~ Synopsis ~
Filer à 10 nœuds au cœur d'un banc de thons en chasse, accompagner les dauphins dans leurs folles cavalcades, nager avec le grand requin blanc épaule contre nageoire ...
Après Himalaya et Le Peuple migrateur, Jacques Perrin nous entraîne, avec des moyens de tournage inédits, des banquises polaires aux tropiques, au cœur des océans et de ses tempêtes pour nous faire redécouvrir les créatures marines connues, méconnues, ignorées.
Océans s'interroge sur l'empreinte que l'homme impose à la vie sauvage et répond par l'image et l'émotion à la question : " L'Océan ? C'est quoi l'Océan ? "
~ Le pourquoi du comment ... ~
► Un documentaire pas si docu que cela :
En réalisant ce film qui a nécessité 4 ans de tournage sur plus de 50 lieux des mers du globe, Jacques Perrin et Jacques Cluzaud ont souhaité créer une proximité entre le spectateur et le monde sous-marin. Il était donc nécessaire de garder à travers les images cette impression de vitesse et de vitalité. Pour cela, ils ont dû faire face à un défi technique ... cela ne doit pas être un documentaire animalier mais un film de cinéma.
Après Himalaya et Le Peuple migrateur, Jacques Perrin nous entraîne, avec des moyens de tournage inédits, des banquises polaires aux tropiques, au cœur des océans et de ses tempêtes pour nous faire redécouvrir les créatures marines connues, méconnues, ignorées.
Océans s'interroge sur l'empreinte que l'homme impose à la vie sauvage et répond par l'image et l'émotion à la question : " L'Océan ? C'est quoi l'Océan ? "
~ Le pourquoi du comment ... ~
► Un documentaire pas si docu que cela :
En réalisant ce film qui a nécessité 4 ans de tournage sur plus de 50 lieux des mers du globe, Jacques Perrin et Jacques Cluzaud ont souhaité créer une proximité entre le spectateur et le monde sous-marin. Il était donc nécessaire de garder à travers les images cette impression de vitesse et de vitalité. Pour cela, ils ont dû faire face à un défi technique ... cela ne doit pas être un documentaire animalier mais un film de cinéma.
Plus qu'un documentaire, c'est un véritable spectacle sur le monde sous-marin.
► Une véritable prouesse technique :
C’est avec une société suisse « Subspace Pictures » que les réalisateurs imaginent un caisson étanche et hydrodynamique équipé d’une caméra numérique.
Cette même caméra est placée dans des torpilles tractées à grande vitesse (cela pouvait atteindre 5 nœuds) derrière un bateau pour filmer les animaux sans les déranger a pu suivre les dauphins et les thons filant à grande vitesse.
Pour réaliser leur rêve, cette caméra est fixée sur un scooter sous-marin et sur un engin hybride mi-air/mi-eau qui filme la surface et sous l’eau en même temps.
L’exploit technique n’est pas complet sans des images aériennes réalisées à partir d’un mini-hélicoptère télécommandé (Birdy Fly) et ainsi, approcher les baleines comme jamais. Enfin, pour les prises de vues nocturnes, les techniques d’éclairage conventionnelles ont bien sûr été modifiées. Oubliés les projecteurs et les flashs trop agressifs, un nouveau procédé imitant le clair de lune a été mis au point ...
Tous ces outils ont été conçus au fur et à mesure des besoins du film.
C’est avec une société suisse « Subspace Pictures » que les réalisateurs imaginent un caisson étanche et hydrodynamique équipé d’une caméra numérique.
Cette même caméra est placée dans des torpilles tractées à grande vitesse (cela pouvait atteindre 5 nœuds) derrière un bateau pour filmer les animaux sans les déranger a pu suivre les dauphins et les thons filant à grande vitesse.
Pour réaliser leur rêve, cette caméra est fixée sur un scooter sous-marin et sur un engin hybride mi-air/mi-eau qui filme la surface et sous l’eau en même temps.
L’exploit technique n’est pas complet sans des images aériennes réalisées à partir d’un mini-hélicoptère télécommandé (Birdy Fly) et ainsi, approcher les baleines comme jamais. Enfin, pour les prises de vues nocturnes, les techniques d’éclairage conventionnelles ont bien sûr été modifiées. Oubliés les projecteurs et les flashs trop agressifs, un nouveau procédé imitant le clair de lune a été mis au point ...
