*orgasme mental et visuel à la vue de la vidéo d’ange bleu*
Tu l’avais déjà postée dans le topic des AMV et j’avais déjà adoré, mais je ne m’en lasse pas.
Ça fait un bail que j’aurais du poster sur ce topic. Vu la quantité indécente de comics que je lis depuis que je n’ai jamais été aussi proche de leur lieu de production d’origine (délicieuse VO), j’ai de quoi remplir un post.
La preuve :
Kiosque VO
The Amazing Spider-Man, #586 à #591
Je vais essayer de ne pas trop spoiler, vu que je n’ai absolument aucune idée du niveau de la parution française. En gros, le numéro 586 se situe vers la fin d’une intrigue où se mêlent un nouveau méchant du type bouffon vert, mais gris et qui se fait appeler Menace, sous fond d’élection du maire de New-York, tout en ayant Spider-Man impliqué dans une sombre affaire de meurtre de policiers. Sacré programme.
Dans ce même numéro, l’identité de Menace est révélée (grand truc de Marvel ça : « Mais qui c’est en fait ? »). Je n’ai pas eu le temps de m’habituer au personnage, mais vu qui il est, le twist a dû bien fonctionner. Par la suite, l’Araignée a un problème lors de son procès puisque certains ne veulent pas qu’il y assiste avec son masque. Heureusement son avocat, Matt Murdock (Daredevil pour les incultes) est là pour sauver la situation ! Ce qui n’empêche pas Spider-Man de finir en taule. En même temps l’un de ses amis y fini aussi à cause de son implication dans le complot impliquant la mort des policiers. Heureusement, Spidey le sauve et sauve la situation par la suite (oui, c’est volontairement accéléré).
Même si j’ai pris ce récit vers la fin, je l’ai dans l’ensemble bien aimé, vu comme il était rondement mené. De plus à la fin, on a droit à une tranche de Norman Osborn, ça fait toujours du bien par où ça passe. Seul bémol, le procès de Spider-Man en lui-même est occulté. Pour avoir le récit, il faut aller sur le site de Marvel et l’acheter. Pourritures capitalistes.
Numéro 589. Un court récit en un numéro mettant en scène The Spot, un méchant qui crée des trous dans l’espace. Assez fun. On voit pas trop l’utilité, mais c’est fun.
590-591. Un court récit mettant de plus en scène les Fantastic Four, qui emmènent Spider-Man faire une ballade dans le macro-monde. Arrive alors une sombre histoire d’écoulement du temps différé entre notre monde et le macro-monde, tout ça pour qu’il se passe deux mois durant la durée de la virée et ainsi faire avancer de façon totalement artificielle les évènements. Mouais. Un peu facile tout ça. De plus, dans ce récit intervient un truc carrément bizarre : les FF semblent oublier petit à petit l’identité secrète de Spider-Man (alors qu’ils sont sensés la connaître) et pour expliquer ça, il invoque une sorte de pouvoir dont je n’avais jamais entendu parler avant. Je suis très sceptique. Enfin bon, c’était surtout pour montrer que Peter faisait une crise de confiance en ses amis, heureusement tout rentre dans l’ordre.
The Amazing Spider-Man Extra ! #2
Avec seulement deux histoires, je l’ai presque préféré à tous les autres numéros que j’ai lus. J’avoue, c’est parce que le premier récit met en scène Anti-Venom et que je perds toute objectivité lorsque je suis en face d’un symbiote extraterrestre. Sûrement un fantasme bizarre.
Le second récit met en scène Spider-Man et Wolverine, dans un duo de « le gentil garçon sert de faire valoir au bad-boy » de service un peu… Heu… Relou ? Je dois être légèrement aigri.
Librairie VO
One Bad Day (Steve Rolston)
Steve Rolston est un dessinateur de comics originaire de Vancouver et j’adore son style, qui atteint, selon moi, un équilibre parfait entre le détail et la simplicité. En plus il dessine en noir et blanc. Il a dessiné, entre autre, le premier volume de Queen and Country, écrit par Greg Rucka, volume qui a gagné un Eisner Award. One Bad Day est son premier livre qu’il a entièrement écrit et dessiné lui-même et ma foi, ça tient super bien la route. Il s’agit d’une histoire banale qui tourne vite en plein cauchemar, le genre de situation qui arrive lorsque l’on se frotte au crime sans savoir à quoi s’attendre. Sans rien demander non plus. Là non plus je ne suis pas objectif, mais c’est un genre d’histoire que j’affectionne tout particulièrement.
