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MessagePosté: Ven 15 Aoû 2008 12:13 
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Deu$ a écrit:
Na...nanar? :Sandji sur le cul:
Alors là je suis un peu déçu, après cette loooongue campagne de promotion de voir que tu es parti le voir en ayant à l'esprit que ce serait une bouse.
Deu$ triste T__T


Ben le truc c'est que si la grandeur de la campagne de promotion était proportionelle à la qualité du film, alors Independance Day, Jurassic Park et Spiderman seraient les meilleurs films de tous les temps.
On sait très bien que ce n'est pas le cas.

De plus j'ai lu un peu les commentaires de tout le monde à propos du film et je savais très bien que je n'allais pas voir une bouse.
A partir du moment où j'ai vu les premières photos du Joker, je savais que ce film allait marquer le genre.

Mais il faut savoir une chose, on est au mois d'Aout, et c'est habituellement là que l'on voit les "nanards" vite torchés à gros budget.
Après Wanted, Hancock et Wall-E (Aie, je sens que ça va grincer ici ^^) c'est normal que je sois dans l'état d'esprit nanard en entrant dans une salle de ciné.

Citation:
Je suis pas trop d'accord sur le fait qu'il soit "fou".
Lorsque Gamble lui dit qu'il est taré lors de la réunion de la pègre du début, il lui répond "non" à deux reprises et je crois bien qu'il a raison.
Il est certes maso, psychotique et bien dérangé, mais il n'est pas "fou" pour moi.
Sinon j'aimerais bien ausis être atteint de cette folie qui rend aussi rusé, malin, sournois et intelligent.


Certes le Joker est conscient de ses actes et il n'agit sous l'influence de quoi que ce soit.
Mais une chose est sure, il est quand même sacrément bien barré dans son attitude.
Ses mythos différents à chaque fois sur ses cicatrices, le tour de magie (TADDAAAAAAAAA !!!!), sa répartie lors de l'interrogatoire, et la manière dont il sort de l'hopital....

C'est ce côté à 100000 lieues des autres gangsters de Gotham, cet absence de véritable but qui font qu'il est intrigant et imprévisible.

J'ai utilisé le terme fou pas par rapport à la pathologie mentale, juste par opposition avec le reste des gens qui même s'ils font partie de la pègre, font mine de rien partie intégrante également du troupeau.

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MessagePosté: Ven 15 Aoû 2008 12:17 
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Deu$ a écrit:
Bon ben en fait non, y'en a un qu'a pas aimé...tant pis pour toi SneV.


Ce n'est pas que je n'ai pas aimé, je suis déçu. Je m'attendais à une interprétation du feu de Dieu de Legder, sur ce point pas de problème. Après, Ledger est si bon que le reste me parait fade.

Je suis aller le voir comme du bon divertissement; ça marche bien sur cette voie là. Le truc, c'est qu'en étant un peu regardant, ce film souffre de plein de petites choses qui me dérange vraiment.

Edit (pour chiquillo) : Bah non justement, j'ai pas lu les comics. Je connais bien entendu les trames principales, la dizaine d'ennemis principaux etc. J'ai eu l'âge de voir la série animée de Batman à la téloche, mais avec les films, c'est les seules références que j'ai de la chauve-souris humaine. C'est vrai qu'il me manque peut-être des éléments et que je fais des confusions de néophyte mais bon. Après, en me relisant, je me trouve c'est vrai assez sévère. Dans l'ensemble, le verdict est bon, c'est juste pas la ultra-bombe présenté en avant-première. Après, j'ai vu des polars nocturnes tellement bons (P.T.U. en tète) que TDK a du mal à rivaliser, même avec Ledger qui je le répète, porte pour moi tout le film et d'une belle manière.

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« Si durant l'intégralité d'une rotation terrestre, l'utilisation d'un fusil d'assaut modèle kalashnikov n'a pas été jugé nécessaire, alors on peut dire que, d'une manière platonicienne, cette journée était ''bonne'' ».


Dernière édition par SneV le Ven 15 Aoû 2008 15:44, édité 1 fois.

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MessagePosté: Ven 15 Aoû 2008 13:14 
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Ok c'est ton point de vue, j'suis pas d'accord avec tout et j'trouve souvent que les défauts que tu trouves sont juste mais bon pas assez dérangant que pour trouver le film "pas exceptionnel" mais là ce ne sont que des avis subjectif qu'on se doit de respecter. Par contre là ou je trouve que tu as tord et où faut clarifié est quand tu dis :
SneV a écrit:
Qu'en au truc de Batman c'est le héros noir qui se met à l'écart et joue le méchant pour en fait protéger les gens, façon USA-police-du-monde-mais-c'est-pour-votre-bien, on s'en passera.


Je sais pas si tu as déjà vu les comics Batman mais Batman est considéré par certain comme un héros, un protecteur mais pour beaucoup il fait peur et doit être capturé, etc. Ce n'est pas une manipulation pour faire passer certains faits de la réalité politique du monde inconsciemment mais juste l'histoire de Batman.

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Blanc sans 'N' ça fait Blac comme quoi sans 'HAINE' on est tous les mêmes.


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MessagePosté: Ven 15 Aoû 2008 13:57 
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Bon ben mange ta claque...

Je suis arrivé en grande pompe au cinéma, la Twingo poussée à trente mille km/h à cause d'un pote en retard, et quand je me suis posé sur mon strapontin, le film commençait. Autant dire que j'ai eu chaud au popotin.

Le Joker est MAGISTRAL. Ledger est surprenant d'inventivité et d'aisance, il roucoule littéralement dans son rôle. J'adore ce nouveau Joker, barré jusqu'à la moelle, tellement tordu que même le Batman n'arrive pas à le suivre. Il a beau se faire attraper à la fin, l'homme chauve-souris ne prend jamais le pas sur lui. Il est l'anarchie insaisissable, incontrôlable, Batman ne peut lui opposer aucune règle, les lois glissent sur lui comme s'il était couvert de beurre, c'est une saloperie de poisson rouge qui file droit devant dans un monde boueux, aucune épuisette ne peut l'arrêter, il passe au travers des mailles du filet, et la chauve-souris a les ailes collées de tant de boue. Même ses ultrasons ne pénètrent pas dans cette glue trop épaisse. Ses pious-pious de chauve-souris (car les chauve-souris font piou-piou) fusent tout autour de lui mais il tord son corps dans tous les sens, accélère, fuit, et d'ailleurs la métaphore du poisson rouge n'est pas si mauvaise puisqu'il agit comme s'il n'avait aucune mémoire, aucun vécu, on ne sait jamais la vérité sur son passé, il n'a pas de passé, il n'a pas de futur, il n'échafaude aucun plan, il ne fait que provoquer le destin, chambouler son monde, il met des coups de boule aux pauvres loques humaines qui se dressent sur son passage et ça passe. Parce qu'il est génial, son intuition dépasse tous les codes, il est au-delà au système, imprévisible et fou, bien sûr qu'il est fou, il n'a aucune logique, aucun principe, c'est une flamme noire vivace que la perversité et la saleté de Gotham alimentent sans cesse, tant qu'il sera vivant et dans cette ville, il ne sera jamais enfermé, jamais maîtrisé, il reviendra, le sourire jusqu'aux oreilles!

