Heures au format UTC + 1 heure [ Heure d’été ]




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 7 messages ] 
Auteur Message
 Sujet du message: OSS 117
MessagePosté: Ven 28 Avr 2006 00:18 
375 000 000 Berrys
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Jan 2006
Messages: 1941
Localisation: Kokoyashi
Bon, voilà un film que j'étais curieux de voir, tout simplement parce que j'aime bien le jeu d'acteur de Jean Dujardin, un jeu qui joue autant dans le Brice de nice que dans le convoyeur ( ne pas confondre avec le transporteur ^^)

Petit synopsis Made in Allociné vite fait :

Citation:
Égypte, 1955, le Caire est un véritable nid d'espions.
Tout le monde se méfie de tout le monde, tout le monde complote contre tout le monde : Anglais, Français, Soviétiques, la famille du Roi déchu Farouk qui veut retrouver son trône, les Aigles de Kheops, secte religieuse qui veut prendre le pouvoir. Le Président de la République Française, Monsieur René Coty, envoie son arme maîtresse mettre de l'ordre dans cette pétaudière au bord du chaos : Hubert Bonisseur de la Bath, dit OSS 117.



D’entrée, par le choix de la date des événements, on s’attend à un film rétro. Mais si les décors sont bien au niveau espéré, ce n’est pas le coté rétro qui domine mais le coté désuet. Et là, de la part du metteur en scène, c’est très fort car ce sont les dialogues et le jeu des acteurs qui fait toute la différence ! Jean Dujardin, cheveux noirs gominés et toujours bien coiffé, même dans les pires situations, assène ses vérités avec un aplomb qui déclenchent des fou rires chez les spectateurs.

Les femmes, le monde arabe et l’islam sont ainsi vus par l’œil et la parole de l’espion et sa totale incompétence dans ces trois domaines est plus que profonde, elle est inepte ! Et si l’un des protagoniste le lui fait remarquer, l’incompréhension qui se lit alors sur son visage enchaîne le fou rire suivant. La photo, la façon de filmer, le choix des attitudes et le vocabulaire utilisé viennent compléter la désuétude de l’ensemble et tout se lie si parfaitement que le film en devient une perle rare, que dis-je, rarissime ! Certains reprochent au scénario d’être un peu insuffisant. Soyons justes, certains films d’espionnage ont des sujets à peine plus développés ! Ici, le scénario a juste ce qu’il faut de consistance pour servir de prétexte à enchaîner des scènes traditionnelles remodelées puisque le principe même du film est d’aller de déjà vu en déjà vu sans jamais lasser le spectateur tant le détournement est original et astucieux.

J’ai du prendre mon dictionnaire pour faire la différence entre parodie et pastiche. Le film, en fait, utilise les deux procédés et l’écheveau est si imbriqué qu’il donne, justement, toute la saveur à ce film. J’attends désormais avec impatience le DVD en espérant que le réalisateur aura le bon goût de faire un commentaire audio qui indiquera, entre autres, toutes les références qu’il a utilisées pour les scènes ou les plans montrés dans ce film tant elles sont nombreuses et réussies.

Donc pour faire plus simple, j'ai bien rigolé, on se détache du brice de nice que j'aime beaucoup ( mémorables les sketch^^) mais qui reste un peu plus "braillard".
Cependant on retrouve vraiment le style Jean Dujardin, les mimiques et tout ce qui va avec. On a le droit à des situation tout aussi cocasses et amusantes les unes que les autres.

Mention spéciales aux poules qui ne marche qu'uns fois allumée^^

voilà voilà, je vous conseille vivement ce film

_________________
Fuckin' Capitaine with Namittude Inside
Image
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven 28 Avr 2006 10:42 
100 000 Berrys

Inscription: 26 Aoû 2005
Messages: 89
oi moi aussi j'ai vu le film ,et j'avou avoir été surpris je ne m'attendais pas à rire autent . le film est asser bien pensée on retrouve le francais typique des années 50 en y ajoutant tous ces défaults . la société carotienne d'élevage de poulet égyptienne ( je crois que c'est ça ché plus) prend place a des situation asser comique ( le coup des poulets qui crient quand on allume la lumiere , je l'ai trouvé pour ma part excellent^^, ou encore la bataille qu'ils se font avec)sinon ce que j'ai bien aimé aussi c'est la reprise de la musique de "bambino" remixer en arabe^^. Si vous n'aviez pas aimé le film de Brice de Nice , essyez OSS117 , je le préferent largement a brice de nice .

