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 Sujet du message: The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros
MessagePosté: Jeu 1 Mai 2014 18:58 
Ô-Totoro
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Spider Man doit affronter son plus grand défi en le trio Electro/Green Goblin/Rhinocérose.

Comme aurait dit Deu$ : Fantastique.

Je n'ai jamais vu une licence de film reposer sur un personnage aussi tête à claque que le Peter Parker/Spider Man de Marc Webb, et cela tient de l'exploit. Un fantasme m'a poursuivi tout au long de la séance et encore maintenant : lui enfoncer un tournevis dans l'oeil jusqu'à ce qu'il se vide entièrement de son sang. Une satisfaction saine lorsqu'on prend le temps d'analyser le trou du cul qui tient lieu de personnage principal. LISTONS.

- Peter Parker est en chemin pour sa remise des diplômes lorsqu'il se retrouve à aider la police dans la poursuite de bandits dangereux. Loin d'essayer d'aller au plus vite et au plus efficace, il chambrera les méchants pendant 1 minute, gargarisé par la coolitude de pouvoir se moquer des vilains pas bô. Une voiture devrait rouler sur le buffet de ce prétentieux.
- il en profitera pour sauver Jamie Foxx qui était une proie lointaine, tandis que nous verrons quatre voitures qui étaient directement menacées être réduites en bouillie par le camion du Rhino. Un grand pouvoir implique de trop grandes responsabilités pour Spider Con.
- après avoir jeté aux ordures la promesse faite au capitaine Stacy à la fin du premier opus, Peter Parker se rappelle qu'il n'avait pas forcément tord et largue Gwen pour être sûr de bien la briser. Un gentleman comme on en trouve rarement.
- nous apprendrons dans la scène de la rupture qu'il la quitte en fait environ tous les deux jours. La torture psychologique semble faire son effet sur Gwen, mais pas au point qu'elle devrait peut-être réaliser qu'un petit ami qui fait ça est un connard méritant un coup dans les roubignoles.
- le personnage de Gwen est tellement traité par dessus la jambe qu'elle rompt avec Peter 15 secondes après qu'il l'ait lui-même largué, pour être sûr d'en faire une gourdasse chaînée à ce pervers narcissique. Les scènes de parlottes durent des plombes, pas étonnant lorsque les dialogues tournent en rond à la deuxième réplique.
- Gwen est tellement massacrée qu'elle sourira lorsqu'elle apprendra que le geignard qui l'a lourdé la stalke comme un porc toute la journée. Faut croire que la double vie d'étudiant et de super-héros laisse des heures de loisirs suffisante pour s'adonner à une activité saine et douce. Le quelqu'un qui fait ça dans la réalité est un sociopathe méritant de se prendre une grosse amende au tribunal de grande instance, heureusement que dans la vraie vie des vrais gens les scénaristes, c'est un geste romantique comme pas deux.
- elle veut partir à Oxford, c'est quand même l'opportunité d'une vie. La première réaction du salopard est de voir ça comme négativement, mince, elle reste quand même sa chose elle peut pas partir. On dit souvent que les premières réactions sont révélatrices de ce que pensent vraiment les gens. Ce mec est une merde.
- en fait je viens de comprendre pourquoi le meilleur ami de Spidy est un gars qu'il n'a pas vu pendant 8 ans. Il faut au moins ça pour supporter le péteux.
- c'est au moins le fils de son père, celui-ci s'étant cassos avec toutes les raisons du monde sans les dire à personne parce que ça aurait pu, je sais pas, les éviter de souffrir. Une famille de débiles.
- ça manque de crédibilité, y a que trois gars dans tout New York qui veulent sa peau. Moi j'en aurais fait depuis longtemps une taxidermie de ce misérable arrogant.
- si encore c'était un choix artistique d'en faire une peau de gland, j'aurai trouvé ça incroyablement stupide mais au moins réussi. Même pas. Les seuls moments où il ne réagit pas comme le dernier des enfoirés sont ceux où tout dérape pour lui (lorsqu'il tente de rassurer Electro sur Time Square/quand il ne veut pas que Gwen l'aide dans la centrale). "C'est la faute à pas d'bol", ou l'art de faire de la tragédie absconse par les wanabees scénaristes.
- le montage est à la ramasse : Peter refuse d'aider Harry avec son sang avant d'apprendre que, effectivement, l'ADN d'araignée ne marche que sur lui. Avant ça, il ne voulait pas aider son "meilleur ami" parce que.. euh.. une intuition que c'était lui l'être unique ? ça doit s'appeler narcissisme, cette pathologie.
- l'émo pleure pendant 10 mois sur une tombe et arrête de sauver les gens parce que bouhouhou la vie est trô dure. SERIEUX.
- lorsqu'un enfant se retrouve seul devant le Rhino, le gominé de personnage principal prendra le temps de vanner le méchant avant de dégager le gamin de là. Ouf, les méchants sont encore plus d'attardés que lui, sinon il aurait pu se passer des choses pas belles à voir sur grand écran.

Je passerai silencieusement sur la direction des acteurs qui atteint les cimes inatteignables du niveau "Léa Seydoux" (il faut voir le film en se répétant intérieurement "Jamie Foxx a un Oscar, Jamie Foxx a un Oscar, Jamie Foxx a un Oscar…" ça vaut son pesant de cacahuètes), la réalisation qui a décidé de tout chier par les narines (les méchants qui crient leur nom genre "JE SUIS ELECTRO", c'est tellement Power Ranger dans l'esprit), les dialogues soporifiques et sursignifiant, la direction artistique d'un mauvais goût somptueux faisant passer Zack Snyder pour un véritable esthète (Electro est un Doc Manhattan au rabais...), le traitement par dessus la jambe des péripéties (Green Goblin et Rhino : 15 min chacun) les scènes d'action de la honte (à chaque fois que l'horripilant SM affronte un méchant, on a l'impression que la scène est balisée dans une arène de jeu vidéo : les new yorkais restent au bord du ring à applaudir ou à gémir sans se soucier que le mec en face est capable de te balancer 2K volts dans les gonades sans t'avertir), les effets spéciaux qui sentent plus le synthétique qu'une fourrure polaire Monoprix… autant d'éléments qui me font même trouver des qualités supplémentaire à Spider Man 3 qui n'était pourtant pas une référence.

De quoi ravir les rassasiés du premier opus, de quoi halluciner les autres.

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 Sujet du message: Re: The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros
MessagePosté: Jeu 1 Mai 2014 20:28 
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Aaaaaahhh ! Ça fait du bien de voir quelqu'un haïr ce spider-loose autant que moi. Ce type arrive à me donner des envies de meurtres alors que je suis une personne totalement calme même carrément passif dans la vie de tout les jours (c'est dire l'exploit). Bon après je ne suis pas maso, je ne suis pas aller voir ce deuxième opus, le premier m'a largement suffit à abhorrer définitivement cette version de Spiderman.