THE JOKER WILL BE BACK!!!

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MessagePosté: Ven 15 Aoû 2008 14:41 
Ô-Totoro
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They are creeps, they are weirdos. What's the hell are they doing here ? They don't belong here.



Avant de commencer ma critique sur ce Dark Knight, revenons un peu en arrière avec son prédécesseur, Begins, qui ne parait maintenant être plus une introduction qu'un vrai film. Ce renouveau de la licence Batman après une longue perdition avec Kilmer et Clooney possèdait l'ambiance, une ambiance autrement plus attirante que celle de Burton et beaucoup plus proche de l'esprit du comic, mais le scénario était... pourri ? Exactement. La faute à un manque de personnages charismatiques, qui faisait que tout reposait sur les épaules d'un Christian Bale inspiré, mais trop seul pour tout tenir.
Sans doute prenant conscience de ce défaut, Nolan avait rajouté à la fin une scène qui ne pouvait présager que du bon : le Joker, ennemis juré de cette putain de Chauve-Souris, serait de la partie. De quoi laisser rêveur, assurément. En plus d'avoir un film à l'ambiance sombre, nous allions avoir droit à un gros scénario.


Arrive maintenant le visionnage complet de ce Chevalier Noir, qui avait tout pour nous convaincre : ambiance, personnages, acteurs, critiques. Autant dire que je m'attendais à prendre une claque assez énorme. A trop espérer, il semblerait bien que j'ai été un chouïa déçu par le film.

Sans pour autant vous haïr, je suis énervé de voir que même en m'étant protégé contre les spoils, je m'en suis pris plein la tronche avant même d'avoir vu le film. C'est pour cela que le Joker ne m'a pas tant impressionné, malgré l'interprétation magistrale de Ledger, parce que, bordel, toutes les répliques cultes du personnage ont au moins une fois fait l'objet d'une signature. A croire que la campagne publicitaire de Deu$ (heureusement d'ailleurs pour lui qu'ils ont sorti le film dans le sens original, sinon, quelque soit son niveau de fanattitude, il n'aurait JAMAIS été le voir =D) a été trop porteuse, et que perdre la découverte en live des répliques du Joker, c'est honteusement frustrant. Petite parenthèse qui avait besoin de sortir, reprenons.

Si les couleurs dominantes du Begins étaient dans les tons orangés, rappelant facilement le crépuscule, celles de cet opus viraient carrément dans le bleu profond, symbole de la nuit. Il n'est pas sûr que nous voyons un jour l'aube se lever, mais nous ne nous en plaindrons pas.
Nous voici donc avec un film à la violence crue, gratuite et choquante. Et encore, on m'en avait tellement parlé avec emphase que je m'attendais à voir encore plus d'immoralité dans les scènes. A ce propos, j'ai été un peu déçu par la morale bienveillante qui recouvre une partie de la fin du film (pour l'autre, j'y reviendrai), avec les personnes dans les ferry et un Double-Face qui ne va pas au bout de la chose avant que Batman n'intervienne. Ceci dit, je me fais moi-même peur devant le peu de sensibilité à la violence que je peux avoir parfois, ne trouvant plus rien de réellement choquant. Ouais, j'suis un psycho et alors ? Vous qui aimez le Joker, pourquoi me lancer la pierre !?

Puisque je l'ai évoqué, parlons en un peu plus et plus en détail de ce Bad Guy. L'interprétation de Ledger laisse sans aucun doute patois, tellement il réussit à créer un personnage dingue, cruel et psychologiquement plus que dérangé, dans sa bulle de folie alors que l'ambiance du film est résolumment réaliste. Une de mes déceptions sur la scène des ferry repose en partie là-dessus, puisque cette bulle dans laquelle il est enfermé n'explose pas, le rendant encore plus unique certes, mais ne permettant pas de le déifier comme il se doit. Après tout, le Joker reste le meilleur méchant de tous les comics confondus, il est donc dommage de voir une fin presque niaise alors qu'il a le charisme pour bousculer les genre et créer une oeuvre vraiment politiquement incorrect.
L'acteur en a fait un être potentiellement capable de devenir l'un des méchants les plus emblématiques du cinéma (et pour le cinéma moderne, c'est sans doute LE), mais ça laisse un sentiment d'inachevé, notamment avec la dernière scène où il apparait, bien qu'ayant un contenu très intéressant (le combat éternel entre les deux personnages qui ne pourront ni l'un ni l'autre se détruire), n'a été à mon sens pas digne de ce que méritait le personnage. Surtout lorsqu'on voit son idéologie fantastique et divine.
Par contre, j'ai carrément adoré la politique des scénaristes qui a été de faire en sorte de brouiller les origines du Joker, donnant pleins de versions, mais n'aboutissant pas, tel qu'il est : insaisissable. Ca renforce encore une fois le caractère culte du personnage, ce qui n'est pas pour nous déplaire. La première scène du film est sans doute le moment que j'ai préféré avec le personnage, tant tout son esprit démoniaque y est superbement représenté.
Il convient enfin de faire ce que chaque personne n'ayant pas d'imagination doit faire : qui est meilleur, Ledger ou Nicholson ? Difficile de les départager, tant chacun a réussi à se fondre dans l'ambiance du film dans lequel il est, donnant deux façons de voir le méchant, deux façons toutes deux interprétées avec brio et ingéniosité. Reste tout de même que, comme je l'ai déjà dit il y a longtemps, Nicholson posséde la réplique la plus mythique pour le Joker : "Est-ce que j'ai l'air de plaisanter ?". De même, le personnage avait un côté aussi voire plus barré que celui de Ledge, dans les scènes où il utilise un pistolet factice alors que sa vie est en jeu, affirmant un côté cartoonesque diablement prenant. Il est vrai aussi que de ce point de vue le Joker Ledgien est inscrit dans un contexte beaucoup plus réaliste ; et donc l'utilisation d'armes à feu réelles s'impose (ainsi que la capacité à envoyer de vrais balles sur l'ennemi en se poilant est une façon assez monstrueuse de symboliser sa folie). Enfin, j'ai une petite préférence personnelle pour le rire de Jack Nicholson, un rire qui n'a pas fini de nous hanter.

