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 Sujet du message: Les mondes de Ralph
MessagePosté: Jeu 21 Fév 2013 19:00 
Viewtiful Shinigami
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Résumé : Dans une salle d’arcade qui résiste encore et contre tout a l’envahisseur de salon et a la dématérialisation, Ralph est le méchant d’un bon vieux jeu d’arcade a l’ancienne avec ses gros pixels depuis 30 ans face au brillant Felix qui répare tout ce qu’il casse.
Mais voila, Ralph est blazé de n’avoir qu’un rôle de faire valoir et ses réunions aux méchants presque anonymes ne l’aident pas vraiment et il décide de partir en quête d’une médaille a travers les autres univers de la salle d’arcade car les personnages peuvent voyager entre les jeux. Ce qui bien entendu ne sera pas sans conséquences sur son jeu d’origine, qui lui sans méchant a combattre, va forcément moins bien marcher.


Déjà je suis assez surpris de ne pas avoir trouvé de sujet sur la volonté, c’est du disney après tout et c’est rare qu’ils aient peu de visibilité sur le forum, mais bon, ça me permet de faire un sujet film ce qui n’est pas plus mal.
Donc je vais tout de suite passer a mon avis sur le film, même si il tient en un mot : partagé.

Tout le début du film est truffé de référence sur les jeux vidéos anciens comme récents et de gags amusants jouant sur le mélange des univers de jeux, c’est un plaisir de revoir Qbert par exemple, de se demander ce que Sonic fout là vu qu’il a débuté sur console et qu’il n’a jamais trop marqué l’arcade contrairement a son nemesis Mario. Ce dernier d’ailleurs n’apparait pas dans le film bien que des éléments Nintendo soient présent, surement pour des histoires de droit et de gros sous, mais aussi et surement pour ne pas faire d’ombre aux héros du film car Ralph au final n’est rien de plus qu’un clone de Donkey Kong (le vieux) et Fix-it Felix un autre Mario dans son genre.

La première partie du film est donc un bonheur ultra remplie de références plus ou moins facile a trouver (la gare centrale est pleine de personnages sympa, et on en redecouvrirai a chaque nouveau visionnage), sans temps morts et franchement divertissante.

Puis arrive la seconde partie du film ou Ralph va se perdre dans un clone de Mario kart rose bonbon, pour s’enliser dans une intrigue ennuyeuse cousue de fil blanc, surement pour donner de l’intérêt au film pour les plus jeunes j’imagine (avec la sempiternelle rengaine du méchant qui aide une pauvre petite marginale *baille*[inserer diverses péripéties & état d’âmes]+Fin qui ne peut être malheureuse). Hormis le Konami code, plus grand-chose ne m’a fait sourire durant cette partie du film, qui de plus se consacrant aux jeunes est un navrant placement de pub avec Coca, mentos, Subway, Nesquick, etc , et pour peu on y fait également l’apologie des glitchs/bugs…

Qu’est-ce que je disais ? Navrant, oui c’est le mot.

On a donc un film qui a le cul entre deux chaises, divertissant et rafraichissant certes car tout est y est joliment fait, mais j’ai l’impression qu’a vouloir parler aux anciens gamers et aux enfants en général il a clairement loupé le coche car il est plutôt difficile pour les 2 parties d’y trouver son compte.
Si on rajoute le fait que j’ai en horreur la voix de John C reilly, un peu comme son jeu d’acteur d’ailleurs (ça m’a rappelé aussi combien le doublage de JoeyStarr m’a pourri Ted, tiens), Ralph n’avait pas grand-chose pour se faire aimer. Mais heureusement que j’aime Donkey Kong et le retro gaming, ça l’a sauvé. Plus ou moins.

Heureusement que le générique de fin en pixel art est super sympa, ça a permis de finir le film sur une bonne note.
C’est un disney correct, sans plus, ou il y a de passion mais au final peu de talent et d’inspiration, c’est d’autant plus vrai quant on compare ça a l’épisode de Gravity falls dédié aux jeu vidéos, qui lui sans aucune licence arrive a s’en tirer bien mieux, je sais que ce n’est pas comparable (Tv vs ciné) mais c’est du Disney aussi. La multiplication des licences c’est une chose.. leur emploi, une autre !



Et d’ailleurs le jeu vidéo tiré du film tiré des jeux vidéos est un ratage complet, comme quoi mauvais sang ne saurait mentir!


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 Sujet du message: Re: Les mondes de Ralph
MessagePosté: Jeu 21 Fév 2013 22:07 
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Ah! Drôle de coïncidence, j'avais commencé à rédiger un topic sur ce film hier, mais du coup tu m'as devancé Ichigo!
Un peu pour les mêmes raisons que toi d'ailleurs, j'ai vu ce film cette semaine, et j'ai vraiment kiffé. Probablement le meilleur Disney avec Raiponce de ces dernières années.
Tout d'abord toutes les références qui apparaissent sont vraiment sympa et permet aux spectateurs plus âgés de rentrer le film. Je me suis amusé à repasser certaines scènes plusieurs fois histoire de bien repérer les personnages en background (la gare centrale).
Et c'est vrai que pour ça la première partie du film est un vrai régal.