Ce qui est triste c'est que ce Spiderman prend les codes agressifs de la nouvelle génération de pré-ado et ado et que la société consumériste approuve et l'étend et c'est cela qui nous horripilent. Ainsi on un ado super héros à l'égo boursouflé de la taille de la Lune, génération "Geek" (ça veut dire look hipster avec des lunettes noires à gros verres, jouant uniquement sur les consoles Sony ou Xbox et seulement à Fifa, Call of ou Battlefield et lisant Gameblog),n'ayant jamais ouvert un livre ou son manuel scolaire et croyant qu'une relation amoureuse équivaut à un mélange d'un clip Rap/ R'n'B et celui d'un porno Brazzer.
N’essaye surtout pas de parler de romantisme, d'honneur, d'éthique ou de notion chevaleresque sinon t'es un "bolosse", ce qui compte c'est le Fric, le Sexe, l'Alcool et le Moi hypertrophié.

Et le pire outre que son héro tête à claques, c'est les différentes critiques de ce film qui souligne qu'il ne fait fait pas mieux qu'une série Z. Bref ce TASM 2 est un véritable échec et avec cette critique de Leto II, je conseillerais aux gens de ce forum de ne JAMAIS aller voir ce film, ça fera 10 € de sauver.

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 Sujet du message: Re: The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros
MessagePosté: Jeu 1 Mai 2014 23:29 
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Contrairement à vous, j'ai trouvé cet opus très bon - bien meilleur que le premier en tout cas.

Première chose qui m'a agréablement surpris : Webb se lâche enfin un peu ! C'est pas encore une réalisation de dingue, mais au moins il prend des risques avec des mouvements de caméra pivotants, quelques ralentis, des travelings de malade (
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bon sang cette scène où Spidey, avec un seul lance-toile, doit à la fois sauver deux personnes éloignées d'électrocution, et les autres de se faire écraser par une voiture qui valdingue... jouissif !
), etc. Le montage pêchu et les prises de risques (qui ne paient pas toujours, cela dit - j'ai en tête une certaine scène avec tante May) font plaisir à voir après un premier opus aseptisé et archi-conventionnel dans sa mise en scène.

Ensuite, on voit enfin un vrai Spider-Man, avec un costume magnifique, hyper-agile, blagueur, imprévisible, avec des scènes de voltige absolument géniales... et qui sait garder son masque, ENFIN ! Franchement, rien à dire à ce niveau, l'esprit comics est bien là, et c'est très plaisant - plus rien à voir avec cet ersatz super-héroïque à deux sous du premier volet.

Ensuite, le personnage de Max Dillon, alias Electro, est lui aussi très réussi dans son genre. Son côté décalé et grotesque est assumé (il suffit d'écouter son thème pour s'en rendre compte...), et ça ne l'empêche pas d'avoir une psychologie intéressante pour peu que l'on accepte ce que le réalisateur a voulu faire avec lui.

Pour ce qui est des autres méchants, le Rhino et le Bouffon Vert, ils ne sont clairement pas au cœur de l'intrigue. Le premier sert plutôt de mise en valeur de Spider-Man, tandis que le second n'est là que pour assurer la transition avec la suite et les spin-off. Bref, la star du film niveau vilain, c'est Electro, ne vous fiez pas à ce qu'on vous dit concernant les autres.

Le personnage d'Harry Osborn est aussi vraiment excellent, ça tranche sacrément avec le meilleur ami un peu nigaud de la trilogie Raimi. Ici, on a plutôt affaire à un fils hargneux et obsessionnel, dont les agissements font de lui un ersatz de psychopathe plus qu'autre chose, ce qui est logique au vu de son destin - ceux qui ont vu le film voient où je veux en venir. Très bon personnage qui apporte un vrai plus au film, et dont l'interprète (Dane DeHaan, parfait) vaut largement Adrew Garfield et Emma Stone, et complète bien le trio des jeunes acteurs talentueux.

Ah, et aussi, on a ici ENFIN plus de précisions sur la fameuse "histoire jamais révélée", à savoir ce qui s'est passé avec les parents de Peter Parker. Rien de transcendant niveau révélations, mais ce point du scénario est enfin crucial pour l'évolution du personnage de Peter.

Et c'est d'ailleurs ce qui m'a le plus convaincu de tout le film : l'évolution du personnage de Peter Parker. Là où d'autres (je ne vise personne) ne voient qu'une espèce de petit connard arrogant et stupide, je vois au contraire un jeune adulte traumatisé et dissimulant sa peine du mieux qu'il peut grâce à ses agissements en tant que Spider-Man. Plus que jamais hanté par le fantôme du père de Gwen, il doit se battre entre la promesse qu'il a faite, l'amour qu'il porte à miss Stacy, ses incertitudes concernant ses parents, et ses responsabilités de héros. Tout cela est très bien traité, peut-être même un peu trop traité pour dire vrai, les scènes de développement de personnage et d'amourette sont plus que nombreuses, parfois longuettes... et surtout, curieusement écrites.

Car oui, s'il y a bien un point qui m'a laissé dubitatif dans ce film, c'est le script. On dirait que les répliques sont un premier jet qui n'aurait pas été retravaillé par un vrai scénariste, certaines répliques fleurent bon la cour de récré, et certains enchaînements manquent cruellement de logique. Dommage dommage.

Le scénario est d'ailleurs assez convenu et n'apporte aucune réelle surprise. Alors je vais me contenter de dire que tout le blabla que comporte le film m'a souvent fait penser "Bon, quand est-ce que Spidey et Electro se foutent sur la tronche ?", malgré quelques scènes d'imbroglio assez drôles (
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quand Gwen est pourchassée par la sécurité et que Peter fait diversion... irrésistible
).

Et en ce qui concerne l'action, MAMMA MIA ! Que dire ! On en prend plein la tronche ! Ça n'explose pas de partout, mais ça voltige entre les gratte-ciels, ça valdingue dans une horloge, ça crépite dans une centrale électrique, ça saute de toit en toit, ça s'envoie des éclairs dans tous les sens, ça se téléporte au ralenti, ça rattrape des voitures au vol... c'est tellement, tellement jouissif ! Là où Man of Steel mettait le paquet niveau destruction et puissance, The Amazing Spider-Man 2 envoie du lourd niveau agilité et ingéniosité (ce qui est pertinent, c'est un homme-araignée, après tout). En bref, les scènes d'action sont à la fois rafraîchissantes, rythmées, et très réussies. J'aurais juste aimé en voir un chouïa en plus, mais dans l'ensemble je suis très satisfait.
Alors après, oui, le design d'Electro est plutôt bof, moi aussi j'ai immédiatement pensé au Dr. Manhattan de Watchmen la première fois qu'il se téléporte, mais une fois qu'on accepte le délire on n'y fait plus attention.