Tous ces outils ont été conçus au fur et à mesure des besoins du film.
~ Avis ~
Le film ne nous met pas de simples successions d'images sous-marines, ni d'animaux à la suite. Non. On découvre ce monde, ces espèces et on y est emporté, transporté comme dans un courant de fond marin.
Le film ne nous met pas de simples successions d'images sous-marines, ni d'animaux à la suite. Non. On découvre ce monde, ces espèces et on y est emporté, transporté comme dans un courant de fond marin.
Se sentir poisson parmi les poissons
Les images sont magnifiques et parlent d'elles-mêmes. Le son aussi. Il était tellement proche et perceptible qu'en plus de la proximité des images filmé, cela nous donnait vraiment l'impression d'être en compagnie des animaux et renforçait les images que l'on voyait à l'écran (ex : bruit des crabes se déplaçant sous l'eau ...).
Pleins de sentiments nous traversent lors du visionnage de ce film : époustouflant, émouvant, impressionnant ...
On se laisse attendrir par ces otaries qui se prélassent tranquillement ou se roulent dans le sable (lâchant par-ci, par-là quelques pets, comme si de rien n'était); du ballets des dauphins ou de cette baleine qui sert fort contre elle entre ses nageoires son baleineau (telle une maman avec son bébé) ...
On s'indigne par l'image ce requin mutilé jeté vulgairement et voué à une mort certaine (même si on sait que c'est une reconstitution et que le requin est un faux, l'image est très forte !); de cette pollution, de ces déchets qui souillent les océans (on voit d'ailleurs une otarie qui essaie de nager parmi les déchets ou qui reste interrogateur devant un cadis) ...
On s'émerveille de tous ces paysages sous-marins, de la force d'une vague vue du dessous, de la tranquillité d'une raie qui nage, de faire la course avec des thons ou de nager parmi les méduses ...
On est intrigué de la marée d'araignées de mer.
On est estomaqué (voire on rigole un peu) quand on voit le retournement de situation (assez violent, il faut bien l'avouer) entre la langouste et le crabe ...
C'est un pur moment de cinéma, avec des images d'une beauté à couper le souffle. On se dit qu'on ne connaît rien de l'océan, qu'il reste encore tant de choses à découvrir, que c'est vraiment dommage de vouloir s'approprier et "détruire" un tel espace alors qu'on ne le connaît à peine que du 1/4 ... On sort de la salle complètement bouleversé et émerveillé par ce monde si majestueux et magnifique tout simplement.
En plus de nous faire voyager, Jacques Perrin nous interroge avec quelques petits discours écologistes entre deux voyages ... Son film n’a donc pas la prétention de dire ce qu’il faudrait faire. Il estime qu’Al Gore ou Nicolas Hulot s’en sortent mieux que lui. Il souhaite seulement « toucher les gens, accrocher leur attention et leur mémoire avec de l’émotion ».
Par contre, j'émets deux regrets :
- Je regrette qu'il n'y ait pas eu plus d'images des abysses (les abysses font parties des océans, non ?). Mis à part le labre à tête de mouton, un poisson qui avait une bosse et qui ressemblait à "Elephant Man" version sous-marine, il n'y a rien eu de plus.
Seulement, quand on fait une recherche sur ce poisson, on se rend compte que malgré son lien de parenté à Elephan Man (et que l'on pense qu'il vient du coup des profondeurs), cela ne lui fait pas vivre dans les abysses. (Eh oui, ce poisson vit dans les mers peu profondes et les bancs de coraux - dixit wiki)
Pas une déception, juste un regret ^^
- J'ai regretté l'introduction du film, ou plutôt le générique du début qui fait (il faut bien l'avouer) tâche !