Parlons maintenant des autres personnages, qui ne seront pas aussi développé que l'a été celui de Heath Ledger, car le film est centré sur son humble personnage.
Tout d'abord, contrairement à beaucoup, j'ai été déçu par le personnage de Double-Face. Harvey Dent était un bon protagoniste de l'histoire, créant une autre entité à la ville que celle de Batman, mais la suite ne m'a pas convaincu. Encore une fois, on peut voir toute la magnifiscence du Joker dans sa manipulation, mais Double-Face est vraiment chiant à ne chercher qu'à venger la mort de Rachel (au passage : bon choix scénaristique de la butter une fois pour toute) en allant voir les gens qui n'y sont pour rien. Même si son design est réussi (au point que j'appréhendais de voir la partie brûlée de son visage, même si ce n'est au final pas si impressionnant [n'empêche qu'il est costaud pour se relever aussi vite après une telle blessure Oo]), il m'a paru vraiment plat. Le jeu de l'acteur a beau être impec', il ne m'a pas tant ému.
Pour le commissaire Gordon, je ne dirai juste que j'ai été un peu déçu de le voir revenir d'entre les morts dans un retournement de situation qu'on ne pouvait tout simplement PAS ignorer si l'on avait vu la bande-annonce. A croire qu'il faut vivre comme un moine shaolin, coupé du monde, avant la sortie d'un film qu'on veut voir.
Ensuite, Alfred garde son côté impartial et moralisateur qui le caractèrise tant. Ce n'est pas une surprise, mais on s'en accomode fort bien.
Enfin (oui oui, je fais abstraction de beaucoup de gens), il y a le personnage qui m'a le plus convaincu de l'épisode (avant même le Joker, oui oui), Batman, qui est beaucoup plus développé psychologiquement que par le passé (même comparé au Begins). Ce film est en quelque sorte un passage au Batman que l'on connait tant, celui qui sauve la veuve et l'orphelin mais qui ne joue pas les super-héros et qui lutte seul. Nolan a réussit dans son scénario à ne pas le laisser de côté, et la dernière scène reste ma préférée, lorsque le commissaire Gordon explique la métamorphose du Batman qu'on aime. Un discours vibrant, pas niais et passionnant, donnant au personnage toute sa profondeur.

Le scénario est bien construit, bien que j'espérais que le Joker concocterait un plan encore plus diabolique (mon côté rêveur, il en a fait un assez bon comme cela), mais il manque ce que je voulais pour cet opus : un affrontement plus axé sur la psychologie des personnages que sur le physique. Certes, le fait que le Joker s'enfuit de la prison alors que les policiers pensaient en avoir finit avec lui, est la preuve que rien ne peut atteindre physiquement le méchant, mais ça aurait pu être à mon sens plus développé. C'est en partie pour cela que je suis déçu par l'affrontement final, où l'aspect psychique n'arrive que lorsque tout est finit. Une petite déception qui n'enlève rien à l'intelligence de la construction du scénario, mais bon. On se retrouve plus avec un film d'action que le thriller annonçé par certains, un chouïa dommage.


Au final, le film n'est pas la bombe universelle qu'on pouvait attendre, mais il reste néanmoins extrèmement efficace, parmi les meilleurs films d'action de tous les temps (pour les films sur les comics, je garde une petite préférence -mais petite- pour Returns :P), à la bande-son survoltée et aux jeux d'acteurs impeccables, nous plongeant dans un rythme soutenu et pas lassant pour un sou.



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MessagePosté: Ven 15 Aoû 2008 18:34 
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Hop, j'vais essayer de donner mon humble avis sur ce film qui a su faire parler de lui... et su faire parler Deu$ ^^



Bon, tout d'abord, je me suis assis dans ma salle obscure tout en ayant en tête l'idée que les 2h30 que je m'apprêtais à passer seraient excellentes. Et effectivement, comparé au premier Batman Begins, han ouais ça change...

Par rapport au premier, ce second opus gagne en noirceur, en complexité et en profondeur, grâce notamment à un scénario plutôt béton (malgré quelques incohérences quand même) et à des personnages excellents. Le Joker est un vrai fou furieux, rien que le voir parler, agir et sortir ses répliques cultes vaut le détour. Cependant, sans doute à vouloir trop mettre en avant ce clown psychopathe, les autres perso perdent un peu de leur saveur. (Batman le héros en deviendrait presque ridicule à coté). Le Joker est donc éblouissant d'obscurité ici.

Le truc qui me faisait peur par contre avant d'aller voir ce film, c'était les scènes d'actions... Pour résumer, j'ai jamais aimé une seule scène d'action d'un Batman. Mais sur ce coup ci, j'avoue que le cadrage et la mise en scène est réussie. Toutefois, les scènes de castagne avec notre ami la chauve-souris peuvent se montrer un peu barbantes.
Pour résumer c'est : Batman apparait dans le dos d'un ennemi ou dans les airs, BAM BAM *enchainement de coups de poings*, 1er ennemi à terre, AU SUIVANT... ( très marrant d'ailleurs les bruitages des impacts de poings hypers saturés en grave ^^)

Des fois, Batman tombe par terre et on se rends compte que son costume est ridicule, ça aussi c'est très drôle! Le fait qu'il ne puisse pas tourner la tête sans bouger le reste de son corps me faisait toujours sourire aussi. Et ouais, le latex c'est pas le must en combinaison ! :Luffy hilare:
Enfin apparemment avec son new costume hyper classe, il est plus mobile. Enfin bon, je n'ai pas fait trop attention à ça rendu à la fin du film.



Pour conclure, le meilleur de la trilogie selon moi. Et ne me demandez pas de comparer avec les Batman "Made in Burton", ce sont pour moi des adaptations complètement différentes, de même que Ledger et Nicholson ont interprété leur personnage d'une manière complètement différente.



PS : Par contre, le truc qui me saoule mais avec un grand S, c'est bien toute la campagne de promo du film qui a eu lieu avant, mais merde quoi, j'aurais bien voulu au moins avoir la surprise de savoir que Double Face était de la partie dans TDK... Tous les trailers qu'on a eu mis bouts à bouts, ça doit faire allez quoi... 2 h de vidéo? ><

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MessagePosté: Ven 15 Aoû 2008 20:40 
The old man
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Pour ma part j'avais trouvé Batman Begins pas mal mais pas spécialement marquant. La faute principalement à la volonté de Christopher Nolan de travailler avec une approche très très réaliste. En éliminant tous les aspects icôniques et mythologiques de l'univers de Batman on se retrouvait avec un film mettant en scène un milliardaire se déguisant en homme chauve-souris pour casser des méchants qui n'avait pas trop de relief. A aucun moment je n'avais eu l'impression de voir Batman à l'écran, juste l'impression de voir un milliardaire déguisé quoi.