Petit commentaire à propos de cette aberration, une nouvelle mode je crois, qui consiste à dire que telle scène ou tel film fait trop "jeu vidéo"... à un moment il faut arrêter de fumer de l'herbe et d'honorer l'anus des mouches. Le jeu-vidéo peut être comparé au cinéma sans trop de problèmes, puisque les cutscenes et compagnie font partie intégrante du milieu; mais faire l'inverse n'a aucun sens... les effets spéciaux d'image de synthèse sont présents au cinéma depuis deux bonnes décennies au moins, et quand on commence enfin à pouvoir créer de véritables prouesses esthétiques, voilà que les gens se mettent à râler et à cracher dessus. Pourquoi associer imagerie de synthèse et jeu-vidéo ? Je vous le dis tout net, messieurs, vous confondez tout, et c'est bien triste.

(Critiquer le concept d'arène et l'associer spécifiquement au jeu vidéo est également effarant... faire se battre deux personnages dans une arène avec un public est un concept qui remonte à des millénaires, par conséquent c'est un classique absolu dans quelque milieu artistique que ce soit - BD, roman, peinture, animation, cinéma, et pas SEULEMENT le jeu-vidéo...)

Je ne pense pas avoir tout dit, mais il y a au moins l'essentiel. La licence a bien évolué, et surtout, le niveau a énormément monté depuis The Amazing Spider-Man premier du nom.

Je dois vous avouer également que (attention, il gâche totalement la fin du film à ceux qui l'ont pas encore vu, celui-là)
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la mort de Gwen m'a arraché quelques larmes. C'est sans doute dû au talent des acteurs, mais aussi à ce plan atroce où l'on entend le fameux "snap !" qui nous fait comprendre qu'y a un os, quelque part, qui a pas tenu - par contre, la toile qui fait une main... mouais c'était de trop ça.


Pour conclure, je dirais que ce film mérite largement d'être vu, ne serait-ce que comme un simple divertissement, car il remplit parfaitement ce rôle-ci. Si vous êtes un fan hardcore et légèrement obtus de Spidey, je tiens à préciser que de toute manière, vous ne serez jamais convaincu par aucune adaptation, alors autant laisser tomber. Il est à noter aussi que la 3D est ici plutôt correcte, alors si vous voulez vous faire un petit plaisir, vous pouvez.


Ah, autre détail : la bande-son. Je ne sais pas vraiment quoi en penser. Mais elle est plutôt adéquate à l'esprit du film, c'est à dire énergique et un peu décalé...

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 Sujet du message: Re: The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros
MessagePosté: Ven 2 Mai 2014 10:25 
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Pr-S : (l'edit que en fait je le met en Pr-S parce que j'optimise moi 8D), Apparement selon Durendal Gwen Stacy est actrice :D (Et bim 4eme mur !!)

Je sais pas mais je me suis dis que les 10 premières secondes (et le reste de la vidéo d'ailleurs) allait donner 15ans d'un coup à Leto (et lui filer quelques maladies au passage).
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Et comme ce bon Leto le dit si bien ==>

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MessagePosté: Ven 2 Mai 2014 18:27 
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Ahonora a écrit:
et d'honorer l'anus des mouches.


Même si je trouve que tu as tort je te donne raison, pour ça.

Ce n'est pas tellement une question d'imagerie de synthèse mais plus une question de mise en scène. La mise en scène de Marc Webb rappelle énormément celle des jeux-vidéos : le traveling de la scène de la grue dans le premier qui indique clairement le chemin que Spidey doit parcourir (même si globalement le film est meilleur que le premier). Vu que les enjeux de la mise en scène d'un jeux vidéo et ceux d'un film sont différents, forcément c'est bancal.

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"Bien que cela me coûte de le reconnaître, ce chapitre marque une véritable avancée pour Momonosuke comme prochain mugi." Enitu, le 6 mars 2016


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 Sujet du message: Re: The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros
MessagePosté: Ven 2 Mai 2014 18:38 
Ô-Totoro
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Ahonora a écrit:
Ensuite, le personnage de Max Dillon, alias Electro, est lui aussi très réussi dans son genre. Son côté décalé et grotesque est assumé (il suffit d'écouter son thème pour s'en rendre compte...), et ça ne l'empêche pas d'avoir une psychologie intéressante pour peu que l'on accepte ce que le réalisateur a voulu faire avec lui.

Le réalisateur a voulu faire un débile qui se croit l'ami de Spider Looser et qui devient trop vénèr contre ce dernier lorsqu'il ne lui a rien fait. Je... euh... bon. Le thème d'Electro est à peu prêt la seule idée du film. Il est chouette j'ai trouvé.

Citation:
Là où d'autres (je ne vise personne) ne voient qu'une espèce de petit connard arrogant et stupide, je vois au contraire un jeune adulte traumatisé et dissimulant sa peine du mieux qu'il peut grâce à ses agissements en tant que Spider-Man.

Sous une pseudo caractérisation "bôgoss cool et romantique", il traite quand même Gwen comme une merde pendant 80 % du film. Je ne sais pas ce qu'il faut de plus pour insulter quelqu'un.

Je n'ai pas comparé le film à du jeu vidéo à cause de ses effets spéciaux (je les ai trouvé dégueulasses mais c'tout). Le côté "arène" des combats, s'il emprunte à la grande tradition des gladiateurs, du théâtre grecque ou de je ne sais quoi, est une non-idée de mise en scène. Sur Time Square, on n'a pas l'impression d'assister à un déchainement de violence. Les gens qui applaudissent PéPé et insultent Electro, alors qu'ils viennent de voir que le mec pouvait éjecter des camions l'air de rien, je trouve ça contreproductif pour ressentir la scène comme un moment d'action intense : on dirait que derrière les barrières, Electro ira pas te toucher. Et ce n'est pas aidé par la réduction de l'enjeu du sauvetage des dizaines de personnes sur l'estrade à deux péquins qui ont failli toucher la barre lorsqu'elle était électrique. Heureusement que le sol n'était pas conducteur, même un chouïa, sinon il aurait fallu penser la scène d'action un peu plus. C'est peut-être moi qui drosophile mais c'est maxi-naze comme manière de concevoir l'action d'une scène.

edit @LG : tu sais °_°.


Dernière édition par Leto II le Ven 2 Mai 2014 19:10, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros
MessagePosté: Ven 2 Mai 2014 19:03 
The Endless Sorcerer
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Ce qui va suivre est un très gros spoil concernant entièrement l'intrigue de tout ceci.
Ouvrez cette balise en réfléchissant à deux fois, vous voilà maintenant prévenu.


Spoiler: Montrer
Leto II a écrit:
Sous une pseudo caractérisation "bôgoss cool et romantique", il traite quand même Gwen comme une merde pendant 80 % du film. Je ne sais pas ce qu'il faut de plus pour insulter quelqu'un.

J'ai pigé !

