. Il ne faudra pas attendre longtemps pour qu'il se souvienne du mot miracle lui permettant de retrouver ses pouvoirs (par un heureux hasard), et de surcroît toute sa mémoire. La reprise ne sera pourtant pas de tout repos, car malgré ses immenses pouvoirs miracleman devra faire face à une vielle connaissance devenu bien plus puissant et dangereux que lui. De même qu'il sera confronté à des secrets qui auront de quoi l'ébranler, voir le brisé….

Le contraste entre l'histoire d'Alan Moore et celle du prologue est vraiment saisissant tant le héro est malmené par la réalité de ses nouvelles aventures, et donc très loin de ses « années bonheur ». Si Watchmen à été un renouveau dans le monde du comics à une époque, on peut considérer Miracleman (sorti un peu avant) comme une sorte de prémice en terme de narration puisqu'on y retrouve certains points commun. J'ai vraiment adoré l'ensemble des épisodes, même le dernier qui peut semblé un peu étrange, voir limite métaphysique (et centré sur les warpsmith). Bref, même si j'en attendais beaucoup il n'en reste pas moins que j'ai été très étonner de tomber sur une telle pépite !

À quoi fallait-il pourtant s'attendre en s'attaquant à un récit aussi culte ?

Kimota !

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Un comics qui revisite la fiction, la magie et l'histoire de son propre médium ? Venez découvrir Promethea !

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MessagePosté: Jeu 26 Mar 2015 09:38 
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Power Girl - tome 2 : Sois belle et tais-toi
Power Girl #7 - #12 (décembre 2009 à mai 2010)

Second volume de la team Palmiotti / Gray / Conner qui m'a bien plus fait marrer que le premier, même si celui-ci était également pas mal dans son genre. On s'éloigne pas mal de l'aspect vie civile de Kara ce qui est un peu dommage. Cet aspect-là de l'intrigue disparaît presque totalement, où elle joue le rôle d'une riche femme d'affaire philanthrope qui cherche du haut de son building à améliorer le monde avec l'aide d'une galerie de personnages sympas.

Au lieu de quoi, nous avons droit a quasiment que de l'action survitaminée et d'une connerie assez incroyable tant les adversaires de la belle pour ce tour affichent avec fierté toute l'étendue de leur stupidité ! Que ce soit à travers Blue Snowman qui est tournée en ridicule comme c'est pas permis, le chaud lapin intergalactique Vartox qui m'a bien souvent fait mourir de rire à l'aide de ses interventions viriles, son slip moulant et son approche très particulière de la cause des féministes, ou bien encore Satanna et ses sbires bien cinglés ^^

On a droit à un véritable défilé d'énergumènes qui servent une lecture cool et colorée. C'est un petit peu dommage de voir s'arrêter cette histoire si vite, et je me demande si Urban publiera la suite avec le changement d'équipe créatrice qui accueille Judd Winick au scénario et Sami Basri aux dessins, et se recentre plus sur les liens de Kara avec la JSA et le rôle qu'elle occupe durant la dernière aventure de la JLI de Booster Gold dans Brightest Day - Justice League : Generation Lost.

En tout cas, un petit run qui était bien sympatoche à suivre et une manière de caractériser les personnages aussi loufoque que DeMatteis et Keith Giffen dans leurs meilleurs jours !

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 Sujet du message: Re: Comics Zone
MessagePosté: Ven 27 Mar 2015 13:19 
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Garth Ennis présente Hellblazer - tome 1
- Hellblazer #41 - #56 (mai 1991 à août 1992)

Tout juste remis du trip bien violent proposé par la réédition de Preacher chez Urban Comics, l'éditeur remet le couvert pour mon plus grand plaisir en nous publiant un autre des récits cultes de l'auteur à scandale irlandais sur le plus british dans l'esprit des personnages de comics américain : John Constantine !

Enorme run de 300 épisodes publié sur vingt ans et initialement paru chez DC Comics avant la création en 1993 du label Vertigo qui offrait alors une liberté d'expression que le mainstream ne pouvait s'autoriser, cette collection s'apprête à nous servir les quelques 40 épisodes signés par le bonhomme à l'écriture aussi acerbe que corrosive. Et bien que l'ensemble des récits qui composent ce premier volume bien copieux s'avèrent datés de l'époque pré-Vertigo (Hellblazer affichant son premier numéro sous ce label avec le #63 qui devrait être intégré dans l'album suivant), les propos tenus n'en demeurent pas moins de plus en plus virulents au fil de la lecture, l'artiste adoptant un ton de plus en plus libéré et peu châtié à mesure que le personnage emblématique de cette ligne éditoriale distribue ça et là quelques torgnoles et coups de pied dans les bourses bien pensantes de certaines hautes-sphères de notre société.