Pour la seconde partie, alors oui le scénario ne casse pas trois pattes à un canard, surtout qu'un canard n'a que deux pattes. Un peu déçu peut être que finallement les mondes de Ralph ne se résument qu'à la visite de trois mondes (sans compter l'association des méchants anonymes). Les pubs pour coca, mentos et autre Nesquik m'ont pas plus choquées que ça.
Ce que j'ai apprécié justement dans cette deuxième partie, ce sont les caractères des différents héros. Tous ont des comportement originaux qui tirent pas vers le cliché.
Ralph et Vanellope ont peut être des comportements plus classiques, mais je les trouve très moderne dans la manière d'aborder leur relation.
C'est surtout le duo Félix/ sergent Calhoun qui m'a le plus fait plaisir. Le personnage type prince charmant disney en prend un certain coup avec Félix, tout comme les princesses Disney d'ailleurs. Et sans que les rôles féminin/masculin soient inversés, ils arrivent à sortir des clichés que l'on retrouve dans ce genre de film d'animation.

Pour conclure je dirais que ce film est vraiment à voir. Déjà parce que l'animation est vraiment réussie, que les références sont un régales pour petits et grands connaisseurs des mondes vidéo ludiques, mais aussi parce que les personnages s'inscrivent dans un monde dynamique et bourré d'humour.
Je rajouterai même que j'ai regardé le générique de fin jusqu'au bout, plus pour la manière dont il est réalisé que pour la musique.

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 Sujet du message: Re: Les mondes de Ralph
MessagePosté: Jeu 21 Fév 2013 23:01 
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J'ai vu le film hier.
Enfin, voir est un bien grand mot vu que je me suis arrêté à la partie où y a le monde rose bonbon (dont tu as parlé).
Franchement, à mes yeux, ce film pue la défaite.
Pourquoi?
Tout simplement parce qu'il est censé être une hymne aux gamers mais qu'il ne fait que surfer sur la vague de la mode "geek tro lol kikoo" comme Big Bang Theory (je risque de me faire taper dessus mais bon).
Comme la série que je viens de nommer, ils croient qu'il suffit de foutre des références plus ou moins implicite sur l'univers gamers pour que les gamers se sentent flattée et aussi amusés.
Et non, comme The Big Bang Theory, même si on comprend les références, l'humour ne fait pas mouche à cause de la facilité.
J'imagine bien le scénariste dire: Hey les gars, et si on mettait le point d'interrogation de MGS pour que les fans de MGS kiffent notre film? ça serait génial!"
Autre point qui m'a gêné c'est encore l'esprit Disney qui me rend hermétique (en tant qu'adulte) à l'histoire: trop bon enfant, trop linéaire, trop manichéens. Je n'ai pas vu la dernière moitié du film mais je vois déjà Ralph se fait accepter par ses compères et son antagoniste finir avec la capitaine.
Au fond, la plus grosse erreur du film c'est d'avoir un humour formaté, d'aller dans la parodie bête et sans saveur. Je suis un gamer, j'aurais aimé voir des mélanges et des situations improbables dans les jeux vidéos de mon enfance (genre Sonic qui...sauve le royaume champignon, Zangief qui trouve l'amour).
Ici on a là des situations vues et revues à la sauce JV et qui font pas mouche, ni l'humour d'ailleurs (et je suis bon public).
Franchement, comme dit plus haut, ce film pue la défaite.
Ce film me fait penser à celui ci (en moins pire quand même...) qui est traité dans une chronique qui est assez sympa:
http://www.jeuxvideo.com/chroniques-video/00000436/crossed-gamer-00110627.htm

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 Sujet du message: Re: Les mondes de Ralph
MessagePosté: Jeu 21 Fév 2013 23:31 
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Djon-Carls, ce film est un Disney-Pixar. Je ne crois pas qu'il vise à toucher le public des gamers comme tu l'appelles, mais bien plutôt les enfants qui vont voir un film avec leurs parents pendant les vacances de Noël.
Toutes les références sont quand même assez hermétiques aux mioches qui sont visés. Ceux qui prennent plaisir à revoir des personnages de jeux vidéos de leur jeunesse, se sont les parents qui amènent leurs enfants. C'est sûr que si t'es un gamer, t'y trouvera pas ton compte. Et puis pour l'humour, c'est pas non plus une comédie, j'ai passé du bon temps, un sourire en coin. J'ai pas forcément envie de voir un film pour rire uniquement. Et mettre des personnages connus dans des situations qui ne leur sont pas habituels, là j'aurai trouvé le scénario forcé pour plaire à une petite communauté qui n'est pas la cible prioritaire de Disney.

Enfin, je trouve les mondes de Ralph beaucoup plus sympa que "Cars", "la Princesse et la grenouille" ... sûrement parce que je l'ai regardé sans me prendre la tête, mais juste en essayant de rester émerveiller aux mondes qui s'ouvraient devant moi. Rêvons encore un peu!

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 Sujet du message: Re: Les mondes de Ralph
MessagePosté: Ven 22 Fév 2013 09:14 
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La Princesse et la grenouille


On en dira pas de mal de ce film devant moi!