Leto est amoureux de Gwen ! Il est jaloux de Peter !
Alors maintenant que Spidey a tué l'amour de ta vie, tu lui en veux à mort. Mais tu sais, c'est pas tellement de sa faute, en partie, énormément, mais voilà, cela va prendre du temps pour toi d'accepter ceci. Faudra faire ton deuil. Courage, suis tout cœur avec toi !


Sinon, j'ai adoré. J'ai pas tellement été surpris (scénario) mais j'ai trouvé exactement ce que je voulais. Les scènes sont franchement assez jouissif à voir.
Je sais qu'il y a des défauts, mais voilà, j'avais tellement des étoiles dans les yeux que mince, ça brillait trop pour que je puisse les voir.


PS : j'avoue Leto, les passants c'est pas super réalistes... Je crois qu'aucun d'eux ne filmaient la scène. Etrange, car sinon rester prêt d'un tel danger en mode spectacle, c'est pas si choquant que ça.

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 Sujet du message: Re: The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros
MessagePosté: Ven 2 Mai 2014 19:58 
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anto a écrit:
Ahonora a écrit:
et d'honorer l'anus des mouches.


Même si je trouve que tu as tort je te donne raison, pour ça.

Ce n'est pas tellement une question d'imagerie de synthèse mais plus une question de mise en scène. La mise en scène de Marc Webb rappelle énormément celle des jeux-vidéos : le traveling de la scène de la grue dans le premier qui indique clairement le chemin que Spidey doit parcourir (même si globalement le film est meilleur que le premier). Vu que les enjeux de la mise en scène d'un jeux vidéo et ceux d'un film sont différents, forcément c'est bancal.


Sauf que le traveling est un procédé cinématographique qui existait déjà bien avant les jeux-vidéo... montrer le chemin qu'un personnage doit parcourir, au cinéma, c'est tout sauf nouveau. Vous prenez le problème à l'envers - une extrême majorité des mouvements de caméra que vous trouverez dans le milieu du jeu-vidéo viennent du cinéma, et non pas l'inverse.
Je peux comprendre qu'on rattache des films comme Scott Pilgrimm à ce milieu, puisque c'est le but voulu et l'esthétique est spécialement travaillée en ce sens. Mais c'est extrêmement rare qu'un mouvement de caméra spécifique soit né avec le jeu vidéo (la vue fps peut-être, et encore).
Cette façon de montrer le chemin que doit emprunter un personnage permet la spatialisation de la scène, ce qui fait que quand le personnage se bat ou se déplace sur ce chemin, le spectateur n'est pas perdu et sait toujours où il se trouve par rapport à quoi. La spatialisation est un procédé de base dans le cinéma.

Entendre les gens dire "ouais ça fait trop jeu vidéo" à tort et à travers, pour moi, c'est comme si des gens qui découvraient Jojo's Bizarre Adventure avec l'animé, et voyaient la fameuse "respiration" pour la première fois, criaient au scandale d'avoir plagié sur le Haki de One Piece ou le Chakra de Naruto... il faut remettre les choses dans l'ordre !

Leto II a écrit:
Le réalisateur a voulu faire un débile qui se croit l'ami de Spider Looser et qui devient trop vénèr contre ce dernier lorsqu'il ne lui a rien fait. Je... euh... bon. Le thème d'Electro est à peu prêt la seule idée du film. Il est chouette j'ai trouvé.


Il dépeint surtout un personnage solitaire et blessé par le peu de considération, voire l'absence totale de considération de ses semblables vis-à-vis de lui, ce qui est très difficile à accepter, surtout que c'est lui qui a mis en place le réseau électrique de la boîte, et les autres en sont dépendants. Être enfin au centre de l'attention est un événement unique dans sa vie, c'est logique qu'il pète une pile quand Spidey arrive et lui vole la vedette. C'est évidemment tellement exagéré qu'on ne peut que le prendre au second degré, ce que Marc Webb a très bien explicité.


Leto II a écrit:
Sous une pseudo caractérisation "bôgoss cool et romantique", il traite quand même Gwen comme une merde pendant 80 % du film. Je ne sais pas ce qu'il faut de plus pour insulter quelqu'un.

Je n'ai pas comparé le film à du jeu vidéo à cause de ses effets spéciaux (je les ai trouvé dégueulasses mais c'tout). Le côté "arène" des combats, s'il emprunte à la grande tradition des gladiateurs, du théâtre grecque ou de je ne sais quoi, est une non-idée de mise en scène. Sur Time Square, on n'a pas l'impression d'assister à un déchainement de violence. Les gens qui applaudissent PéPé et insultent Electro, alors qu'ils viennent de voir que le mec pouvait éjecter des camions l'air de rien, je trouve ça contreproductif pour ressentir la scène comme un moment d'action intense : on dirait que derrière les barrières, Electro ira pas te toucher. Et ce n'est pas aidé par la réduction de l'enjeu du sauvetage des dizaines de personnes sur l'estrade à deux péquins qui ont failli toucher la barre lorsqu'elle était électrique. Heureusement que le sol n'était pas conducteur, même un chouïa, sinon il aurait fallu penser la scène d'action un peu plus. C'est peut-être moi qui drosophile mais c'est maxi-naze comme manière de concevoir l'action d'une scène.


Peter a perdu son oncle, causé indirectement la mort du père de la fille qu'il aime, à qui il a fait une promesse impossible à tenir juste avant qu'il ne meure, doit affronter quotidiennement les dangers de la ville de New York en tant que Spider-man, et est hanté par le mystère que ses parents lui ont laissé, alors qu'il sort à peine du lycée. S'il n'avait pas son petit côté crâneur et insolent pour contrebalancer tout ça, il serait totalement pathétique. Je trouve le personnage intéressant, et je ne suis pas d'accord pour le traiter de connard
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(reprenons l'histoire du sang qu'Harry veut que Spidey lui donne, Peter n'est pas stupide et sait que des sangs de groupes différents sont incompatibles et peuvent provoquer la mort - sans oublier que son père révèle que les effets bénéfiques du venin d'araignée ne marchent qu'avec le sang de sa "lignée", autrement dit Peter a très bien agi en refusant le délire de son ami psychotique)
.

"Une non-idée de mise en scène"... j'arrive pas à croire ce que je lis.
Dans ce genre de situation, quand il se produit quelque chose qui brise la routine, les gens sont curieux, et dans la vraie vie aussi. Electro a beau être dangereux, il a une apparence humaine, n'est pas en transe meurtrière, et la police, qui fait office de mètre-étalon du danger dans ces cas-là pour les gens, a établi un périmètre. Si l'on ajoute l'arrivée de Spidey, qui a la réputation de toujours régler tous les problèmes quand la police est en échec, il est on ne peut plus logique que les gens restent pour voir ce qu'il va se passer.
Pour ce qui est de l'action, c'est justement à cause du fait qu'il y ait des gens que Spidey doit protéger que la scène prend ses enjeux, qu'il y a un brin de suspense, qu'on se demande par quels moyens héroïques il va réussir - ou échouer.
Alors non, c'est pas maxi-naze, c'est logique, c'est des règles de base au cinéma, que Webb a respectées, en proposant au passage un plan-séquence au ralenti qui décoiffe pas mal.
Après, que la mise en scène te plaise ou pas, c'est autre chose, chacun ses goûts...

