Shazam! La Rage des Dieux (2023)
par David F. Sandberg
Investis des pouvoirs des dieux, Billy Batson et ses frères et sœurs apprennent encore à concilier leur vie d’ados à leurs responsabilités de super-héros, avec une réussite très discutable auprès des habitants de Philadelphie. Mais quand les Filles d’Atlas, un trio de déesses ivres de vengeance, débarquent sur Terre pour retrouver la magie qu’on leur a volée il y a longtemps, Billy et les siens n'ont plus le choix : ils doivent apprendre à travailler ensemble et mettre de côté leurs chamailleries.
Shazam : une histoire de famille avant tout.
Même réalisateur et même thème, pour une suite dans la lignée du premier film : Goonies et super-héros. En soi, pas de grosse surprise dans le fond et la forme, mais un approfondissement de cet univers ancien et magique détourné par une bande d'ados immatures. Mention spécial au Rocher de l'Eternité transformé en Base Secrète d'enfant. C'est osé, mais le fait qu'on reste sur des gosses (même si les acteurs ont beaucoup vieilli depuis le premier film^^), fait que ça fonctionne.
Du côté de la mythologie nous avons du classique mais efficace, qui se recombine avec l'univers grec de Wonder Woman de façon sympa.
Quant au thème principal, celui de la famille, ou plutôt de la confrontation entre deux fratries, c'était là aussi sympa. Rien de révolutionnaire mais le dernier acte avec le van, les parents et tout le monde réuni était touchant. Chaque membre de la famille a droit à son moment, même si d'importance variable - Freddy endosse cette fois-ci un véritable rôle de héros en second.
Quant à l'avenir du personnage, on nous tease la Justice Society de Waller - avec des personnages de la série de James Gunn - mais rien n'est certain dans l'univers du DCU :p On notera qu'on retrouve également la même scène post-générique que dans le premier film, entre Sivana et Mister Mind dont le plan n'a pas progressé en 3 ans (un troll amusant).
Voilà, j'ai passé un bon moment avec des personnages attachants et une aventure épique, même si le côté ultra-humoristique n'a pas fonctionné chez moi sur 100% des séquences. Mais le grand final m'a bien plu et m'a fait verser ma petite larme.