Concernant Wreck-it Ralph, je vous trouve quand même un peu dur avec la deuxième partie. Je l'ai trouvée très bien ficelée, avec des twists finalement bien trouvé et amusants, une scène anthologique (Ralph et le Kart de Vaneloppe) et un accent plutôt dramatique sur la fin, même si le message est bien trouvé. C'est sur qu'à la fin Ralph est accepté par les résidents et que Felix et Calhoun finissent ensembles, mais j'aurais pu le dire avant même de mettre un pied dans le cinéma. Ce n'est franchement pas ce qui importe mais plutôt le chemin pour y arriver. Perso j'ai accroché à fond et j'ai adoré. Mais bon, j'admets que je suis extrêmement bon public aussi en ce qui concerne les dessins animés :-)

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"Nous ne sommes que trois, la rapière à la main:
Fille d'Elfes et Guerrière, Adarana la Blonde,
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 Sujet du message: Re: Les mondes de Ralph
MessagePosté: Ven 22 Fév 2013 10:26 
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Il est évident qu'il est adressé aux gosses en partie. Mais quand on voit le tas de reférences plus ou moins subtiles qu'on nous balance: Quubert qui fait la manche par exemple, c'est un truc que seuls les vieux de la vieille pourront comprendre et en sourire. Tout comme Ralph en soit qui est une parodie de Donkey Kong. On pourrait dire que c'est un clin d'oeil pour les "parents qui accompagnent leurs enfants" mais je pense que vu le contexte on aurait pu s'attendre à mieux niveau émotion (Là-Haut lui était adulte dans le fond) et à un traitement moins linéaire et plus original. Parce que mine de rien c'est le public gamer qui est visé de prime abord. Du moins c'est ce que j'ai ressentie en voyant les trailers. De même pour le coté parodique, en comprenant que Ralph et Felix étaient des dérivés de DK et Mario je me suis dit: "Chewayte, ils vont se moquer de l'univers du JV!" Chose faite mais de manière trop lisse. Je m'attends pas à du South Park hein. C'est juste que comme beaucoup en voyant les trailers je m'attendais à une histoire très emprunte de nostalgie video-ludique sous couvert de parodie. Et je ne pense pas être le seul à penser ça. Bon j'avoue que j'exagère pour le coté humour. Ça n'a jamais été le point fort des pixars mais si encore c'était émouvant. Les personnages sont aussi profonds qu'une assiette creuse car ils se contentent d'être des ersatz des perso dont ils sont inspirés.
Même si je ne suis pas fan des Disney mais j'ai aimé une saga qui exploite bien cette fibre nostalgique qu'est Toy Story, parce qu'ils crééent un univers totalement personnel avec des thèmes actuels.

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 Sujet du message: Re: Les mondes de Ralph
MessagePosté: Ven 22 Fév 2013 15:50 
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Je ne crois pas que tu puisses jugé de l'émotion du film ou des personnages puisqu'elle se trouve dans la deuxième partie du film que tu n'as pas vue (en particulier la scène du kart et celle des menthos mais tout ce qui touche à Vanellope post-révélation est finalement assez sombre sous couvert de rose bonbon). Non seulement cette émotion est bien construite et bien amenée, mais elle est très réussie. C'est une chose que tu n'aie pas aimé le film, mais le critiquer de façon aussi précise sans l'avoir vu en entier n'est quand même pas très intellectuellement honnête.

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 Sujet du message: Re: Les mondes de Ralph
MessagePosté: Ven 22 Fév 2013 15:57 
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Je vais faire quelques redites par rapport aux messages de Celeglin et Isuzu.

Je sais pas si les détracteurs ont vu le même film que moi, ou s'ils ont juste décidé de s'aligner sur la ligne éditoriale des Inrocks, qui ont commis une critique particulièrement consternante de Wreck it Ralph. Ok, le film a beaucoup communiqué sur cet aspect gaming (la campagne Japonaise est plus juste en se concentrant sur Sugar Rush) et je comprend très bien l'envie de voir ses personnages préférés interagirent entre eux dans un grand crossover mouillé de nostalgie. Mais j'ai l'impression qu'en vous focalisant sur les références gaming et en jetant aux orties l'histoire que le film essaye de raconter, vous en faite la critique la plus superficielle possible. Il est également évident qu'avant de donner son avis on est vivement invité à savoir de quoi on parle, et donc visionner l'oeuvre en question en entier est indispensable.

Wreck-it-Raph (le titre français sucks balls) est pour moi une réussite. Pas un film parfait, on est d'accord, mais un excellent film qui mérite tout de même un second visionnage. C'était évident qu'empiler les références à destination des nostalgiques de leur Atari et autres gamers de 35/25 ans ne va pas rembourser un long-métrage Disney, dont la cible est forcément plus large et plus familiale. Quand on achète du kiri, on sait que c'est pas du Cheddar.
Les films tablant sur la nostalgie des joueurs existent, mais se sont majoritairement des échecs artistiques (Choisissez un film adapté d'une licence de JV. N'importe lequel.) ou commerciaux (Scott Pilgrim).


Mais pourtant le film parvient a faire correctement son boulot d'hommage : les références de la première partie abondent (Aerith Lives !), les gags visuels sont malins (les déplacements saccadés des nicelanders) et si cela ne suffisait pas le casting de la BO prouve l'implication totale des auteurs en prenant soin de rameuter le vrai groupe de J-Pop AKB48 et surtout Buckner & Garcia pour le générique de fin. Les gens ont poussés des hourras dans ma salle quand le konami code est passé, et il y encore pas mal d'inside jockes mais j'ai la flemme d'être exhaustive.

Le film ne fait pas l' "apologie du glitch". Cet élément peut-être interprété de différentes façons mais
Spoiler: Montrer
je peux imaginer que ce "glitch" soit en réalité une fonctionnalité bonus prévue pour personnage de Vaneloppe dans le jeu. Sa présence dans le jeu n'étant pas fortuite, pas de raison que le glitch le soit, surtout que chaque personnage de SR semble avoir une attaque spéciale. Et même si on choisi de rester sur le glitch,
ça peut aussi parfaitement être un hommage à l'histoire du JV :
Spoiler: Montrer
ce n'est pas comme si des tas "bugs" n'ont pas finis par séduire les developeurs/ joueurs et n'ont été inclus volontairement dans leurs jeu au fil du développement / des épisodes d'une saga.