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 Sujet du message: Re: The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros
MessagePosté: Sam 3 Mai 2014 12:28 
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La meilleure scène du film à mes yeux, c'est la scène post-générique à laquelle je ne m'attendais pas. Le reste... Après un premier épisode il y a près de deux ans qui a été oublié aussi vite qu'il a été vu (tout au plus, je me rappelle qu'un pseudo Spider-Man d'Ultimate la joue cool et sort avec Gwen Stacy), j'avais aucune attente pour ce film.

Mary-Jane et son actrice qui valsent du tournage parce que ça pleure sur Internet comme quoi l'actrice n'est pas assez jolie (bienvenue au XXI ème siècle...), une volonté d'univers étendu au cinéma avec une seule série (quand même les gars, c'est Spider-Man, pas X-Men ou Avengers avec des personnages distribués à la pelleteuse...), un rendu visuel de Jamie Foxx en Electro de plus en plus étrange au fur et à mesure que le temps passe... Non, ce n'était pas avec confiance que je suis allé voir le film.

Sur le tas, le film souffre pour ma part de la caractérisation de ses personnages et de son rythme. Le film manque selon moi d'une réelle unité, on accumule les pistes sans véritablement les relier dans le temps entre elles. Les révélations sur les parents de Peter arrivent comme un cheveu sur la soupe (très dispensable) tout comme la relation entre Harry et Peter, Electro et sa genèse sont là de temps en temps histoire d'avoir un vilain qui fait péter les effets spéciaux à l'écran, je ne m'étendrai même pas sur la genèse du Rhino qui fait peine à voir...

Eh oui, c'est qu'il y a du massacre à la tronçonneuse pour les personnages. Que Spidey soit un boute-en-train même durant les bastons, OK, c'est une part importante du personnage. Mais quand même, quel festival de blagues qui tombent à l'eau (les pompiers, oh mon dieu, les pompiers...). La relation entre Gwen et Peter est des plus étranges : comme développé plus haut par le fan #1 d'Emma Stone dans nos bleues contrées, difficile d'y donner un semblant de crédit. À moins que les deux soient des lunatiques en puissance ou sacrément amoureux tendance collégiens l'un de l'autre, difficile d'avaler certaines de leur réactions.

Le pompon revient quand même à Electro/Max Dillon... Mais dans quels abîmes a t-on jeté Jamie Foxx ? Sincèrement, j'ai eu pitié pour les scénaristes durant toutes les scènes présentant Max Dillon : comment peut-on encore tenter sincèrement de faire rire les spectateurs avec de tels caractérisations de personnages ? Le marginal au cinéma a obligatoirement un look débraillé et une tendance narcissique de frustré ? Tout ça pour en faire un Doc Manhattan du pauvre... L'un de mes potes m'en a fait la réflexion durant la séance, et pourtant, il ne regarde que les films de super-héros et ne se considère pas comme calé dans le domaine...

Néanmoins, NÉANMOINS, il y a un truc valable dans le film...

Spoiler: Montrer
Ils ne se sont pas amusés à broyer la mythologie autour de la mort de Gwen Stacy. Le film est infiniment moins épique que l'histoire des années 1970, mais c'est plus qu'acceptable pour un film grand public. Par contre, l'épilogue qui suit où Peter zone dans le cimetière pendant plusieurs mois, j'ai trouvé cela trop appuyé : peut-être auraient-ils dû garder l'esprit de vengeance et de meurtre que le personnage avait alors, et contre lequel il a dû se battre.


Ce second opus n'a pas trouvé grâce à mes yeux, je le considère comme dispensable pour ceux qui ne sont pas très attirés par les super-héros au cinéma et comme à voir en simple mode automatique, histoire de se tenir au courant, pour les amateurs du genre.

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 Sujet du message: Re: The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros
MessagePosté: Dim 4 Mai 2014 09:23 
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À quel moment je te parle du travelling en général ? Je te parle du travelling en caméra embarquée d'une scène qui rappelle inévitablement les présentations de niveaux ou les déblocages de passages dans un jeux-vidéo. Faut pas non plus me faire passer pour un con. Puis il ne faut pas non plus penser que le rapport entre le jeux-vidéo et le cinéma va uniquement dans un sens. Ça fait quarante ans que les jeux vidéos existent, la génération actuelle de réalisateurs connaît bien, même très bien tout ce qui touche aux jeux-vidéos. Ça fait quarante ans qu'ils s'en inspirent et qu'ils y font référence c'est ni bien ni pas bien tout dépend de ce qu'ils en font.
L'apport du cinéma aux jeux-vidéo est immense, mais l'apport des jeux-vidéo au cinéma existe aussi. La mode des films de zombies au cinéma, qu'ils soient bons ou mauvais c'est pas la question, à commencé avec Résident Evil.
Puis au passage je n'ai jamais vu personne crier au plagiat en regardant ou lisant JBA. Et je ne pense pas non plus que One Piece ou Naruto aient plagié JBA comme tu le sous-entends.


edit : tu vois de quelle scène je parle ou pas ?

edit 2 : puis entre le public de Romero et celui de World War-Z il y a un monde parce que RE est passé par là.

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"Bien que cela me coûte de le reconnaître, ce chapitre marque une véritable avancée pour Momonosuke comme prochain mugi." Enitu, le 6 mars 2016


Dernière édition par anto le Dim 4 Mai 2014 14:49, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros
MessagePosté: Dim 4 Mai 2014 13:30 
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Le travelling embarqué existe au cinéma depuis 1912, au moins. Et ce n'est pas parce que ça te fait penser aux jeux vidéo que ça vient forcément de là. Par contre, en ce qui concerne les mouvements de caméra libres dans l'espace - ici, pour le plan dont tu me parles, ça a dû être fait avec un hélicoptère, à moins que toute la scène soit en images de synthèses, auquel cas la caméra fait ce qu'elle veut - on a certainement attendu un peu plus longtemps. Mais les premiers films d'animation en images de synthèse sont sortis avant les premiers jeux en 3D et leurs codes de caméra, et tu trouveras dans Toy Story des tas de mouvements de caméra libre, et ça m'étonnerait sincèrement que l'équipe de Pixar se soit dit "tiens, on va s'inspirer des jeux vidéo".

La mode des films de zombie au cinéma a commencé avec... La Nuit des Morts-Vivants, de George A. Romero, qui date de 1968. Les années 80 sont aussi truffées de films de zombie. Donc nope personnellement je jetterais aucune fleur à Resident Evil...

