Par une belle après-midi à New York alors tout est calme et que les gens vaguent à leurs occupations, des morts mystérieuses se succèdent soudainement à un rythme inquiétant.
Le nouveau Shyamalan est arrivé!
Comme d'habitude j'adore le sujet abordé : tellement simple mais également tellement excitant. Ses films proposent une telle variété de sujet, j'avoue que je me régale à chaque nouvelle annonce : "arghf ça m'a l'air diablement intéressant cette idée!".
Et comme toujours les personnages et les situations les plus improbables sont mis en scène, donnant à l'ensemble la forme d'une vraie-fausse série B et c'est ce que j'adore chez Shyamalan, sa façon presque obsessionnelle de donner à ses films une forme toujours plus banale. Ses films sont toujours abordés en prenant un point de vue intérieur et anodin, s'attachant davantage à décrire des personnages et des situations par le biais d'un sujet qui sert uniquement de toile de fond, là où la plupart des autres réalisateurs feraient justement de ce sujet le coeur du film. Ici ce n'est jamais le cas, Shyamalan nous invite toujours à suivre une fable, et dans une fable "l'événement" ne peut servir que de ressort et non de finalité.
Sur le film en lui-même, je dirais que c'est du bon "Shyamalan". Toujours un excellent travail pour créer une atmosphère à la fois réaliste et surréaliste. Le rythme est très rapide, dynamique et laisse peu de répis aux personnages et aux spectateurs. Côté "environnement", le film est par contre moins imaginatif et "rêveur" que ses précédents mais c'est le propos que veut ce "terre à terre" et qui apporte sans doute au final la petite touche de singularité de ce film par rapport aux autres films de Shyamalan. Néanmoins il y a ce fameux "vent", un personnage à part entière magnifiquement mis en scène.
Donc au final un film que j'ai bien aimé, histoire à la fois extraordinaire et banale (la marque de fabrique de Shyamalan), personnages et situations sympathiques et efficaces, avec de petites touches d'humour bienvenue et une thématique dans l'air du temps que j'ai assez apprécié.
. Pourquoi on voit cette espèce de poupée en cire? Pour un frisson, auquel on s'attend et qu'on anticipe??A la limite, si on réentend parler de la femme dans un Phenomènes II, ca passera. Mais bon, je trouverai toujours ca mal introduit.