Invincible vol.1 et 2
C’est l’histoire de votre vie telle que vous avez rêvé qu’elle soit. Si, si, je vous le jure.
Sans déconner, vous n’avez jamais rêvé que votre père soit le plus grand super héros de la planète et qu’il vous apprenne qu’un jour, vous hériterez des mêmes pouvoirs ? Vous n’avez probablement jamais eu douze ans.
Voici donc le postulat de départ d’Invincible, écrit par Robert Kirkman (qui a aussi écrit The Walking Dead *nouvel orgasme mental*). Mark Grayson est donc le fils d’Omni-Man, extraterrestre à la morphologie humaine venu sur Terre pour la protéger et d’une humaine. Dans le premier volume, on suit son apprentissage de ses pouvoirs, son introduction dans le monde du super-héroïsme, ainsi que celui de l’université. Vous l’aurez compris, Invincible ne parle pas d’autre chose que ce à quoi l’on s’attend : la vie d’un ado qui se découvre des superpouvoirs (bon, avec son père pour le guider quand même, ce qui change pas mal la donne). Mais il le fait super bien. Non, il le fait parfaitement bien. C’est tellement crédible que c’en est magnifique. Ajoutez à cela le style graphique de Cori Walker et les couleurs de Bill Crabtree et vous obtenez un bouquin qui déchire.
Ça c’était pour le premier volume, qui servait d’introduction au postulat de départ (avec une sombre histoire (encore une) de lycéens transformés en bombes. Hell yeah !). Le second volume, qui voit l’avènement d’un nouveau dessinateur, Ryan Ottley (on ne remarque quasiment pas le changement de style, contrairement à, je ne sais pas, The Walking Dead par exemple ?), fait aussi prendre une nouvelle dimension au scénario. Déjà, l’univers est plus creusé, puisque l’on introduit ses grands super-héros. Ce qui donne lieu à la meilleure parodie de la Justice League que j’ai jamais vue. S’ensuit une effroyable tragédie, pleine de twists et de caméos (Savage Dragon, ha ha ha !).
Invincible est addictif, je ne peux pas mieux le décrire.
Red Hulk vol.1
J’ai lu ça un peu au hasard, dans une session librairie. En regardant la couverture, je me suis dit « Ça a l’air d’être bourrin sans raison. » Et ben j’avais raison. Pendant tout le bouquin, on a un Hulk rouge qui essaye de mettre la misère au Hulk vert normal, sans que l’on sache pourquoi, ni d’où il sort et ce, pas même à la fin ! Enfin, j’exagère un peu pour le pourquoi, on comprend vaguement que c’est à cause des évènements de World War Hulk, mais si on ne l’a pas lu, ben on est un peu perdu. De plus, ça sent le gros fan-service avec le Hulk rouge qui met sur la tronche à à peu près tous les autres monstres radioactifs schizophrènes de son genre de l’univers Marvel, plus Thor. Erf.
Bref, il faut que j’arrête de lire des trucs au hasard.
Justice Society of America – Thy Kingdom Come vol.2
Là, j’ai choisi en connaissance de cause ! J’étais tellement triste en partant de France de laisser derrière moi les numéros de DC Universe et ses histoires de la JSA (et de la JLA aussi), que j’ai été très content de trouver ce volume qui commençait à peu près là où je m’étais arrêté dans la JSA.
Je ne veux pas spoiler, mais cette histoire de dieu du Troisième monde et de son héraut qui fout le bordel, c’est complètement génial. Ajoutez à cela la création au sein de ce récit des péripéties incluant exclusivement Power Girl et vous tenez votre gagnant.
De plus, j’ai enfin pu voir la case d’où était tiré le Alan Scott – Green Lantern Prime qu’avait posté ange bleu et ça m’a donné, encore une fois, un orgasme mental.
Mmmmmmmh.
Bon, je vous laisse, j’ai encore le premier volume d'All-Star Superman à finir, 10 numéros de Green Lantern à commencer ainsi que le volume 3 d’Invincible et un récit intimiste de 300 pages au bas mot. Miam.