Que ça ressemble à un jeu ou non n'est effectivement pas le problème ; le problème c'est qu'il y ait des gens qui critiquent sans réfléchir, en associant tout et n'importe quoi au jeu vidéo simplement parce que ça leur y fait penser. Moi ça me court sur le haricot.
Et bien sûr que le jeu vidéo apporte au cinéma : Scott Pilgrimm, Tron, Les Mondes de Ralph, toutes les adaptations de jeu, tous les films traités dans Crossed, FF 7 Advent Children, etc.
Mais ce n'est pas une raison pour ramener chaque film au jeu vidéo. En ce qui concerne The Amazing Spider-Man 2, les coups de folie du réalisateur ne me semblent pas plus venir du monde du jeu vidéo que du reste.

Et pour JBA and co c'était juste un exemple, justement, je suis loin de penser que tout le monde plagie à tort et à travers, c'était justement pour faire comprendre que les gens ne voient que ce qu'ils veulent bien voir, et que ça n'a en général aucun réel fondement.

Edit 1 : https://www.youtube.com/watch?v=di2Qy5erfik (L'hélico qui trace le chemin avec le projecteur => logique d'un point de vue cinématographique, te fait penser au jeu vidéo mais ne vient pas forcément de là - seul Marc Webb s'exprimant sur le sujet pourrait nous aider)

Edit 2 : World War Z est tiré d'un bouquin. Et le succès de zombies, ces dernières années, que ce soit au cinéma ou ailleurs, tient certainement plus à The Walking Dead (comics ou série TV) qu'à Resident Evil, malgré son succès - si influence Residentevilesque il y a eu elle n'a pas duré jusqu'à aujourd'hui.

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Dernière édition par Ahonora le Dim 4 Mai 2014 16:25, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros
MessagePosté: Dim 4 Mai 2014 13:41 
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Eh mais les gars vous n'avez jamais vu un blockbuster américain ou quoi ? le mec est pas là pour nous vendre du film d'auteur français césarisé hein... Vous vous attardez sur des détails quasi infimes sérieux, alors que c'est pas franchement le but du film..

Perso j'ai juste posé mon cerveau avant d'entrer dans la salle, et beh j'ai pris mon pied quoi.. Visuellement ça envoie du lourd franchement, les scènes d'actions sont vraiment classes, et la 3D, pour ceux qui ont eu la chance de le voir en 3D, est vraiment excellente, c'est sans doute la première fois que je suis pas déçu d'avoir payé autant pour ça. La musique d'ambiance est géniale au passage, ptin la scène sur Times Square est juste excellente de ce point de vue là, grav prenante, enfin bon pas sûr que tout le monde ici ait pu l'apprécier à sa juste valeur étant donné que certains préfèrent regarder la foule massée devant les personnages (ben oui tiens, au lieu de regarder les scènes d'actions regardons plutôt les 10000 figurants qui comme dans chaque film de superhéros à l'américaine ne servent à rien, mais bon on a tellement de haine envers ce film qu'on va s'y attarder le plus possible pour pouvoir le critiquer..)

PS : j'ai vu quelqu'un critiquer le fait que Mary Jane soit coupé au montage, la raison n'est pas la qualité esthétique (encore heureux sinon Amy Adams aurait jamais eu droit d'incarner Loïs Lane, beurk.. Ca choque que moi que le superhéros censé être le plus badass se tape la moins bonne des meufs ?) mais plutôt parce que l'actrice qui l'incarne joue dans Divergente et pourrait rempiler en cas du succès de cette licence.

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 Sujet du message: Re: The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros
MessagePosté: Dim 4 Mai 2014 14:36 
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Ahonora a écrit:
Sauf que le traveling est un procédé cinématographique qui existait déjà bien avant les jeux-vidéo... montrer le chemin qu'un personnage doit parcourir, au cinéma, c'est tout sauf nouveau. Vous prenez le problème à l'envers - une extrême majorité des mouvements de caméra que vous trouverez dans le milieu du jeu-vidéo viennent du cinéma, et non pas l'inverse.
Je peux comprendre qu'on rattache des films comme Scott Pilgrimm à ce milieu, puisque c'est le but voulu et l'esthétique est spécialement travaillée en ce sens. Mais c'est extrêmement rare qu'un mouvement de caméra spécifique soit né avec le jeu vidéo (la vue fps peut-être, et encore).
Cette façon de montrer le chemin que doit emprunter un personnage permet la spatialisation de la scène, ce qui fait que quand le personnage se bat ou se déplace sur ce chemin, le spectateur n'est pas perdu et sait toujours où il se trouve par rapport à quoi. La spatialisation est un procédé de base dans le cinéma.
Ce n'est pas qu'une question de procédé et de qui a fait quoi en premier.
Le film se la joue geekos branché et de fait tente de s'accaparer des méthodes et des ambiances propres à la culture 'geek'. Il suffit de voir la bande-son, l’esthétique général du film et l'apparence des personnages.

Ahonora a écrit:
Leto II a écrit:
Le réalisateur a voulu faire un débile qui se croit l'ami de Spider Looser et qui devient trop vénèr contre ce dernier lorsqu'il ne lui a rien fait. Je... euh... bon. Le thème d'Electro est à peu prêt la seule idée du film. Il est chouette j'ai trouvé.
Il dépeint surtout un personnage solitaire et blessé par le peu de considération, voire l'absence totale de considération de ses semblables vis-à-vis de lui, ce qui est très difficile à accepter, surtout que c'est lui qui a mis en place le réseau électrique de la boîte, et les autres en sont dépendants. Être enfin au centre de l'attention est un événement unique dans sa vie, c'est logique qu'il pète une pile quand Spidey arrive et lui vole la vedette. C'est évidemment tellement exagéré qu'on ne peut que le prendre au second degré, ce que Marc Webb a très bien explicité.
Justement non, moi j'avais plutôt l'impression que Webb essayait d'appuyer (lourdement) sur la corde sensible : « et là tu vois, le mec il se fait par toute la foule de New-York, donc pour appuyer le pathos on va tourner la caméra autour de lui en lui faisant crier des trucs qui montrent qu'il n'est qu'une victime ».
Et puis à partir du moment où nous ne sommes pas d'accords sur quelque chose d'aussi simple, ça montre bien que oui, Webb n'a pas "très bien explicité".


Ahonora a écrit:
Peter a perdu son oncle, causé indirectement la mort du père de la fille qu'il aime, à qui il a fait une promesse impossible à tenir juste avant qu'il ne meure, doit affronter quotidiennement les dangers de la ville de New York en tant que Spider-man, et est hanté par le mystère que ses parents lui ont laissé, alors qu'il sort à peine du lycée. S'il n'avait pas son petit côté crâneur et insolent pour contrebalancer tout ça, il serait totalement pathétique.
C'est amusant, c'est la même situation dans... dans toutes les histoires où apparaissent Spidey en fait et, bizarrement, il n'a pas cet aspect insupportable de gosse irresponsable.