J'ai même souris jaune et dans la salle, il y a eu des éclats de rires ... Pourquoi ? Au générique du film, il y a eu une liste de sponsors ou soutien financiers d'entreprises assez étranges pour un film traitant de l'océan (et d'environnement) ... Cela allait de Total (pollueur des mers avec son Erika ou dévastateur des forêts boréales avec ses sables bitumeux), Liliane Betancourt (co-PDG de Nestlé, multinationale qui prône la privatisation de l’eau au nom du capitalisme) ou encore EDF (récemment accusé d’espionnage contre l’association écologiste Greenpeace). J'avoue que j'étais embarrassé de voir cela, surtout placé en introduction. Ça fait vraiment "couverture" ou comme si ces entreprises voulaient s'acheter une bonne conduite après ce qu'ils ont fait.
Pleins de sentiments nous traversent lors du visionnage de ce film : époustouflant, émouvant, impressionnant ...
On se laisse attendrir par ces otaries qui se prélassent tranquillement ou se roulent dans le sable (lâchant par-ci, par-là quelques pets, comme si de rien n'était); du ballets des dauphins ou de cette baleine qui sert fort contre elle entre ses nageoires son baleineau (telle une maman avec son bébé) ...
On s'indigne par l'image ce requin mutilé jeté vulgairement et voué à une mort certaine (même si on sait que c'est une reconstitution et que le requin est un faux, l'image est très forte !); de cette pollution, de ces déchets qui souillent les océans (on voit d'ailleurs une otarie qui essaie de nager parmi les déchets ou qui reste interrogateur devant un cadis) ...
On s'émerveille de tous ces paysages sous-marins, de la force d'une vague vue du dessous, de la tranquillité d'une raie qui nage, de faire la course avec des thons ou de nager parmi les méduses ...
On est intrigué de la marée d'araignées de mer.
On est estomaqué (voire on rigole un peu) quand on voit le retournement de situation (assez violent, il faut bien l'avouer) entre la langouste et le crabe ...
C'est un pur moment de cinéma, avec des images d'une beauté à couper le souffle. On se dit qu'on ne connaît rien de l'océan, qu'il reste encore tant de choses à découvrir, que c'est vraiment dommage de vouloir s'approprier et "détruire" un tel espace alors qu'on ne le connaît à peine que du 1/4 ... On sort de la salle complètement bouleversé et émerveillé par ce monde si majestueux et magnifique tout simplement.
En plus de nous faire voyager, Jacques Perrin nous interroge avec quelques petits discours écologistes entre deux voyages ... Son film n’a donc pas la prétention de dire ce qu’il faudrait faire. Il estime qu’Al Gore ou Nicolas Hulot s’en sortent mieux que lui. Il souhaite seulement « toucher les gens, accrocher leur attention et leur mémoire avec de l’émotion ».
Par contre, j'émets deux regrets :
- Je regrette qu'il n'y ait pas eu plus d'images des abysses (les abysses font parties des océans, non ?). Mis à part le labre à tête de mouton, un poisson qui avait une bosse et qui ressemblait à "Elephant Man" version sous-marine, il n'y a rien eu de plus.
Seulement, quand on fait une recherche sur ce poisson, on se rend compte que malgré son lien de parenté à Elephan Man (et que l'on pense qu'il vient du coup des profondeurs), cela ne lui fait pas vivre dans les abysses. (Eh oui, ce poisson vit dans les mers peu profondes et les bancs de coraux - dixit wiki)
Pas une déception, juste un regret ^^
- J'ai regretté l'introduction du film, ou plutôt le générique du début qui fait (il faut bien l'avouer) tâche !
J'ai même souris jaune et dans la salle, il y a eu des éclats de rires ... Pourquoi ? Au générique du film, il y a eu une liste de sponsors ou soutien financiers d'entreprises assez étranges pour un film traitant de l'océan (et d'environnement) ... Cela allait de Total (pollueur des mers avec son Erika ou dévastateur des forêts boréales avec ses sables bitumeux), Liliane Betancourt (co-PDG de Nestlé, multinationale qui prône la privatisation de l’eau au nom du capitalisme) ou encore EDF (récemment accusé d’espionnage contre l’association écologiste Greenpeace). J'avoue que j'étais embarrassé de voir cela, surtout placé en introduction. Ça fait vraiment "couverture" ou comme si ces entreprises voulaient s'acheter une bonne conduite après ce qu'ils ont fait.
La Terre ne nous appartient pas, il faut juste apprendre à la partager