Pour moi tous ces éléments prouvent que le projet a été porté par un amour sincère pour l'univers jeux vidéo qui dépasse l'opportunisme et la geekploitation. Et c'était la bonne chose à faire que, plutôt que se branler la nouille sur la grandeur perdue des années 80 en se contentant d'accumuler les citations, de prendre des personnages référencés mais inédits, qui ne vont pas nécessiter des marmots nés en 2005 une connaissance exhaustives de licences tombées en désuétudes avant leur naissance. Ralph et Felix ne sont pas des "sous-Donkey Kong" ni des "Sous-Mario" pas plus que Sugar Rush n'est un sous-Mario Kart: ce sont des évocations explicites. Et Sugar Rush a un univers très réussi, qui visuellement tue tout et s'inspire clairement des jeux japonais. Personnellement j'étais ravie de l'apparition de la mascotte de Beard Papa's Cream Puff, une chaîne originellement japonaise (si vous avez l'occasion de tester leurs choux à la crème, ne la ratez pas, c'est une tuerie)

Et puis un placement de produit du genre du Mentos et du Diet Coke, malin, fun, qui constitue une référence et un élément de scénario super bien exploité au lieu d'être gratuit et purement pécuniaire, j'en veux bien d'autres.

(Mais franchement, j'attend encore qu'on râle sur la licence James Bond qui se fait payer par Omega juste pour porter une montre pendant 30 secondes. Le placement de produit fait maintenant parti de la stratégie de financement de certains films et le tout est que ce soit fait intelligemment)


L'écriture du scénario est clairement maîtrisée: rien n'est gratuit. A un moment Ralph acquiert une médaille: et bien ce simple objet va avoir trois ou quatres fonctions différentes dans l'histoire. J'ai personnellement trouvé que les vrais rebondissements du film étaient bien dissimulés, jusque dans la bande-annonce.
La trame part dans plein de directions, mais trouve le moyen de ne jamais se perdre, les gags dispersés trouvent sens à plusieurs niveaux de lecture (les références, par exemple, à Alien et au Magicien d'Oz ou tout simplement les moments de satire des jeux référencés) et là que pour moi, réside la grande réussite de Wreck-it Ralph : dans la manière qu'à le film de musarder en cours de route, en donnant la part belle à Vaneloppe, et en faisant mine d'oublier le conflit initial, avant de relier magistralement toutes ses intrigues à priori éparpillées dans un final forcément spectaculaire qui équilibre bien le pathos et l'action. Héroïsme pour les protagonistes, fin bien horrible pour les Vilains: chez Disney, malgré toute les accusations justifiées de mièvrerie qu'ils se tapent, ils ont une prestigieuse tradition du J'éventre-la-belle-mère-avec-un-bateau et Mon-oncle-dévoré-vivant-par-les-hyènes. Oh, les beaux souvenirs d'enfance!


Le film est manichéen? Plutôt moins que le Disney moyen. Il y a beaucoup de parallèles à faire entre les trajectoires
Spoiler: Montrer
du protagoniste et de Turbo,
ce qui permet au film de ne pas être simpliste. Tous deux sont motivés par un désir de reconnaissance, et leur trajectoires, quoi qu'opposées , se reflètent l'une dans l'autre.
Ralph passe un bon tiers du film à foutre complètement la merde et en face, les nicelanders ne sont pas réellement nice.

Citation:
sempiternelle rengaine du méchant qui aide une pauvre petite marginale *baille*[inserer diverses péripéties & état d’âmes]+Fin qui ne peut être malheureuse).



En même temps, peut-être que c'est ton premier, et si c'est le cas y a pas de honte, mais les Disney appartiennent rarement au genre de la tragédie. Encore une fois, confère ma brillante allégorie fromagère. Tout le début du film nous informe que ces personnages sont des acteurs: Ralph, loin d'être un "méchant" est caractérisé par son empathie et son envie de bien faire: un type doux handicapé par un physique intimidant et une capacité de destruction mal maîtrisée qui a pour profession d' interpreter un rôle d'antagoniste.

Mais si tu implique que c'est un synopsis usé, donnes des exemples. Un baillement n'est pas un argument.

Quand aux diverses péripéties, c'est bien le minimum de ce que j'attend d'une comédie d'action.


Mon gros moins, outre le gag "Hero's Doodie" (sûrement un taux de succès élevé chez les moins de 8ans, mais bon, voilà, quoi, c'est une blague sur le caca qui traîne en longueur) ce serait plutôt Jack McBrayer, le doubleur de Fix-it-Felix, qui nous fait le même accents du sud que pour Kenneth, son personnage de 30 rocks. Une fois qu'on l'a entendu, difficile de l'oublier. Même Jane Lynch, pourtant clairement dans sa zone de confort, a renouvelé sa performance, mais je suppose que c'est mon karma qui me punie de regarder trop de série américaines.

J'ai vraiment passé un excellent moment. Pour moi c'était le meilleur film d'animation de ce Noël, devant Rise of the Gardians. Il a d'ailleurs cartonné et j'en suis bien contente.


En vrac:

///// De toute manière, pour convaincre les vrais de donner sa chance à Wreck-it-Ralph, je n'ai qu'à leur dire que Rich Moore à réalisé Marge and the Monorail. Ils sauront.

///// L'humour du film est occasionnellement assez noir, et c'est ce que m'a arraché les rires les plus francs : St Calhoun, "Programmed with the saddest backstory ever" et le gérant de l'arcade référencent constamment la sénilité de sa grand-mère

///// Cela dit Raph hurlant "Since when did video games became so violent and scary" était pas loin derrière.

