Le Bon Gros Géant (2016)
par Steven Spielberg
Sophie, une orpheline d'une dizaine d'années, souffre d'insomnie et passe ses nuits à se promener dans les couloirs et à lire. Un soir elle remarque une ombre qui se révèle être un géant qui l'enlève et la conduit au mystérieux pays des Géants !
Steven Spielberg adapte le conte de Roald Dahl, datant de 1982, de façon plutôt sage mais comme toujours maîtrisé, avec ce qu'il faut de poésie et d'espièglerie pour passer un excellent moment.
La grande force du film (et du roman) consiste en ce couple improbable qui s’apprivoise rapidement, entre malice et tendresse. Si le langage très imagé du BGG s'avère succulent, on appréciera la fougue de Sophie, qui n'a peur de rien, et la délicatesse de notre géant, visible dans de nombreuses séquences, mais qu'on peut synthétiser par le soin qu'il accorde à chaque fois à s'occuper des lunettes de Sophie. Impressionnant !
Un vrai conte, ou plutôt une fable, avec un dernier acte qui m'a beaucoup amusé mais aussi surpris : ça c'était un plan !^^