S'il est possible et intéressant de faire du super-héros réaliste, je ne pense pas que Batman soit le meilleur candidat car le personnage est très mythique et icônique (c'est l'un des super-héros comic le plus connu alors que très peu de gens ont lu les comics le mettant en scène). En éliminant l'aspect icônique et mythologique de cet univers, on perd forcément quelque chose que Christopher Nolan n'a pu compenser. Enfin le film était bon mais ce n'était pas vraiment un film "Batman" et avec le recule on se rend compte qu'il s'agissait avant tout d'un prologue. Un prologue de 2h30 c'est quand même un peu long, même s'il est bien foutu.

Puis vient The Dark Knight et la première chose qui transpire de l'immense et un peu fatiguante (à force) campagne de pub, c'est le Joker et son approche ultra icônisée. Le traitement du personnage n'a plus rien à voir avec ce qui a été vu dans Batman Begins. Alors la question que je me pose : est-ce voulu de la part de Christopher Nolan ou alors on lui a plus ou moins donner le conseil de travailler cet aspect. Car soyons clair, si la même recette avait été utilisée pour The Dark Knight, il n'aurait pas déplacé le foules. Batman Begins avait au moins pour lui l'effet de surprise.

Nous nous retrouvons donc avec un Joker très incônique et très mythologique - il n'y a qu'à voir tout le fanboynisme autour de personnage, c'est un signe qui ne trompe pas. Le personnage n'est pas très réaliste en lui-même (au sens strict du terme) mais son intégration dans le contexte "réaliste" de The Dark Knight est parfaitement réussi. Cela passe par plein de petits détails qui fait qu'on ne doute pas un instant qu'on puisse le croiser au détour d'une rue^^

Mais ce traitement plus icônique et mythologique ne concerne pas uniquement le Joker, on le retrouve aussi dans le traitement des scènes d'actions, plus audacieuses par rapport à Batman Begins. Batman prend plus de consistance et on commence vraiment à ressentir le fait qu'il n'est pas vraiment de "notre monde" - là je ne veux pas dire qu'il est non-réaliste mais plutôt qu'il est davantage qu'un simple "mortel" - ce qui n'était pas le cas dans Batman Begins. Tout cela s'explique bien entendu par le côté progressif que Christopher Nolan veut insuffler à sa saga mais n'empêche cela apporte un véritable plus par rapport au trop "tranquille" Batman Begins.

Reste néanmoins un gros défaut qui n'a pas été comblet dans The Dark Knight : la traitement de la ville de Gotham qui reste très impersonnelle et limite banale. Clairement Christopher Nolan n'est pas un réalisateur "urbain", enfin ce n'est pas très grave et son travail sur la ville est tout à fait correct mais par rapport au pouvoir icônique et mythologique que Gotham recèle ça reste un peu dommage. Par contre un truc qu'il faut bien rendre à Nolan, c'est le remarquable travail qu'il fait sur l'exposition dans ses films, on n'a que rarement l'impression d'être en attente d'un événement.

Sinon l'autre aspect intéressant dans la saga Batman de Nolan dont j'ai envie de parler, c'est l'influence de certains grands comics. Si Batman Begins reprenait plusieurs éléments de "Batman : Year One" de Frank Miller (dont par exemple l'ultime scène avec l'annonce de l'arrivée du Joker), The Dark Knight puise lui dans "Batman: The Long Halloween" (après rien d'étonnant vu que ce comic a été imagé comme la suite de "Batman : Year One"). La relation Batman/Gordon/Dent dans leur lutte contre la pègre est quasi la même dans The Dark Knight que dans ce comic, même si le film propose une conclusion qui lui est propre (d'ailleurs le fameux slogan "I believe in Harvey Dent" vient du comic où il est très utilisé^^). De plus l'idée de "Batman: The Long Halloween" qui est de montrer que les mafieux "classiques" perdent petit à petit le contrôle de la ville au profit de "monstres" "fraichement nés" comme le Joker ou Double-Face se retrouve dans The Dark Knight : Désormais Gotham va devenir leur terrain de jeu et la ville ne sera plus jamais comme avant - idée du bon vieux temps de la mafia "classique" qu'on retrouve dans le film et le comic.

Enfin dans le jeu des suppositions, on peut se demander si le prochain Batman de Nolan ne va pas utiliser comme base "Batman: Dark Victory", la suite de "Batman: The Long Halloween" - c'est une histoire de tueur en série de policiers sur fond de guerre des gangs entre la mafia "classique" et celles des monstres dirigées par Double-Face.

Bon voilà je vais m'arrêter là je pense^^

Sur le film en lui-même, je l'ai beaucoup aimé, du bon Batman et je dis bien du "Batman", hein ^_^. Il ne remplacera pas dans mon coeur le Batman Returns de Burton, mais il n'empêche que ça claque bien. Plein de bonnes idées que ce soit sur le scénario ou les scènes d'action (genre le retour de S. m'a épaté et retranscrit bien l'idée que les "monstres" vont prendre le pouvoir à Gotham^^), des acteurs au top avec des personnages parfaitement caractérisés et une réalisation léchée.

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Dernière édition par ange bleu le Sam 16 Aoû 2008 09:05, édité 1 fois.

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MessagePosté: Sam 16 Aoû 2008 00:05 
Gardien des Secrets de la Mégastructure
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Localisation: Le cosmos... est... mon campement
AHAHAHAHAH !!!

Je suis un fan de Batman, pas un grand fan, mais un bon fan. Je ne suis pas un amateur de comics donc je ne connais en rien Batman sur ce support, mais j'ai très souvent vu les animés de Batman (élevé à l'ancien tout de même) et c'est donc normalement (pas si sûr que ça puisque "Batman Begin's" ne m'avait guère intéressé avant que je le vois récemment à la TV) logique que je me suis empressé d'aller voir cette nouvelle monture de Batman, et je dois vous dire que je suis tout de même un client difficile tant je suis encore bercé par les Batman de Burton.

Rappelez-vous il y a quelques mois, j'avais affirmé que "No Country For The Old Men" allait être à tout les coups le film de l'année, je dois bien avouer que je m'étais trompé (le deuxième film de l'année on va dire ^^). Mais est-ce que je peux affirmer que "The Dark Knight" est THE MOVIE du millénaire comme l'atteste de nombreuse personnes ? Malheureusement non. Néanmoins, TGK reste tout de même un excellent film d'action au scénario complet et à la psychologie complexe, chose assez rare pour un film dit d'action. N'empêche que les défauts sont aussi présent à côté des qualités et que malheureusement, on ne peut pas passer à côté.