///// La campagne de com' incluait de fausses pub plutôt amusantes. Attention, si ne voulez pas vous faire légèrement spoiler je vous suggère de ne pas regarder celui de Sugar Rush. Les autres sont safe.









///// Une raison parmi d'autres d'aimer John C Reilly

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Dernière édition par Namienator le Sam 23 Fév 2013 00:38, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les mondes de Ralph
MessagePosté: Ven 22 Fév 2013 21:22 
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One game at a time Ralph


Je l'ai vu il y a quelques jours, et j'ai passé un bon moment, voire très bons parfois. J'admets qu'en matière de cinéma, je suis l'exemple même de la notion de bon public, mais je suis resté accroché à un Pixar dans la moyenne des prod' de la maison.

Si le scénar', et surtout son dénouement sont ultra prévisibles comme la majorité des Disney, le parcours initiatique de Ralph reste très plaisant à regarder, ponctué de changements de directions sympa et de scènes marquantes.
Spoiler: Montrer
La fameuse scène du kart de Vanellope, survenant juste après la révelation de King Candy est prenante. C'est classique bien sur, on devine déjà que la situation n'est que temporaire, mais ça fonctionne, le dilemme de Ralph est parfaitement retranscrit, tout comme la gravité de l'action.

Contrairement à ce qui a pu être dit, je vois justement le film comme un contre-manichéisme de base, le héros, certes des plus bons moralement, est surtout un méchant, exagérément égoïste, méprisant et cynique envers les autres qui n'hésite pas à faire cavalier seul ou détruire pour obtenir sa récompense. Wreck it Ralph repose sur le background de la reconnaissance, de l'accomplissement de soi, accomplissement effectué quelques en soit les moyens. D'ailleurs, dans cette quête de reconnaissance, on différencie deux visées s'assimilant aux yeux des autres et pourtant motivés par différents ordres,
Spoiler: Montrer
Ralph, le méchant qui ne s'assume pas et veut à tout prix rejoindre l'autre groupe, et Turbo, le gentil adulé qui, par perte de popularité bascule dans la folie destructrice.

Non, définitivement, les personnages du film sont beaucoup moins catégorisés que ceux de Disney antérieurs. Bien sur, Ralph se révèle plein de bonnes intentions et sa méchanceté ne se traduit presque uniquement de par sa maladresse et son introversion tout comme les autres vilains des jeux vidéos semblent raisonnés et résolus, mais il est plus profond qu'une simple façade. D'ailleurs, il n'est même pas entièrement méchant dans son propre jeu, ce n'est qu'un géant de 2m60 vivant dans une décharge, dérangé par les constructions alentours. Il ne faut pas s'étonner de ne pas avoir un héros foncièrement mauvais sous prétexte qu'il est l'antagoniste d'un jeu vidéo, dont les gentils habitants tout mignons se montrent bien xénophobes/ingrats/imbu d'eux mêmes.

Si l'histoire est classique, mais efficace, l'humour parfois extrêmement lourd -mais sauvé par le premier mariage du St Calhoun-, le film se repose donc essentiellement sur son character design. L'animation est splendide, il n'y a pas d'autres mots. Les mouvements sont fluides, notamment les scènes de destruction de Ralph ou les mouvements du final boss, pas un des plus marquants de Disney par son manque de présence, mais pas raté pour autant. -Qu'est-ce que j'ai pu baver à ce moment-
C'est un véritable feu d'artifice visuel, tous les univers sont cohérents entre eux, et on regrette même de ne pas avoir l'occasion d'en voir plus.
Spoiler: Montrer
La vision apocalyptique de Sugar Rush n'est que plus accentuée par le peu d'univers proposé. On se retrouve avec un monde finalement proche d'Hero's Duty une fois les insectes sortis du trou, contrastant avec ce rose bonbon original.

En ce qui concerne les références, je ne fais pas partie de la génération marquée par les débuts du jeu vidéo, encore moins de l'arcade -ma seule connaissance du domaine est Métal Slug, un classique- donc je me suis pleinement satisfait de ne les voir qu’apparaître, sans avoir une grande importance dans l'histoire -hormis Clyde et Zangief à la rigueur- Ce que je trouve intelligent par ailleurs, la première partie, celle de la découverte de l'univers, référencé pour rentrer dans le bain, tandis que les personnages en présence par la suite ne sont que des inspirations de jeux bien existant. -Perso', je trouve le concept du St Calhoun proche d'une Samus Aran-

Bref, pas mauvais, à voir en tout cas, même sans être aficionados des jeux vidéos -ce que je ne suis pas-
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When did video games become so violent and scary?

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Dernière édition par Bifidus le Ven 22 Fév 2013 23:29, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les mondes de Ralph
MessagePosté: Ven 22 Fév 2013 23:20 
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Localisation: In another castle!
Pré-S: J'avais écrit le message qui suit dans la matinée. Comme il n'était pas tout à fait achevé, j'attendais mon retour dans mon "home/sweet/home" pour le poster.
Post-Pré-S: Du coup, mon message fait un peu minable après ceux de Namienator et Bifidus. O_O'
Post-Post-Pré-S: Vous croyez que c'est une raison suffisante pour changer le contenu de mon message original?
Post-Post-Post-Pré-S: Mais Schtroumpf à la fin!
Quadri-post-pré-S: houlà! Un peu fatiguant tous ces pré-post. :/
C-C-C-C-Combo-post-pré-S: Mais j'avais quand-même envie de faire plaisir à vista. ;)