Faisant suite au premier run s'intéressant mensuellement aux déboires de Constantine et signé par Jamie Delano de 1988 à 1991 qui, je l'espère de tout coeur, nous sera proposé un de ces quatre, Garth Ennis conserve la marque de fabrique qui a su rendre cet anti-héros aussi charismatique que populaire : critique sociale et réalisme exacerbé des mises en situation dans lesquelles se glissent discrètement et intelligemment un arrière-plan horrifique qui ne sert qu'à souligner et renforcer le propos premier de ses auteurs. Le tout bien entendu agrémenté du langage et de l'attitude insolent et irrévérencieux du plus génial des détectives du paranormal. Archanges, seigneurs des Enfers ou représentant de l'autorité au service de sa Majesté, qu'importe. John Constantine les envoie tous chier et finira toujours par les entuber d'une manière ou d'une autre !

The must is yet to come !

- Hellblazer #41 - #46 : Dépendance mortelle

Et diantre, le run de Ennis débute de manière à nous foudroyer les testicules ! Il y va fort d'entrée de jeu en s'évadant légèrement et un temps seulement du sous-texte social imposé par Delano et qui a en grande partie contribué à la popularité du personnage.
Ennis nous présente un Constantine au bord du rouleau et qui malgré sa vie tumultueuse, où il se voit de manière régulière devoir frayer avec les pires engeances démoniaques et la condescendance des séraphins, se doit d'affronter son pire ennemi : lui-même. C'est ainsi l'occasion de revenir de manière sommaire et référentielle sur tout son parcours réalisé jusqu'ici. Toutes ses erreurs, ses trahisons et ses décisions qui ont conduit tant de ses amis dans la tombe et qui le condamnent inévitablement aux supplices éternels de l'Enfer, son âme étant à n'en pas douter l'un des mets les plus convoités de nombreux Diables.
Et le coup de massue qui lui fera prendre plus que jamais conscience de son devenir vient en la présence d'un petit quelque chose qui a tôt fait de lui pourrir les derniers jours qu'il s'apprête à passer sur Terre, un cancer des poumons à un stade très avancé.
Crachant littéralement ses poumons, Garth Ennis exploite son sujet de manière passionnante en deux temps. Une première partie durant laquelle nous assistons au périple d'un John Constantine bien décidé à ne pas se laisser abattre par cette merde putride qui ronge son corps, voyageant d'un bout à l'autre du Royaume-Unis à la rencontre de vieilles connaissances plus ou moins amicales susceptibles de lui venir en aide, et à la recherche d'une quelconque magie et d'une ultime arnaque qui lui permettra de dévier la Mort et de sauver son cul et son âme des flammes et des fourches.
Qu'il parte à la rencontre d'un vieux pote damné et croise par inadvertance la route d'un sinistre personnage prêt à recevoir une sérieuse dérouillée et une humiliation telle qu'il n'en a connu en des milliards d'années d'existence, ou bien qu'il demande conseil auprès d'un connard ailé pompeux et arrogant, Garth Ennis s'attarde à travers ces histoires à poser les bases de son intrigue et à nous présenter son personnage sous un angle plus intimiste en le plaçant face à la Mort et en lui soumettant une quête introspective qui rend le personnage aussi attachant et touchant qu'amusant à suivre du fait de sa nature profonde qui ne peut s'empêcher de resurgir même face aux pires situations.
Dans un second temps, Ennis envoie valser tout cet aspect apitoiement sur soi-même pour se recentrer sur le caractère punk et déglingué de Constantine. En effet, pourquoi allait quémander une solution auprès des autres lorsque l'on est soi-même le bouffon le plus magouilleur et tricheur qu'est connu l'Humanité ? Les règles, il les connaît et il sait s'en jouer, c'est ainsi que dans un moment de pure jouissance pour le lecteur et seulement armé de sa ruse et de son sens de la provocation, nous allons pouvoir assister de quelle manière John Constantine va parvenir à être le premier humain à se rétablir miraculeusement du cancer et sauver son âme en ne faisant ni plus ni moins que baiser le Diable de manière magistrale !

A l'image du Sandman de Neil Gaiman publié à la même période, je surkiffe cette façon d'écrire les histoires d'horreur où tout ne repose au final que sur l'ambiance et la mise en situation qui empruntent à quelque chose qui reste dans le fond très réaliste. Les personnages et les monstres mis en opposition ont à leur disposition des puissances incommensurables et la facilité d'écriture d'aujourd'hui ferait que les résolutions de ces histoires en passeraient par de gros moments d'action et de gore qui dénaturent totalement l'essence même de l'horreur et de l'angoisse au profit d'un aspect plus spectaculaire.
Hellblazer et Sandman, et tant d'autres histoires horrifiques parues sous Vertigo ou antérieurement sous d'autres éditeurs (ou d'autres pays, le Japon plus particulièrement) dépeignent l'horreur de manière ô combien bien plus captivante où tout le ressenti suscité ne passe au final qu'à travers de longs dialogues et un aspect bien plus suggestif de la menace. Et John Constantine et ses entourloupes est incontestablement le personnage rêvé pour baigner dans ce contexte, en négociant et jouant un jeu dangereux et malsain avec les abominations rampantes.