Commençons par les bons points. Je vais pas trop m'attarder dessus, mais celui dont repose une grand partie du film sur ses épaules, c'est Heat "Joker" Ledger. Quel charisme ! Quel putain de charisme ! Vous savez à quel point j'adore les méchants barges, mentalement atteint à la psychologie tordue et complexe, et bien, j'ai trouvé mon idole. Il est la première raison qui pousse a aller voir le film. Un autre acteur que j'avais adoré voir en doux cinglé c'est Gary Oldman bien plus présent dans TDK que dans le précédent opus, chose mérité je trouve, bien que comme beaucoup j'ai moins aimé son retour d'entre les morts. Aaron Eckhart campe assez bien un Harvey Dent qui se retrouve être le côté lumineux du Batman, je l'ai trouvé assez convainquant et il est l'une de bonne surprise du film. Malgré tout, j'ai trouvé sa blessure au visage, bien que visuellement réussi et très joli, un peu trop abusé pour être réaliste comme le veut les films de Nolan. Et ça chute psychologique est à mon goût pas assez poussé et arrive un peu trop rapidement (mais bon, le film dure déjà 2h30, c'est déjà pas mal). Christian Bale se débrouille également bien en Batman et me fais bien trippé en Bruce Wayne. Mais je pense que ça reste encore perfectible. Ensuite, le reste du casting se révèle toujours aussi bon, même si comme certains l'ont fait remarqué, certains personnages ne sont là uniquement pour ce faire tuer par les freaks (les mafieux par exemple).
J'ai adoré également le scénario, à la fois complet et complexe. Les machinations du Joker sont tout aussi tordu que lui et m'ont beaucoup amusé (même si j'ai moins aimé le résultat des ferry). J'ai bien aimé les rapports psychologique entre les personnages, même si j'ai vu mieux ailleurs et plus touchant, ça reste plus que correct pour ce genre de film.
La musique j'en parlerais pas puisque j'ai toujours du mal à la discerner du film. Elle est sûrement énorme puisque j'ai beaucoup aimé le film mais je peux pas vraiment la mettre à part du film et m'en faire un réel avis.

Les mauvais points maintenant, parce que oui, il y en a. Le premier, Gotham. Mais où est Gotham City ? Moi, je ne l'ai pas vraiment vue dans TDK alors qu'elle m'avait paru vraiment présente dans le Begin's. Mais bon, difficile sur ce point de faire mieux que Burton mais un effort aurait pu être fait sur ce point là.
L'autre mauvais point n'est pas attribué directement au film mais aux doublages qui ne m'ont pas vraiment convaincus (comme le pourrait-il de toute manière), j'aurais vraiment aimé voir TDK en VO, mais par chez moi, ça n'existe pas. Ça m'a un peu gâché le film même si j'ai vu pire et que ça reste correct.
J'ai également trouvé le film un peu lourd par moment, peut être à cause de sa durée, mais finalement plus le film avancé et plus j'ai aimé. Sûrement un problème d'enchainement comme la suggéré SneV, ce qui aurait pu être évitable je pense, enfin bon, je m'y connais pas trop alors j'en parlerais pas plus.
Le dernier point noir, et sûrement le plus gros, c'est bien évidement, et désolé Deu$ parce que ça te vise directement, la grosse campagne de pub et de promotion du film qui ont gâché pas mal de scène selon moi. Gâché est un grand mot, mais il y avait moins de saveur sur certaines scènes/répliques qu'ont avait déjà vu ou lu. Alors c'est vrai, ça donne envie de découvrir ce qui se cache derrière le film, mais là, c'était vraiment un peu trop pour moi, et je me suis tout de même retenu.
Après certains déroulement de certaines scènes ne m'ont pas des masses convaincu, comme la mort et certains passages avec Double Face, le final avec les Ferrys, le retour à la vie de Gordon ou le combat final entre Joker et Batman.
Ah oui, j'aime toujours pas cette façon de filmé les scènes d'actions proche des mouvements, brouillon et illisible, mais c'est devenu une mode et je suis obligé de faire avec (ce sont les paroles d'un amateur des plans larges).

Quoi dire d'autres maintenant ? Je ne sais plus, il y a encore tellement de chose à dire que j'en suis perdu. En tout cas, moi j'ai passé un très bon moment, le meilleur de l'année. Un film magnifique certes, mais pas encore un film parfait. Je suis par contre très triste de savoir que je ne reverrais jamais un Joker de cette trempe, alors que la fin prouvait le contraire, c'est rageant tout de même. A la fin, alors que tout le monde quittait la salle, je suis resté, attendant l'hommage à Heat Ledger par respect pour l'homme plein de talent qui est mort beaucoup trop tôt. Ce film lui rend hommage de la plus belle des manières avec un rôle qui restera dans les annales du cinéma parce que, je cite, un homme meurt lorsque son souvenir tombe dans l'oubli, et le sien n'est pas prêt d'y tomber, voila tout.

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MessagePosté: Sam 16 Aoû 2008 07:57 
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Inscription: 10 Oct 2005
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Jetez moi la première pierre...
Désolé d'avoir gâché le plaisir de beaucoup de personnes ici, mon problème c'est que quand j'aime quelque-chose et que j'ai envie de partager cette passion, j'ai tendance à tomber un peu trop dans l'excès...
Vraiment désolé pour la grande gène occasionnée.
:Chapeau de paille goute:

Leto II a écrit:
A croire que la campagne publicitaire de Deu$ (heureusement d'ailleurs pour lui qu'ils ont sorti le film dans le sens original, sinon, quelque soit son niveau de fanattitude, il n'aurait JAMAIS été le voir =D) a été trop porteuse, et que perdre la découverte en live des répliques du Joker, c'est honteusement frustrant.


Mea Culpa, mais d'un autre côté, les trois quarts des répliques sont dans les bandes-annonces. é__è
Par contre, je comprends pas quand tu dis heuresement que le film est sorti dans le sens original?
En version originale tu veux dire?
Non parce-que je l'ai vu version française moi, j'avais pas trop le choix malheursement...T__T
Lascar a écrit:
Tous les trailers qu'on a eu mis bouts à bouts, ça doit faire allez quoi... 2 h de vidéo? ><


Sans compter les extraits disponibles sur le net, si tu mets bout à bout toutes les images des bandes-annonces et des spots TV, tu dois même pas avoir 10 minutes du film, il doit y avoir à peine 5 minutes...


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MessagePosté: Sam 16 Aoû 2008 16:00 
Chasseur de Rêves
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Inscription: 11 Nov 2004
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Localisation: Nulle part ailleurs
Image Commençons d'abord par rendre à Lezard ce qui appartient à Lezard --> HaahAHahAHA.