Merci Ichigo, il y a longtemps que je voulais faire ce topic. Mais le manque de temps, de volonté et surtout la peur de ne pas faire quelque chose de correct m'en ont empêché. Du coup, très content de le voir apparaître. :D

En ce qui me concerne, le constat est sans appel: j'ai adoré du début à la fin! *________*

C'est bien simple, j'étais le seul dans la salle à me bidonner comme une baleine durant tout le film, les yeux écarquillés à la recherche d'un personnage dans un coin de l'écran, réagir à chaque répétition du mot "Turbo"(très bien trouvé d'ailleurs ce gag, ce qui passait pour une référence un peu bête et méchante à Street Fighter II cachait en fait un sens plus profond), certains personnages "clones" en opposition totale avec leurs homologues "réels"(je pense surtout à cette espèce de chambellan Dragibus dont le caractère et la voix sont aux antipodes du très criard Toad) et tant d'autres petites trouvailles et clins d'oeil qui ont caressé le pseudo gamer que je suis. ^^

à ce niveau là, il n'y a d'ailleurs rien à reprocher à ce film: ça déborde de passion à chaque minute, ou à défaut, d'une excellente documentation. Et en ce qui me concerne, j'ai été tout au contraire très content qu'on ne tombe pas dans la parodie. J'ai été beaucoup plus sensible au fait que le film ne tombe pas dans les poncifs de JV comme on peut trouver dans d'autres médias où les JV sont forcément violent, du Shoot ou des plateformeurs sans âme. Ici, on préfère jouer avec les codes plutôt que de s'en jouer, et c'est là que c'est devenu intéressant pour moi. Je ne parle pas bien sûr des cameos, les propriétaires des diffrentes licences veillent au grain, mais plutôt de l'univers créé spécialement pour le film. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié l'idée d'incorporé une espèce d'écran plat représentant le joueur dans le pseudo Gears of War/Metroid Prime/Call of Duty, c'est clairement ce genre d'idée qui m'a fait davantage apprécier ce film. Et le coup des personnages qui, dans le fond, ne sont là que pour interpréter un rôle était en soi plutôt futé.

Pour l'histoire en elle même, j'avoue avoir été surpris.
Spoiler: Montrer
Avant de voir le film, je partais avec l'idée que la fin allait mettre en avant Ralph et ses collègues "méchants" sur le devant de la scène face à une éventuelle menace pour ce conclure sur un Ralph héros de son propre jeu, un peu comme l'évolution de la licence Donkey Kong en somme. Le film m'a pris à contre pied, donc bon, la surprise était agréable même si la toute fin nous rappelle qu'on est dans un Disney. D'ailleurs, l'assaut final de Ralph m'a méchamment fait penser à une sorte de charge au sol digne d'un Mario. ^^


Enfin bref, ça a été jubilatoire de bout en bout(même si la toute fin part dans un WTF parfois trop grand, j'avais aussi un vague souvenir d'une incohérence, mais impossible de remettre le doigt dessus. J'ai quand même vu le film il y a plus d'un mois). Pas le film du siècle bien sûr, mais il y a eu une véritable attention de la part des artistes et ça fait vraiment plaisir de voir un film traitant sur les jeux vidéo ne sombrant pas dans les poncifs tout en jouant savamment avec les codes de ces derniers. Et ce, jusqu'à la toute fin du film(comprenez par là après les crédits et Mickey sur son bateau, un ultime clin d'oeil fait son apparition ;p ).

Par contre:

Ichigo a écrit:
un navrant placement de pub avec Coca, mentos, Subway, Nesquick, etc


Tu sais, l'idée de balancer les marques Coca et Mentos ont vraiment un sens dans le fil de l'histoire et dans le background comparé aux autres. Même si on peut reprocher cette mise en avant plutôt opportuniste, on est toujours dans un travail de citation suite à ces fameuses vidéos qu'on trouve sur le net.

Ne faites pas ça chez vous les jeunes et les moins jeunes! Je mets cette vidéo juste pour éclairer mon propos.
Spoiler: Montrer


Une réaction chimique qui, pour le coup, trouve sens. Ce geyser n'est pas là juste pour faire joli dans l'univers du film. Mais après oui, on est d'accord que toutes les autres marques citées n'ont pas cette même force et ne fait office que d'un bas procédé pour attirer les plus jeunes vers les dits produits.
Enfin bon, c'était limite mais ça a passé(et Namienantor est passé entre temps et l'explique au fond mieux que moi).

Djon-Carls a écrit:
C'est juste que comme beaucoup en voyant les trailers je m'attendais à une histoire très emprunte de nostalgie video-ludique sous couvert de parodie. Et je ne pense pas être le seul à penser ça. Bon j'avoue que j'exagère pour le coté humour. Ça n'a jamais été le point fort des pixars mais si encore c'était émouvant



Troll?

Et à ma connaissance, ce n'est pas un Pixar, mais un Disney à la sauce Pixar. Ce qui, en soi, n'a rien à voir.

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 Sujet du message: Re: Les mondes de Ralph
MessagePosté: Dim 24 Fév 2013 12:09 
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Moi-même il y a plus d'un mois a écrit:
Et puisque je suis dans ma lancée, demain je me fais les mondes de ralph, histoire de voir quel aura été le meilleur film d'animation de 2012 !


Loupé... Et pourtant j'avais vraiment envie d'y aller mais je n'ai pas pu et je n'ai plus eu le temps par la suite, mais vos message on réussi à me remotiver pour chercher une salle le passant encore et je suis donc allé le voir hier.

