Le Gourmet a écrit:
Yuki Nagato a pour base Reï Ayanami, Yuki explose littéralement toutes copies de Reï et arrive à se payer le luxe d'être surement meilleur que l'original (question de point de vue, mais franchement, il n'y a pas à beurrer les sandwichs pendant des heures... Yuki > Reï.).
Le second degré, c'est essentiel les enfants. Ca peut tout changer, ça peut tout faire ; c'est aussi pour cela que c'est un don rare que de pouvoir le comprendre. Je pense que ce genre d'avis est moins considéré comme du troll que de l'hérésie pour certains, mais soit, je serais hérétique !
De toutes les manières, Reï est un personnage dont la fonction est de taper sur les nerfs du spectateur. Clair et net, sans bavure, donc sympatoche vrai de vrai. Steven Seagal a trouvé son maître à expression, Fabrice Luccini son Dieu de la pensée nihiliste. Avec de telles références qui vénèrent Reï, comment ne pas aller dans son sens ?
Reï, c'est aussi le personnage d'anime qui a créé le plan-séquence version dessin-animé, ce qui est plus conceptuel que conceptuel. Imaginez : des minutes entières à la voir dans un ascenseur sans rien dire. Bergman n'aurait pas fait mieux en son temps (faut dire qu'il ne filmait pas trop les ascenseurs).
Donc Reï est un personnage effrayant, chiant comme la mort, standard d'un genre standardisé avant même d'avoir été créé, inutile, pédophiliste au possible, dispensable ; le tout en ayant été façonnée de manière à ce que tout ce qui vient d'être énuméré soit voulu. Ca mérite bien de passer ce tour, en définitif.