SPOILS en bas !



-Harvey Dunt… ou la naissance d’un meurtris et d’un déçu. On sent bien sur quoi ou plutôt qui va porter la suite et je dois dire que j’ai adoré Batman Forever !! Donc j'aimerais bien revoir Double Face.
Le procureur paye le prix de son travail. Un trop de justice provoque un retour de justice. Et quand Wayne dit, regardez son visage, l’avenir brillant de Gotham… il ne sait vraiment pas de quoi il parle ^^;

-L’interrogatoire reste ma scène préférée où le Jocker décortique le genre humain, son coté civilisé, son coté hypocrite, intéressé et peureux. Batman n’apprécie pas du tout ça, il a un coté naïf et craintif et il veut croire et s’accrocher par-dessus tout à ses principes cependant il est conscient aussi que la limite qui sépare entre le bon et le mauvais, entre le sensé et le fou est très fine, voire n’existe pas et que l’on peut se trouver à faire des choses que l’on ne voulait pas et c’est là où se situe toute la difficulté d’un justicier. Faire respecter la justice, la respecter soi-même mais surtout en connaître les subtilités, les responsabilités et avoir l’esprit clair.

La scène non sans espoirs des 2 bateaux le montre bien, d’ailleurs on y voit une critique sur l’horreur de la peine de mort. L’intention de sacrifier les autres est nette que ce soit par le vote ou par l’officier qui donne le détonateur et c’est l’intention qui compte, maintenant ne pas passer à l’acte est autre chose, le Jocker a gagné et s’il avait assisté au spectacle dans les deux bateaux, surtout celui des vils civils, il aurait sans doute ressorti sa phrase « Alors.. ? Vous avez oublié de ramasser vos… ». Le mal est fait.

Le Jocker doit sa force à sa roublardise et son génie manipulateur. Les coté bordélique, imprévisible et anarchique en font un grand vilain aussi. Bravo !! Si on ne tire pas sur les ambulances, lui explose des hôpitaux. Comme il dit, ça n’a rien de personnel.
C’est juste comme ça et pas autrement.
La seule raison de vivre du Jocker est le coté obscure des êtres humains, celui qui justifie son existence.

Mais encore une fois le Jocker a bien gagné, même Gordon le reconnaît et Batman est prêt à en assumer les conséquences dans le but de donner une image en laquelle les citoyens de Gotham puissent voir un « héro ». Le héro qu’ils méritent. Je dirais que la Kryptonite de Batman est sa conscience.

Parfois la vérité ne suffit pas… c’est ce qui marque ce film à mon avis.


Ange Bleu a écrit:
Sur le film en lui-même, je l'ai beaucoup aimé, du bon Batman et je dis bien du "Batman", hein ^_^. Il ne remplacera pas dans mon coeur le Batman Returns de Burton, mais il n'empêche que ça claque bien.


Aaahh Batman Returns, ce film était plus comics, plus léger, théâtral, tragique (je crois en avoir déjà parlé sur le forum, mais la mort du pingouin... avec tout ce sang... bref.) Batman Returns a cette magie que le serieux de Dark Knight ne pourra pas remplacer. Alors de même et après coup, Batman Returns reste mon préféré.

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MessagePosté: Dim 17 Aoû 2008 00:47 
Cryptkeeper
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Inscription: 19 Oct 2004
Messages: 1145
Localisation: En train de se balader à poil dans la morgue
JE fait donc partis de ces gens qui ont eut l'illumination :

VIVE LE CHAOS !!!


C'est incroyable de retrouver cette sensation de fraicheur perdue depuis return (et oui, vous prêchez un converti).

Le chaos : En ce seul mot on ressent la force du fil, le chaos est personnifié en la personne du Joker et je me languis d'une suite qui malheureusement ne seras pas la bonne.

J'ai entendu des rumeurs comme quoi le troisième devait être axé sur le procès du Joker, et c'est ce à quoi on s'attends en voyant le pire énnemis de batman dire qu'ils seraient ammenés à se battre "ad vida eternam" (désolé pour la prononciation approximative mais le latin étant sencé être une langue morte, je n'ai pas jugé bon de m'y attarder)

Merde Heat t'est mort trop tôt mec (je lui ai d'ailleurs rendu Hommage en restant jusqu'a la fin du générique. Et j'était le seul).

Allons donc voir un peu plus profondément les personnages :

WARNING POSSIBLE SPOIL :

Batman : Celui qui va devenir la proie à la haine du peuple. Déjà le chantage contre la populace nous montre que pour sauver sa peau, on est prêt à le Lyncher alors que sans lui ce serait pire. Beaucoup en pensant à des super héros haïs pensent aux X-mens, à Spiderman ou Hulk mais là, on nous montre aussi que Batman, même si il est un héros, fait beaucoup trop peur pour que la confiance soit totale.
En ce sens, , il est plus réaliste que les autres batmans (en même temps, ce n'est pas trop dur d'être plus réaliste qu'un Clooney :Ussop tien tien: )
On a vu la montée de Batman dans Begins, on voit sa chute dans TDK, on verra sa renaissance dans le prochain.

Harver "Double face" Dent : Heckart est pas trop mal.Je dis pas trop mal simplement parce que, même si il menace plusieurs fois dans le film de craquer "mentalement", je trouve que Mister J le manipule trop aisément.
Quoiqu'il en soit, j'aurais plus cru que son coté obscur se révèle dans le trois. Mais maintenant qu'il est mort (Désolé red mais tu ne le reverras plus...)

Scarecrow : Pourquoi reparler de lui alors qu'on en le vois que 2/3 minutes montre en main?
Pour un coup de gueule. Il était mon personnage préfèré dans les animés de Batman. J'ai été un brin déçu de le voir simple sous-fifre de Ras al gul mais là. Où a-ti-il mis sa camisole qui lui allait si bien dans Begin? Pourquoi avoir remis son costard? Là messieux je m'insurge. Un personnage qui est dans mon top five des ennemis de Batman traité de cette façon...

Gordon : A en voilà un qui a un rôle beaucoup plus important. LE type qui se fit à ses hommes alors qu'il sait que la plupart son pourris (et puis l'autre, ma soeur est malade gna gna gna, ils auraient pu trouver autre chose...) Non, il sait que Batman n'a rien fait mais il réussit à garder son sang froid face au mensonges qu'il va devoir dire, il brise lui-même le bat-signal. Il corresponds en tout point au flic que je voudrais voir plus souvent.