Je suis plutôt de l'avis de namienator, bifidus, turbobuse, celeglin et compères. C'est clair que si tu pars voir un Disney avec l'idée de voir un scénar à la usual suspect, tu risque d'être déçu, donc effectivement le scénario ne casse pas trois pattes à un canard mais personnellement il a réussi à me surprendre avec ses quelques cliffs et j'ai trouvés les quelque moments d'émotions bien rendus, le scénario à bien marché sur moi donc et c'est tout ce que je lui demande.

Je ne pense pas, comme ça a déjà été dit, que le film s'adresse spécialement aux gamers de la vieille école ; personnellement j'y ai plus vu une espèce de toy story 2.0 dans une époque ou tous les gamins, ou presque, jouent aux jeux vidéos, un film adapté à son public et à son époque ; je précise que ce n'est pas péjoratif que ce soit pour toy stoy ou ralph. En accord avec cette univers du jeu vidéo les auteurs se sont amusé à parsemer des références à des emblèmes du genre le but n'était pas de s'approprier les licences mais bien de créer un univers propre au film mais référencé, enfin c'est comme ça que je l'ai ressenti.

Ensuite pour ce qui est des "pubs", outre le fait que ça serve le scénario je préfère ça au camouflage hypocrite du produit alors que tout le monde sait pertinemment de quoi il s'agit(ex : changer une lettre dans le nom de la marque), boulet avait fait une note assez intelligente là dessus mais je ne là retrouve plus (si quelqu'un voit de quoi je parle...). Et encore une fois ça fait appel à l'univers de l'enfant regardant le film, donc ça paraît assez logique. Ceci dit on pourrais faire un commentaire sur le lobby pro-sucre et la promotion de l'obésité et du diabète juvénile, mais bon legum-rush ça ferait quand même sacrément pisse-froid.

Et sûr le happy-end, effectivement c'est impossible dans un film comme celui-ci, car ce n'est tout simplement pas dans le ton du film. Une bad-end serait horriblement surfaite.

Franchement un bon Disney, je le conseil ; si vous arrivez à trouver une salle n'hésitez pas.

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 Sujet du message: Re: Les mondes de Ralph
MessagePosté: Dim 24 Fév 2013 14:38 
Viewtiful Shinigami
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Bien, je vois que la capacité de respecter l'avis d'autrui est plus que jamais au coeur des préoccupations ici, ne pas avoir apprécié autant un disney qu'il le faudrai me rendrait presque coupable de lèse majesté visiblement. Il me semble pourtant avoir dit qu'il était frias et divertissant, mais c'est vite occulté j'ai l'impression.
Le film m'a ennuyé sur sa seconde partie, quoiqu'on en dise ça ne changera pas grand chose a ce niveau là, mais je vais y revenir.

Sur le placement de pub, je ne l'apprécie dans aucun film, encore moins dans les jeux (c'est un sujet sensible d'ailleurs et le film n'en dénonce rien, au contraire même), mais de voir ici que c'est limite normal, ça me laisse profondément perplexe, alors oui peut être que le cola et le mentos ont un profond usage scénaristique (quand j'ai connu le mélange il y a 15 ans lors d'expériences collégiennes potaches j'étais loin de m'en doutez, m'voyez) mais Subway et Disney n'ont guère d'intérêts commun (coucou Frankenweenie!), le subway fresh fit for kids est là pour contrebalancer les envies de sucré générées par le film, ce sont vraiment des entreprises très responsable. Les oreos qui chantent leur nom c'est aussi la clé de voute du monde de sugar rush, police ferme d'une monarchie sucrée impitoyable. Autant un flic donut j'y vois une référence que des gateaux qui chantent leur nom, moins, mais je suis bizarre il parait.
Puis bon, ça peut ne pas être inutile d'inculquer a nos chère têtes blondes quelles sont les bonnes marques via les dessins animés, le ciblage marketing éducatif est louable.

J'ai du perdre encore de la naïveté en ce qui concerne Disney, je me disais qu'ils étaient au dessus de ça, mais apparemment non, même si pour beaucoup ici la chose est normale, je dois être con pour chercher encore de la magie et de l'art au cinéma alors que ça s'approche de plus en plus de produits calibrés et calculés...

Revenons aussi sur le coté prévisible du film, je pense vu mon historique en Disney être a même de juger le manque de nuance dont fait le film:

On sait très bien qu'un Disney ne peut mal finir, mais on peut s'interroger sur le chemin qu'il prend, Ralph commence en jouant sur les codes, assez habilement pour ensuite se placer dans une trame standard usée jusqu’à la moelle, d'ailleurs Ralph et sa crise de la trentaine sont un bon sujet, car tout ce qu'il fait pour se débattre ne le fait que revenir au point zero au final, la seule chose qui change c'est le regard des autres, lui qui voulait s'extraire de sa condition ne le fait pas vraiment, il apprends surtout a rester à sa place. La remise en question de cette place ayant failli aboutir a la destruction du microcosme qu'est son jeu, l'enjeu majeur de son aventure dans sugar rush étant de remettre le jeu le plus près possible de son état d'origine. il y a quand même un peu de fatalité dans tout ça, qui est d'ailleurs fort bien résumé par zangief. On peut dire que s'accepter tel qu'on est c'est une bonne chose, mais là c'est aussi apprendre a rester ou on est et pas trop faire de vagues sinon bonjour les dégats.