Le ton est donné, l'anti-héros par excellence nous prouve sa facilité à se faire des ennemis plus furibonds que ce que n'aurait pu espérer le Nazaréen, et il ne nous reste plus contempler ce qui constituera sans nul doute ce qui constituera un run de haute volée !

- Hellblazer #47 - #48 : Le pub où je suis né

Une petite histoire de fantôme et de truands bien sympathique, et qui revient sur une thématique qui sera très souvent d'actualité dans la suite de la série, peu importe l'auteur s'y attardant, à savoir qui du monstre et de l'humain s'avère être la plus grande menace pour autrui.
C'est par ailleurs le véritable point de départ de la relation sentimentale entre Constantine et un personnage féminin de retour dans son existence lors de l'épisode précédent, Kit Ryan alias Miss Irlande.

- Hellblazer #49 : Le seigneur de la danse

Dans le plus pur esprit de son scénariste, un épisode qui rend hommage au côté déglingué de nos amis d'outre-Manche, à grands renforts de beuveries, d'orgies, de bagarres et de chansons paillardes !

- Hellblazer #50 : Des vies remarquables

Un épisode de transition dans la pure lignée des conneries que je raconte plus haut, une rencontre au sommet entre Constantine et un Roi damné accompagné de ses enfants affamés et cernant l'exorciste désinvolte. Un jeu macabre et angoissant se forme entre les deux, uniquement bercé par de longs dialogues où chacune des deux parties avance ses arguments, l'un pour tenter de convaincre l'autre de rejoindre sa cause, l'autre pour tenter de se sortir vivant d'une nuit qui menace de l'engouffrer.
Garth Ennis se sert de cette nouvelle histoire pour à la fois ouvrir la voie d'une storyline qui reste à développer et dont on ne manquera pas la résolution dans un prochain à la volume, mais l'utilise également pour construire à travers des passages descriptifs le portrait de deux êtres assez semblables par l'aspect le plus néfaste de leurs personnalités.
Très bien mené de bout en bout !

- Hellblazer #52 - #55 : Sang royal

La partie la plus hallucinante de cet album ^^
Nous ne sommes toujours pas sous le label Vertigo destiné à permettre une plus grande liberté créative à ses auteurs, nous sommes toujours dans l'univers mainstream classique de DC, et pourtant Garth Ennis se lâche et ne montre quasiment plus aucune retenue (j'emploie le terme "quasiment", car quelques années plus tard il se permettra d'aller toujours plus loin avec des choses telles que Preacher et Crossed ^^').
La cible de l'auteur cette fois-ci : dans un contexte totalement décadent et perverti, Constantine mène l'enquête d'un club privé dans lequel ses hôtes, la crème de la crème de la société comptant des Sir, des célébrités, des hommes politiques et des membres de la famille royale, se complaisent secrètement dans l'opulence, la luxure et la barbarie.
Parmi les comportements scandaleux et exagérés à l'extrême, un rituel satanique prendra place et aura pour conséquence la possession d'un des princes héritiers à la couronne, le transformant en un tueur assoiffé de sang et de biles sévissant dans les rues de Londres.
En apprenant la nouvelle et les raisons qui ont amené certaines hautes instances à réclamer son aide, un large sourire s'affiche sur le visage de Constantine, et j'imagine sans peine que ce fut également le cas sur celui de Garth Ennis. Les deux bougres se lancent dès lors dans un festival insolent de pétages de rotules ministérielles et crachent et pissent sans vergogne sur la carcasse fumante et ridiculisée d'une noblesse britannique puante.
On s'éloigne pas mal du propos principal de la série pour un sentiment d'extase personnel sans doute recherché par le scénariste. Dans tous les cas, c'était sacrément intense !

- Hellblazer #56 : Ceci est le journal de Danny Drake

On conclut sur une histoire très convaincante et bien plus dans le ton d la série clôt ce premier album alors que Constantine croise la route d'un pauvre fou damné hanté par un quelconque démon avide de réclamer l'âme qui lui est due.
Terrible résolution qui fait la lumière sur une terrible vérité quant à la pourriture de la nature humaine et ce qu'elle peut conduire à faire certains individus rongés par des sentiments tels que le désespoir et l'égoïsme.

Vivement la suite !

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