Joker : On garde bien sûr le meilleur pour la fin. Simple, lors de la scène de la destruction de l'hopital, j'était le seul à me marrer de bout en bout, depuis sa démarche à la blague du détonateur en retard. Ou comment se faire remarquer mais on s'en fout car personne n'y voit rien ^^
Il est fou (contrairement à ce que beaucoup en dise ici), il est jouissif, il est rusé, il est plus réaliste que n'importe quel philosophe coincé. Il est un gars que je n'oublierais pas.

END SPOIL

Passons désormais au scénar maitrisé de bout en bout malgrès quelques faiblesses et longueurs. LE point faible étant la mort de Heat car, comme Begin introduit TDK, TDK devait introduire le dernier et le joker vis, et le joker ne pourras réaparraitre sans décevoir car personne ne pourras le remplacer.

VOilà, on va me dire "c'est un peu court jeune homme" mais je ne peux me permettre de faire une critique plus grosse du scénar car je ne pourrait être objectif. Donc une seule phrase :
C'est de la bombe Baby !!!

Sinon pour les suppositions du 3... L'ange pense à un retours aux mafieux pour celui-ci et finis les Freaks? Et bien moi je tranche la poire ezn deux.
Le prochain méchant sera : SCARFACE !!

Ben quoi? C'est un peu des deux non? Un freaks (après tout c'est qu'un vulgaire morceau de bois) et un mafieu...

Bon j'vais me coucher moi...

EDIT : Raah ! JE recommence avec mes citations fantaisistes moi.

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Dernière édition par king D. zanza le Dim 17 Aoû 2008 07:43, édité 1 fois.

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MessagePosté: Dim 17 Aoû 2008 01:50 
The old man
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Inscription: 05 Jan 2004
Messages: 29175
Localisation: Joker
king D. zanza a écrit:
L'ange pense à un retours aux mafieux pour celui-ci et finis les Freaks?


Ce n'est pas du tout ce que j'ai dit. Merci de me lire et si on me lit pas ce n'est pas grave mais alors évitez de me citer car après je suis obligé de faire ce genre de post...

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MessagePosté: Dim 17 Aoû 2008 15:45 
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Inscription: 10 Oct 2005
Messages: 4725
Un poster teaser du troisième opus:
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Bon, c'est "juste" un fake, vous pouvez arrêter de baver. :luffy langue:
Mais n'empêche, il est magnifique! *____*
Parfaitement dans l'esprit Nolan/Batman, parfaitement réalisé, je ne pouvais pas ne pas le poster...
Y'a vraiment des fans super doués quand même et ça me donne encore plus envie d'avoir les premières informations sur la suite et surtout d'avoir le Riddler comme méchant, au moins un d'entre eux s'il doit y en avoir plusieurs, parce-qu'avec lui, comme je l'ai dit précedemment sur ce topic, Christopher Nolan pourrait se faire vraiment plaisir, revenir à ses premiers amours et faire un film "casse-tête/puzzle" comme Memento ou plus récemment Le Prestige.


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MessagePosté: Dim 17 Aoû 2008 15:53 
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Inscription: 16 Déc 2005
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J'ai entendu des rumeurs comme quoi Justice League Of America serait en préparation.
Mais apparemment Christian Bale a déclaré qu'il ne sera pas de la partie, préférant se réserver un 3eme opus Batman bien léché à la Nolan qu'un énième "nanard" (si j'ai le droit d'utiliser nanard cette fois ^^)

D'un côté tant mieux car je vois mal une Catwoman à la Halle Berry dans l'univers du Gotham Nolanien.

Personellement, le Riddler me parait le plus approprié (malgré le fait que certains pensent que Coleman Reese deviendrait Mr. Freeze, mouais...)
Voyant ce que Nolan a fait du Scarecrow, je suis assez curieux de voir ce qu'il arriverait à sortir du personnage de Poison Ivy également.

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MessagePosté: Dim 17 Aoû 2008 17:30 
225 000 000 Berrys

Inscription: 08 Oct 2006
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Sur le sujet sensible, parce que subjectif, du cinéma, il me semble que je vais vraiment commencer à apprécier Leto II – ce qui serait une pure catastrophe – vu que j’ai bien l’impression qu’on a à peu près les mêmes goûts l’un et l’autre. (Bien que sur FUNNY GAMES US, c’est entendu, nous soyons en complète divergence – mais ça, c’est parce qu’il n’a rien compris au cinéma d’Haneke – ah ah ah).
De nos jours, je trouve que (malgré toute l’énergie investie par Deu$ pour nous faire croire le contraire) on crie un peu vite au chef-d’œuvre à chaque métrage un tant soit peu potable. Je ne dis pas que THE DARK KNIGHT est tout juste potable, non. Mais force est de constater qu’actuellement, par habitude prise de voir défiler des films nazes et sans intérêt (surtout pour un détenteur d’une carte illimitée comme moi), on devient vite plus réceptif à une exception sortant du lot qu’on ne l’était auparavant. Et alors une telle exception est aussi sec étiquetée comme « chef-d’œuvre » parce que ça fait bien de le dire. Cependant, au fond, peut-on réellement crier au chef-d’œuvre aussi prestement ?

Avant de nous lancer dans une critique du dernier film de Nolan (1), plongeons-nous d’abord dans l’antre de la folie Batman, ce héros sombre et ambiguë que Burton avait clairement lancé d’une main de maître.

Le premier long métrage donc de Batman est souvent attribué à la version (qui a un peu – mal – vieillie) de Tim Burton, tournée en 1989 avec, comme chacun le sait, Nicholson (copain de Kubrick) dans le rôle du Joker. Eh bien, c’est faux ! Le premier film de cette franchise n’est en aucune manière celui de Burton, car oui, il existe bel et bien au moins un Batman antérieur, celui de Leslie H. Martinson (1966), summum assumé et prolongement des plus kitschissimes de la série TV de l’époque. Ici, dans cet épisode incroyablement burlesque, il ne s’agissait nullement d’une adaptation sérieuse de Batman – le mythe –, mais bien évidemment d’une parodie extrêmement étonnante et d’ailleurs énorme de l’homme chauve-souris. Les fans de Bruce Wayne ont crié au scandale. Les fans de Bruce Wayne n’ont rien compris. Tout simplement.
Si le premier Batman de Burton était bien, sans pour autant briser même une seule patte à un canard unijambiste (j’exagère, je l’adore ce film), le second, BATMAN RETURNS, en est tout autrement. En effet, Burton (réalisateur que j’ai franchement bien aimé jusqu’à son début de la fin – SLEEPY HOLLOW pour les intimes) a su instauré dans cet opus une ambiance totalement mortuaire et morbide où seul règne en maître la thématique – toute Burtonienne – du double du sujet. Ainsi, tout le film est une navigation dans l’esprit ou l’intérieur psychologique des personnages (tous très bons, avec en particulier une Michelle Pfeiffer au top de sa forme), où l’amovibilité des décors d’une scène à une autre (détail marrant) n’est qu’un plus pour appuyer le message codifié de la recherche du moi profond.