Ensuite le coté référence au jeu vidéo, si il est très sympathique, reste néanmoins brouillon car dans l'ensemble s'adresse plutôt a un public de joueurs a la maison que arcade (les deux mondes ne s'entendent pas toujours ^^). Mais il reste des points qui auraient pu être abordés pour rendre le film plus savoureux, jouer sur la différence 2D/3D aurait été quelque chose de très intéressant, le film aurait surement aussi gagné a prendre un parti pris plus pixel au lieu de se contenter d'une 3D classique, hormis le passage avec Pacman il n'attends que la fin pour s'exprimer et c'est un peu dommage.


ça reste un film classique, sympathique et divertissant mais au final très conventionnel et si il ne m'a pas surement plus autant qu'il aurait pu, c'est a cause de Burton, car son frankenweenie était un bonheur de film d'animation qui est passé avant Ralph.


Et de toute façon c'est la faute des jeux vidéos!


Edit économie du cinéma : Disney c'est pas la boite qui vient de claquer 4 petits millliards de rien du tout pour racheter Lucasfilm & compagnie? ^^

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 Sujet du message: Re: Les mondes de Ralph
MessagePosté: Dim 24 Fév 2013 16:41 
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Je pense que celui qui était plutôt critiqué était la personne qui critiquait le film sans avoir vu toute sa deuxième partie.

Pour le product placement, il participe activement au financement du film. Je préfère avoir ça que pas de film (ou divertissement tout court) du tout. Certains films vont jusqu'à un quart de leur financement grâce à ça. Disney, même si c'est une compagnie importante, sort quand même d'une période un peu mouvementée avec changement de CEO et échecs importants au box office (John Carter vient en tête mais je sais qu'il y en a eu d'autres). Même si les Avengers ont cartonné, ils ne peuvent pas tout couvrir non plus. Et encore une fois, je trouve que le PP est bien intégré au film et au monde du film, contrairement à l'exemple de James Bond ou aux iPhones/Macs omniprésents et amoureusement filmés.

Pour le voyage de Ralph, je ne l'ai pas vraiment pris comme ça. J'en ai plutôt tiré une critique du déterminisme justement: que même si l'on est destiné à être un méchant, chacun à la capacité à être un héros. On a aussi le fait que la valorisation de son travail est importante et que même si on cherche l'appréciation d'autrui, c'est avant tout soi qu'il faut aimer. Ralph ne revient pas vraiment dans la même situation: il n'habite plus comme un pariah dans un tas de briques: il crée une ville et un refuge pour un tas de monde et est acclamé par les habitants de l'immeuble.

Sinon c'est marrant que tu parles de Frankenweenie. J'ai aussi bien aimé le film, mais en fin de compte c'est juste Burton qui recycle son short pour gagner un max de fric. Dans le genre mercenaire ça se pose là aussi non?^^

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"Nous ne sommes que trois, la rapière à la main:
Fille d'Elfes et Guerrière, Adarana la Blonde,
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"Because I could not stop for Death, She kindly stopped for me — and bought me coffee at a greasy diner..."


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 Sujet du message: Re: Les mondes de Ralph
MessagePosté: Dim 24 Fév 2013 20:54 
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Localisation: Dans le maquis.
Je sais que critiquer un film (ou quoi que ce soit) sans avoir vu la deuxième partie peut paraitre idiot et mal-venue mais nous sommes là pour donner notre avis. Et comme on a tous une vision différentes des choses, on peut critiquer ou faire l'éloge.
Si j'ai pas vu la seconde partie, c'est pour une raison: parce que ça ne m'a pas plu.
Pour le placement de produit, sinon, j'avoue qu'il y en a pas mal. Mais bon, même si c'est gênant, ça finance le film...

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 Sujet du message: Re: Les mondes de Ralph
MessagePosté: Sam 9 Mar 2013 08:58 
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Messages: 2039
Localisation: Comme la vérité, ailleurs.
Mouis, euh...

Bon plus sérieusement je vient mettre ma petite graine l'ayant vu cette semaine. Beaucoup de retard parce que prévu au ciné et tout mais non. Depuis pas mal d'années et la vague Pixar j'ai très nettement lâché Disney. Perso j'ai jamais réussi à prendre un quelconque plaisir sur les films de Pixar, même si je leur reconnais une qualité d'animation. Le rapprochement de cette nouvelle création à l'univers vidéo-ludique m'a intéressé pour le simple fait de voir ce qu'ils allaient pouvoir en faire. Hé bien je n'ai pas du tout été déçu. Ils vendaient un peu leur produit comme, ou en tout cas on pouvait le voir comme tel, de publicités et se basant que sur des références de jeux mais il y a plus que cela et c'est vraiment plaisant. On est vraiment dans un film qui rend hommage aux jeux vidéo tout en réussissant à raconter une histoire intéressante.

Passant du début et des déboires de Ralph, on peu croire que tout n'est là que pour la référence mais non. Tout ce qui s'y passe à un réel intérêt scénaristique et un suivi de tout les instants à travers le récit du film. Après on pourra voir les grosses ficelles du scénario parce que cela reste tout de même un film familiale. Cependant rien n'empêche d'y prendre plaisir. Cela par le fait qu''on à une vision qui change de l'habitude. Un être prédestiné à être mal aimé et qui devient la coqueluche de bon nombre de gens dans la salle d'arcade. Depuis pas mal de temps je fais attention aux films d'animation américains que je regarde leur trouvant des stéréotypes archétypaux qui tombe trop dans la caricature, le facile et pas vraiment aussi étoffé que je peu lire dans les critiques. Même si on ne rate pas les stéréotypes ici, le fil de l'histoire et son déroulement était suffisamment bien fichu pour que j'y prenne du plaisir. Un chouette film à découvrir.

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