Bullzor a écrit:
Emma Stone délivre de quoi faire péter le baromètre de Leto II le long de ses apparitions (donc c'est du jeu de qualité, t'as vu) !
Emma Stone est magnifique tavu, mais son personnage est totalement transparent et l'actrice n'arrive pas à se détacher de ses précédents rôles d'ado, là où pour être vraiment prenante il faudrait qu'elle incarne une femme fatale. Ce qu'elle ne parvient jamais à être, à cause de son jeu (</3) et de l'écriture du personnage dans les choux ; elle est aux côtés du grand méchant, mais c'est une brave fille qui a pour mission de lui apprendre les bonnes manières : ... ... ...
Je ne perdrai pas plus de temps là dessus.
Et plus généralement,
Gangster squad est une repompée des films de gangsters qui n'essaye même pas de pousser son travail au delà de l'hommage vain : la copie est paresseuse, sans âme, inintéressante. Les séquences émotions sont navrantes à souhait : le gamin frappe de rage et de frustration son vélo TU LA SENS L'EMOTION DE LA TRISTESSE MONTER ET COULER EN TOI moi non plus passe à la bobine suivante Bobby au lieu de nous emmerder.
Ryan Gosling, as usual en chou farci bôgosse et sans charisme (il est présenté comme un vilain garçon au début, hein, je précise au cas où t'oublierais comme les scénaristes ce détail par la suite) ; Josh Brolin se décrispe une seconde et paf son lifting te saute à la gueule, aïe ; Sean Pen a décidé que Ralph Fiennes ne serait pas le seul à cabotiner piteusement dans un rôle de méchant maquillé comme une voiture volée ; Emma Stone.. non je ne dis plus rien, j'ai déjà trop balancé de saloperie sur elle (</3). Bref, un casting de haut vol pour des personnages attachants auxquels tu crois à fond et que tu as hâte de suivre dans leur odyssée rendu aussi palpitant qu'une sortie chez Franprix. Encore que chez Franprix, c'est l'aventure, tu sais jamais à quoi t'attendre au moins : le jambon a pu bouger de place, y a plus de chocapic dans les rayons, le dernier pack de lait se périme dans la semaine, etc.
Dans la foulée, je me suis d'ailleurs refait
les Incorruptibles et vlà la comparaison. Dans ce dernier, même le comptable bureaucrate de la bande ne donne pas l'impression d'être une énième copie carbone du geek sympathique mais un peu trouillard qui va mourir VAS Y PLEURE remet en une couche sur la bobine Bobby je sens que la salle est en émoi ; campé ici par Giovanni Ribisi. Soit dit en passant, Brian sortait pas les violons au moment de la mort de ce personnage, et pourtant je l'ai beaucoup plus ressenti comme un poignard dans le coeur, comme quoi. Et le film réussit à te faire des séquences classique en te les montrant comme
jamais tu ne les as vues nulle part (la fusillade dans l'escalier de l'Union station, tu rajoutes le landau du cuirassé de Potemkine et paf, ça devient un nouveau classique du cinéma de gangster). Bref, je suis un vieux con qui reste dans les années 80 avec mon Brian, parce que c'est le plus fort.
(même avec son dernier sorti, avec une Rachel McAdams over the top en nuisette <3 non vraiment allez le voir j'ai fait un bond de trente centimètres comme un con au passage le plus obvious, c'était du plaisir en barre)Bullzor a écrit:
Personnellement, je n'ai pas senti à quel moment du film cela pouvait bien correspondre...
Apparemment c'est le guet-apens dans Chinatown qui a remplacé une scène de massacre dans un cinéma (rapport à la tuerie du
Chevalier noir se lève). La scène en elle-même est d'ailleurs très pénible, perso sans savoir que c'était ce moment du film qui avait été reshooté, j'ai senti la mollesse du passage avec embarras. Comme le reste du film.