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Ven 28 Avr 2006 14:09 
15 000 000 Berrys
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 12 Avr 2005
Messages: 388
Localisation: Avec les brésilianos, sur la planete football !!!
Bon alors moi j'été impatient de voir ce film. Pourquoi ??? Parce que je suis un fan inconditionnel de Jean durjardin et de l'humour nous c nous. De un gars une fille jusqu'a brice de nice, il ne m'a jamais deçu. Et je dois dire que ce film m'a beaucoup plus. C'est un film normal, parodique quand même, mais avec de grand moment de n'importe quoi qui donne au film un charme fou. Du debut a la fin on rigole et on a le sourire aux levre reguliairement. Et puis les deux actrices principals ont un charme fou (surtout Benerice Bejo).
Quand a l'intrigue du film, même si elle est prévisible, elle est quand même renversante.
Chapeau a jean dujardin qui a su faire oublié Brice de Nice. Un style de personnage si opposé et pourtant si....pareil dans leur debilité.
Bravo jean, continue comme sa. Je lui prescent un avenir radieu dans le cinema français (et outre manche). Le nouveau Luis de Funés, enfin même s'il reste unique( jaimais un acteur comique ne m'avait fait autant rire !!!), Jean dujardin marche sur ces pas ^^


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Dim 30 Avr 2006 23:48 
The old man
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 05 Jan 2004
Messages: 29174
Localisation: Joker
Louis de Funés ? J'aurais plutôt tendance à parler de Belmondo au vu de cet OSS 117 :P
Enfin bon on verra bien, Jean Dujardin a encore du temps pour développer son style ^_^

Oriental, Sympatique et Satirique, sont de parfaits qualificatifs pour ce film.
Je ne vais pas répéter ce qui a déjà été dit et je vais essayer de faire court :

On rit beaucoup, du début à la fin, et on rit de choses que je n'avais pas vu depuis longtemps : on s'amuse du monde arabe, et cela de la même façon qu'on s'amuse du monde occidental. Tout le monde en prend pour son grade, et toujours dans un esprit bon enfant. Vu le contexte actuel je trouve ça très rafraichissant.
Lorsqu'un acteur prend plaisir à jouer son rôle en général ça se voit, et dans le cas présent j'ai bien l'impression que tout le monde s'est bien amusé.
Les acteurs surjouent, dans le bon sens du terme, à fond, les décors et les costumes sont très beau et participent à merveille à l'immersion. Quand aux dialogues, ils s'enchaînent ma foi très bien et font souvent mouche.

Pour finir je citerai le passage qui m'a fait le plus rire : OSS qui va faire taire un "fou" qui hurle du haut d'un tour alors que le jour vient à peine de pointer son nez ^_^

_________________
Image
Manga List | Anime List
Les règles du forum sont faites pour être respectées, merci de les garder en tête.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Lun 1 Mai 2006 15:56 
Agent de la C.B.U
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 11 Avr 2004
Messages: 919
Localisation: Surement pas loin
Je me suis marrer comme je l avais pas fait depuis longtemps devant un film en allant voir ce OSS117.
L'humour est par contre tres basique. Le heros represente bien le francais de base des années 60 xD

Par contre le pote avec qui j ai été le voir a bien aimé a part pour lui les remarques trop racistes a propos du monde arabe.
Clairement faut y aller en mode 2nd degré, perso j y ai pas vu d'insulte du monde arabe.

Et comme l'ange mon passage préféré du film est quand OSS va faire taire le "fou" qui le reveille a 5h xD

_________________
Image

C.B.U : counter boulard unit. Nos agent sont sur le pieds de guerre. Amis boulets gare a vos miches

Le cheval, c'est trop genial !!!


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: Lun 1 Mai 2006 16:13 
4 000 000 Berrys

Inscription: 27 Aoû 2005
Messages: 206
capitainecrow a écrit:
Par contre le pote avec qui j ai été le voir a bien aimé a part pour lui les remarques trop racistes a propos du monde arabe.
Clairement faut y aller en mode 2nd degré, perso j y ai pas vu d'insulte du monde arabe.


Perso, je suis arabe, et je pense que le français des années 50 en prend beaucoup plus pour son grade que les arabes, et ce toujours de façon humouristique. tout ce qui pourrait etre considéré comme une insulte du monde arabe n'est qu'une incompréhension, qui fait plus rire qu'autre chose.

Bref, j'adhère complètement.

_________________
haha


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: SOS 117 007
MessagePosté: Mar 2 Mai 2006 11:50 
500 000 000 Berrys
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 30 Nov 2005
Messages: 6960
Localisation: dans la lune
Je me joins au concert unanime: ce film est très bon, très drôle. Pour moi la meilleurs comédie française depuis un bon bout de temps (depuis Astérix 2 impossible de me rappeler une comédie qui m'a autant plu).