Je vous avouerai bien volontiers que je n’ai pas assisté au massacre initié par Joel Schumacher (qui est tout de même, soyons honnête, un réalisateur avec une foi du tonnerre de dieu – parce que pour trouver la force de croire en des scripts comme PHONE GAME, faut être sincèrement balèze, même si ce film n’est pas non plus nul, loin de là). En revanche, j’ai assisté à la soi-disant renaissance de Batman par Nolan, dans un BEGINS encensé par la critique. Mais comme certains le savent, je me méfie toujours des retours, car les retours c’est fait pour faire des concessions principalement. BATMAN BEGINS, je ne le cacherai pas, m’avait plu dans une moindre mesure. En même temps, au moins, je n’avais pas non plus détesté. Le problème de BEGINS résidait dans un choix artistique de Nolan tout à fait indigeste : il n’utilisait presque exclusivement que des plans rapprochés ou des gros plans, ternissant pour l’occasion (un peu ou beaucoup selon les cas) l’échelle des plans, aspect relativement important par ailleurs. De plus, l’autre gros point faible de BEGINS était clairement concentré dans ses phases d’actions (encore filmées en gros plans, faut oser), ostensiblement illisibles – la caméra bougeant dans tous les sens juste pour dire qu’il y a du mouvement. Mouais. Néanmoins et parallèlement, j’avais déjà apprécié le scénario du film, trouvant qu’il était plutôt bien écrit avec en dernier méchant un Ken Watanabe assez bon et dont l’idéologie trônait fièrement aux côtés de celle – identique dans une certaine mesure – de Grace (Nicole Kidman), héroïne du conceptuel DOGVILLE de Lars von Trier.

Allez, assez bavassé pour brasser du vent, embrayons…





Euh… Mort de rire : j’ai un peu trop parlé du reste et du coup, je n’ai plus envie de parler de THE DARK KNIGHT… Bah, disons en quelques mots que je suis assez d’accord avec Leto II lorsqu’il dit, par exemple, que Double-Face devient sensiblement fade à partir du moment où Harvey Dent s’éclipse. Car il est vrai que pour ma part, je n’ai pas ressenti la colère du personnage comme sûrement Nolan l’aurait souhaitée (la faute peut-être à la version d’origine de trois heures que la Warner a refusée). Et disons aussi que la dernière demi-heure (mal sentie car servie par un certain manichéisme) a beaucoup terni les deux premières heures du film (vraiment bonnes). S’il est dit que le scénario pète sérieusement le feu, il est quand même dommageable de finir ainsi un script d’une telle qualité.
On dit souvent que Christopher Nolan est bon pour installer des ambiances « froides » (voir MEMENTO ou LE PRESTIGE par exemple), c’est sans doute la raison pour laquelle, hormis l’énorme travail du néo-James Dean pour s’imprégner du personnage, le Joker a été si bien mis en scène. A contrario, Double-Face, personnage par opposition « chaud » (sa probable femme ayant été brûlée vive sous ses oreilles éplorées, lui-même ayant été défiguré par immolation), a été beaucoup moins bien traité : sa descente aux enfers est presque, pourrait-on dire, bâclée.
Tout le film de Nolan repose en fin de compte sur la touche lyrique d’un Batman arrivant à un tournant de sa lutte contre la pègre, touche lyrique soutenue par celle sadique du Joker, lequel poussera le vice jusqu’à inverser les adresses de ses deux prisonniers pour tromper son monde (sublime idée). Le Joker, d’ailleurs, pose une telle emprise sur le film, de bout en bout, que malgré (finalement) ses apparitions assez rares, il a tendance à vampiriser celui-ci. De cette manière, l’ombre de ce malfrat incontournable souffle et projette sa lumière en tout instant, étouffant littéralement jusqu’aux scènes où il n’est question de lui nulle part. C’est à la fois merveilleux et regrettable, mais en tout cas, c’est délectable.
Autre point de satisfaction au sortir de THE DARK KNIGHT : Nolan a enfin appris à filmer à peu près correctement une scène d’action (celles d’INSOMNIA ou de BEGINS étaient franchement mauvaises, rappelez-vous). Ainsi, pour commencer, la séquence (longue) de la course-poursuite en milieu de film est, on ne pourra pas dire le contraire, on ne peut plus classe ; et bien que par moments, le réalisateur pêche encore un peu dans la mise en scène (décidément pas son credo), on ne cachera pas notre joie de voir enfin des combats – on va dire – propres et qui ne bousillent pas les yeux, par trop de plans rapprochés par exemple. D’une manière générale, Nolan a toujours été doué pour illustrer son propos, jamais pour le mettre en scène (il n’a clairement pas la dextérité d’un Shyamalan). C’est pourquoi, par l’illustration qu’il propose de son sujet, son film parvient à faire mouche. De la notion implicite d’une vendetta terroriste à la politisation de l’humanisme en perte de crédit, en passant par la fuite nocturne et finale de Batman, il a donc su viser juste. Ça tombe bien parce que tout ceci, couplé à la seule présence admirable de feu Heath Ledger font de ce DARK KNIGHT un très bon film. Est-ce, après tout, un chef-d’œuvre ? A voir. Mais il me semble tout de même un peu tôt pour lancer de telles conclusions, d’autant que le souvenir intarissable du BATMAN RETURNS de Burton ne s’est toujours pas effacé de mon esprit. Quoi qu’il en soit, je ne pense pas non plus qu’on tienne là l’un des meilleurs films de tous les temps (faut pas abuser), mais du moins, on tient assurément l’un des meilleurs films de cette année. Et c’est déjà très bien (sisi).

Je crois que j’avais encore pas mal de choses à dire sur ce film. Mais tant pis, ça ne me revient pas. On repassera. Quand même, je ne peux m’empêcher de rêver à une version du DARK KNIGHT réalisée par Michael Mann (autrement meilleur que Nolan). Vous imaginez, un tel script tourné par un tel bonhomme ? Malheureusement, on n’écrit pas des scénarios pareils pour quelqu’un d’autre…

(1) Nolan est un cinéaste que j’aime mitigément (vive le néologisme), vacillant entre le bon – MEMENTO, même si le scénario n’est pas tellement excellent, par opposition à ce qu’on peut en dire – et le moins bon – LE PRESTIGE, un peu longuet et ennuyeux mais quand même encore pas trop mauvais –, en passant par le divertissement honnête mais sans coup d’éclat – INSOMNIA et BATMAN BEGINS.


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