Wonder Woman 1984
par Patty Jenkins
En 1984, Diana travaille pour la Smithsonian Institution à Washington, D.C.. Elle y fait la rencontre du Dr Barbara Ann Minerva, une nouvelle collègue qui souffre d'un profond manque de confiance en elle et la prend rapidement comme exemple. Barbara est chargée d'identifier plusieurs antiquités récupérées après un cambriolage. Parmi ces antiquités se trouve une pierre dont la légende raconte qu'elle exauce les vœux de celui qui la tient entre ses mains.
Prévu initialement l'été dernier, déplacé plusieurs fois, pour finalement sortir de façon décalée dans le monde, au cinéma ou en vidéo à la demande, je l'ai finalement vu avec la sortie Blu-ray en France ^_^
Ce deuxième épisode n'est pas une master piece comme le premier, c'est plutôt une sorte de stand-alone. Le début et la fin sont très forts, avec un Pedro Pascal impérial en Maxwell Lord. On revient à la source du personnage de l'époque de la Justice League International avec une variation intéressante de l'homme d'affaire qui court après un rêve inaccessible. Il était vraiment très touchant dans la toute fin.
Gal Gadot et Chris Pine reprennent leur rôle, donc l'effet de surprise n'est plus, mais l'inversion des rôles lors de la découverte du monde par rapport au premier film est intéressante et maline. Un peu moins convaincu par Barbara / Cheetah. Pas à cause de Kristen Wiig qui est très bien, mais pour les modifications par rapport aux comics. Autant sur Maxwell Lord cela passe à mon sens, autant garder simplement pour Barbara l'envie/jalousie envers Diana est dommage. Car avec Barbara, la troisième Cheetah, il y avait un thème féministe intéressant (Elle a été maudite par le dieu Urzkartaga car elle n'était pas vierge). Ici ça passe à l'as, dommage. Mais bon, dans un rôle de méchant complémentaire, cela reste acceptable, et puis le thème du film portait sur les rêves et les désirs, alors tout a été construit pour aller dans cette direction.
L'ambiance est excellente même si le film apparaît finalement comme une parenthèse un peu rêveuse, mais la fin m'a vraiment touché - surtout que je m'étais préservé, alors j'ai été complément pris au dépourvu lorsqu'un certain morceau s'est fait entendre. J'adore ce thème, il me fait verser ma larme à chaque fois, donc à partir de là, j'étais forcément complétement emporté (on ne se refait pas^^).
Bref, ce WW84 est moins bon que le premier, mais j'ai passé un excellent moment et il est plein de très bonnes idées à mon sens.