Sérieusement... il préfère blaguer avec un mec dangereux qui conduit un camion à fond la caisse en plein New-York, avec tout plein de piéton ?! Bravo le héros qui n'en a rien à foutre du monde qui l'entoure (et puisque tu vas me sortir l'exemple de Max, pendant le film il sauve combien de personnes en fait ? Deux ? Trois ? Un grand héros..)

Ahonora a écrit:
"Une non-idée de mise en scène"... j'arrive pas à croire ce que je lis.
Dans ce genre de situation, quand il se produit quelque chose qui brise la routine, les gens sont curieux, et dans la vraie vie aussi. Electro a beau être dangereux, il a une apparence humaine, n'est pas en transe meurtrière, et la police, qui fait office de mètre-étalon du danger dans ces cas-là pour les gens, a établi un périmètre.
Ah bah non, c'est pas comme si il avait envoyé valdinguer des voitures et des policiers comme si de rien n'était... Peut-être que je suis qu'un con doublé d'un trouillard, mais si je vois un mec bleuté qui envoie des éclairs par-ci par-là et qui fait valdinguer des voitures, je ne pense pas que ma première réaction soit d'aller regarder un combat pour le lulz.

En fait c'est un peu le problème du film, il n'a aucune crédibilité, toutes les situations sonnent faux : pour peu on dirait que ça a été écrit par un enfant à qui on demanderait de mettre en scène des combats entre powers rangers (très crédible le mec qui crie son nom en pleine rue).

Ahonora a écrit:
Le travelling embarqué existe au cinéma depuis 1912, au moins.
Mais.. Mais tu n'as pas lu ce que vient d'écrire Anto en fait ?


Ahonora a écrit:
Que ça ressemble à un jeu ou non n'est effectivement pas le problème ; le problème c'est qu'il y ait des gens qui critiquent sans réfléchir, en associant tout et n'importe quoi au jeu vidéo simplement parce que ça leur y fait penser. Moi ça me court sur le haricot.
Et bien sûr que le jeu vidéo apporte au cinéma : Scott Pilgrimm, Tron, Les Mondes de Ralph, toutes les adaptations de jeu, tous les films traités dans Crossed, FF 7 Advent Children, etc.
TRON ? On parle bien de Tron ? Tron premier du nom ? Tu n'es pas très cohérent avec toi même...

Kinderking a écrit:
Eh mais les gars vous n'avez jamais vu un blockbuster américain ou quoi ? le mec est pas là pour nous vendre du film d'auteur français césarisé hein... Vous vous attardez sur des détails quasi infimes sérieux, alors que c'est pas franchement le but du film..
Ce sont justement ces détails qui rendent le film mauvais, donc non on ne fait pas que pinailler comme les gros râleurs que nous sommes pour le plaisir..
C'est donc trop demander que de vouloir de la qualité ?

Kinderking a écrit:
Perso j'ai juste posé mon cerveau avant d'entrer dans la salle, et beh j'ai pris mon pied quoi.. Visuellement ça envoie du lourd franchement
C'est quand même triste de devoir éteindre son cerveau pour apprécier le film, que ce serait bien d'avoir un film de super-héros avec des vrais personnages et bien écrit...

Kinderking a écrit:
(encore heureux sinon Amy Adams aurait jamais eu droit d'incarner Loïs Lane, beurk.. Ça ne choque que moi que le super héros censé être le plus badass se tape la moins bonne des meufs ?)
Non mais pourquoi les femmes devraient être prise sur des critères de beauté en fait ? Je ne suis pas la logique.
Et pour le reste je te signale que tout les goûts sont dans la nature et que ce genre de remarque hors-sujet et très déplacé ne sont pas les bienvenues.


Pour revenir sur le film, j'ai trouvé que les effets faisait très cheap (Electro était à vomir selon moi) et n'était pas très beau dans l'ensemble - j'ai bien aimé la scène dans la centrale où Spidey poursuit Electro qui se téléporte, mais c'est tout..- ; c'était aussi mal filmé et mal cadré - il faudra que l'on m'explique la signalétique derrière le fait de pencher sa caméra, en dehors du fait que c'est moche je n'ai pas trop vu l'intérêt - ; comme je l'ai déjà dit, les scènes étaient dans la globalité très très très peu crédible - comme c'est gentil quand les méchants attendent que Spidey soit prêt pour se battre - ; et puis merde : c'est quoi ce Spider-man psychopathe ? Visiblement tuer Electro ça ne lui pose aucun problème - mort qui est d'ailleurs complètement éclipsé et dé-dramatisé, alors qu'à côté de ça Webb est ultra lourdingue sur tout.

Et puis je ne reviendrais pas sur toutes les débilités scénaristiques, ça pullule beaucoup trop (sans parler des non-sens scientifiques, quand on a deux héros qui sont censés l'être, ça la fout mal...).


Bref, très moyen dans l'ensemble même si ça fait passer le temps.

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 Sujet du message: Re: The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros
MessagePosté: Dim 4 Mai 2014 15:41 
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Ca serait sympa d'être clairement moins agressif dans tes propos pif paf.
Tu frôles l'insulte et c'est lourdingue comme du Webb d'après toi. Merci de respecter les avis d'autrui sans leur cracher à la figure le tien.

Suis loin d'être un expert de Spider-Man, j'ai lu un paquet de comics étant gamin puis quelques uns ces dernières années. Et mince, il a toujours été un "gosse irresponsable et insupportable" comme dirait certains. Ouais, il s'amuse. Il prend son pied avec son pouvoir. Oui, un grand pouvoir implique de grande responsabilité mais un grand pouvoir implique de niquer sa race. En soit, la scène de poursuite au début est franchement dans l'esprit que j'ai toujours eu du personnage. Tout comme le truc du pompier, que ça fasse pas mouche pour tout le monde, je conçois franchement, car c'est gros et parfois (tout le temps ?) pas super subtil mais c'est des situations que j'ai trouvé franchement bien fun.

Il y a sacré effort de la part du film sur le travail de Spider-Man, comme pour le 1er. Que ça soit dans la gestuelle ou dans l'attitude. Donc si vous êtes rester sur le Spider-Man de Sam Raimi, oui ça vous choquera. Mais c'est le Spidey blagueur qui m'a toujours mis des étoiles dans les yeux, pas le boy-scout. Surtout que voilà, ce que j'aime avec le blagueur, c'est qu'il se prend des claques. La grosse claque là, c'est Gwen et je suis curieux de voir ce qu'ils feront dans le 3ème opus (en intégrant une relation avec Mary Janes ?). Donc oui, c'est juste une personne franchement paumé qui se cache derrière des blagues et une fausse apparence cool. C'est franchement un monstre, ce mec ! D8

Quant à l'intrigue des parents, j'avais toujours eu peur d'où ça mènerait et j'ai trouvé que le final était logique. C'est pas extraordinaire mais c'est pas illogique. La scène de la fausse trahison des parents et de la déception de Peter était peut-être de trop, mais ca veut rester dans la logique que Peter reste un gamin de 18 ans qui est complètement paumé. Il ne sait pas comment gérer sa petite amie car il se fait hanté par son père de Gwen (Et ouf, ça n'a pas été aussi lourdingue que dans Wolverine 2, là, c'était vraiment un truc lourd et plat et sans intérêt et franchement dispensable et et).

