J'accentue grossièrement mes positions dans le présent contexte, dans l'intention de proposer une posture originale/particulière; mais je suis tout à fait d'accord avec toi, ange, autant sur la légitimité du "sentiment d'offense" des faux-lauréats bernés, que sur la pertinence de donner à l'infinie maladresse de la manoeuvre une qualification sérieuse.
Sur l'intuition formulée par toi en conclusion de ton post : il s'agit là de mon sentiment profond, disons, du point de départ de mon intervention (le reste n'est que broderie sur mon premier post).
Pareil pour le débat autour du versant "recommandation-aiguillage" - et là cela vaut pour tous les deux : vous avez raison d'insister sur ce point car il pondère ma posture initiale.
Il est tout à fait vrai que la situation actuelle dénote une réelle demande de recommandation (ange) ou d'aiguillage (sele).
(Les bibliothèques sont à ce titre des acteurs incontournables, pourtant éminemment contournés ^^')
Mais ce sur quoi je veux conclure ce post, c'est sur ce-qui-se-dessine : l'imminence d'un point de rupture (je reprends la conclusion d'ange bleu).
En pensant au dernier post (la contribution de seleniel), je me demande réellement si dans le contexte nouveau du pluralisme des canaux et des pratiques de recommandation*, ce n'est pas les ressorts même de la prescription qui ont changé de nature... Et si justement ce ne sont pas les logiques sociologiques (que tu fais bien de préciser entre parenthèses, sinon j'aurais eu du mal à suivre) qui sont remises en cause.
Le fait indéniable et élémentaire qu'il existe une réelle demande d'aiguillage n'emporte en rien la garantie d'une pérennité légitime des logiques prescriptives. Je suis convaincu que cette tendance globale annonce un sort funeste à ces pratiques (/rites ?!) qui consistent essentiellement en un processus de consécration.
Sylive Ducas ou Sylvie Ducas...une homonyme, spécialiste de socio de la littérature ^^' ???
Ce serait fort ! Non, ce doit être la même personne certainement.
* ainsi que les pratiques "de l'aiguillé, du demandeur" : l'accord de confiance, celui-là même auquel nous souscrivons entre nous tacitement dans ces threads de la Digue.
Alors que la posture de l'aiguilleur, n'est plus celle du "prescripteur" : il pardonne qu'on ne l'écoute pas ^^'
PS : lorsque tu dis "ça me semble quand même une nécessité", j'ai mal compris : "ça" = ?.
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