Je ne sais pas qui a dit que seuls les morts voient la fin de la guerre mais je l'ai vu.

Bande annonce

Synopsis :

Sam & Grace forment un couple parfait et sont les parents de deux petites filles. Sam est envoyé par l'ONU en mission à l'étranger et confie à Tommy, son frère tout juste sorti de prison, le soin de s'occuper de sa famille. Lorsque Sam est porté disparu et présumé mort, Tommy et Grace se rapprochent contre toute attente. C'est alors que Sam revient du front...

Une armée nommée désir : Je continue donc ma fabuleuse lancée des films que je ne voulaient pas forcément voir et qui au final m'ont agréablement surpris. Dans ce cas là je partait avec une petite appréhension : un film américain, qui raconte essentiellement des histoires de cœur, ça ne peut être que chiant.
Sauf que dans Brothers est utilisé la formidable intrigue de l'armée. Brothers se pose donc plus comme une remis en question de l'engagement des soldats notamment lorsqu'ils ont une famille et leurs réinsertion dans la vie de tout les jours, surtout après un drame comme en a vécu Sam Cahill. Un Sam interprété par un ancien spider-man..

Le bon, la belle et l'amant : Pour faire un bon film quoi de mieux qu'un bon casting. Et autant le dire pour le triangle principal on est aux anges. Dans le rôle du jeune soldat on retrouve donc Tobey Macguire, bien loin de son ancien rôle du super-héros-araignée (qu'il ne réinterprètera pas une quatrième fois, c'est d'une logique imparable..) nous retrouvons Tobey très amaigri, les cheveux rasés mais toujours ce même regard. Un regard mystérieux et souvent flippant, il a a le physique de l'emploi comme dirais l'autre.

Pour interpréter son frère : Jake Gyllenhaal. Acteur que j'ai découvert il y a peu dans Jaread et Donnie Darko (on va oublier le jour d'après hein) et qui je pense avoir compris ne joue que des rôles de grand torturé psychologique. Y en a qui disent rôles de composition, bref. Dans Brothers alors qu'il commence en tant que bad boy parmi les deux frères la tendance va vite s'inverser pour le rendre attachant et paternel, à l'inverse de l'autre là.

Et entre ces deux frères, une femme : Nathalie Portman (Princesse Padmé pour les intimes). Elle aurait pu m'émouvoir par ses nombreuses crises de larmes et sa bÔté (comprenez beauté) mais elle se fait rapidement piquer la vedette par un autre rôle féminin, sa fille cadette. Bailee Madison est tout bonnement excellente (et sa sœur aussi en moindre mesure) dans son rôle de petite fille toute mignonne mais qui dit toujours ce qu'elle pense et de manière très cru.


Homecoming : Un de mes autres coups de cœur du film, c'est la musique. Autant certaines passent assez inaperçu autant d'autres comme la tout premières m'ont beaucoup plu d'autant qu'elle me rappelle fortement celles de Confessions Of a Superhero qui a mon sens possédait le plus beau OST uqe j'ai entendu dans un film.
Allez mes p'tites cailles puisque c'est vous voilà un p'tit échantillon. Merci monsieur Thomas Newman.

L'addition s'il vous plaît ! :
Au final Jim Sheridan nous livre un film très touchant avec des scènes fortes tant le duo de frère est saisissant. L'ambiance qui se dégage du film est assez feutré et fait évoluer les personnages dans une Amérique très puritaine qui possèdent elle aussi ses petits problèmes. La fin n'en est pas vraiment une puisqu'elle laisse imaginer de possibles futurs mais elle nous laisse surtout penseur et dubitatif sur ce que la guerre peut faire aux hommes car aux final " Personne n'est entrainé à tuer, juste à faire du mal".