Et quand à l'esthétique du film... C'est génial, le montage est bien rythmé, les mouvements de caméra suivent bien l'action sans pour autant en être vomitif. La bande son est cool et celle de Electro est une superbe idée (et j'aime pas spécialement le dubstep). Electro m'a parait vachement plus crédible en bonhomme bleu quand collant... Les effets spéciaux m'ont paru correct, largement. Peut-être aussi car le cadre est moins réaliste donc ça me choque moins (exemple Hobbit 2 m'a sortit de son film plus d'une fois à cause de ces effets spéciaux que je trouvais là, franchement raté/visible).


Je sais que certains détails peuvent faire sortir des gens de films mais par moment, vous pointez du doigt des choses franchement incohérente. Soit, je connais/imagine un Spider-Man qui n'a jamais existé. Soit, vous attendiez à trouver autre chose que ce qui était annoncé. Perso, j'attends toujours de voir un Hulk rouge...Oh wait...


Ah oui, moi ce que j'aime par dessus tout dans le film.
C'est le troll des bandes annonces, surtout le Rhino (même si j'avais sentis le coup venir durant le film :p)


Et Leto, je sais tout de toi <3

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MessagePosté: Dim 4 Mai 2014 16:09 
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pif paf a écrit:
Ce n'est pas qu'une question de procédé et de qui a fait quoi en premier.
Le film se la joue geekos branché et de fait tente de s'accaparer des méthodes et des ambiances propres à la culture 'geek'. Il suffit de voir la bande-son, l’esthétique général du film et l'apparence des personnages.


Un blockbuster qui attire le public en utilisant des trucs populaires... miracle, je ne pensais jamais voir ça un jour - wait ?
Mais de toute façon le but premier n'est pas de flatter le geek, mais d'adapter le versant Ultimate du comics. Il se trouve qu'Ultimate est une version plus moderne de l'univers Marvel, ici l'adaptation est plutôt fidèle tout en restant rafraîchissante.

Leto II a écrit:
Justement non, moi j'avais plutôt l'impression que Webb essayait d'appuyer (lourdement) sur la corde sensible : « et là tu vois, le mec il se fait par toute la foule de New-York, donc pour appuyer le pathos on va tourner la caméra autour de lui en lui faisant crier des trucs qui montrent qu'il n'est qu'une victime ».
Et puis à partir du moment où nous ne sommes pas d'accords sur quelque chose d'aussi simple, ça montre bien que oui, Webb n'a pas "très bien explicité".


Le fait qu'il appuie sur le pathos sur une scène ne veut pas dire qu'il en perd son second degré général, c'est juste la manière de Webb de montrer le déclic psychologique qui achève de transformer Max en psychopathe.
Quelque chose d'évident aux yeux de quelqu'un pourra sembler improbable aux yeux de quelqu'un d'autre.

pif paf a écrit:
C'est amusant, c'est la même situation dans... dans toutes les histoires où apparaissent Spidey en fait et, bizarrement, il n'a pas cet aspect insupportable de gosse irresponsable.


Je te laisse revoir la trilogie de Raimi et le comportement de Peter avec Mary-Jane (surtout dans le 2 et le 3).

pif paf a écrit:
Sérieusement... il préfère blaguer avec un mec dangereux qui conduit un camion à fond la caisse en plein New-York, avec tout plein de piéton ?! Bravo le héros qui n'en a rien à foutre du monde qui l'entoure (et puisque tu vas me sortir l'exemple de Max, pendant le film il sauve combien de personnes en fait ? Deux ? Trois ? Un grand héros..)


J'avoue qu'il est un peu trop sûr de lui par moments - comme dans Ultimate en fait. On accroche ou pas.
Il en sauve plusieurs dizaines au moins - indirectement, des centaines sûrement (je te laisse revoir le film et les scènes de Time Square, des avions, des passants ou policiers qui risquent de se faire écraser par des voitures, et la fameuse scène du camion que tu n'aimes pas où il rattrape toutes les capsules contenant un produit dangereux avant qu'elles ne se brisent et causent l'empoisonnement des citadins).

pif paf a écrit:
Ah bah non, c'est pas comme si il avait envoyé valdinguer des voitures et des policiers comme si de rien n'était... Peut-être que je suis qu'un con doublé d'un trouillard, mais si je vois un mec bleuté qui envoie des éclairs par-ci par-là et qui fait valdinguer des voitures, je ne pense pas que ma première réaction soit d'aller regarder un combat pour le lulz.

En fait c'est un peu le problème du film, il n'a aucune crédibilité, toutes les situations sonnent faux : pour peu on dirait que ça a été écrit par un enfant à qui on demanderait de mettre en scène des combats entre powers rangers (très crédible le mec qui crie son nom en pleine rue).


Je pense que tu es de mauvaise foi. On aurait sûrement peur face à un monstre de 30 mètres de haut et avec 5000 pattes, on serait sans doute fasciné par un homme bleu cerné par les forces de l'ordre ET le super-héros local (ça doit avoir de quoi rassurer un peu, je pense). Cela dit je n'ai jamais été confronté à l'une ou l'autre de ces situations, honte sur moi, alors je ne peux pas l'affirmer.

Le comportement d'un psychopathe est certainement loin d'être rationnel aux yeux du citoyen lambda ("Je suis ELECTRO !" "Mince, il a pété une pile").

pif paf a écrit:
Mais.. Mais tu n'as pas lu ce que vient d'écrire Anto en fait ?


C'est arrangeant de ne citer qu'une partie de ce que j'ai dit.


pif paf a écrit:
TRON ? On parle bien de Tron ? Tron premier du nom ? Tu n'es pas très cohérent avec toi même...


Tron se déroule dans un monde vidéoludique. En ce sens, le jeu vidéo a permis à Tron d'exister. Cohérence totale.


pif paf a écrit:
Kinderking a écrit:
Perso j'ai juste posé mon cerveau avant d'entrer dans la salle, et beh j'ai pris mon pied quoi.. Visuellement ça envoie du lourd franchement
C'est quand même triste de devoir éteindre son cerveau pour apprécier le film, que ce serait bien d'avoir un film de super-héros avec des vrais personnages et bien écrit...


Le film est appréciable dans tous les cas, du moment qu'on y accroche, ce qui n'est pas le cas de tout le monde, c'est comme ça et c'est normal.

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