C'est une sorte d'Austin Powers à la française, plus politique et moins gras donc. c'est à la fois une successions de sketches souvent hilarants, jouant sur des regisres comiques assez variés, et une action globale parodique bourrées jusqu'à la gueule des références cinéphiles, comiques ou télévisuelles. Le liant entre les deux se trouve être le personnage principal, ou Jean Dujardin qui l'interprête, on ne sait plus très bien, tant tout repose à la fois sur le personnage incarné par le comédien et l'univers auquel ce dernier renvoie. Je ne suis pas un fan de Dujardin: un gars une fille de temps en temps, pas vu Brice de nice. Mais là je l'ai trouvé impressionnant. Par sa présence, et par la structure même de l'action, le film tend fréquemment vers le one man show. Les prestations de Dujardin sont alors incroyables. Mais il faut en même temps qu'il ménage au film l'espace de se reprendre et de continuer à avancer. C'est pour moi la grande réussite du film qui échappe à la facilité du simple empilement de scènes comiques plaquées sur un fil narratif prétexte. Cela permet surtout de varier les effets, les situations et les modalités des délires solitaires du héros. Tout lui est permis du fait de son statut d'espion, et ce champ des possibles devient le terrain de jeu de la mise en scène. On a aussi bien des délires physiques (la danse à l'ambassade), des délires dialogués (la rhétoriques des espions toujours à l'ambassade), de caractère (calmer le fou hurlant), de mise en scène (course dans les ruelles du Caire), de représentation (l'hommage à Dalida, référence incontournable de chanteuse franco-égyptienne, avec sa chanson en arabe), de discours clichéiques (l'entretien avec un représentant des autorité égyptiennes), scènes de magie (l'exploration aquatique, à la fois magicien de music-hall et référence (?) au marais du Seigneur des anneaux), comique de répétition jouant sur l'absurde (le mot de passe ou les poulets), etc.

Du spectaculaire des films d'espion ce film s'engouffre dans la racine spectacle. Et tend à vouloir n'être que cela: un pur spectacle. Le héros lui-même ne cesse de tourner autour de cette dialectique spectateur/observé. Il lui faut toujours soit être regardé comme un spectacle, faire le show, soit regarder lui-même l'action se dérouler. Le pur acteur n'échappe pas à la tentation de devenir spectateur, ou à défaut son propre spectatateur. Mais son problème est son manque d'intérêt pour les spectacles qui lui sont offerts, son extrême myopie. C'est ainsi qu'il ne voit pas l'indice que tous relèvent autour de lui, qu'il ne sait pas où s'enfuit systématiquement son ennemi masqué. De là vient son incompréhension totale de l'environnement qui l''entoure. Seules les images, les vignettes l'intéressent: la photo de René Coty, les hiéroglyphes, certainement parce que c'est dessiné. Quand il pense c'est sous forme de film également (les souvenirs de son ami disparu). Son goût pour le spectacle s'exprime en outre dans certaines scènes qui suscitent son enthousiasme: l'exaltation politique dans le discours tenu au sein d'un groupe révolutionnaire qu'il a infiltré, ou le combat final... Mais à chaque fois que ce héros se met en position de spectateur le film nous indique que la réalité est nécessairement toute autre que celle interprêtée, vécue par OSS. Le héros ne réussit finalement que parce qu'il est la pureté de ce qu'il ne faut pas être, une présence ignorante du monde qui l'environne et qui ne peut s'y mouvoir que parce que ses attitudes (agir, regarder) sont réduites à leur extrêmes simplicité tout en étant élever au carré: redoublement de l'action ou redoublement du regard. En creux se lit le refus de cette binarité et l'importance de caractéristique simple: curiosité, attention, et questionnement (grossièrement le message du film, pas bien sophistiqué; ce qui l'est c'est la manière dont il est véhiculé). C'est cela que dans un processus de renversement par la puissance comique le film éveille de manière sous-jacente chez son spectateur. OSS est un pur élément de la pellicule, un négatif que la projection a pour tache de renverser, de tirer au clair.

Enfin, un mot sur la parodie qu'évoque Hitsugaya: la parodie est étymologiquement le chant à côté du chant, le lieu où s'engouffre tout ce qui appelle l'impossible ou l'impuissance du chant premier. C'est un espace de profanation. Tout le film est travaillé par cet espace d'à côté, par le décallage. Et comme exemple parfait de cette structure profonde, le geste final d'OSS à Larmina, ce doigt qui n'atteint pas sa cible mais signale que les deux personnages sont du début à la fin sur deux plans disctincts, comme collés par un effet d'optique mais foncièrement étrangers, du fait de la nature purement parodique du héros. La caméra devient le révélateur de ce décallage, semble trahir l'illusion profonde du cinéma, dépassant le simple effet comique du hors-champ/hors-temps dévoilé lors de la scène avec Aure Atika avec la caméra qui s'attarde après le vase. Elle montre la nature même des personnages mis en scène, et OSS n'appartient même pas du monde du film dans lequel il intervient; il est déjà à lui-même son propre monde, comme finalement peut-être tous ces héros récurrents, tous ces James Bond ou Ethan Hunt qui ne peuvent qu'être solitaires au sein des univers dans lesquels on les envoie juste le temps d'un film.


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 7 messages ] 

Heures au format UTC + 1 heure [ Heure d’été ]


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 62 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com